MAXYTE • " Dark dreams."

Une soirée en boîte, la blonde était bien amochée. Elle qui n'aimait pas tellement ce genre d'endroit d'habitude, elle en faisait la tournée maintenant. La blonde avait bu, un peu trop, assez pour oublier d'appeler son chauffeur en sortant du club. Elle salue rapidement les quelques personnes présentes avec elle, ces personnes qu'elle juge sans intérêt mais avec qui elle passe le temps pour remplacer le manque de la présence dont elle a le plus besoin. Elle essaye la blonde, mais elle n'y arrive pas.. Comment remplacer l'irremplaçable ? Aucune chance. Elle le savait bien, pourtant elle s'obstine à essayer encore et toujours. L'eliot avance dans les rues de Boston, perchée sur ses hauts talons, elle est néglige les dangers de la nuit. Ou inconsciemment elle veut les confronter. Ils s'arrêtent devant elle brusquement, elle les regarde tour à tour sans réellement comprendre ce qu'il se passe. L'alcool venait obstruer ses pensées, brouiller sa réflexion qui devient bien trop lente. - On rentre déjà ma belle ? Que l'un des deux dit. Un sourire féroce sur les lèvres, elle pouvait voir dans ses yeux qu'il n'y avait rien de bon à l'intérieur. Elle soupire longuement, ignorant ses paroles en passant au milieu des deux hommes pour continuer sa route. Il la rattrape, emprisonnant son bras de sa main. La blonde baisse les yeux vers son geste, les remontent aussi vite vers son bourreau. - Lâche moi ! Qu'elle dit en essayant de retirer son bras sans aucun succès. Il rit, l'autre aussi à son tour et la tire pour la ramener vers lui. On va s'occuper de toi, t'inquiète.. Qu'il rétorque, son haleine puant l'alcool à plein nez. L'eliot commence à paniquer, elle regarde rapidement autour d'elle mais la ruelle se fait sombre et déserte. Son coeur bat la chamade, elle s'attend au pire sans pouvoir hurler, sans pouvoir se débattre.

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Dark

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Je suis perdu en ce moment. Je suis censé être en couple, mais je ne vis absolument pas une vie de couple en ce moment. Avec Athena on ne se voit plus. QUand je lui demande si on peut se voir, elle trouve toujours une excuse en réalité, et quelque part, ça me blesse, parce que je l'aime et j'ai l'impression que je suis seul en ce moment dans cette relation. Alors pour oublier ça, je sors. COmme ce soir d'ailleurs. Je sors dans un bar avec des potes de la Mather House. On rigole bien, on boit beaucoup et je fume un ou deux joints, en plus de toutes les cigarettes que j'ai pu fumer durant la soirée. Mais je finis par décider de rentrer chez moi. Je crois que j'ai besoin d'une bonne nuit là. Demain soir je vais récupérer mon fils. Ma semaine débute donc faut que je sois en forme, parce qu'Ethan veut être fatiguant, même s'il commence à faire ses nuits. Bref, je marche dans la rue, coupant par quelques ruelles. QU'est ce qui peut bien m'arriver ? A moi rien, mais à une jeune femme peut être. Je suis attiré par deux voix d'homme et une voix de femme qui tente de s'échapper. Mais les hommes n'ont pas l'air de vouloir la laisser partir, au contraire, ils l'attirent dans une ruelle un peu plus sombre. Je suis défoncé et bourré, mais je peux pas passer à côté de ça quand même. Alors je fais demi tour pour rejoindre ces trois personnes. " Sérieux les gars ? " Je les regarde, mais je ne reconnais pas directement la jeune femme. Il fait trop sombre pour ça. " Elle a pas l'air consentante du tout. " Absolument pas en réalité. " Pour voulez tirer un coup, allez aux putes. " Je suis assez cash c'est vrai, mais qu'est ce qu'ils peuvent me faire ? Me frapper ? Je fais de la boxe depuis quelques mois désormais. Je sais me défendre et donner des coups bien placé. Je m'approche de la jeune femme pour pouvoir l'attirer contre moi et là je la reconnais. Hippolyte. " Hippo ? Vient... " Et je l'attire avec moi loin d'eux. Façon ils sont bien trop bourré pour faire quoi que ce soit contre moi.

Elle avait pas envie de se battre ce soir la blonde, à quoi bon ? Pour qui ? Pour son âme sœur disparu ? Ou pour sa mère qui se meurt à petit feu ? Franchement, elle en avait plus la force, pas aujourd'hui. Alors elle fait mine de batailler quelques secondes avant de finalement céder, les laissant l'entraîner où bon il voulait. L'Eliot traînait les talons, voyant le chemin vers son supplice se raccourcir à chaque pas avant qu'une voix mette tout sur pause. La blonde elle reconnaît cette voix même dans la pénombre d'un clair de lune, Maxime, il n'était pas la première personne qu'elle avait envie de voir ce soir. Il s'interpose, les deux hommes ne ripostent même pas qu'en un instant, l'Eliot se retrouve contre lui. - Qu'est ce que tu fais ? Qu'elle demande en se laissant entraîner par le Mather. Elle le suit, un court moment avant de finalement retirer sa main de la sienne. - J'ai pas besoin de toi Maxime. Qu'elle lâche en se plantant au beau milieu de la ruelle. Pourquoi il était là ? Pourquoi il voulait s'occuper d'elle ? La blonde avait décidé de couper tous les ponts avec lui après le bal. Il était avec Athéna, elle le savait et cette idée ne lui plaisait clairement pas. Possessive l'Eliot, pourtant elle ne devrait même pas l'être.. Elle avait aucune raison de l'être. Pas avec lui en tout cas.

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Je n'avais absolument pas fait attention à la personne qui se trouvait entre ces deux hommes. Dans tous les cas, j'allais lui porter secours. J'allais pas passer à côté et laisser ces mecs abuser d'elle non plus. Ils n'ont qu'à aller aux putes s'ils veulent tirer leur coup. Je lui donne vingt dollars s'ils veulent même. Mais qu'ils la laisse tranquille. C'est quand je m'approche un peu plus d'elle, que je reconnais Hippo. Même si on a des différents en ce moment, je ne vais pas la laisser dans cette merde non plus. Je ne suis pas sans coeur non plus. Alors je l'attire vers moi, et je regarde les mecs avec un regard noir et ils n'ont plutôt pas intérêt à broncher. Je saurais m'occuper d'eux. Je nous éloigne un peu. " Je sauve ta soirée. " Je pense pas qu'elle aurait gardé un bon souvenir de cette soirée si jamais les mecs étaient parvenus à leur fin. Elle lâche ma main, me disant qu'elle n'avait pas besoin de moi. Elle est sérieuse là ? Je lui évite de se faire abuser sexuellement, et elle n'a pas besoin de moi ? " T'as pas besoin de moi ? Tu veux peut être que je les rappelle, et que je reparte sans me retourner ? " Lui demandais-je en la regardant droit dans les yeux. Elle est folle si elle croit ça. On est différent, j'en ai conscient, mais je ne peux pas oublier ce qui a pu se passer à Paris non plus. J'en garde un bon souvenir. " Là c'est toi qui fait chier Hippo, oublie un peu que je suis qu'une merde de Mather, on s'en fichait de ça à Paris. " Et ça me fait royalement chier qu'elle ne veuille plus me parler à cause de ça.

La soirée était un véritable fiasco. Je pouvais faire semblant de m'éclater pendant autant de temps que je voulais, au final, je retrouvais toujours mon réel état d'esprit. Et il était des plus pathétique en ce moment.. Je sentais ma chute arriver petit à petit, je savais qu'il ne me restait plus beaucoup de temps avant de tomber et de me casser la gueule comme jamais auparavant. J'étais pas encore prête pour m'abandonner totalement, j'avais encore ce petit espoir en moi qui me disait qu'ils reviendraient tous les deux. Je m'accroche à ça de toutes mes forces, à ce mince espoir qui relevait de la folie. Arraché à ces deux inconnus, je suis Maxime durant quelques pas avant de m'arrêter net. - Sauver ma soirée ? Franchement, avec toi ou avec eux.. C'est la même chose. Que je crache en me mordant l'intérieur de la lèvre. Ouais, je devenais de plus en plus exécrable, je n'arrivais plus à supporter personne et le moindre effort de politesse devenait trop lourd pour moi. - Tu peux. Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu m'aide ?! Je demande avec incohérence. Okay, on avait peut-être passé de bons moments à Paris, je m'étais peut-être attaché à toi aussi fou que ça puis l'être.. Mais je t'ai tourné le dos dès nos retrouvailles à Harvard. Je t'ai tourné le dos dès que j'ai su pour la Mather. Sans me retourner, sans hésiter même. Je mérite pas ta compassion Maxime, je mérite pas que tu t'intéresse à moi et à ce qui peut m'arriver en fait. J'humidifie mes lèvres, tapant du pied avant de finalement lui emboîter le pas. - Si tu veux, tu me ramène et chacun rentre chez soi. Je te veux pas dans ma vie. J'ai pas envie que t'y fasses ta place, que tu commences à compter et que tu rajoutes une personne de plus sur la liste que je serais susceptible de perdre.

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J'y crois pas. Je lui sauve sa soirée en l'éloignant de ces mecs, et elle me remercie comme ça ? J'aurais du continuer ma route et la laisser se faire violer. Sauf que je ne suis pas comme ça. Je ne suis pas un lâche. Je vois ça, j'agis et je fais quelque chose. Ce n'est peut être pas dans leur état d'esprit aux Eliots, mais ça l'est pour moi. J'allais pas laisser ça se produire. Ca aurait pu être n'importe qui que je serais intervenus en réalité. Même dans mon état, j'interviens. " T'es vraiment conne Hippo. " C'est sortit tout seul. Avec moi ou avec eux, ça revient au même ? Tout ça parce que je suis un Mather ? Elle préférerait se faire violer, plutôt que d'être avec moi et que je la ramène saine et sauve chez elle. Non elle m'énerve, et je suis vraiment tenté de la laisser en plan et de reprendre ma route pour rentrer chez moi. Ces mecs la rattraperont et personne ne sera là pour l'aider. " Parce que j'allais pas laisser une femme se faire violer par deux mecs. " C'est ce qu'ils comptaient faire non ? Donc il était hors de question que ça arrive, voilà tout. Finalement elle se remet en marche, alors que je la suis. Je pourrais la laisser rentrer seule, mais on ne sait jamais en réalité. Donc j'accepte de la ramener chez elle, et je repartirais chez moi par la suite. " Oui je te ramène. " Et je la rattrape pour pouvoir la suivre. C'est froid mais c'est de sa faute, je vois pas où est le soucis. Oui nos confréries sont ennemis, mais je m'en fiche totalement de mon côté.

Spoiler:

Maxime en prenait plein la gueule. Plus que la dernière fois, je sais pas si c'est la rancune qui parle, si le fait qu'il soit avec Athena me reste encore en travers de la gorge mais que je n'arrive pas à l'assumer.. Ou si c'est simplement ma façon de me rassurer sur mes principes. Les nuits que je passe avec Ezio me dégoûtent, me restent en tête et cette image me donne juste l'envie de gerber. J'aimerais tout arrêter mais, il est le seul qui parvienne à me faire tout oublier. Je plisse les yeux vers lui quand son insulte franchit ses lèvres, secouant la tête en pouffant un rire ironique. Au fond, il n'avait pas tort. J'étais conne, je le savais, il avait raison.. On était bien à Paris, et ce qu'il était ne m'avait pas vraiment dérangé. - Super, tu gagneras des points pour la bonne action du soir. Je viens tapoter son épaule et termine par lui passer sous le nez, prenant la direction vers chez moi.. Et encore, vu mon état et surtout le fait que je ne marche jamais à pied, j'étais pas certaine d'être dans la bonne direction. Qui vivra verra. - Pourquoi tu n'es pas avec ta cabot ? Et pourquoi je demande ? Qu'est ce que ça peut me faire ? C'est pas comme si ça m'intéressé.. Ou peut-être que si, j'avais envie de savoir. Parle, parle-moi.

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Je ne sais même pas pourquoi je suis encore là, à ses côtés. Je devrais tout simplement la laisser ici dans la rue et partir chez moi. Mais non je reste pour m'assurer, qu'il ne lui arrive rien de plus. Elle a failli se faire violer. Sans moi c'est ce qui se serait passé. Alors je m'emporte et je la traite de conne. C'est ce qu'elle méritait pour le coup. Je m'attendais à une réponse de sa part, mais non. Ok elle approuve alors. Je me mords la lèvre inférieure en la regardant. Si elle continue, je vais rappeler les mecs pour qu'ils continuent ce qu'ils allaient faire. Elle m'énerve au plus haut point. " Va te faire. " Lui répondis-je alors que je viens à la rattraper pour pouvoir la suivre et la ramener saine et sauve. Je suis bien trop gentil, c'est peut être pour ça que je n'ai plus de nouvelles d'Athena. Elle en marre de moi et elle ne sait pas comment me le dire. Je me pose beaucoup trop de question et voilà qu'Hippolyte vient à me questionner sur ma petite amie. " Comme si ça t'intéressait. " J'hausse les épaules en tournant rapidement le visage vers elle. " On se voit presque plus, si ça peut t'intéresser. " Je suis sûr qu'au fond elle s'en fiche totalement de ma vie de couple avec Athena. Ca ne l'intéresse pas. Elle s'en fiche de moi et de ma vie de toute manière.

La vulgarité encore et toujours.. Évidement ! - T'es pas un Mather pour rien. À part deux, trois insultes son lexique était totalement vide. Je relève les sourcils, hausse les épaules en continuant ma route sans lui adresser un regard. Non, je préférais éviter tout contact avec lui, n'importe quoi qui pourrait me ramener à l'époque de Paris. Parce que j'étais trop faible en ce moment, ce serait trop facile pour moi de replonger là-dedans et j'avais pas le droit de le faire. Je faisais déjà une énorme connerie en voyant Ezio, je pouvais pas me permettre de faire pareil avec Maxime. De me laisser tenter par l'interdit, par tout ce que je déteste. Pourtant, je n'arrive pas à m'empêcher de demander après sa relation. Il était seul lui aussi ce soir, peut-être un hasard, peut-être pas.. Il me répond d'abord sèchement. Et je reste muette. T'as bien raison, je m'en fou en fait, je veux pas savoir parce que tu n'es rien pour moi. Tu n'es absolument rien à mes yeux qu'un mather à la con ! Alors, ferme là. Ne me dit rien. Menteuse.. C'est ce que je fais depuis des jours entiers, me noyer dans mes propres mensonges, dans mes propres leurres parce que je suis bien trop lâche pour voir la réalité. Bien trop lâche pour avouer que les derniers mots de Maxime m'arrachèrent un sourire inavoué. J'étais contente d'entendre ça, éternelle égoïste, ça me faisait du bien de le savoir. - Pourquoi ? Parce que tu penses trop à moi peut-être ? Que je dis avec humour. - Tu l'aime ? Ma voix est hésitante et je serre les dents. Ment moi, dit moi que tu t'en fou, qu'elle t'importe peu et que t'es avec elle juste pour passer le temps.

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J'hausse les épaules à sa réponse. Rien ne m'atteint venant d'elle. Je m'en prends plein la gueule depuis nos retrouvailles sur le parking d'Harvard. Et j'en ai pris aussi quand j'ai frappé Tate lors du bal de fin d'année, mais j'ai eu mes raisons. Qu'il m'insulte, je m'en fiche, j'encaisse, mais je refuse qu'on insulte mon fils. Il est heureux, que ça soit avec moi ou avec sa mère. Il est loin d'être malheureux, donc quand Tate s'en prend à lui, je ne peux pas rester calme et je n'ai pas d'autres choix que de lui faire fermer sa bouche en écrasant mon poing contre son visage. Il a bien du avoir mal en plus. Disons que je sais comment frapper depuis que je fais de la boxe. je sais où frapper pour que ça fasse mal. C'est froid entre nous deux, aucun ne parle et quand elle ouvre la bouche, c'est pour me questionner sur ma relation avec Athena. Je suis surpris, parce que même si c'est pour faire la conversation, je ne pensais pas qu'elle parlerait de la Cabot, surtout qu'elle s'en fiche bien. Et finalement je lui dis qu'on se parle plus trop avec la jeune femme. " Haha très drôle. " Je lève les yeux au ciel en tournant le visage vers elle. Et là elle me demande si je l'aime. C'est quoi son problème là ? Elle s'intéresse à ma relation avec Athena. Pour une personne qui s'en fiche, elle s'interesse beaucoup. " Pour quelqu'un qui s'en fiche, tu t'intéresses beaucoup à ma vie amoureuse. " Je souris amusé en la regardant, alors qu'on continue de marcher tous les deux, l'un à côté de l'autre. " Oui je l'aime. " Mais je ne sais pas si c'est vraiment convaincant. Avec l'état de ma relation avec Athena, je ne sais même plus où j'en suis dans ma relation avec Athena.

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