« Je veux bien être monté comme un étalon, je suis pas là pour te porter mademoiselle » rétorqua-t-il avec un sourire en coin alors que ses mains caressaient son corps offert. Siloë parlait d’amour quand lui ne voulait que l’expression de leurs corps. Ils étaient si différents l’un de l’autre qu’il se demandait bien ce qu’elle pouvait trouver en lui. Leonidas ne se voilait pas la face : il n’était pas romantique, il détestait les effusions sentimentales, il n’avait aucune conscience ni scrupule vis-à-vis du fait d’écraser quelqu’un pour réussir. Il n’y avait rien de bon en lui si ce n’est peut-être son côté mère poule avec ses proches. Il savait que tôt ou tard, elle se lasserait de sa distance, de sa froideur mais pour l’heure, ils étaient sur la même longueur d’ondes alors il était inutile de se prendre la tête n’est-ce pas ?
« Je sais que tu adores quand je te torture de cette façon » répondit-il avant de cesser cette torture pour mieux la pénétrer, gémissant dans un bel ensemble avec elle. Siloë l’attira à lui pour l’embrasser et il répondit à ce baiser avec ferveur tandis que leurs corps s’aimaient dans la passion et une certaine tendresse. De longues minutes s’écoulèrent avant que la terrasse ne soit témoin de leur jouissance. Leonidas poursuivit encore quelques instants ses mouvements de vas-et-vients pour prolonger leur extase avant de se retirer d’elle pour mieux s’asseoir sur son fauteuil, la jeune femme sur ses cuisses. Ses lèvres se posèrent sur la rondeur de son épaule.
« Je sens qu’un week-end ici va bien plus m’épuiser qu’une série de match de basket » se moqua-t-il alors que sa respiration reprenait peu à peu son calme.
« Je me pose une question : est-ce que je t’offre ton cadeau d’anniversaire maintenant ou j’attends un peu ? » demanda-t-il en caressant sa cuisse du bout des doigts.
- Spoiler:
Sorry c’est tout pourri