silonidas ; far from them it's just us

Far from them it's just us

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feat. Silonidas

Dire qu'il y a encore quelques heures, tu étais au bal et tu avais fini par prendre un hélicoptère. Leonidas avait prit la décision de t'enlever et de t'emmener sur son île en Grèce, si au début tu semblais véritablement heureuse d'y aller c'était sans pensé au malaise que venait de faire ton meilleur ami, William. Aujourd'hui, c'était ton anniversaire, un jour particulier et que tu n'aimais pas fêter, sans doute parce que tu pensais bien plus à ton frère ce jour là, puis Will entre la vie et la mort ça te faisait vraiment mal. Dans l'hélicoptère, tu t'étais montré silencieuse, encore bouleversé par ce qui c'était passé à Boston, même si tu étais heureuse d'avoir vu Leonidas venir immédiatement te soutenir il n'en restait pas moins que tu ne pouvais pas encore perdre quelqu'un. Tu avais alors trouvé refuge dans les bras de ton petit ami, essayant de trouver le repos, ainsi qu'un peu de calme dans toute ses pensées négative qui t'envahissait. Finalement, vous étiez arrivé, tes mains collé sur la vitre de l'hélicoptère tu n'en revenait pas que ce magnifique endroit lui appartienne, telle une enfant, tu avais courut pour allé découvrir l'intérieur, parce que tout était parfait, la décoration ressemblait tellement à ton petit ami. Tu finissais par te tourner alors qu'il t'observait.« Cet endroit est absolument magnifique. Merci de m'avoir emmené avec toi. » Tu souriais avec tendresse alors que tu lui devais sans doute des excuses pour avoir été si peu bavarde lors du voyage, pour avoir du l'obliger à se montrer tendre avec toi devant plusieurs personnes. Tu t'approchais de lui et tu venais déposer un tendre baiser sur ses lèvres. « Excuse moi pour ce silence, toi tu m'emmènes dans ce paradis et moi je me montre cruellement silencieuse. Je suis heureuse d'être ici avec toi. » Murmuras tu finalement les derniers mots.

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Siloë & Leonidas

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Leonidas affichait un visage calme et paisible alors qu’il contemplait son île depuis l’hélicoptère. Cet endroit était simplement son paradis, sa place préférée dans le monde tant il pouvait y être en paix ici, loin de tout le monde, de tous. Seuls ses domestiques lui tenaient compagnie quand il venait se reposer en ces lieux mais pour une fois, il avait demandé à être seul histoire de pouvoir profiter pleinement de la présence de Siloë. Depuis le bal, sa petite-amie n’avait pas ouvert la bouche ou alors très peu. Elle devait s’inquiéter pour son meilleur ami et il pouvait le comprendre si bien qu’il s’était fait discret pour la laisser s’en remettre. Il lui avait proposé de rester sur Boston pour qu’elle reste près de William mais elle avait décliné la proposition prétextant qu’elle avait besoin de s’en aller, de s’éloigner de tout cela. Il était 8 heures du matin quand l’hélicoptère les lâcha sur l’île et qu’ils remontèrent la longue série de marches menant à sa villa personnelle. L’île en elle-même n’était pas très grande : une plage privée, de la végétation, une piste d’attérissage pour l’hélicoptère et sa villa surplombant les lieux. Un paradis sur Terre aux yeux du grec. Non sans amusement, il suivit Siloë qui s’extasiait sur la beauté des lieux. « Pas de quoi trésor » dit-il avec un sourire en coin en acceptant son baiser avec un plaisir certain. « Arrête, tu n’as pas à t’excuser, c’est normal que tu t’inquiètes pour ton meilleur ami même moi, je peux le comprendre.. Si tu as besoin de temps pour toi, prends le ! C’est ce que j’apprécie ici, pas besoin de faire semblant ou d’être un autre… il n’y a personne pour surveiller » répondit-il avant de l’embrasser. « Je suis crevé alors je te propose qu’on aille se reposer dans ma chambre et après, on avisera le planning des activités » lui proposa-t-il en caressant sa joue du bout des doigts pour mieux ramener une mèche de cheveux derrière son oreille.

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Tu te sentais mal que pour votre premier week end juste tout les deux, tu es eu des pensées aussi sombre, pensant à ton frère et à William alors que tout ici était absolument parfait, c'était sublime et tu n'en revenais pas d'être ici avec lui. Le fait d'avoir de l'intimité, qu'ici vous soyez seuls au monde ça te faisait drôle parce que tu savais que Leonidas n'aurait pas de rôle à jouer, il pourrait être lui même et ça te permettrait peut être de savoir où vous en étiez tout les deux, car vous étiez ensemble depuis trois semaines et vous n'aviez jamais parlé de la situation. En tout cas, il fallait que tu arrives à oublier ton anniversaire et Eliot, en ce qui concernait William, s'il se passait quelques chose de grave Anna avait juré de t'appeler. Alors t'avais choisi de le suivre, de tout oublier quelques jours, de te laisser une chance de passer enfin un bon moment. Tu étais devant lui à t'excuser pour ton comportement alors qu'il se montrait tendre et compréhensif ce qui te touchait énormément. « J'apprécie vraiment tout ce que tu as fais ce soir, ta présence et ton soutient. Je sais que tu comprends mieux que personne ce que je peux ressentir mais il y a pas que ça, c'est un jour compliqué pour moi alors j'ai tendance à être un peu sombre. La dernière chose que je veux c'est être loin de toi, bien au contraire, tu me rends plus forte. » Tu l'embrassais tendrement avant de lui sourire et de noué tes doigts au sien. « Excellente idée, peut être que dormir un peu me fera du bien puis dans tes bras je devrais pas avoir de soucis à me faire, chéri. » Tu l'attirais contre toi et tu regardais autours de toi, en te demandant parmi toutes ses pièces où était sa chambre. « C'est par où dis moi ? »

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Siloë & Leonidas

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Leonidas se doutait que les événements du bal devait la tourmenter et la plonger dans des pensées sinistres qui allaient au-delà de William. Il la connaissait trop bien pour savoir qu’elle devait assurément penser à son frère comme elle le lui confirma quelques instants plus tard. « Qu’est-ce qui se passe, dis moi… A quoi tu penses SIloë, tu essaies d’échapper à quoi ? » lui demanda-t-il pour la faire parler, pour qu’elle ne garde pas les choses pour elle. Sa petite-amie n’était pas comme lui, elle avait besoin d’extérioriser pour aller mieux et surtout de ressentir les choses. Leonidas lui, agissait autrement : il enfermait tout ça dans un coin de sa tête et s’obligeait à garder la tête froide pour éviter d’être soumis à ses émotions. Il avait ainsi enfermé sa tristesse suite à la mort de Parker dans un coin de son esprit, ne s’autorisant que rarement à la ressentir malgré que son meilleur ami lui manquait tous les jours. « Je ne suis peut-être pas le plus grand sentimentaliste de la planète mais pour ce qui est de te soutenir vis-à-vis de ton meilleur ami, je serais là » lui assure-t-il en déposant un baiser sur son front, leurs doigts se liant ensemble. Le grec lui proposa par la suite d’aller se reposer pour se remettre de la soirée mais aussi du voyage. « Tant que tu me baves pas dessus, ça me va » la taquina-t-il en la tirant par la main. Leonidas lui fit faire un rapide tour des lieux pour qu’elle se familiarise avec la villa histoire qu’elle ne soit perdue au cas où elle se réveillerait avant lui. « Normalement un couple tient la villa. Je leur ai fait construire une maison sur le flan est de l’île… ils sont à mon service depuis mes dix ans, ce sont des personnes de confiance. Je leur ai donné des vacances histoire qu’on soit tranquille donc n’hésite pas à visiter les lieux si jamais je dors » dit-il alors qu’ils arrivaient dans sa chambre. Avec des gestes assurés, il la déshabilla pour mieux la pousser sur le lit. « Allez sous les draps » dit-il en allant fermer les volets pour plonger la chambre dans une semi obscurité. Il n’aimait pas être dans le noir, c’était une de ses phobies. Leonidas se déshabilla rapidement avant de la rejoindre sous les draps et la prendre dans ses bras. « Allez, dors ! »

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« J'essaye d'échapper à mes souvenirs, au fait que mon meilleur ami est dans un état critique et je vais devoir prendre les décisions qui s'impose dans les jours à venir. Je pense que c'est mon anniversaire et qu'une année de plus, Eliot ne sera pas à mes côtés, cette date à le dont de me rappeler que nous étions deux et que je suis seule. » Ce que tu ne comprenais pas c'est cette force en toi depuis que tu avais pris les choses en main au bal, depuis que tu t'étais occupé de William avec beaucoup de sang froid, tu te demandais combien de temps il faudrait avant que tu ne craques, avant que tes nerfs lâche et tu avais peur de ce moment. T'étais pas cette fille prête à tout surmonté avec sa facilité, t'étais une fille paumé il y a encore quelques mois et voilà que tu devais tout gérer, tout comprendre pour les autres et t'avais peur de ne pas être à la hauteur alors tu avais fuis Boston, fuit cette chambre d'hôpital en te demandant ce qui était la bonne chose à faire ce que tu devrais faire ensuite. Tu posais quelques instant ta tête sur son épaule et tu le serrais contre toi, bien plus fort que tu ne l'aurais cru parce que tu devais te raccroché à quelqu'un, quelqu'un qui te porterait toi. Tu avais assez confiance en Leo pour savoir qu'il serait toujours là pour toi, ce soir il avait été à tes côtés et tu l'avais vraiment vécue comme un combat à deux. « Merci, tu sais j'ai peur du moment où je vais finir par réalisé tout ce qui s'est passé ce soir. » Avouais tu alors que tu devait essayé de ne pas y penser, ton regard se perdit quelques instants au dessus de son épaule et la vue était à coupé le souffle, ça allait sûrement t'aider de venir ici. Puis tu le regardais amusé par ses paroles alors que tu mimais une mine outré. « A parce que d'habitude je bave ? » Tu finissais par le suivre dans toutes les pièces de la villa et tu n'en revenais toujours pas que ça lui appartienne, tu t'étais amusé à l'embrasser dans chaque pièce comme pour marqué ton territoire, la possessive en toi n'y pouvait rien c'était plus fort qu'elle. Puis tu arrivais dans sa chambre l'écoutant parlé du couple qui gérait les lieux. « D'accord je n'hésiterais pas. Tu es un patron vraiment charmant tu sais pour faire ça pour eux. » Amusée tu le laissais te deshabiller, la sensation était agréable puis tu étais autant fatiguer physiquement qu'émotionnellement. Une fois sur le lit, tu le regardais ce déshabiller à son tour alors que tu venais glisser dans le lit, c'était très confortable. « Dors bien. » Finis tu par dire en venant embrasser ses lèvres avec tendresse, puis tu venais déposer ta tête sur son torse, en essayant de trouver le sommeil.

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Siloë & Leonidas

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Il savait que les jours qui allaient suivre ne seraient pas de tout repos pour Siloë, du moins psychologiquement. Leonidas ne savait pas trop comment la conseiller ou bien la consoler. A la limite, il pourrait lui donner un avis médical concernant son meilleur ami puisqu’il était quand même diplômé de médecine mais pour tout ce qui était de l’ordre de l’émotionnel, il allait avoir quelques difficultés. A la mort de Parker, il se rappelait avoir réagi avec une violence froide sitôt l’enterrement terminé. Il n’avait frappé personne mais avait fait en sorte de régler ses comptes avec la famille de son défunt meilleur ami, surtout avec le père puisque c’était lui qui avait foutu son fils dehors. Encore aujourd’hui, il se passait pas un jour sans qu’il ne torture cette famille ou qu’il vérifie qu’ils n’aient aucun moment de répit. C’était sa façon à lui de faire son deuil : détruire. « Tu y arriveras Siloë, laisse toi simplement un peu de répit pour pouvoir réfléchir la tête froide » lui conseilla-t-il. « Pour ce qui est de ton anniversaire, je ne peux pas remplacer ton frère et je ne cherche pas à le faire mais rien n’empêche de le fêter tous les deux » proposa-t-il afin qu’elle puisse au moins passer une bonne soirée. Sa petite-amie vint le serrer dans ses bras et il entoura ses épaules de son bras, acceptant cette étreinte bien qu’il ne fût pas très à l’aise dans l’exercice. « De quoi as-tu peur ? De craquer ? De t’effondrer ? Tu peux ici, personne ne sera là pour te juger » lui rappela-t-il avant de lui faire faire le tour du propriétaire. « Effectivement, tu baves… c’est franchement pas très glamour à regarder » se moqua-t-il avant qu’elle ne s’amuse à marquer son territoire dans toutes les pièces qu’ils visitaient ensemble. Un comportement qui lui arrachait un sourire des plus amusés. « Ils me sont fidèles depuis des années et je les apprécie. Ce sont les seuls qui n’iront jamais colporter la moindre information à mon grand-père sur ce que je fais ici. A ce titre, ils avaient bien le droit à un geste de reconnaissance de ma part » haussa-t-il les épaules tout en la déshabillant pour mieux l’inviter à s’allonger sous les draps.

Leonidas ne tarda pas à la rejoindre pour mieux l’attirer dans ses bras. « J’en doute pas, je suis complétement claqué » bailla-t-il avant de fermer les yeux. « Tâche de pas trop réflechir et de dormir, tu as besoin d’un bon repos » grommela-t-il en caressant distraitement ses cheveux. Le sommeil le prit rapidement, bien plus vite qu’il ne l’aurait cru. A son réveil, Siloë dormait à poings fermés si bien qu’il décida de la laisser se reposer encore. Lui, se leva avant d’enfiler un boxer et un pantalon en lin blanc avant de quitter la chambre pour se rendre dans la cuisine équipée. Là, il y prépara un repas à grignoter pour eux deux, sachant qu’elle ne manquerait pas d’avoir faim à son réveil.

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Depuis que tu avais appris à l'hôpital que ton meilleur ami ne survivrait pas sans une greffe de poumon, tu pensais de plus en plus à lui venir en aide, à le faire toi, à lui donner un poumon pour qu'il est une chance de survivre même si ça serait difficile pour lui et pour toi. Tu ne voulais pas le laisser comme ça, tu ne pouvais pas prendre de décision aussi importante sans avoir fait ton maximum pour le sauver alors ça tournait dans ta tête. Tu écoutais ton petit ami et tu hochais la tête. « Oui tu as raison, seulement j'ai peur de manquer de temps, il va peut être mourir si je ne fais rien. » Puis il te parlait de ton anniversaire, ça te faisait bisard qu'il te propose de le faire tout les deux parce que jamais tu n'aurais imaginé que vous alliez vivre cette journée ensemble, tu aurais pu lui caché ta date d'anniversaire en espérant que ça serait plus facile, mais dans un sens tu savais qu'il pouvait faire de cette journée un excellent moment. Tu embrassais furtivement ces lèvres. « Alors je compte sur toi pour que ce soit le meilleur de mes anniversaires. » Dis tu pour le taquiner alors qu'un sourire apparaissait sut ton visage. Lorsque tu te blottissais dans ses bras, il se raidit quelques seconde avant d'accepter ton câlin, puis tu le regardais alors que tu ne savais pas si craquer devant lui serait une bonne idée car tu savais que les sentiments c'était pas son truc et t'avais pas envie de lui imposer tes problèmes même si tu redoutais de t'effondrer. « Je vais être forte, je craquerais pas. » Tu disais ça sans doute pour te convaincre et te donner une chance de continuer d'être forte et d'affronter les choses comme elles venaient. Tu prenais sur toi et tu décidais de passer un bon moment, alors tu t'amusais avec lui en l'embrassant à plusieurs reprise pour qu'il sache que tu voulais marquer ton territoire. « Je penserais à mettre un bavoir la prochaine fois, puis je fais des rêves érotique donc ça aide pas. » Tu venais le regarder alors en te mordant la lèvre pour l'embêter et le séduire parce que oui, le jeu était de le séduire constamment, tu voulais lui demander fidélité, tu devais alors lui donner de bonnes raisons. « Ils ont l'air charmant. » Dis tu alors que tu t'enveloppais sous les draps.

Comme si il lisait dans ton esprit, tu passais en revue toutes tes pensées parce que c'était pas facile de ne pas repenser à ce que t'avais du faire ce soir, le massage cardiaque et le corps sans vie de ton meilleur ami. Tu ne savais à quel heure tu avais finalement réussi à dormir mais tu avais finalement trouvé les bras de morphé. Lorsque tu ouvris les yeux, tu laissais ta main glissé sur la place à côté de toi et tu constatais que ton petit ami était déjà levé. Tu t'étirais alors que tu te levais pour ouvrir les volets, alors que tu faisais face à une merveilleuse vue. Tu marchais vers la sortie, attrapant la chemise que portait Leo la veille et tu l'enfilais pour le rejoindre suivant la bonne odeur. Tu le vis entrain de faire la cuisine et tu t'appuyais sur le plan de travail à l'observer, il était tellement beau que tu aurais pu resté ainsi toute une vie. « Je t'ai déjà dit que tu étais un dieu grecque ? »

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« Il est entre de bonnes mains. Si cela peut t’aider à ne pas angoisser, je peux demander à un ami de te mettre en relation avec son médecin ou engager un médecin privé pour qu’il aille examiner son état » lui proposa-t-il. Sur le papier, Leonidas se comportait comme un petit-ami exemplaire, dans la réalité, il se fichait bien du sort de son meilleur ami, il voulait simplement passer un bon séjour à ses côtés. Il ne fallait pas lui demander d’éprouver de l’empathie pour qui que ce soit et encore moins un inconnu. Dans un sens, il s’inquiétait également pour sa petite-amie car il savait qu’elle ne se relèverait peut-être pas d’une nouvelle perte. « Tu me mets la pression là » rétorqua-t-il avec un sourire amusé. Il connaissait très bien sa date de naissance vu qu’ils se côtoyaient depuis des années mais jusqu’à aujourd’hui, il n’avait jamais songé à le lui fêter. « On peut aller sur le continent pour ton anniversaire si tu as le cœur à faire la fête. Il y a des endroits branchés qui valent le détour à Athènes » poursuivit-il. Si cela ne tenait qu’à lui, il resterait sur son île en ermite mais là encore, il souhaitait qu’elle passe un bon moment songea-t-il alors qu’elle venait se blottir contre lui. Les câlins, c’était vraiment pas son truc pensa-t-il en entourant après quelques secondes de flottement, ses épaules de son bras. « Si c’est à cause de moi que tu ne veux pas craquer, tu n’as pas à te priver trésor ! Tu ne seras pas la première femme que je vais voir pleurer, tu sais… Au moins toi, tu ne me supplieras pas à genoux de ne pas te quitter » la taquina-t-il en faisant référence à toutes les femmes qui n’avaient pas compris qu’il ne recherchait d’elles que des histoires d’un soir. « Et au pire, si tu me saoules de trop, je te noie dans la piscine » termine-t-il par dire en lui faisant un petit clin d’œil.

Le couple termina par faire une courte visite des lieux avant de se rendre dans la chambre où Leonidas ne tarda pas à sombrer dans les bras de Morphée. Il fut le premier à se réveiller et à quitter le lit pour se réfugier dans la cuisine, certainement la pièce qu’il préférait tant il adorait cuisiner. C’était une de ses passions, découverte très jeune quand il s’occupait de la maison puisque son père devait bosser dur pour ramener de l’argent. Siloë le rejoignit alors qu’il terminait de leur préparer un déjeuner copieux. « Non tu me l’avais jamais dit.. d’ailleurs, tu devrais m’appeler comme ça quand on fait l’amour ! » lâcha-t-il avant d’apporter un grain de raison à ses lèvres pour qu’elle le mange. « Bien dormi ? » demanda-t-il en l’attirant dans ses bras. « Tu sais que tu es très sexy dans ma chemise ? »

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« J'aimerais beaucoup que tu puisses lui trouver un spécialiste, je voudrais savoir si je pourrais être compatible pour une greffe si jamais il fallait l'opérer d'urgence. » En même temps tu pouvais pas lui cacher que tu réfléchissais à une chose aussi importante parce que pour toi un couple ça prenait les décisions ensemble et que tu voulais plus avoir de secret pour lui. Finalement, tu avais essayé de te détendre, ça ne servirait à rien de te ronger alors que tu pouvais profiter d'être loin de Boston pour te reposer et profiter entièrement de ton petit ami. Puis, il te proposait de fêter ton anniversaire dans un endroit sympa et toi ça te tentait pas du tout t'étais venue ici pour être avec lui et pas pour qu'ils soient entouré de filles plus chiante les une que les autres pour qu'il leur accorde de l'attention. « Non pour le coup, je veux juste être avec toi, qu'on est plus à ce caché pendant deux jours. Se serait le meilleur cadeaux que tu pourrais me faire. » Il représentait à lui tout seul ton meilleur cadeaux d'anniversaire, vous vous étiez retrouvé après pas mal d'années l'un de l'autre et de plus vous étiez ensemble que demander de plus ? Tu avais finalement mit fin au câlin te rendant compte que tu en demandais sans doute un peu trop depuis le malaise de William. « J'en sais rien si c'est à cause de toi, ou de moi ou parce que j'ai peur de sombrer à nouveau comme je l'ai fais pour mon frère mais je veux tenir tant que je le peux. » Tu le regardes dans les yeux alors que tu explosais de rire tandis qu'il te faisait par d'une future tentative de meurtre à ton encontre. « Je vais surveiller mes arrières et pas de piscine pour moi. »

Le brun tu le regardais dans les yeux, tu le trouvais tellement beau et tellement séduisant. Tu passais une main dans tes cheveux et te mordait la lèvre. Tu souriais alors qu'à cet instant tout ce qui existait dans ce monde n'avait plus aucune importance. Il n'y avait que lui et le parfait moment que tu regardais à cet instant. « J'y penserais à l'occasion mais ça sonne pas terrible je trouve peut être mon étalon à la rigueur. » Dis tu amusé alors qu'il t'attirait contre lui, tu passais tes bras autours de son coup, un fin sourire aux lèvres. « Plutôt bien oui, mais tu n'étais plus là à mon réveil. » Dit elle en mangeant le raison qu'il lui donnait. Puis elle le regarda dans les yeux. « Ah oui, je trouve qu'elle me va plutôt bien aussi. »

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« Je passerai un coup de fil tout à l’heure pour que le meilleur spécialiste se penche sur son cas… Mais il a besoin de quoi comme greffe ? D’après ce que j’ai vu au bal, tu risques d’avoir du mal à lui faire don de quoique ce soit mise à part si tu te jetais maintenant par la fenêtre » rétorqua-t-il, pas certain d’être motivé à ce qu’elle passe le moindre examen même si les chances qu’elle soit compatible soient minces. La dernière chose qu’il voulait, c’était qu’elle mette sa vie en danger même pour cet homme. « Ne prends pas de décision hâtive ou sous le coup de l’émotion. Tu dois garder la tête froide » lui conseilla-t-il quitte à jouer les gardes fous pour elle. Leonidas se rendait compte qu’être un petit-ami impliquait de nouvelles responsabilités comme celle de conseiller ou d’être une présence réconfortante. Il se demandait s’il pourrait réussir ce nouveau challenge tout en la préservant du premier danger à savoir son grand-père. Au moins, ici, ils étaient en quelque sorte à l’abri de tout et de tout le monde. « Alors nous resterons ici » termine-t-il par dire en ramenant une mèche de cheveux derrière son oreille. Cela lui plaisait de pouvoir rester ici, cette île était son refuge où il pouvait souffler en paix sans avoir de compte à rendre à personne. « ça marche trésor… pour ce qui est de la piscine, c’est dommage, je te voyais bien te baigner nue pour mon plus grand plaisir » la taquina-t-il.

Les voilà quelques heures plus tard, dans cette cuisine où il leur préparait de quoi se sustenter. « Mon étalon ? Cela me va également » plaisante-t-il avec un sourire en coin alors qu’il l’avait attiré dans ses bras. « Garde là pour le moment… après, ce n’est pas certain que je te laisse t’habiller avant un très long moment » dit-il avant de la relâcher pour achever de préparer leur brunch. « Installons-nous sur la terrasse, on pourra profiter du soleil comme ça » l’invita-t-il à le suivre jusqu’à la terrasse qui jouissait sans nul doute de la meilleure vue de l’île. C’était son endroit préféré dans toute la villa. « J’ai passé quelques coups de fil, un spécialiste est en route pour Boston afin de voir William. Tu n’as plus de souci à se faire de ce côté-là. Dès qu’il aura connaissance de son dossier médical et de son état, il sera plus à même de te conseiller »

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