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La Eliot House, enfin de retour chez moi. Depuis mon départ, ce n’était qu’un tas de débits mais aujourd’hui ils ont réussi à faire quelque chose de complètement spectaculaire. Tout le monde de Boston était donc au courant pour cette soi-disant fausse rumeur à propos du centre de désintoxication. Je passais donc pour la droguée de service sauf qu’il m’en fallait beaucoup plus pour que je puisse prendre part à ces rumeurs. En revenant, j’ai su que Adriel s’était sauvé puisque la police en avait après lui. Le connard, si un jour je venais à le voir marcher dans les rues de Boston, ça allait être sa fête. Moi qui n’était pas du genre violente, j’allais me venger de cette nuit. Cet homme mort, ce n’était pas ma faute. Je le prenais pour responsable en tout point. Serrant donc ma chemise de nuit dans mes mains, je laissais donc échapper un long soupir. Que pouvais-je faire ? Il ne reviendrait jamais alors je devais essayer de garder cette histoire le plus loin possible. J’avais d’autres préoccupation que de penser à ce meurtre. Le bal par exemple. Tate n’avait pas daigné me regarder depuis mon retour et tout ce que je faisais c’était de l’emmerder davantage. J’y prenais un bien fou. Enfilant donc ma chemise de nuit, je marchais dans le couloir tranquille, sans faire le moindre bruit et de me rendre jusqu’à sa chambre. Il m’avait tellement emmerdé avant de partir de Boston que je pouvais très bien lui rendre l’appareil. Il y avait eu des échos sur le fait qu’il aurait embrassé la jolie présidente Cabot lors de mon départ. Tout ce qui concerne Athena, m’atteignait au plus haut point. Certains étudiants dormaient tandis que d’autres devaient être en train de faire la fête comme le weekend ne faisais que débuter. Posant ma main contre la poignée de porte, je l’ouvris sans vraiment demander si je pouvais le faire. « Je crois que malgré tout, mon départ ne t’a pas affecté Tate. » J’adorais avoir l’attention de tout le monde et surtout quand il s’agissait de mon ex. Le voir dans tous ses états, c’était presque jouissif. Croisant mes bras contre ma poitrine une fois la porte refermée derrière moi. Je pouvais voir son regard frustré.
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