Tu veux voir ma p'tit culotte ? J'rigoles, t'es trop sobre pour avoir ce droit. x Royce

Jaysaël avait du retourner travailler mais, avant il avait décidé d’appeler quelqu’un pour la ramener. Elle avait pourtant négocié grandement avec lui pour lui faire comprendre qu’elle voulait terminer sa soirée avec un mec déjà présent dans la boite de nuit, enfin ce n’était pas une chose à dire puisqu’il n’a pas du tout mais, pas du tout apprécier qu’elle dise une telle chose. C’était comme ça qu’elle voulait vivre maintenant mais, lui ne semblait pas du même avis, un peu trop protecteur envers elle ce soir. Elle avait au moins pu boire un autre verre avant de sortir la personne qui devait arriver, elle ne savait pas qui il avait bien pu appeler, il n’avait pas voulu lui dire et elle avait cru qu’elle allait le tuer. Elle fermait les yeux un instant avant de reprendre une cigarette, elle avait froid en même temps être habiller en short et avec un haut transparent ça n’aidait absolument pas. Pourtant elle avait cru que c’était une bonne idée en partant de la cabot house, une bonne idée parce qu’au moins elle pourrait afficher son tatouage et elle savait que ça pouvait faire de l’effet, c’était bien ce qu’elle voulait en venant dans ce bar de toute manière. Elle ne pensait plus correctement, elle faisait n’importe quoi de sa vie, de son propre corps. Elle tira encore une fois sur la cigarette qui était coincé entre ses doigts, quand est-ce que tout cela prendrait fin ? Elle ne savait pas, elle ne voulait pas être sauvé, elle refusait qu’on vienne l’aider dans son malheur enfin c’était l’altitude qu’elle voulait montrer aux autres, elle voulait faire croire qu’elle n’en avait rien à foutre, qu’elle n’en avait plus rien à foutre mais, ce n’était pas vrai. Elle avait besoin d’aide, elle fronça les sourcils en voyant Royce. Elle priait silencieusement pour que Jaysaël n’ait pas fait cette chose-là, elle avait eu envie de le voir, ouais ça serait mentir de dire l’inverse mais, elle avait toujours en tête les paroles d’Hippolyte. Est-ce qu’elle était prête de faire de sa vie encore plus un enfer pour ces beaux yeux, pour ses baisers et son corps ? Elle soupira en tirant encore une fois fortement sur la cigarette. « Il t’a appelé ? » Il était devant elle alors, elle ne pouvait pas faire comme ci elle ne l’avait pas vue.

Lorsque j'ai reçu le message de Jaysaël, j'ai tout de suite été inquiet. Déjà, je ne savais pas que j'étais genre le seul mec sur terre à me soucier d'elle. Je veux dire, lui il travaille donc il ne peut pas la ramener, je comprends, mais Carter a d'autres amis non ? Je ne sais même pas si on est amis. J'imagine, étant donné que je me suis confié sur mon plus lourd fardeau. Mais elle, cachait bien ses secrets. Je répondis au président winthrop que j'arrivais dès que je pouvais. Elle avait de la chance que je ne dormais pas encore sinon j'aurai peut-être pas vu son texto. En plus, ce soir Oscar est chez ma mère pour le moment, donc pas besoin de chercher une baby-sitter ou de le prendre avec. Je prenais ma veste et mes clés et je me rendis au Lord Hobo. Je verrai peut-être Wade vu qu'il travaille là-bas. Je connais bien cet endroit pour y avoir été bourré un nombre incalculable de fois. Arrivé à destination, je repérais facilement Carter qui était dehors en train de fumer une cigarette. Attendez, elle est pas enceinte ? Directement, elle me lança cette question au visage, comme si c'était un reproche. « Il m'a envoyé un texto. » répondis-je sur le même ton qu'elle. Je plissais des yeux, la regardant d'un regard perçant. « Arrête de fumer. » je lui prenais sa cigarette, j'en fumais une taffe puis je l'écrasais sur le trottoir. « Allez on rentre. » soupirai-je en appuyant ma main sur son épaule pour l'inviter à aller dans ma voiture. C'est chacun son tour on dirait. Mais c'est normal, elle m'a vu dans un état complètement ridicule, je lui dois bien ça. Mais ça me fait pas plaisir de la voir comme ça, je comprends pas. J'ai l'habitude de la voir sourire.

Ses talons étaient sur le sol, elle avait trop mal aux pieds pour les remettre. Il était loin le stéréotype de la cabot qui faisait attention à son apparence, celles qui jouaient de leur charme, des trucs comme ça. Elle était pas une vraie cabot, elle était toujours un peu à part par rapport aux autres. Elle continuait de fumer, elle continuait en attendant dans ce froid qui allait la rendre malade, encore une fois. Elle enchaînait ces conneries, elle enchaînait tout ce qu’il ne fallait pas de toute manière. Elle lui parlait comme ci elle n’avait pas envie de le voir, comme ci elle serait capable de le faire fuir parce que c’est ce qu’il devait se passer non ? Sauf que c’était l’inverse, elle était heureuse de le voir, elle avait attendue bêtement un appel de sa part, ouais elle était vraiment bête quand elle s’y mettait. Elle agissait comme ça pour faire fuir les autres, pour rester toute seule, elle pensait réellement n’avoir besoin de personne même dans ce genre de moment, même en sachant qu’elle avait un mal de chien, qu’elle avait ce trou dans le corps qui pourrait jamais être combler. « Mais… » Elle avait pas le temps de dire qu’elle avait envie de la finir, que sa clope était déjà dans sa bouche. Il lui faisait la morale pour tirer dessus, aucune crédibilité. Elle soupira avant de prendre ses chaussures pour marcher mais, elle ne rentrait pas dans la voiture, elle se tourna pour le regarder, pour reprendre la parole laissant les mots sortir de sa bouche, il devait le savoir non ? « Hippolyte ne risque pas d’être heureuse de savoir que tu es venue me chercher. » Parce qu’elle savait qu’ils avaient recouchés ensemble, elle n’était pas jalouse, elle voulait juste le protéger comme elle voulait se protéger elle pour le coup. Elle passa sa main dans ses cheveux, elle se battait réellement contre ce qu’elle voulait à ce moment précis. « J’ai pas envie que tu aies des soucis pour ça, je peux appeler un taxi pour rentrer puis ma vie est déjà un enfer, j’ai pas envie qu’elle en rajoute une couche. » Bon ben finalement c’était dit, ouais Hippolyte lui avait promis de lui rendre la vie impossible si elle se rapprochait encore une fois du jeune homme. Carter ne serait pas de taille à lui faire face, actuellement elle ne pouvait pas, elle était trop fatiguée des conneries de la eliot house pour se battre encore contre eux, elle avait baissé les bras.

Je m'attendais à la voir dans un état second mais pas à ce qu'elle soit habillée si légère, si... vulgaire si je peux dire ça. Les gens tordus d'esprit penseraient qu'elle fait le trottoir. Je m'en veux déjà d'avoir pensé ça mais ce sont mes pensées, pas les siennes. Je la prenais avec moi pour qu'on rentre mais elle me mit un stop direct, se posa devant moi et se mit à parler d'un sujet que j'étais loin de me douter. Pardon ? Je fronçais les sourcils et je la laissais continuer. Déjà de un, qu'est-ce qu'Hippolyte fou là-dedans et de deux, hors de question de la laisser prendre un taxi, tout bêtement car elle ne le prendra pas. « C'est quoi ces conneries ? » ça, c'est exactement ça que je déteste chez la eliot. A fourrer son nez dans les histoires des autres. J'ai eu droit à son sms incendiaire en me disant que je pouvais embrasser qui je voulais sauf Carter. Mais je l'emmerde putain. Elle me sort par les trous de nez. C'est ça que je déteste chez elle. Je suis pas sa priorité, ni son jouet. C'est pas parce qu'on a remis le couvert que ça y est, on est de nouveau la propriété de l'autre. « Elle est là ? Tu l'as vue à l'intérieur ? » là je me chauffais. Je regardais par-dessus l'épaule de Carter pour voir si je ne voyais pas une grande blonde en train d'éclater de rire avec des mecs. « Putain je te jure que si je la vois... » dis-je en serrant mon poing et mes dents par la même occasion. Cool, keep calm Royce. Je fermais les yeux très fort puis je tentais de retrouver mon calme. « Désolé, c'est juste que... cette fille me rend ouf. Il faut toujours qu'elle se mêle de mes affaires de filles. Oublie-là, elle te fera rien, elle a pas intérêt. » sinon c'est sur que l'eliot me perdra pour de bon. Je hais cette facette biatch de sa personnalité. Je vous jure que ça va chauffer.

Qu’est-ce qu’elle pouvait lui dire ? Que c’était ce qu’elle lui avait dit ? Qu’elle ne devait pas être sur les mêmes plates de bandes qu’elle sauf qu’ils n’avaient pas dépassés le stade d’échanger des baisers et de dormir ensemble. C’était pas si important que ça, c’était juste des moments échangés ensemble et puis elle avait juste pris soin de lui, elle avait juste fait en sorte qu’il aille mieux. Elle finit par se mordre la lèvre, fortement se retenant de pleurer encore une fois. Non, elle ne devait pas, elle l’avait fait avec Jaysaël c’était bien assez pour cette nuit. Elle lâcha un petit sourire ne pouvant pas faire autrement avant de reprendre la parole, avant de lui répondre sauf qu’elle ne savait pas ce qu’elle pourrait dire, elle avait peut-être fait une connerie en lui avouant ce que l’eliot avait pu lui dire. « Ecoute, c’est votre histoire, je veux pas m’en mêler. J’ai juste pas envie que te retrouves avec des soucis à cause de moi ou simplement parce que ma vie part en vrille actuellement. » Elle passa sa main dans ses cheveux s’embrouillant dans ses pensées, dans ce qu’elle voudrait lui dire, ce qu’elle voudrait tout simplement. « Apparemment je suis son souffre douleur préféré alors quoi qu’il arrive elle le fera. » Elle passa sa langue sur ses lèvres avant de rentrer pour de bon dans la voiture, elle tourna la tête vers l’extérieur regardant le paysage. Elle ne parlait pas, elle ne savait pas quoi dire, peut-être qu’elle devait lui dire le pourquoi du comment, il l’avait fait lui et c’était vachement plus important qu’elle mais, elle allait encore pleurer. C’était trop frais, elle venait d’en parler avec Jaysaël, elle avait tout dit au président de la winthrop, ce qu’elle pensait, ce qu’elle ressentait, le fait qu’elle ne pourrait pas redevenir mère parce qu’elle ne préférait pas se lancer dans une nouvelle histoire d’amour qui la briserait comme son ancienne histoire. « J’ai perdue mon enfant. » La première larme coula le long de sa joue, elle l’enleva rapidement, elle ne voulait pas qu’il puisse la voir comme ça, elle était plus que pathétique en ce moment même malgré son état, malgré des yeux qui devaient etre rouges elle de tourna vers lui pour reprendre la parole. « Embrasse-moi, fais-moi oublier tout ça Royce. » Elle voulait ressentir cette chose encore une fois, cette impression que tout était loin d'elle quand il l'embrassait, quand il était près d'elle. C'est de ça qu'elle avait besoin ce soir, c'est de ce qu'elle pouvait ressentir quand elle était avec lui.

Non mais je rêve, de quel droit elle se mêle de ça. Hippolyte, dès que je me rapproche d'elle, elle trouve toujours le moyen de me faire reculer. On a couché ensemble au voyage eliot, on a eu un putain de truc et là, elle vient juste de pisser dessus. Je serrais les dents en écoutant Carter qui me faisait comprendre qu'elle avait peur d'elle. Réveille-toi, elle pourra rien te faire, pas tant que je suis là. Je posais mes mains sur ses épaules pour avoir toute son attention. « Arrête okay ? Arrête de penser ça. Tu ne vas pas me dire que tu as peur d'elle ? Allons Carter, montre que tu t'en fiches, ce sont des gamineries. Tu vaux mieux que ça. » montre-toi plus intelligente qu'elle. Ne la provoque pas, ne l'ignore pas forcément mais surtout ne lui donne pas raison, car c'est la meilleure façon pour qu'elle t'écrase. De toute façon j'aurai une petite discussion avec elle. « C'est pour ça que tu es dans cet état ? » m'inquiétais-je. A cause d'Hippolyte ? Je la regarde ensuite d'un air surpris et désolé lorsqu'elle me dit qu'elle a perdu son enfant. J'ouvre la bouche pour sortir un mot mais rien ne vient. Je déglutis et je monte mes mains au niveau de ses joues pour effacer ses larmes de mes pouces. « Wow c'est... merde. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » j'ai mal au coeur pour elle. J'ai moi-même perdu un enfant à seulement quelques mois de naissance, et même s'il état pas désiré et que j'arrivais pas à assumer, ça m'a déchiré le coeur. Carter me demande de l'embrasser, de mettre du baume au coeur avec un baiser. Bien sûr que je l'ai fait. Je n'allais pas la laisser comme ça. Même si des gens nous voyaient, qu'ils allaient lancer des rumeurs. I don't care. Alors je capture ses lèvres et je l'embrasse tendrement. J'essaye de réchauffer ses joues, de réchauffer tout son être. J'ai pas l'habitude d'embrasser les femmes tristes et j'espère d'être un bon remède pour la brune.

« Je me fiche de ce qu'elle peut faire, elle m'a déjà tout prix qu'est-ce que j'ai à perdre ? » C'est vrai la blonde avait été capable de niquer son couple, de faire en sorte qu'elle baisser les bras pour se battre contre les Eliots. Elle avait tout gagné parce qu'elle venait de perdre son enfant, alors qu'est-ce qu'elle pouvait perdre de plus ? Ce qu'elle avait avec Royce ? C'était que des baisers et même s'il avait la capacité de lui faire oublier ce qu'elle avait en tête, elle essaierait toujours de fuir parce qu'elle refusait d'avoir mal encore une fois, encore plus que la première fois. Elle secoua la tête pour lui répondre, c'était pas elle qui ferait en sorte qu'elle soit dans cet état, elle avait besoin de plus, beaucoup plus pour tomber aussi bas à cause d'eux. Puis elle lui disait ce qu'elle vivait, ce qu'elle avait vécue et ses larmes coulaient encore une fois. Elle était pathétique ce soir, elle avait la tête à l'envers et elle était loin d'être cette fille forte, souriante qui est capable de se battre pour son sourire, qui malgré les épreuves de la vie souriait quoi qu'il arrive. « Son coeur s'est arrêté de battre. » C'est simple, c'est con mais, c'est la vie et elle ne devrait pas être comme ça, elle ne devrait pas être dans un tel état sachant qu'elle n'assumait pas sa grossesse, qu'au début elle ne voulait même pas de cet enfant et elle était prête à avorter pour ne pas devenir mère. Elle lui demandait de lui faire oublier tout ce bordel, elle lui demandait de l'aide parce qu'elle en avait besoin alors elle répondait à son baiser. Alors elle l'embrassait comme elle en avait envie, ça lui avait manqué et c'était horrible cette sensation à ce moment actuelle. Elle se détacha de lui avant d'entourer ses mains autour de son cou pour enfoncer son visage dans son cou, elle ferma les yeux fortement. « Pourquoi tu me fais tout oublier comme ça ? » Elle s'ouvrait trop, l'alcool n'était clairement pas une bonne chose pour elle.

Je comprenais pas trop pourquoi elle se mettait dans un état pareil pour une personne. D'accord c'est Hippolyte, elle a le plus beau cul d'Harvard mais c'est la pire peste que je connaisse. Dans ces moments là je me sens con et coupable d'avoir encore succombé à ses charmes. C'est une manipulatrice, elle pourrait m'avoir dans la poche quand elle veut, comme elle veut. Il faut que je fasse plus attention. Dire qu'on a presque été en couple l'année dernière. Je déglutis et je craque mes doigts. Je suis complètement remonté. Si je la vois là, elle va passer un sale quart d'heure. « Qu'est-ce qu'elle t'a pris ? Mais de quoi tu parles. » éclaire-moi Carter, je ne comprends rien, strictement rien. Je suis peut-être blond à l'intérieur, pardonne-moi. Je pince mes lèvres et je lâche un : « Désolé pour toi. » rempli de compassion lorsqu'elle donna la cause du décès de son enfant. Maintenant j'ai envie de regarder son ventre mais je ne veux pas la mettre mal à l'aise. Elle me demande mon réconfort et je l'embrasse. Même sans autorisation de ma part, elle peut les attraper mes lèvres. J'ai l'impression que c'est le seul réconfort que j'ai trouvé depuis ma crise, depuis ma rupture avec Sacha. Mon coeur est toujours pris et il le restera sans doute toujours, mais Carter, elle rend les battements de mon coeur plus légers. « Parce que je suis la meilleure drogue qui existe. » dis-je amusé en posant ma main sur l'arrière de sa tête. Parce que je suis une éponge émotionnelle, parce que j'absorbe tout, les problèmes de tout le monde je les porte sur mon dos car je suis comme ça. Car je peux pas dire non et que j'ai un coeur.

Elle avait sûrement fait une connerie de parler d’Hippolyte, de cette histoire, de ce qu’elle avait pu lui dire et surtout ce qu’elle avait été capable de lui faire mais, elle ne réfléchissait clairement pas correctement. Elle se mordit sa lèvre encore une fois, est-ce qu’elle devrait lui dire ? Putain, elle en savait rien du tout, à quoi ça lui servirait de savoir que la personne avec qui il couché avait été capable de briser son ancien couple ? « Elle a fait en sorte que je quitte le père de mon enfant. » C’était ce qu’elle avait fait, elle avait donné le coup ultime pour qu’elle baisse les bras et choisisse de faire sa vie sans lui, peut-être que la perte de son enfant était en quelque sorte la suite logique des choses. Elle n’en savait rien mais, elle finissait par y penser, par croire que c’était la meilleure des choses au final malgré la souffrance qu’elle avait, malgré le fat qu’elle avait cette impression qu’elle s’en remettrait jamais. Elle finirait par la faire, elle le savait mais, pour le moment elle avait besoin de tout noyer dans la drogue, l’alcool, les clopes, dans tout ce qu’elle n’était pas habituellement et qui donnait ce qu’elle était en ce moment actuel. Elle était dans ses bras, son visage dans son coup respirant son odeur, elle venait de s’ouvrir, un peu trop et au fond elle détestait ça. Elle finit par laissait un rire sortir de sa bouche ne pouvant faire autrement face à ce qu’il venait de dire. « Mais la drogue c’est mal. » Et il était toxique pour elle dans le fond, elle devrait faire plus attention mais, elle avait toujours cette envie de l’embrasser quand il était avec elle. Elle avait eu aussi de la voir depuis la dernière fois, rien que pour ça elle se détestait dans le fond, peut-être que le voyage des cabots lui fera du bien. « J’ai froid. »

Je soupirais, je pouvais rien faire d'autre en fait. Je me sens impuissant face à cet harcèlement. Ce ne sont pas mes histoires mais à partir du moment où ça touche quelqu'un, même si c'est à peine mon amie, ça me touche aussi. Je suis en colère contre Hippolyte mais d'un côté, je trouve ce côté malsain mais attachant à la fois. Cela voulait dire qu'elle tenait à moi, qu'elle voulait pas que j'approche une autre. Mais cela ne fait pas le tout. Je reste néanmoins pas content. « J'imagine. » ouais, j'imagine tout le mal qu'elle peut faire, comme elle m'en a fait il fut un temps, à chaque fois qu'elle m'insulte, qu'elle me traite comme le roi des cons alors que j'ai aucun compte à lui rendre. Je fis un petit sourire suite à sa remarque. « Ça dépend, il faut consommer avec modération. » Carter se colla contre moi et elle trembla. Je retrais ma veste pour la lui mettre sur les épaules comme un parfait gentil homme que je suis. « On va rentrer. Tu as quelque part où aller ? » demandai-je en l'invitant à aller dans ma voiture. Elle peut crécher chez moi si elle veut, cela ne me dérange en aucun cas. C'est à elle de voir. Je ne suis pas contre qu'elle dorme dans mes bras encore une nuit de plus.