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Die Freiheit spielt auf allen Geigen
Antwan && Kurt


2008

Voyage linguistique. J'avais passé un temps en Angleterre chez Antwan, mais maintenant, c'est lui qui était chez moi, a devoir subir les conversations politique en Allemand. J'espérais pour lui qu'il galérait pas trop avec ça, même si j'essayais, comme je pouvais de lui faire un topos en anglais sur tout ça, parce que bon, quand on a pas l'habitude des noms, etc. On peut facilement se perdre quand c'est pas sa langue natale, surtout que mon père à tendance à en rajouter un peu trop parfois... Mais là, on vient de finir de souper, alors je dis bonne soirée à mes parents, leurs faisant ainsi croire qu'on va s'enfermer dans ma chambre Antwan et moi, sauf qu'on est vendredi soir et si mon père et ma mère me pense encore assez sage pour rester enfermé à la maison, ils se trompent, et c'est pas la présence de l'anglais qui va m'empêcher de sortir. Gagnant alors le premier étage pour aller dans ma chambre, j'attends qu'Antwan soit également entré avant de fermer la porte et la verrouiller chose qui peut le surprendre, mais bon, pas envie de voir mes parents entré dans ma chambre et non, c'est pas parce que je compte me casser en douce que je le fais, parce que même quand je reste ici pour jouer jusqu'à pas d'heure, je fais la même. M'approchant alors de la fenêtre pour l'ouvrir, j'attrape ma veste, mon sac à dos et mon skate. "Tu viens ?" Le questionnais-je alors que je suis près de la fenêtre. Je vais pas le laisser là, je vais lui montrer l'autre côté des Allemands, parce que le côté politique, valeurs, etc. C'est bien, mais il y a aussi les pubs, les soirées, le monde de la nuit en quelque sorte.
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2008. Il ne comprend rien. Pendant les cours tout est clair, il sait répondre - et on remercie ses facilités d’apprentissage. Mais lorsque la pratique pointe son nez, le garçon est largué. Il a juste un mal de tête à force d’entendre ce tas de syllabes débités en quelques secondes. Apparemment, c’est de la politique. C’est c’qu’il en a déduit en attendant le nom d’hommes politiques. Quand on le fixe, il bredouille les mots basiques après dans les plus premières classes. Plisse les yeux, tend l’oreille, jusqu’à ce que Kurt le sorte de cet état. Dieu merci. T’en as mis du temps Shäfer. Ils montent dans la chambre. Antwan suit sans vraiment réfléchir à ce qu’ils vont faire. A vrai dire, il s’en fiche, tant qu'il peut apaiser le bourdonnement dans ses oreille. Il observe Kurt fermer la porte, s’emparer de son sac, de son skate, de sa veste. L’idée c’est de se barrer par la fenêtre. Brillantissime. « Par la fenêtre. Sérieusement ? » Y a une porte, bordel. Sauf qu’il n’est pas con le Wayans. Si l’allemand passe par cette sortie, c’est qu’ils ne sont pas censés sortir de la maison. Génial, une évasion. Il reconnait le Kurt qu’il a appris à connaitre dans la capitale britannique. Antwan s’avance près de la fenêtre et imite l’habitué. « Ne me mets pas dans la merde, se serait sympa. », qu'il lance, souriant. Il est aussi anxieux qu'excité. Connaitre le monde la nuit.
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2008
Je me tourne vers lui. "Il y a pas d'autre sortie. Mais si tu veux rester ici et continuer à parler de politique, j't'en prie." Je lui montre la porte de ma chambre pour lui faire comprendre que s'il veut il peut clairement retourner en bas avec mon père. Vivre avec un politicien, c'est pas tout les jours facile, parce que quand les élections arrivent, c'est la misère, mais bon, heureusement pour l'anglais, c'est pas pour tout de suite ça, alors ça parle pas de débat plus que ça et surtout, ça ne critique pas le programme électoral des autres candidats... Bref, c'est une période fort animé à la maison dans cet période là.

Je ne peux m'empêcher de sourire quand il se décide à me suivre et me fait une remarque concernant les endroits où je pourrais le traîner. "Tu sais faire du skate ?" Je n'avais pas réellement prit le temps de me renseigner sur ça jusque là, mais si c'est le cas, j'lui prête une planche et à la limite, on va jusqu'au skate park, je sais qu'il y aura du monde, peut-être pas qualifiable de fréquentable selon mon père, mais des gars que j'apprécies avec qui le courant est bien passé parce qu'on a une passion commune, le skate, bien que peut-être pas tous au même niveau. Je le regarde alors, attendant sa réponse. "Et prend une veste avec, j'ai pas envie que tu te choppes un rhume, ça l'ferais clairement pas." Je lui souris, attrapant ma casquette sur le meuble juste à côté de la fenêtre et la visse sur ma tête. Pour ma part, je suis prêt à sortir, faut juste que je lui montre comment s'accrocher à la rembarre pour descendre et pas s'éclater au sol. J'attends donc qu'il se bouge pour lui montrer comment faire et l'attendre en bas.

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2008. Il y a pas d'autre sortie. Mais si tu veux rester ici et continuer à parler de politique, j't'en prie. Pitié, non. Mais il y a des nuances entre les deux extrêmes que tu m'proposes, comme s'mater un film, ou parler. Mais sortir en douce en prenant des centaines de risques n'est pas l'idée du siècle. « Tu veux me tuer ? » Pas besoin de lui mentir, Kurt a bien remarqué que la conversation du dîner a ennuyé l'anglais. Tu sais faire du skate ? Antwan faire du skate ? Pouah, jamais. Les sports à risque sont loin de faire parti de son quotidien. Il tient à son corps et ne compte pas l’abîmer avec une vulgaire planche. « Absolument pas. » Il sait déjà qu'il sera ridicule s'il grimpe là dessus. Alors non merci, pas besoin de s'embeter avec un novice. Et prend une veste avec, j'ai pas envie que tu te choppes un rhume, ça l'ferais clairement pas. Ca l'fait sourire. A être si attentif à des détails et tellement négligé sur les grandes lignes de la société. « Revois tes priorités. », qu'il lance, rictus sur les lèvres, attrapant sa veste posé sur le bureau de l'allemand. L'enfile, et attend le feu vert. Oh, comptez pas sur lui pour y aller en premier. Kurt lui montre la rambarde, et lui montre comment faire. Seigneur. « Qu'est-ce que je fais là. » Qu'il regrette sa douce Angleterre. Il n'y avait ni discussion politique, ni sortie nocturne à fin indéterminée. « Je suis pas doué pour ça Kurt. » Reviens, qu'on s'le mate ce film.
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2008
"C'est pas mon but, mais si ça arrive, j'ai de bon moyen de faire disparaître ton corps, alors tâche de pas mourir." J'lui souris. Quoi ? C'es pas ça que j'devais lui répondre ? Mais c'est lui qui m'a tendu la perche là ! J'pouvais que la saisir non ? Enfin, dans tout les cas, il sait pas faire du skate, j'vais changer de direction alors, j'le fixe quand il me dire de revoir mes priorités. C'est quoi c'te blague qu'il me fait là ? J'arque un sourcil. "Mes priorités ? Tu crois c'est pas bon d'profiter de sa jeunesse ? Désolé, mais j'veux pas dans vingt ou trente piges m'dire que j'ai pas su m'amuser quand j'étais jeune. On a qu'une vie, faut en profiter et pas avoir peur de tout. C'est plutôt à toi plus être tendu comme un string." J'ai raison non ? Faut pas rester coincé chez soi, s'ennuyer, non faut profiter, s'amuser, rire tant qu'on peu et faire les conneries tant que père et mère sont derrière nous pour assumer.

Quittant alors ma chambre par la fenêtre, j'lui montre comment faire et j'entends ses commentaires. J'essaie de ne pas rire, pour ne pas que les vieux nous entendent et capte qu'on se casse en douce, mais putain, que j'ai envie de rire devant le monsieur flipette qu'il est quoi. "J'l'étais pas au début, mais tu verras, avant ton départ, tu s'ras devenu un pro." Je souris, en prenant la direction de la route pour sortir du jardin. Et ouais, je viens clairement de lui sous entendre qu'il y aura pas que ce soir qu'on sortira. Après tout, c'est ma ville, mon monde, mes habitudes et ça, il va devoir s'y faire et tenter d'en profiter un maximum monsieur coincé. "Allez, si tu kiffes pas c'soir, j'ferais un effort et j'tenterais de plus trop sortir. C'est ok ?" Bon, j'allais tout faire pour qu'il apprécie sinon, j'allais vite finir comme un lion en cage moi si j'peux pas sortir.

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2008. « Tu pourrais au moins faire semblant d’avoir de la compassion. » Un petit peu, juste pour rassurer celui qui n’a pas l’habitude d’enfreindre les règles. « Mes priorités ? Tu crois c'est pas bon d'profiter de sa jeunesse ? Désolé, mais j'veux pas dans vingt ou trente piges m'dire que j'ai pas su m'amuser quand j'étais jeune. On a qu'une vie, faut en profiter et pas avoir peur de tout. C'est plutôt à toi plus être tendu comme un string. » Leurs vies ne sont pas les mêmes. Chacun sa façon de voir la vie, à chacun ses convictions et ses envies. Antwan trouve satisfaction dans ce qu’il a, et même si l’envie le prenait de désobéir, son tuteur lui rappellerait bien rapidement les règles. Tout dépend de l’entourage, et Wayans n’a clairement pas les proches qui vont le pousser dans la mauvaise direction. Il aime bien sa ligne droite et ne compte pas en dévier pour un quelconque frisson d’adrénaline. « Je préfère le terme rabat-joie. », qu’il souligne inutilement. « On a qu’une vie, c'est exact, et j’aimerais qu’elle dure un peu plus longtemps que 16 ans. » Il s’voit déjà avec les jambes rouges dû à sa chute de la rambarde. C'est pour dire le niveau de confiance qu'il a en ses aptitudes de rebelle. « J'l'étais pas au début, mais tu verras, avant ton départ, tu s'ras devenu un pro. » C’est ça, et il sera aussi bilingue à la fin du séjour. C’est l’utopie que tu m’décris Kurt. Antwan retient ses remarques acerbes pour se concentrer sur sa fugue. « Allez, si tu kiffes pas c'soir, j'ferais un effort et j'tenterais de plus trop sortir. C'est ok ? » Un large sourire se forme, alors que ses yeux reviennent sur son correspondant. « On a un deal. » Et c’est pas dit qu’il ne mentira pas pour éviter les sorties nocturnes. « Bon, te moque pas de moi où ton père sera au courant de tes petites activités. » Oh, il dit ça à la légère, mais ca reste un point de pression au cas où les choses se compliquent. Mieux vaut s’armer. Antwan se lance, et par miracle il ne chute pas et arrive au sol sans trop de soucis. « Et maintenant ?  On va cambrioler une supérette pour avoir de quoi boire avec ta clique de fugueurs ? » dit-il tout naturellement, enlevant les possibles saletés de sa chemise par quelques frappes sur le tissu.
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2008

J'arque un sourcil. "Je te motive à rester en vie, c'est différent, puis c'est même mieux que la compassion non ?" J'lui adresse un sourire, peut-être un peu moqueur, mais après tout, il sait depuis le début que je ne manque pas de répartie, que je cherche toujours à tour retourné à mon avantage, quelque chose que je tiens de mon père quoi et qui me sera surtout utile plus tard quand je déciderais de prendre la relève de celui-ci. Même si je risque juste de faire explosé pas mal de chose en vue de mon attitude, de ce qui a déjà circulé à mon sujet. Il me reprend alors sur le terme. Rabat-joie, c'est vrai que ça lui va plus que bien en réalité. "Tu crois réellement que j'vais te conduire à la morgue là ou quoi ? C'est sympa d'avoir ta confiance en tout cas. J'vais juste te montrer qu'il faut savoir prendre sa liberté parfois." Plutôt que de rester sur un chemin déjà tout tracé, sinon, à quoi ça serre d'avoir une vie ? On est pas nos parents, ils n'ont pas à choisir tout pour nous. Puis. "Faut savoir s'affirmer aussi, tu sais ?" Parce que de ce que j'ai pu observer quand j'étais dans sa famille, c'est qu'il était juste... Un mouton. Pour le futur politicien que je suis, les gars comme ça, c'est cool dans le peuple uniquement, mais pas plus haut.

"j'vois pas où t'as vu qu'j'me moquais d'toi là hein." Lui lançais-je alors que je pose ma planche de skate sur le sol pour rouler lentement à ses côtés, parce que ça aurait plus cool qu'il ai une planche aussi, mais bon, si m'sieur veut resté à pied, ses son problème à lui, même si ça m'gave un peu d'aller au ralentit comme ça, j'lui montre pas, par respect, parce que ouais, j'sais c'que c'est le respect faut pas croire. Je le fixe alors et ris. "T'as cru qu'on était dans un film ou quoi ? On va aller directement à la source, on va pas s'faire chier à aller au nightshop alors qu'on peut clairement aller en boite." J'lui souris alors, attendant de voir sa réaction avant de prendre mon téléphone pour textoté des potes pour leurs donner le point de rendez vous final. Je finis par ranger mon cellulaire pour enfin répondre à la pseudo menace qu'il m'a fait. "Si tu veux qu'on reste en bon terme toi et moi, évite de balancer ça à mon père sinon, j'peux te garantir que la fin ton séjour ici sera un enfer." Je lui souris alors, de façon peut-être un peu menaçante, j'en sais rien, mais moi, je plaisante pas avec ça, s'il veut me griller auprès de mon père, j'le grillerais d'une façon ou d'une autre auprès du sien. Dans tout les cas, j'accélère un peu l'allure, pour le faire bien chier là.

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2008. Pas besoin de motivation pour Wayans. Il connait la valeur de la vie. Il n’y en a qu’une. Pas besoin de motivation pour rester en vie, il le fait naturellement. A son contraire, l’allemand préfère « s’amuser » pour ne pas regretter sa jeunesse. « Il n’y a pas que l’adrénaline qui fait de toi un être humain. » Bien des gens vivent sans en ressentir. « C’est pas une question de s’affirmer. T’as envie de faire ce que tu veux, et moi je veux rester dans ce qui est clair et précis. On m’a éduqué comme ça, je peux pas faire un doigt d’honneur à toute mon éducation parce que tu penses que je savoure pas ma jeunesse. Tout le monde n’aime pas ça.. » Il illustre ses propos en balayant le skate de la main. Au delà de la planche, c’est un concept plus grand. Qu’est-ce qu’il fera plus grand hm ? Ça ne sera plus les sorties nocturnes qu’il aimera, il n’y aura plus d’interdiction quand il ne sera plus chez son paternel. Alors, les doses d’adrénaline seront plus risquées. C’est quand l’allemand se retrouvera dans un lit, paraplégique, qu’il comprendra que ce mouton d’anglais avait bien raison. M’enfin, aujourd’hui, ils sont dans la rue. Schafer sur la planche et Wayans à pied. Il rit doucement lorsqu’il parle de la boite. « Alors c’est ça ton quotidien ? Allez danser jusqu’à pas d’heure et dépenser tout ton argent dans de l’alcool. Désobéir à ton père. » Une vie idyllique pour certains, mais clairement pas pour Antwan. « Le braquage du commerce du coin me séduisait plus. » qu’il lâche, large sourire sur les lèvres. « Bon faut que j’arrête de râler. Désolé d’être.. rabat joie. » Il ne promet pas d’arrêter ses remarques, mais il tentera de les limiter. Après tout, c’est une occasion de voir d’autres modes de vie, de sortir du quotidien. L’adolescent lâche un soupir lorsqu’il sent Kurt prendre la vitesse. Forcément, il accélère le pas, non pas sans une grimace. « Tu m’crois assez bête pour te balancer tout de suite ? J’adresserai plutôt une petite lettre à ton père à mon départ. » Il observe la réaction de l’allemand du coin de l’œil, souriant. Bien sûr qu’il ne va pas le faire. Il aime bien Kurt et n’a aucun intérêt à foutre ses prochains jours en l’air. Antwan respecte la personne en face de lui, il prend ses décisions et Wayans prétendra ne rien avoir vu du rebelle si le politicien lui demande. « Crains rien, je ne suis pas un enfoiré. J’ai mieux à faire. » C’est qu’il pourrait presque le promettre s’il n’avait pas un problème avec ce concept. « Bon, du coup, la boite c’était du sérieux ou on va ailleurs ? »
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Antwan && Kurt



2008

"Pas que, mais vivre sans rien ressentir, c'est pas quelque chose qui me tente." Contre-argumentai je contre lui. Si monsieur est coincé, dans un sens, j'y peux rien et s'il veut continuer à vivre encore à pensant à tout le mal qu'un acte peut avoir, dramatisant tout le temps tout, j'peux rien y faire moi. J'écoute alors ses nouveaux propos, j'hausse les épaules à ses propos. "Chacun sa vision, mais dans dix ans, t'as pas intérêt à me dire que tu regrettes de pas t'amuser et d'être ce que tu es." Lui lançais-je alors, parce que je le vois déjà dans le futur me dire qu'il regrette de ne pas avoir profiter étant plus jeune. On peut être motivé par l'adrénaline, mais quand bien même penser à notre avenir." S'il ne voyait en moi qu'un branleur qui ne pense qu'à s'éclate, il se trompe royalement sur mon compte, mais soit. Il le verra peut-être un jour. Ou pas. Et dans un sens, j'm'en fiche pas mal de c'que peuvent penser les autres de moi et de ma vision de ma vie. Et il me confirme réellement qu'il a une sale image de moi. Je soupire. "T'as tout à fait raison. J'pense qu'à m'éclaté, c'est pour ça que j'suis dans les meilleurs résultats aux examen chaque année." Soupirais-je alors.Ironique ? non, je ne le suis pas, mais il va probablement penser que c'est le cas. Mais en même temps, si réellement je branlais que dalle au niveau scolaire, je serais en retard au niveau des classes, j'aurais déjà doublé au moins une fois, alors que là, c'est pas du tout le cas et c'est pas grâce à l'argent de mon père. J'le regarde en coin quand il continue de se la jouer plaintif avant de finalement dire qu'il va arrêter de râler. Dois-je commencer à compter dans ma tête pour savoir combien de temps il va tenir ? J'en suis réellement tenté en vrai. Je ris alors à ses propos, ses menaces et cette lettre qu'il pourrait faire. "Fais toi plaisir si ça te chante, j'aurais toujours un moyen ou un autre de me venger." Lui lançais-je, parce que si monsieur vient d'une famille aussi coincé, les scandales, c'est pas un truc qu'ils aiment non ? J'ai assez d'imagination pour en créer assez facilement et assez de potes pour m'y aider si jamais il tente réellement de me créer des ennuis avec mon père. Haussant les épaules. "Vu que tu sais pas faire des skate, ouais la boite c'est du sérieux, sinon, on se serait posé au skate park pour faire quelque glisse avec des potes et des bières. Et j'me vois mal t'emmener là si tu restes à rien faire, alors la boite, c'est encore le mieux pour que tu t'amuses. Et j'te montrerais que j'passe pas tout mon fric dans l'alcool." Sourire provocateur, j'y peux rien, j'suis comme ça.
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2008. « Rendez-vous dans dix ans. » qu’il conclut, fin sourire sur le visage. Allez savoir si les deux-là seront encore en contact des années plus tard. Ils sont peut-être correspondant cette année, mais rien ne les liera dans le futur si ce n’est des souvenirs. Même si bien des différences les opposent, notamment quant à la façon d’appréhender le monde, ça ne dérangerait pas l’anglais d’accueillir une nouvelle fois Kurt à Londres. « Félicitations, t’auras peut-être le droit de faire le discours du major de promo. » Antwan est bon au lycée et ceci en raison de ses capacités de mémorisation. Ça a toujours été simple en classe. La difficulté à ce niveau, il ne connait pas. « Tu travailles comme un fou ou c’est un talent inné ? » Il imagine que prendre la relève de son père requiert un excellent niveau et bien des années d’études. Sur ce point, il est content d’avoir le libre arbitre. Son tuteur se fiche de ce qu’il devient. Plus tôt Wayans sera parti, mieux se sera. « Ah ouai ? J’aimerai bien voir de quoi t’es capable. » Ils parlent, ils parlent, mais tout est hypothétique. Antwan ne lancera pas la première offensive. Kurt n’aura pas de raison de lancer la seconde. Paix assurée. « Okay, ça m’va. » Il accepte en haussant les épaules. De toute façon, ça ne sert à rien de se battre. Kurt finira par gagner, parce qu’il sait comment rentrer sans se faire griller. Si Antwan retourne chez les Schafer seul, il aura bien l’air idiot. Et encore faut-il qu’il retrouve le chemin. Parce qu’à part regarder Kurt sur son skate et les gravillons au sol, il n’a pas fait beaucoup de repérage. Wayans est donc condamner à suivre l’allemand où son envie l’emmène. « Puis demain, ou plus tard, t’auras qu’à m’apprendre à monter sur une planche sans que je me fracture quelque chose. Mais seul. Parce que me ridiculiser devant tes potes, ça ne me tente pas. » Même s’il ne les reverra jamais. Juste histoire d’entendre qu’un seul ricanement.
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