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Je n'ai rien d'une Mather, ni d'une blonde. - Ethan & Arwen

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« Tu te fais les questions et les réponses toute seule coquine, oui je veux être ton chéri d'amour pour toujours » dit-il en déposant un baiser sur mon front. On se serait cru chez les bisounours, mais c'était assez mignon. J'esquissais un sourire pendant que le jeune homme continuait dans sa lancée. « Plus jamais je te laisse filer mon amour ». Je finissais par la croire et c'était une bonne chose. Petit à petit, je me disais qu'il allait surement le faire, qu'il allait tenir parole et que nous resterons ensemble plus longtemps. C'était grâce à ça que je retrouvais confiance. J'étais bien avec lui et je n'avais pas envie que tout tombe à l'eau une seconde fois. Et je me disais qu'il le pensait lui aussi et que nous étions sur la bonne voie. Quand la chanson qui était en train de passer fut terminée, Ethan arrêta complètement la musique. C'était surement là que ce jeu de séduction s'arrêtait. Restait à savoir s'il allait reprendre plus tard. Je revins à la réalité quand Ethan m'accusa sans que je m'y attende d'avoir cassé sa voiture. « N'empêche c'est toi qui es rentré dans ma Chevrolet, tu t'en es bien sortie ». Je pris un air faussement choqué, la bouche entre ouvert et les sourcils froncés. Quel culot ! « Tu plaisantes j'espère ! On s'est rentrée dedans en même temps, ne suis pas la seule fautive ». Je ne pouvais pas l'accuser lui seul, il y avait aussi un peu de moi dans cette affaire. Je croisais les bras en signe de mon mécontentement, alors que le jeune homme ricanait.

Je n'avais encore une fois pas vu venir ce qui allait suivre. Je pouvais m'en douter tellement Ethan était fou, mais à ce moment précis, alors que je le boudais royalement pour les accusations sans preuve... non, je ne m'y attendais vraiment pas. Le jeune homme avait ouvert la porte de la chambre donnant sur un des couloirs principaux et c'était mis à crier. « Arwen je t'aiiiiiiime ! ». Il sortit un peu plus afin de se montrer complètement. Les femmes allaient avoir la déception de le savoir en couple, mais l'avantage de pouvoir se rincer l'oeil. J'avais envie de le massacrer, mais au lieu de ça, je cachais mon visage dans mes mains, morte de honte et éclatais de rire. Il était imprévisible, et heureusement pour lui, personne ne pouvait me voir. Alors que je croyais qu'il en avait terminé, le jeune homme en remit une couche, fière de lui. « Oui j'aime Arwen Pencey chambre 21 ! » - « Mais bordel Ethan ! Arrête ! ». Je détestais ça, il le savait très bien. Je détestais me donner en spectacle, mis à part quand j'étais dans un bar avec ma guitare. La jeune refit une apparition dans la chambre et me tira par le bras. « Viens on va prendre l'air belle gosse ». Je tirais dans le sens inverse pour ne pas sortir. « Nan attend, Ethan ! ». Peine perdue, je n'avais aucune force. Ethan me fit sortir de la chambre contre mon gré. Le pire fut quand mon regard croisa ceux de filles hilares, mes joues se mirent à rougir. Je me tournais vers le jeune homme et lui lança un regard noir. « Tu n'as pas l'impression d'avoir oublié quelque chose et de faire plaisir à toutes les filles qui sont en train de se rincer l'oeil ? ». Le jeune homme regarda brièvement son torse et se mit à courir vers la chambre pour retrouver son t-shirt. Pendant ce temps, j'en avais profité pour marcher plus vite et pour gagner l'extérieur. Je n'avais aucune idée de ce qu'il avait dernière la tête et bizarrement, je n'avais pas envie de le savoir. Je lui faisais la tête sans vraiment la faire. Je n'avais pas envie de bouder et de gâcher mon temps à ne pas pouvoir lui parler, mais après ce qu'il m'avait fait subir, ça allait lui faire les pieds. Quand Ethan pointa le bout de son nez, j'étais adossée contre le mur et ne le regardais pas pour être sûr de ne pas craquer et arrêter de faussement lui en vouloir. « C'est quoi la suite du programme ? ».
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Il m'arrivais parfois de devenir fou et d'oublier tous les codes sociaux. Pourquoi, pourquoi devoir se limiter et s'inhiber sans arrêt. C'est ce qui m'avais fait devenir fou, alors parfois j'exorcisais ce que je ressentais et emmerder le monde. Arwen n'était malheureusement pas de cet avis, peut être qu'un jour j'arriverais à la faire évoluer de mon côté, c'était bon de rêver. Après avoir hurlé dans les couloirs j'avais entendu Arwen me priais d'arrêter. J'étais donc revenu la voir et lui avait proposé de sortir mais celle ci avait manifesté une légère résistance et son visage s'était refermé. Je l'avais troublé et elle me faisait dorénavant la gueule. Quelques filles s'étaient collés aux murs pour nous laisser passer et me dévisager, sur le coup je n'avais pas capté, c'est en tournant ma tête vers Arwen que je compris, "mon tee shirt". Ma plastique n'avait rien d'exceptionnelle mais je comprenais qu'Arwen ne veuille pas partager. « Tu n'as pas l'impression d'avoir oublié quelque chose et de faire plaisir à toutes les filles qui sont en train de se rincer l'oeil ? » " De toute façon tu sais très bien que je suis à toi " disais je en tournant les talons, j'avais couru jusqu'à la chambre pour récupérer le bout de tissus qui me rendais "civilisé". J'avais hésité à enfiler un des soutiens gorge de ma chérie mais je n'allais pas en rajouter après le bordel que j'avais foutu.

Mon tee shirt sur le dos je me dépêchais de retrouver la belle brune qui s'était deja faufilé à l'extérieur. J'ouvris la porte d'entrée, Arwen était adossé a un mur et fuyait mon regard, j'avais trop abusé mais c'était aussi ma personnalité de me foutre du monde. « C'est quoi la suite du programme ? » J'aurais eu encore des idées farfelues mais ce n'était apparemment pas du genre de la jeune étudiante. " J'en sais rien vu que tu me fais la gueule " j'avais croisé mes bras face à elle et refuser de bouger. " Lâche prise Arwen tu t'en fous des autres, évidemment je me ferais plus discret pour toi, mais je ne suis pas comme ça du tout. " voyant qu'Arwen n'était pas prête à céder, je devais me faire pardonner. J'avançai doucement vers elle les lèvres retroussées. " Excuse moi on va se balader en voiture sa te dis ? ou on retourne a l'intérieur mais sa m'étonnerais que t'en ai envie non ? "
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« De toute façon tu sais très bien que je suis à toi ». C'est quelques mots résonnèrent dans ma tête pendant que je me dirigeais vers l'extérieur. Il avait raison, mais c'était plus fort que moi. Après ce qui c'était passé, je n'aimais pas trop voir des femmes poser leurs regards sur lui. Ce qui pouvait être compréhensible. Quand Ethan sortit à son tour, j'avais les bras croisés adossés contre le mur. À vrai dire, ce n'était pas un accueil très chaleureux comme j'avais l'habitude de les faire, mais, je savais que cette petite crise allait vite passer. Je lui avais brièvement demandé ce qu'il voulait faire et il n'avait pas mâché ses mots pour me répondre. « J'en sais rien vu que tu me fais la gueule ». Je laissais aller un long soupir. Ethan avait croisé ses bras, m'imitant en face de moi, un peu comme mon reflet. « Lâche prise Arwen tu t'en fous des autres, évidemment je me ferais plus discret pour toi, mais je ne suis pas comme ça du tout ». Je me sentis terriblement mal d'entendre ses paroles. Je ne bougeais pas pour autant, et baissais la tête, triste de me rendre compte que j'avais tout gâché pour rien. Mais le jeune homme n'avait pas l'air de vouloir faire la guerre ce soir. « Excuse moi on va se balader en voiture ça te dit ? ou on retourne à l'intérieur mais ça m'étonnerait que t'en ai envie non ? » dit-il en avançant vers moi. Je relevais la tête, les joues rouges. « Je suis désolée, je voulais pas.. que ça se passe comme ça. Mais tu sais comment je suis, j'aime pas que toute l'attention soit sur moi, ça me gène. Mais, ça n'a rien à voir entre nous, je veux dire, je n'ai pas honte de clamer haut et fort que je t'aime. C'est juste... j'ai beau ne rien avoir à faire du regard des autres.. j'aime pas être dans des situations inconfortables ». Avant même qu'il ne dise quoi que ce soit, j'encerclais sa taille avec mes bras et posais ma tête sur son torse comme pour m'excuser une nouvelle fois.

Quand je me redressais pour le regarder dans les yeux, je lui adressais un léger sourire. « Je veux bien monter dans votre chevrelet jeune homme ! ». Je fis une petite pause avant de reprendre en baissant les yeux. « Je suis vraiment débile de tout gâcher aussi facilement. Je suis vraiment désolée ! » Je relevais la tête et repris aussitôt en le regardant une nouvelle fois dans les yeux. « Tu sais quoi . Faisons cette soirée comme tu l'entends. Faisons tout ce que tu as envie de faire et ne t'en fais pas pour moi ».
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Je n'avais pas été rancunier sur le coup, j'étais tellement euphorique d'être avec elle que je préférais passer outre son boudage. Et puis j'avais eu raison car la jeune femme releva enfin la tête, les joues légèrement rouges, elle était à croquer décidément. « Je suis désolée, je voulais pas.. que ça se passe comme ça. Mais tu sais comment je suis, j'aime pas que toute l'attention soit sur moi, ça me gène. Mais, ça n'a rien à voir entre nous, je veux dire, je n'ai pas honte de clamer haut et fort que je t'aime. C'est juste... j'ai beau ne rien avoir à faire du regard des autres.. j'aime pas être dans des situations inconfortables » Je n'avais pas eu le temps de répondre, Arwen était venu se blottir contre moi en guise d'excuses. Je ne pouvais que capituler.
La belle brune redressa de nouveau sa tête pour capter mon regard et m'adressa un léger sourire avant de s'exclamer « Je veux bien monter dans votre chevrelet jeune homme ! » " Avec plaisir mon amour je t'amènes " la jeune femme reprit ensuite en baissant les yeux « Je suis vraiment débile de tout gâcher aussi facilement. Je suis vraiment désolée ! » " C'est rien je te dis, je suis pas rancunier avec toi, tu me fais toujours fondre petite coquine " je lui offris mon sourire de tombeur avant qu'elle ne reprenne une dernière fois la parole « Tu sais quoi . Faisons cette soirée comme tu l'entends. Faisons tout ce que tu as envie de faire et ne t'en fais pas pour moi». Olala, la par contre ça n'allait pas être une bonne idée. " T'en es vraiment sur, faudrait pas que tu ai honte de moi " je baissai les yeux et relâcher ses mains avant de m'avancer vers les marches qui conduisaient au campus. Je tournai alors le dos à la jeune femme et tendis les bras au ciel pour m'étirer.

Je faisais exprès a mon tour de lui en vouloir un peu mais ce n'était pas le cas. Quelques secondes plus tard qui avait du paraitre une éternité à la jeune femme, je me retournai et m'exclamai " Bon aller on y va, je sais ou on pourrait aller, le soleil se couche sa va être splendide ! " j'attrapai la main de la jeune femme et la ramenai vers moi usant de ma force, puis l'embrasser afin de lui montrer que je ne lui en voulais pas, au contraire, sa présence m'enchanter toujours autant. " T'es magnifique, t'es deja allé vers le Charles River ? C'est pas très loin on y va ? Sa sera encore plus beau avec les immeubles illuminés " Arwen n'avait de toute façon pas eu le choix, j'étais deja parti en tenant son poignet, j'ouvris ma Chevrolet et m'installai à l'avant, ma tendre prit place à mes côtés sans un bruit. Je démarrai et parti en silence vers les bords du fleuve. " J'espère que t'auras pas trop froid au pire on restera dans la voiture " j'avais placé une de mes mains sur le genou d'Arwen et l'avais retiré aussitôt de peur de la mettre mal à l'aise.
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« Avec plaisir mon amour je t'emmène ». Je lui adressais un sourire en baissant la tête. J'étais à la fois contente, mais aussi honteuse d'avoir gâché notre complicité. Suite à mes nombreuses excuses, Ethan continua de me rassurer en étant toujours aussi craquant. « Ce n'est rien je te dis, je ne suis pas rancunier avec toi, tu me fais toujours fondre petite coquine ». Mes joues se colorèrent un peu plus. Pour me faire pardonner, je lui avais donné carte blanche pour la soirée et le jeune homme n'avait pas perdu de temps pour me répondre. « T'en es vraiment sûr, faudrait pas que tu as honte de moi ». Il baissa aussitôt les yeux et je me sentis gênée de savoir qu'il ne pouvait pas être à 100% lui quand il était avec moi. Il lâcha mes mains pour s'écarter et aller sur les quelques marches. « Je me sens encore plus mal maintenant... », j'avais prononcé ses mots en chuchotant. Il me tourna le dos et s'étira. J'avais baissé le regard une nouvelle fois sur mes pieds, montant maladroitement sur la petite marche du parterre de fleurs. Il y avait un grand silence et je ne savais pas comment m'y prendre pour le rompre. J'avais envie de le secouer pour qu'il me dise quelque chose et qu'il se libère de toute la tension que je lui avais redonnée. Mais, après quelques longues minutes, Ethan se retourna enfin. « Bon aller on y va, je sais où on pourrait aller, le soleil se couche ça va être splendide ! ». Je lui offris aussitôt un immense sourire. Alors qu'il ne perdit pas de temps pour m'attraper la main et pour m'entrainer contre lui. Une fois de plus, je ne faisais pas le poids et étais prise comme dans un étau. J'enroulais mes bras autour de son cou pendant que le bellâtre fit rencontrer une fois de plus nos lèvres. Je me laissais totalement faire, heureuse comme jamais. Avec douceur, le jeune homme reprit pour que le silence reprenne pas place. « T'es magnifique, t'es déjà allé vers le Charles River ? » Je secouais légèrement la tête pour lui dire que non. « C'est pas très loin on y va ? Ça sera encore plus beau avec les immeubles illuminés » - « Avec plaisir, je te suis ! ». Je n'eus pas le temps d'en dire plus qu'Ethan m'avait déjà entrainé vers sa voiture, et m'ouvrit la porte pour que je prenne place -ce que je fis sans aucune hésitation.

Le chemin n'était pas long. J'avais allumé la musique en faible volume pour faire un arrière bruit dans l'habitacle. « J'espère que t'auras pas trop froid au pire on restera dans la voiture » dit-il en posant brièvement sa main sur mon genou l'espace de quelques secondes. Je posais la mienne en retour sur sa cuisse, la laissant pour lui montrer que ça ne me gênait en rien. « Et bien, si j'ai froid, ce sera un bon prétexte pour venir un peu plus contre toi ! ». Je lui fis un petit sourire alors que nous arrivions à l'endroit prévu.
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Arwen m'aurais certainement suivi jusqu'au bout de la nuit. Tous les deux dans la voiture, une léger fond sonore nous bercer. Arwen ne m'en voulais plus pour ma crise enfantine de tout à l'heure. Je me sentais de nouveau heureux, calme. Les lumières défilaient sur nos têtes. La jeune étudiante n'avait pas l'air d'appréhender le contact physique contrairement à moi « Et bien, si j'ai froid, ce sera un bon prétexte pour venir un peu plus contre toi ! » Arwen avait passé sa main sur ma cuisse, sa phrase m'avais fait sourire, je portais ce sourire en coin uniquement quand on me complimenter et il était rare de le voir. Je mordillais mes lèvres et éviter de lâcher le volant sur un coup de tête pour l'attraper et l'embrasser de toute mes forces. De toute façon nous étions enfin arrivés, mais ma timidité excessive m'en avais une fois de plus empêcher. Arwen sortit la première pendant que je coupai le moteur. Je levai mes fesses et sortis de l'habitacle cherchant ma bien aimée devant la voiture. Nous étions juste en face du fleuve et de l'autre côté de la rive, des bâtiments et quelques buildings récents éclairaient la nuit pourtant si noire.

J'aimais être la, loin de tout. La plupart du temps j'étais seul et je réfléchissais encore et encore. Mais cette fois ci la solitude ne me tentais plus. Arwen apprendrait à me connaitre. Je n'étais pas juste un étudiant insouciant, j'étais quelqu'un d'extrêment réfléchi peu être trop ce qui pourrait à la longue l'effrayer. " Sa te plais ? " J'avais grimpé sur le cabot de ma voiture pour m'y asseoir et tendis ma main pour qu'Arwen me rejoigne. J'avais enveloppé le petit bout de femme dans mes bras et je sentais son parfum m'enivrer petit à petit. " Je voudrais pouvoir être avec toi tout le temps et éviter de venir ici tout seul… Excuse moi pour toute à l'heure, je devrais peut être grandir. " mes yeux plongés dans le vague je respirais encore et encore son odeur. " Tu es mon opium Arwen, mon alter ego, je veux plus te perdre "
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