Et c'est dans ces bras que tu restas quelques minutes reprenant conscience de la réalité ainsi que le contrôle de toi même. Doucement, tu pouvais sentir ton cœur se calmer contre le torse de Leo légèrement humide dû à leurs ébats. Tu n'avais pas perdue de temps pour le taquiner sur sa réaction, à propos de ton absence au retour du spring break, parce que que tu savais qu'il s'était réellement inquiété pour toi et ça te touchait même si tu refusais de l'admettre. « Mais bien sûr, je sais que y a un cœur la dessous tu sais. » Tu tapes sur son pectoral gauche et de finir par toucher à nouveau le sol tandis que l'ascenseur s'ouvraient sur monsieur et madame Shoumaker. La vieille n'avait jamais pu vous sentir, elle avait dait pas mal de pétition pour demander votre expulsion mais pas de chance pour elle très peu de gens l'aimait dans l'immeuble. Alors qu'elle semblait outré de nous voir nu, Edgard te dévisageait et n'en perdait pas une miette ce qui te fit rire. Comme à son habitude Leo la jouait direct avec Raymonde qui le fusilla du regard lorsqu'il te frappa la fesse. « Un couple dis tu ? Je m'en souviendrais chéri. » Tu finissais par le suivre, allant embrasser la joue de ce bon vieux Edgard qui allait sans doute faire une crise cardiaque. Tu finissais par prendre ta valise et par rentrer nue dans votre appartement que tu n'avais pas vu depuis des semaines. C'était bon d'être à la maison, tu jetas un œil sur le miroir et levais les yeux au ciel. « Parce que tu devrais faire le mode d'emploi du Leonidas comme ça elle saurait à quoi s'attendre ! » Tu lui tirais la langue, alors qu'il était déjà passé à autre chose, te laissant là dans le salon alors qu'il allait prendre sa douche. Tu finissais par aller dans ta chambre et tu te laissas tomber sur le lit, regardant le plafond tout en essayant de ne plus penser à ce qui venait d'arriver, à cette seconde fois où vous vous unissiez. Finalement, la fatigue du voyage, les émotions et cette partie de sexe dans l'ascenseur eurent raison de toi, tu t'endormais paisiblement.