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Un de perdu...un de retrouvé ?

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« Oui bon ça va, on ne va pas trop commenter sur le sujet tu veux bien ? » lui suggérais-je tout en me mordant la joue pour m’empêcher de trop me faire griller avec des paroles de trop, ou un comportement qui serait visible quant à ses histoires de fessées que j'apprécierais plus que de raison. A la place je le laissais me faire tout un reproche avant d’accepter de lui donner toute la priorité de mon amitié dévoué. Il voulait être exclusif ? soit ! c’est pas comme si il y avait foule, hein ! A croire que j’avais fait fuir tous les personnes qui m’étaient proches. Plus rien ne tournait rond alors…peut-être que de retourner aux racines, de reprendre cette amitié avec Léonidas qui avait eu beaucoup d’importance durant une période de transition pour moi, cela aurait du bon. Le seul truc : c’est que j’allais de voir me faire à l’idée d’entendre à nouveau ces remarques cinglante, son comportement de ptit con qu’il adorait jouer avec moi parce qu’il savait que ça me faisait réagir !!...mais je m’habituerais aussi et surtout, à ses intentions protectrices, à sa manière – peut-être bien dissimuler – de me prouver qu’il était là pour moi et qu’il m’aimait ; Je dis bien toujours, à sa manière…

Bien que j’acceptais de passer à autre chose, là, devant Léonidas, je ne savais pas vraiment ce qui allait advenir de ses prochains jours sans Bonaventure à mes côtés. Je préférais à la place me concentrer sur ce qui était bien présent. Et comme un fait exprès, on en venait à parler de Paris. Mon roc, finalement ! Celui qui me donnait un sentiment de sécurité, de constance, de réconfort !! Léo s’était étonné de voir une alliance à mon doigt, et automatiquement j’avais éprouvé le besoin de lui dire, que cette fois-ci, c’était un mariage heureux. Et consommé…parce que le premier, j’avais au moins eu la chance de ne pas avoir dit « oui » avant de me rendre compte que j’étais cocu. Léonidas connaissait mon premier fiancé. Il connaissait aussi ma sœur. Bibliquement, apparemment ce qui ne manqua pas de me faire grimacer et serrer les dents. « T’étais pas obligé de me le faire savoir, ça….au moins elle devait contente : elle a encore pu se vanter d’avoir couché avec l’un de mes petits-amis ! Ex, certes…mais quelle différence ça fait pour elle »…oui ça me faisait royalement chier, mais surtout parce que je n’aimais pas apprendre qu’encore une fois, à sa façon, Cynthia avait eu le dessus sur moi. « Oh et pour info : Paris n’est pas gay !! » Comme si le fait qu’il refuse de coucher avec ma sœur soit une façon de le déceler. Paris n’a rien de gay. Je n’aime pas vraiment ce que Léo sous-entend par là d’ailleurs. Il me ramène à mes périodes de doutes, de questionnements incessants, et de peur : pourquoi finalement Paris n’avait jamais succombé au charme de Cynthia ?? Je veux dire : même Léo avait cédé ! « Donc pour toi, Je ne suis pas suffisante pour empêcher mon mari d’avoir envie de se taper ma sœur ?? » demandais-je en croisant à mon tour les bras sur ma poitrine en signe de défense. « S'il a resisté, c’est forcément qu’il est gay ? et pas qu’il m’aime ? ca c’est pas concevable pour toi… » Et comme si sa remarque ne suffisait à m’énerver, voilà qu’il m’appelle Chloé et sort le cliché du scientifique « SUM-MER ! et IL N’EST PAS GAY ! il est tout ce qu’il y a de plus hétéro…et le fait qu’il soit dans l’astrophysique n’a rien à voir » Je ne sais pas vraiment si ça allait aider à plaider ma cause… ou enfin celle de Paris ! Bref, j’ai fini par lever les bras au ciel nerveusement et à m’agiter pour mettre un terme à la discussion : surtout que plus ça allait, plus Léo me parlait de mariage bourré, et que…bah…il était pas si loin de la vérité « Bon BREF, c’est pas là la question de toute façon. Je suis mariée à un mec extra, que j’aime et c’est ça le plus important, nan ? » j’avais arqué un sourcil, comme pour attendre une réponse de sa part, mais il y eut un petit silence à la place : signe que c’était lui qui attendait après MA réponse au sujet du mariage ivre et d’une possible annulation. Bon, okay : J’abandonne. Je soupirais et finissais par lui dire : « C’était un mariage à Vegas.... Je me souviens un petit peu du début, et pas vraiment bien de la fin; MAIS : je ne veux pas annuler ce mariage, tu m’entends ? Je suis heureuse avec Paris !! Et en tant qu’ami, tu devrais être heureux pour moi ! » Et d’ailleurs, lui ? il en était où de son côté ? « Et toi alors ? Toujours aussi fermé sur la question de l’engagement ? »


@Leonidas S. Vasilis


©TOWNTROTTER.
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Summer,

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Dans sa grande bonté d’âme, Leonidas n’avait pas cherché plus loin. C’est qu’elle démarrait toujours au quart de tour. Il avait toujours adoré sa faculté à rougir de tout et de rien. Si vous saviez comme il avait toujours apprécié déclencher ses rougeurs au pire moment. Il se rappelait encore de la fois où il avait joué de sa langue en plein restaurant sous la grande nappe. Oui, il était joueur, dominateur et tout ce que vous voulez… Cela faisait des années qu’il le savait et puis, à quoi bon rester fidèle à une femme si c’est pour ne pas en profiter ?! Si vous croyez qu’il était un moine, vous vous foutiez le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Enfin, retournons à nos moutons. « Oh pitié, t’es encore dans ta connerie de te comparer à ta frangine ? Je pensais qu’avec les années, tu aurais dépassé ce complexe surtout que sincèrement, Cinthya est aussi baisable qu’une bonne sœur frigide. Elle se donne des grands airs mais elle en mène pas large dans un lit » hausse-t-il les épaules. « Tu as toujours été au-dessus d’elle, il est peut-être temps que tu l’admettes » soupire-t-il. Summer avait toujours été d’une nature peu confiante, à douter de tout et de rien. C’est pour cela qu’il l’avait quitté. Il avait craqué et n’étant pas du genre très patient avec les femmes, il avait terminé par abandonné. Elle méritait un homme qui saurait prendre le temps de calmer ses craintes et non un homme qui ne ferait que les empirer. « Hey calme… Depuis quand tu réponds aux gens toi ? » lâche-t-il, un peu étonné. A vrai dire, il avait du mal à reconnaitre cette petite blonde autrefois timide. Là, elle osait le regarder dans les yeux et même lui tenir tête. « Tu pouvais pas être comme ça quand tu étais adolescente ? Cela aurait été explosif entre nous » la taquina-t-il avant de soupirer. Elle s’était mariée. Il avait du mal à le croire et surtout à l’accepter. Est-ce que ce type était réglo ?! « Okay je te fiche la paix avec ton Paris mais tu me connais : tant que je l’aurais pas rencontré, il aura toujours un prénom de gonzesse à mes yeux. Je t’adore ma princesse mais je ne me fie pas à ton jugement. Tu aimerais la pire des crapules » répondit-il en s’installant sur le petit muret. Elle avait envie de faire la conversation et lui, il voulait passer du temps à ses côtés alors autant prendre ses aises n’est-ce pas ? « Toujours un électron libre jusqu’à ce qu’il décide qu’il a trouvé la candidate idéale alors en attendant, je profite » avoua-t-il sans préciser de qui il parlait : Summer connaissait parfaite sa situation. « Je couche avec ma colocataire, je fantasme sur une femme que mon meilleur ami m’interdit de toucher et je m’attache à une femme que mon père affectionne et considère comme sa propre fille. En somme, je n’ai pas changé ! »

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Je fronçais le regard, contrariée par la façon qu’avait Léonidas de me reprocher d’avoir encore un problème avec ma sœur « C’est bon je ne suis pas une gamine non plus ! Je te dis juste qu’elle a sans doute se donner un petit kiff supplémentaire à l’idée de coucher avec un de mes ex ! Je ne suis pas là à te faire la gueule en te qualifiant de traitre… » Pourtant, je n’hésitais pas à laisser traîner une oreille attentive sur le reste de sa phrase, appréciant silencieusement le fait que ma sœur avait une réputation bien plus flatteuse que ne l’était la réalité. Et puis... j’appréciais également le compliment détourné de Léo en passant, haussant moi aussi les épaules à ses dires, tout en souriant.

Le problème avec Léonidas, c’est que c’est un véritable ascenseur émotionnel avec lui : un coup tu souris attendris par ses paroles, un coup tu as envie de l’étriper. Comme là, maintenant, quand il s’amuse à se foutre de la gueule de mon époux…ou qu’il se foute de moi parce que je me rebelle. « Bah tu vois que j’ai changé ?? Que je ne suis pas restée la pauvre fille soumise d’il y a quelques années » Une façon comme une autre de lui prouver que contrairement à ce qu’il disait tout à l’heure, après toutes ces années, il y a beaucoup de chose sur lesquelles je ne me cachais plus par complexe. Léo acceptait donc la trêve concernant Paris, à la seule condition dissimulée : le rencontrer « Okay. Tu n’aurais qu’à passer à l’appart demain soir, si tu es dispo ? » Proposais-je en réfléchissant au fait que si je me débrouillais bien, je n’allais pas rentré trop tard et que je pourrais préparer sa venue en pensant à tout. Quoique pour cela il fallait que j’arrête d’avoir la tête polluée par d’inutile pensée, mais c’est une autre histoire « Est-ce que tu peux me faire confiance ? Oui ? C’est un homme bien !...en tout cas, pas pire que toi, alors tu devrais être rassuré ? » Là j’avoue, je lui envoyais une petite pique par plaisir, tout en souriant moqueusement…mais très vite je m’intéressais à ses amours, qui malheureusement, n’avaient rien de très rafraichissant.

Je le regardais s’installer sur le muret pour me dire ce que je redoutais déjà, et je me plantais ensuite devant lui en grimaçant alors qu’il m’expliquant coucher avec sa coloc, fantasmer sur une autre, et s’attacher à une femme qui n’était pas celle qu’il fallait… « Mon dieu…ta vie est tellement difficile » soupirais-je faussement en secouant la tête avant de lui dire plus sérieusement « Tu attends quoi exactement ? Que la bonne te tombe dessus ? Qu’on choisisse pour toi ? Ou…te réveiller un matin, bien des années plus tard en te disant que t’es bien seul ? »

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« J’espère bien que je ne suis pas un traite à tes yeux ! » marmonna-t-il car aussi étrange que cela puisse paraitre, sa conduite venait de lui sauter à la gueule. Leonidas avait toujours placé la loyauté en première place dans ses amitiés et il se rendait compte qu’en couchant avec la sœur de Summer, il n’avait pas fait preuve de beaucoup de jugeotte. Par moment, il oubliait que la vie n’était pas que mensonge, trahison et calcul. A le voir ainsi, on pourrait se dire qu’il n’était qu’un connard égoïste et sans cœur mais dans le fond, il persistait quelque chose que même son grand-père n’arrivait pas à tuer : un sens de l’honneur exacerbé. Son père avait toujours veillé à ce que son fils se conduise bien, qu’il se montre digne de l’amitié qu’on voudrait bien lui offrir là où son grand-père tentait de lui inculquer des valeurs comme l’hypocrisie, la manipulation. C’était un coup à devenir schizophrène songea-t-il. Peu importe la conduite qu’il tiendrait ou les choix qu’il ferait, il décevrait toujours au moins un de ses deux parents. Summer avait toujours eu cet étrange pouvoir de le faire réfléchir autrement, de le mettre devant ses contradictions sans même le vouloir. Elle ne lui avait rien dit mais son simple regard suffisait à ce qu’il se remette en question. « Je vois ça que tu as changé… c’est intéressant ! » s’amusa-t-il à répondre tout en se demandant à quel point, elle avait changé. A ses yeux, elle restait elle-même… Il fallait qu’il en sache plus et pour cela, il fallait qu’il connaisse son mari. Mari… Il avait un peu de mal avec l’idée qu’elle ait pu se marier mais soit, il ferait avec. Cette fois-ci, il était hors de question qu’il s’efface pour qui que ce soit. « Humm je peux me libérer ! Disons 20h30, cela te convient ? » propose-t-il ne pouvant guère venir plus tôt étant donné qu’il devait passer à l’agence de son père récupérer des dossiers.

« Pas pire que moi ? Je ne sais pas comment je dois le prendre… » rétorqua-t-il avec une petite grimace boudeuse avant de grimacer plus sincèrement quand elle l’interrogea sur sa vie amoureuse. Pour le coup, il n’avait pas grand-chose à lui révéler dans le sens où il n’avait personne dans sa vie. « Que la bonne me tombe dessus ? Pitié, épargne moi le couplet sur l’amour et tous ses dérivés. Tout le monde n’est pas fait pour être en couple… et puis, de tout de manière, grand-père travaille sur la question. A la fin de mes études, sûrement m’aura-t-il trouvé une femme à épouser. Je ferais un héritier et ça sera parfait » dit-il comme si épouser une inconnue, faire un enfant sans amour ne le chagrinait pas. En réalité, Leonidas avait cessé de lutter contre l’idée de ne maitriser aucun aspect de sa vie. Après tout, il avait passé un accord quand il avait onze ans. « Je ne suis pas le genre d’homme dont il faut tomber amoureuse, tu le sais mieux que les autres donc… si tu me parlais de tout ce que j’ai raté dans ta vie ? Ta mère se porte bien ? » demanda-t-il car aussi étrange que cela puisse paraitre, il s’était toujours bien entendu avec Maman Wingfield… beaucoup moins avec John.

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A croire que le fait d’avoir dit à Léo que je ne le percevais pas comme un traitre, le soulageait ?! Je le scrutais du regard un instant, cherchant à déceler je ne sais quoi dans ses yeux, puis finalement j’abandonnais l’idée de le sonder, haussant des épaules pour passer à autre chose, prouvant ainsi que je ne voulais plus faire passer ma sœur au-dessus de toutes mes contrariétés. D’ailleurs je lui prouvais que j’avais changé en lui rappelant que je ne m’écrasais plus aussi facilement qu’avant ! Bon peut-être qu’avec les jours et les semaines, il se rendrait bien vite compte que ma nature profonde n’avait pas changé, que je continuais toujours de vouloir arrondir les angles, satisfaire tout le monde. Mais cette fois-ci, je ne le faisais plus par sacrifice personnel, mais bel et bien avec la force de mes moyens uniquement et en faisant au mieux pour ne pas trop me mettre à mal en retour. C’est en ce sens que j’avais changé, que je la ramenais plus facilement. Et j’avais pris aussi de l’assurance depuis l’année dernière, et plus depuis quelques mois lors de mon entrée à la Dunster. Léonidas ne savait pas encore, mais je me sentais chaque un peu plus fière de moi, et prenais le temps de faire valoir mes opinions avec plus de fermeté.

Mais bizarrement, Léo donnait l’impression de s'intéresser à mon changement de comportement, de façon plus curieuse et amusée qu’autre chose. Était-ce bon signe ou pas ? Je ne pris pas vraiment le temps de m’attarder sur sa réaction – en fait, je l’évitais bien que son air amusé avait réussi à me faire rougir parce que je connaissais cet air narquois, ce p’tit rire en coin satisfait – et je lui proposais à la place, de passer à la maison après demain soir, pour rencontrer en personne Paris Maconahey, mon époux. « Okay ! Parfait, je ferais le dîner… » j’ai failli rajouter par automatisme «...après avoir couché la petite » mais….le pauvre Léo avait déjà dû se faire à l’idée que je sois mariée, et vu comment il était déjà bourré de préjugés concernant Paris, je ne voulais pas qu’il en est un autre en imaginant qu’Ashlynn m’avait été imposé comme une enfant illégitime avec qui je n’avais pas d’autre choix que de cohabiter. Non, surtout pas !! Je voulais qu’il puisse voir par lui-même que j’étais heureuse d’être mère, même par simple adoption…

Parlé de Paris me forçait à vouloir en savoir plus sur la condition amoureuse de celui qui avait partagé mon quotidien durant toute mon adolescence et jusqu’à mes 19ans. Avait-il changé ? Ou était-il toujours ce même garçon qui se disait libre comme l’air, impossible à museler ? Apparemment non, il restait égal à lui-même…et son grand-père également. Entendre parler de lui ne m’avait jamais vraiment ravi ; surtout que je connaissais l’influence qu’avait le vieil homme sur le jeune brun, et que je le déplorais fortement « Et donc tu t’en tiens à ça ?! Papy va te trouver une poule pondeuse, et c’est tout bonard ? T’as pas envie de choisir ton avenir ? ou du moins celle avait qui tu risque d’en avoir un ? » je cherchais la part plus sentimental de Léo peut-etre, en lui demandant cela…mais c’est parce que je savais que l’homme en face de moi, n’a pas toujours été cet exemple même de l’égoïsme, de l’hypocrisie et de la manipulation que son grand-père cherchait à lui inculquer. « Même si tu n’es pas homme à tomber amoureux comme tu dis…ça ne veut pas dire que tu n’as pas le droit de choisir avec qui tu vas passer le restant de tes jours ? Ton grand-père ne sera pas toujours là, tu sais ?....qu’adviendra-t-il quand tu devras faire cavalier seul ? Tu ne voudras d’une femme qui soit présente pour toi ? Qui t’écoute, t’épaule et surtout tente de te comprendre ? »

Je savais qu’au bout d’un moment, Léo serait agacé par cette conversation et ferait tout pour la dévier. Pas étonnant donc qu’il ramenait les choses à moi, et des moments de ma vie qu’il aurait pu louper « Que veux-tu savoir ? Ah si tiens : tu seras ravi d’apprendre – ou pas – que j’ai arrêté la médecine…après 5 années d’acharnement certes, mais j’ai enfin dit « merde » à ma mère…Et elle va très bien, merci pour elle. Aussi bien que peut l’être une mère qui se fout éperdument que son mari ait quitté le foyer pour débarquer ici à Boston…mon père pense à divorcer je crois bien. Enfin, pour ce que j’en sais…il ne veut pas me dire pourquoi tout à éclater du jour au lendemain » expliquais-je, bien loin de me douter que tout ceci avait finalement un rapport avec moi…


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Leonidas n’avait rien rétorqué au sujet du diner mise à part qu’il s’occuperait d’amener le vin étant donné que chez lui, c’était une véritable passion -au moins une chose positive que son grand-père lui avait apporté. En parlant de lui, Summer ne faisait pas grand cas de son désamour pour cet homme. LE grec avait toujours su que cette dernière ne le tenait pas en bonne place dans son cœur car combien de fois, avait-il dû se justifier quand il agissait comme un hériter aka un gros connard à ses yeux ?! Trop de fois. « Pitié, tu ne vas pas me sortir le refrain sur l’amour et tout ça ? Je m’en fous complétement de savoir qui partagera ma vie. Ce n’est pas comme si j’allais devoir lui être fidèle et elle non plus. C’est un mariage de raison : elle me donne un héritier et après, elle fait ce qu’elle veut tant qu’elle reste discrète » râla-t-il car il en avait marre qu’on lui sorte le même refrain. Leonidas n’avait aucune attente concernant cette future femme et encore moins de raison d’en avoir. Un contrat était un contrait et il tiendrait ses engagements. Néanmoins, Summer soulevait une question : qu’est-ce qu’il ferait une fois que le grand-père aura passé l’arme à gauche ?! « Franchement, le connaissant, il trouvera un moyen de me pourrir l’existence pour s’assurer que je fasse bien ce qu’il faut si je veux toucher mon héritage. Par contre, tu te gourres, je n’ai pas besoin qu’une femme me soutienne ou quoique ce soit dans le genre. C’est un contrat, il n’y aura ni affection ni tendresse. Tu es trop gentille Summer… Tu vois les gens de façon tellement naïve par moment que cela en devient touchant » dit-il avec un sourire au coin des lèvres. « La femme qu’il choisira sera certainement contente d’avoir accès à un compte en banque bien garni. Tant qu’elle aura son train de vie, crois-moi, elle ne cherchera pas plus loin. Je n’ai pas besoin qu’on m’épaule ou qu’on me comprenne… Je sais très bien me gérer et si je devais me tourner vers quelqu’un, ce ne serait certainement pas vers une femme » lâcha-t-il cette fois-ci avec mépris car son opinion concernant la gente féminine était plus que négative. A ses yeux, la femme était une créature vénale et volage. Bien sûr il existait des exceptions comme Summer mais les personnes comme sa meilleure amie étaient trop rares à ses yeux.

Le brun termina par changer de conversation, ne voulant pas s’éterniser sur son cas personnel. Il était bien plus curieux de connaitre où en était la vie de sa meilleure amie. « Sérieusement ? Tu as enfin suivi tes envies ? Je suis fier de toi petit padawan » dit-il avec un sourire sincère bien que léger (faut pas déconner, c’était Leonidas dont on parlait). « Je pensais pas que ton père aurait assez de couilles pour quitter ta mère. Je l’ai toujours cru incapable de prendre la moindre décision… Je suis curieux de savoir ce qui a pu le motiver. Tu n’en as vraiment aucune idée ? »


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La façon dont Léonidas dépeignait sa vie future me faisait de la peine…parce que même s’il pense sans doute le contraire, ou qu’il estime que les projets que lui réserve son grand-père sont les plus ambitieux pour lui, je trouve qu’ils ne sont pas à la hauteur de ce qu’il mérite. Oui : même si Léo se montre comme un homme froid, calculateur, ambitieux, sans attaches, sans une once de sentimentalisme possible…il n’en est pas moins un homme qui mérite de connaitre le bonheur. Et pour moi, celui-ci passe par la découverte du véritable sens de l’amour. Mais aller lui dire ça ? franchement autant de tirer une balle dans le pied tout de suite : il serait le premier à me rire au nez, à me rappeler que mon monde des bisounours n’est pas pour lui…la preuve : dès l’instant où je lui fait comprendre que le jour où son grand père passerait l’arme à gauche, sa vie semblerait bien fade avec une femme trié sur le volet, Léonidas pointait ma naïveté, mon sentimentalisme…Je soupirais, non pas d’exaspération mais d’impuissance, parce que j’avais beau avoir tenté de lui prouver une fois qu’il était capable d’aimer et d’être aimé en retour, il n’avait pas l’air de saisir, ou pire encore : il ne souhaitait pas se laisser une chance. « Tu connais mon point de vue sur le sujet. Tu auras beau me dire que tu n’as pas besoin d’une femme, que tu t’en tape, que l’amour et les niaiseries de sentiments ne sont pas fait pour toi, je continuerais toujours de croire que tu mérites une femme qui puisse te prouver que l’amour, ce n’est pas qu’un moment de faiblesse, que ce n’est pas ce qui te rendrait moins puissant, moins performant, moins ambitieux ou moins indépendant….c’est tout le contraire » J’haussais les épaules pour conclure mon discours, sachant très bien comment Léo le comprendrais, et combien il s’en fouterait au final « Je me sens un peu fautive parce que…quelques part, tu vois , ça prouve que j’ai échoué dans ma tâche à l’époque. Je n’ai pas su te montrer tout ça… »

Mais je ne désespérais pas qu’un jour Léonidas change de point de vue, et réalise tout ça. Comme moi j’avais finis d’ailleurs par réaliser que ma vie n’était pas celle que je voulais ! Moi aussi j’avais passé mon temps à suivre les directives de mes aînés, accédant aux volontés de ma mère, cherchant à ne pas contrarier mon père…tout ça pour quoi ? Pour perdre 5 années de ma vie et en être toujours au même point : une mère qui ne me calcule pas plus, et un père qui restait toujours fière de moi quoiqu’il arrive. Finalement, les encouragements de Paris, et ma volonté de vouloir prendre en main ma vie avait pointé le bout de son nez ! à la grande surprise de Léo. Je souriais et me dandinais fièrement alors qu’il me disait être justement fier de moi lui aussi, et son étonnement ne s’arrêtait pas à moi, puisqu’en parlant de mon père, le beau brun trouvais lui aussi surprenant que mon père se sépare de ma mère après tout ce temps. Mon ami s’interrogeait sur les raisons, me demandait si je n’avais pas une idée de l’élément déclencheur, mais je grimaçais tout en réfléchissant « Franchement…je ne veux pas passer pour une égocentrique mais…comment dire…je me demande si tout ceci n’a pas un rapport avec moi… » j’y avais pas mal réfléchis depuis le temps, et le comportement de mon père, sa manière qu’il avait eu de me faire avaler la pilule de leur séparation dans les débuts ; tout ceci était étrange « Au début, il m’a sorti que c’est en me voyant avec Paris qu’il a réalisé que sa vie avec ma mère n’avait plus de sens…puis un soir, alors qu’on était à l’appart et que Paris profitait d’une soirée entre pote, j’ai proposé à mon père de se lâcher un peu, de s’autoriser à se confier, devant un verre de vin….puis deux…puis trois. Comme il dormait à la maison ça posait pas de problème » avais-je eu envie de préciser, pendant mon histoire. Et puis finalement, je continuais mon récit, pointant enfin sur ce qui m’avait incommodé ce soir-là « et puis au bout d’un moment, il a commencé à baragouiner des trucs, pas très cohérent t’imagine bien…mais y’a une phrase qu’il a dite et qui m’a frapper : « J’ai aimé ta mère plus que ma propre vie, et tout a volé en éclat le jour de ta naissance » Là tu te doutes bien que je l’ai un peu mal pris…mais il a rajouté « mais ta venue au monde, c’est la plus belle chance qu’il m’ait été donné après ça »...» je me remettais les détails de cette conversation, comme si c’était hier, me rappelant comment j’avais cherché à comprendre ce qu’il sous entendais par-là, et surtout à capter en quoi ma naissance avait pu être à ce point-là, un cauchemar et une chance à la fois. Mais j'avais fait chou blanc devant un père qui avait malgré l'alcool, su se débattre et ne rien m'avouer de plus... « Finalement, la seule chose que j’ai pu en déduire, c’est que ma venue au monde a toujours été une bénédiction pour mon père, mais que pour ma mère, c’était finalement sa plus grosse erreur… »


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« Tu n’as pas à te sentir coupable de quoique ce soit Summer.. Il y a des hommes qui ne sont pas faits pour aimer ou être aimer. Tu es peut-être heureuse et sûrement y-a-t-il d’autres personnes dans ton cas mais tout le monde n’aspire pas à la même chose. Il y a bien des femmes qui ne veulent pas avoir d’enfant, c’est leur choix, tu dois le respecter. Dans mon cas, je m’en tape. Je n’ai pas besoin d’avoir quelqu’un à mes côtés pour être heureux ou pour me sentir bien. Je ne suis pas une cause perdue ou quelqu’un qui a peur de s’engager ou d’être aimé. Je n’en veux tout simplement pas dans ma vie » rétorque-t-il sur un ton mortellement sérieux. L’amour était quelque chose de bien trop abstrait pour lui. Leonidas connaissait pourtant les ravages que cela occasionnaient chez les personnes atteintes de ce mal : souffrance, colère, remise en cause, doutes. Il n’avait pas besoin de cela dans sa vie et pour être honnête, il n’y avait pas de place pour les sentiments. L’étudiant avait un but caché et il comptait bien tout faire pour le réaliser… Or, contrarier son grand-père en tombant amoureux d’une femme serait un frein. « Dis toi, pour te consoler, que tu es celle qui a su me garder près d’elle bien plus longtemps que toutes les autres. En cela, tu es et restera sans doute ma seule véritable relation »

Il savait que Summer garderait ce stupide espoir qu’il change d’avis, qu’il se révèle à l’amour ou une connerie du genre. Pour lui, c’était impossible. Il ne voulait pas d’une ânerie pareille. A quoi lui serverait-il d’être amoureux ? Pour finir comme son père ? En train de se torcher la gueule face à son coéquipier parce qu’il vient d’apprendre que sa femme s’est tirée avec un autre homme à l’autre bout du pays, abandonnant mari et enfant ?! Hors de question que cela n’arrive. Son futur mariage serait provisoire, il allait faire en sorte d’expédier la chose même s’il allait devoir la jouer fine pour que son grand-père ne lise pas le bon contrat nuptial. En attendant, il était étonné par les révélations de son ex-petite-amie nouvellement re-meilleure amie. « Et tu n’as pas poussé le questionnement plus loin, tu n’as fouillé nulle part ? » demanda-t-il en croisant les bras sur son torse, en pleine réflexion. « C’est étrange… Je veux dire, concrètement, c’est un double discours… Je suis étonné que tu ne cherches pas plus loin. Je te l’ai toujours répété : si une chose est suspecte à tes yeux, c’est qu’elle l’est réellement. Jusqu’à preuve du contraire, repose toi sur ton instinct » dit-il en secouant la tête. « Je peux enquêter pour toi, depuis que je suis revenu de Yale, j’aide mon père à son agence de détective » lui propose-t-il.

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C’est sans possibilité de se mettre d’accord sur l’avenir qui pouvait lui être réservé, que je n’insistais pas auprès de Léonidas pour lui prouver qu’il avait droit au bonheur, et que l’amour pouvait lui tomber dessus aussi un jour. Après tout, seul son destin pourra lui prouver le contraire. J’avais cependant avoué à mon ami que j’avais cette impression d’échec sur lui, parce que j’avais tout de même été sa petite-amie et que cela l’avait peut-être finalement encore plus distance de toute émotion amoureuse. Léo me rassurait cependant sur le sujet, et c’est avec un peu de nostalgie et beaucoup de souvenirs positifs que je concédais : « Franchement, à l’époque, quand on y pense, tu aurais pu me demander n’importe quoi que je l’aurais fait, si tant est que cela t’aurait comblé ou satisfait ». Et il le savait ! C’est d’ailleurs pour cela qu’on s’était finalement pris la tête lui et moi : j’étais trop lisse, trop gentille, a toujours vouloir me plier à la volonté des gens, à leur faire plaisir, à dire oui à tout….c’était ça qui avait fini par – je le cite – « lui casser les couilles ». Et c’est marrant mais…je me souviens aussi d’un certain Paris qui m’avait engueulé pour les mêmes raisons dans le début de notre relation : jamais je ne disais clairement ce que je pensais ; j’excusais tout, tout le temps, je faisais plaisir et m’effaçait en contrepartie.

Pour l’heure, il s’agissait de parler de la relation entre mes parents et de leur récente séparation. C’est en tout confidence que j’avais expliqué à Léonidas ce qui m’avait légèrement concerné par rapport à tout ça. Mon père n’avait, pour moi, finalement pas été très cohérent. Bien que j’avoue avoir eu envie de creuser un peu plus le fond de sa pensée ce soir là, j’avais fini par me raisonner et me dire qu’en tant que leur fille, je ne devais pas chercher à m’immiscer encore plus. Surtout que, si j’en étais en partie la cause, cela m’aurait encore plus fait mal de savoir pourquoi on me remettait encore une fois les choses sur le dos. Alors quand Léo me demandait si j’avais tenté d’enquêter un peu, je l’avais regardé avec beaucoup de perplexité avant d’hausser les épaules et de lui dire « Enquêter ? enquêter sur quoi ? Y’a rien à apprendre si ce n’est ce que je sais sans doute déjà : pour mon père, je suis un heureux événement, et pour ma mère, son pire cauchemar…et voilà. Je crois que cette dernière me l’a assez souvent fait comprendre. Je vais encore plus lui tendre un couteau et lui demander de me le planter dans le cœur juste pour être sûre que j’ai bien compris le message ??!! » Je secouais la tête vivement, et mon visage changeait d’humeur. Cela me faisait déjà assez mal de réaliser chaque jour un peu plus que ma mère avait VRAIMENT du mal à m’aimer. « Ce que je pense…c’est que je suis un accident, voilà ce que je suis. En tout cas pour elle. » Mais dans un tout autre contexte, l’aide que m’avait proposé Léonidas pour enquêter, m’avait permis d’apprécier un fait important : il aidait son père. Donc il avait encore des contacts avec lui…moi qui avait toujours redouté qu’un jour, son grand-père réussisse à effacer Chrystos définitivement de la vie de Léo. « Mais merci quand même pour ton aide….comment va ton père d’ailleurs ?! » demandais-je avec intérêt.



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Summer,

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« Je sais et c’est justement pour ça que ça n’a pas marché entre nous. J’avais pas besoin d’une esclave, je voulais juste une petite-amie » hausse-t-il les épaules. C’était peut-être cruel la manière dont il énonçait les choses mais Leonidas n’avait jamais été du genre à mettre les formes surtout pas quand il pensait être dans son bon droit. Summer devait comprendre que ce n’était pas tant qu’il n’était pas bien avec elle mais simplement parce qu’il en avait eu marre de ne pas avoir autre chose que des « oui », d’ « accord ». Elle avait été trop gentille, trop douce, trop aimante… Trop tout. En restant avec elle, il aurait fini par la briser complétement ou la tromper sans même s’en cacher uniquement dans le but de savoir si elle aurait été capable de mettre sa fierté de côté simplement pour le garder avec elle. Il se connaissait pour savoir qu’il avait tendance à être à l’image que se faisait son grand-père à savoir : un prédateur.

Pourtant, malgré la rudesse de ses propos, il restait un ami attentif surtout quand elle se mit à parler de sa mère et de son père. « Si tu ne supportes plus la conduite de ta mère alors cesse de l’impliquer dans ta vie. Quand quelque chose te déplait, tu le jettes tout simplement. Après tout, comme tu le dis si bien, ce n’est pas ton absence qui feront quelque chose à ta mère alors zappe là une bonne fois pour toute de ta vie surtout si ton père cherche à divorcer. Qu’est-ce qui te retient ? L’amour que tu portes à ta mère ? Elle ne te le rendra jamais alors inutile de te faire du mal pour rien » rétorque-t-il alors qu’elle déclinait son offre d’enquêter sur ce mystère. Leonidas n’allait pas insister dans le sens où cela ne le concernait absolument pas. « Mon père a un cancer mais il est en phase de chimio et le traitement prend. Il a des chances de se remettre alors évite moi les : je suis désolée, je mets les pieds dans le plat etc. Tu ne pouvais pas savoir et je réponds simplement à ta question. Au moins, tu sais pourquoi je suis venu à Harvard » hausse-t-il les épaules comme si toute cette histoire l’indifférait alors qu’elle savait pertinemment l’attachement qu’il avait pour son père. Chrystos était son héros, la seule personne que Leonidas aimait inconditionnellement. « Sinon tu vas mieux ? » demande-t-il pour changer de sujet, revenant à sa déprime qu’il avait surpris quelques minutes plus tôt. Quoi ? Il veillait sur elle à sa manière.


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