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Un de perdu...un de retrouvé ?

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Je n’avais pas réussi à suivre ce foutu cours d’informatique aujourd’hui. C’est même avec précipitation que j’avais quitté la salle pour sortir au plus vite de l’établissement à la recherche d’une bonne bouffée d’air. Je me sentais oppressée, le cœur serré dans un étau, et ce depuis que Bona m’avait expliqué son envie de quitter Harvard, de partir loin, très loin d’ici pour rejoindre sa famille. Son opération ne s’était pas bien passée, le laissant en chaise roulante et avec la peur de ressentir la pitié chez ses proches à son égard. Une partie de moi comprenait son mal-être et avait conscience que de se retrouver à nouveau en chaise roulante n’était pas chose facile à assumer. Mais bon sang, une autre partie de moi était en colère : en colère de le voir partir, d’être capable de tout quitter, de quitter sa petite-amie, de quitter ses études….de me quitter. Lui aussi. J’avais bien évidemment chercher à le dissuader à lui expliquer qu’il ne verrait chez moi que l’amour et l’amitié que je lui ai toujours porté, que rien ne changerait dans ma façon de le voir ou de le considérer…mais il m’avait démontrer que c’était faux, que je serais incapable de ne pas le traiter avec plus d’attention ou de précaution.
J’avais tout même réussi à la convaincre de l’accompagner à l’aéroport, pour lui dire adieu. Et cela avait été la plus dur des choses que j’avais eu à faire jusqu’ici. Amanda ne m’avait pas laissé de possibilité elle, et à l’époque je me souvenais lui en avoir tenu rigueur. Mais ce matin, en voyant Bona s’éloigner de moi pour rejoindre son avion accompagnée par une hôtesse, je reconsidérais mon jugement : c’était dur. Trop dur. J’avais essayé de retenir mes larmes, je l’avais promis à Bona, mais autant dire que cela avait été peine perdue. Mais me donner en spectacle dans un aéroport, ce n’était pas mon truc non plus.

J’étais alors revenu à Harvard, comme une automate, et avais repris le cours de ma journée, sans vraiment en profiter…jusqu’à maintenant. Jusqu’à ce qu’un texto de Bona m’annonçant qu’il était bien arrivée et qu’il me souhaitait d’être heureuse et de profiter de la vie. Cela avait été la goutte d’eau….J’avais presque couru pour finir par m’asseoir sur un petit muret non loin d’une petite parcelle de gazon, et j’avais fini par craquer, pleurant tout ce que j’avais tenté de retenir depuis ce matin. Mon premier réflexe eu été d’appeler Paris – que je collais comme une glue depuis que notre retour du Spring Break tellement j’avais peur qu’il soit le prochain sur la liste des personnes qui m’abandonnerait – mais je tombais sur sa messagerie. Ne voulant pas le harceler, j’avais tenté d’appeler Bona : peut-être qu’il accepterait de me parler une dernière fois ? Ce texto était si loin de nos conversation franches et intimistes….il me manquait déjà. Mais là encore, messagerie…Et pour le coup, je savais que lui, le faisait exprès. Il ne me parlerait pas. Trop dur pour lui aussi ? Je ne sais pas, je ne sais plus.

Désespérée, je me mettais à pleurer de plus belle, lâchant mon portable qui tombait sur l’herbe, face vers le ciel - l’écran encore sur la conversation SMS entre moi et Bona - tandis que je cachais mon visage avec mes deux mains, me penchant en avant pour me recroqueviller comme je pouvais…Je me sentais seule, et abandonnée…Je les avais tous perdus, et je venais à me demander si ce n’était pas en partie de ma faute. Peut-être n’étais-je pas la meilleure amie qui soit, peut-être que je mon amitié, ma façon de les aimer ne les suffisait pas ? Peut-être que je faisais tout de travers….Je ne sais toujours pas. Tout ce que je sais, c’est que ça fait mal. Très mal, et que je ne sais pas quoi faire pour arrêter ses pleurs et cette douleur….

@Leonidas S. Vasilis


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Summer,

you fill my lungs with sweetness and i fill my head with you





Cela faisait cinq minutes qu’il était en train de l’observer. Summer était l’image même de la détresse humaine et malgré lui, il sentit son cœur se serrer. Elle n’était pas une inconnue dans sa vie, elle était même quelqu’un de très précieux sauf qu’il avait tout gâché par excès d’orgueil. Il faut dire qu’il n’avait jamais aimé jouer les doublures ou les figurants dans tous les domaines de sa vie. Leonidas était quelqu’un d’entier et accepter d’être la cinquième roue du carrosse, ce n’était pas pour lui. Alors, il s’était effacé, faisant en sorte de l’oublier, de ne plus l’approcher. Dans un sens, il s’était privé de sa meilleure amie mais comment aurait-il pu supporter la concurrence de ce Quincy ?! C’était impossible. Le grec avait beaucoup de défaut, il en avait conscience mais quand il donnait son amitié, il la donnait entièrement. Malheureusement, celle-ci s’accompagnait d’une farouche possessivité. En temps normal, il aurait tourné les talons, crachant qu’elle pouvait bien pleurer, cela lui faisait ni chaud ni froid mais voilà, ce serait se voiler la face. Il était incapable de passer son chemin en la voyant si malheureuse. Où était donc ce fabuleux meilleur ami hein ?! Il ne voyait aucun Quincy autour d’elle ! « Fais chier » jura-t-il en quittant son poste d’observation pour s’approcher d’elle, d’un pas lent.

Arrivé à sa hauteur, il se baissa pour ramasser le téléphone portable, ne se gênant pas pour lire la conversation entre elle et ce Bonaventure de malheur. Ainsi donc, il s’était tiré. « Tu ne devrais pas pleurer pour un type qui est trop lâche pour supporter le regard des autres » lâcha-t-il d’un ton trainant en la toisant du regard. « Tu ne devrais pleurer pour personne, c’est ce que je t’ai toujours dit » soupira-t-il. Il détestait la voir aussi triste si bien qu’il s’approcha un peu pour poser sa main sur le sommet de son crâne et amener sa tête contre son épaule. Assise sur ce petit muret, elle lui arrivait pile à la bonne hauteur. « Profite, tu as le droit à une minute de réconfort, pas plus » grommela-t-il car elle savait très bien qu’il n’était pas un adepte des grandes embrassades et autres marques d’affection. Il détestait même ça mais il la connaissait suffisamment pour savoir qu’elle en avait besoin surtout dans ces moments-là. Cet homme avait de la chance de ne pas être dans les parages car il lui aurait sûrement cassé la gueule juste pour le principe. Bon sang, il lui avait piqué sa place et pourquoi au final ? Pour la faire souffrir. « Arrête de pleurer bon sang Summer, ça vaut pas le coup de te mettre dans cet état-là » râla-t-il ne sachant pas comment lui remonter le moral.

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Il fallait que ça sorte une bonne fois pour toute. J’avais ce trop-plein de tristesse qui m’envahissait, et si je ne la laissais pas s’échapper, je savais que j’allais terminer en loque avant la fin de la journée. Je me sentais seule….c’est idiot parce que j’ai une famille, d’autres amis, un mari aimant, une petite fille ! Alors pourquoi ce sentiment d’abandon ? Sans doute parce que ça faisait la deuxième fois qu’on décidait de tirer sur une amitié profonde sans que je n’ai mon mot à dire, sans que je ne puisse me défendre, argumenter, ni même convaincre l’autre de rester. Nan, on me laissait impuissante…

Je m’enfermais dans ma bulle, ne prenant plus conscience d’où j’étais, ou si du monde passait par là. Tout ce que je voulais c’était me terrer, me mettre en boule et pleurer. Je n’avais donc pas senti la présence d’une autre personne. Je ne l’avais pas vu non plus s’emparer de mon téléphone, si tant est que je le savais lui-même par terre à la portée de tous. Nan, je n’avais vraiment conscience de rien si ce n’est de ma douleur et de ma profonde déception. Ce n’est qu’au moment où la personne se mit à parler que je revenais à la réalité, en un léger sursaut, sans pour autant sortir de ma bulle ni même relever la tête. Surtout que je n’en avais pas besoin. Quelques chose dans la voix de l’homme me ramenait à du familier. Et son ton…son ton, lui, me ramenait à des années en arrière. Et sa deuxième phrase ne fit que confirmer son identité : Léonidas. Je relevais la tête à ce moment, sans pour autant cacher mes larmes ni mon air dérouté de le voir ici. Je ne comprenais pas sa venue : lui qui m’avait très bien fait comprendre que j’étais relayer au rang des connaissances, que lui et moi n’avions plus rien à nous dire. Pourquoi venait-il me parler, et surtout : comment savait-t-il pour Bona ?
Je n’arrivais plus à réfléchir et à nouveau cette envie de pleurer me submergeait. Sans doute à cause de Léonidas et sa façon si particulière de me rappeler que je m’étais encore bien plantée dans mes choix. Si tant est qu’on puisse estimer qu’une amitié aussi importante que celle que j’avais avec Bona ne soit qu’un simple choix. Nan pour moi, cela avait été une évidence…comme l’avait été Léonidas à l’époque même, si on devait comparer. A la différence près qu’avec Léonidas, j’avais fini par passer au rang de petit-amie alors que pour Bona, on n’avait jamais réussi à dépasser l’étape du premier baiser. Les vannes s’ouvraient à nouveau au moment où Léo m’approchait de son épaule pour me consoler. Je pleurais à nouveau sans réfléchir, contre lui, voulant le remercier intérieurement pour son geste tout en étant prête à le prendre dans mes bras, mais…une autre partie de moi avait envie de le repousser. Comme lui l’avait fait à son arrivé à Harvard. Je luttais donc contre ses deux sentiments quand Léonidas se mit à râler me demandant d’arrêter de pleurer. Comme si c’était aussi facile à faire !!

Je me détachais de lui presque violemment, séchant mes joues du revers de mes mains, pour le fixer du regard, ma vue pourtant troublés par mes larmes « Que j’arrête de pleurer ?! Ah bah oui, tiens quelle bonne idée, je n’y avais pas pensé ! » Je soufflais pour tenter de chasser cette boule dans ma gorge, et me redressais un peu pour me donner meilleur contenance, réalisant seulement maintenant que je n’avais plus mon portable. Je regardais partout au sol, autour de moi, entre mes livres et cahier, dans mon sac, avant de m’apercevoir que c’est Léo qui l’avait dans les mains ! « Sérieusement, qu’est-ce que tu fais ici ? Je te fais pitié c’est ça ?! Tu t’es dit "la pauvre Summer, elle est toute seule et elle est assez conne pour ne pas capter d’elle-même qu’il faut qu’elle arrête de chialer comme une gosse" ?? » J’étais cynique quant aux réelles intentions de Léo, mais il faut dire que ces derniers temps il ne m’avait pas montré sa capacité à s’intéresser à moi. Il m’avait rayé de sa vie, alors que faisait-il là si ce n’était pas par pitié ? « C’est bon, va, je suis une grande fille. Idiote apparemment, vu que tu penses que je pleure pour quelque chose qui n'en vaut pas la peine, mais une grande fille quand même… » je reprenais mon téléphone, et était persuadée que Léonidas s’en irait, parce qu’après tout je savais qu’il n’aimait pas s’épancher, ni pour lui, ni pour les autres…il partirait, et je serais à nouveau seule…pour pleurer.

@Leonidas S. Vasilis


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Summer,

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L’amour n’existait pas à ses yeux mais l’amitié en revanche oui. Leonidas était possessif envers ses amis et Summer en avait fait les frais à son retour de Yale. Il avait cru que malgré son absence, elle lui aurait réservé un accueil plus chaleureux. Cela avait été le cas mais elle n’avait pas cessé de lui parler d’un Bonaventure qui se trouvait dans sa confrérie. Bona par ci-, Bona par-là ; A la fin, il en avait eu marre et l’avait dégagé aussi sec pour ne plus lui parler jusqu’à aujourd’hui. Sa fierté avait trouvé de mauvais conseil auprès de sa jalousie et leur amitié en avait fait les frais. Leonidas n’avait pas supporté d’être relégué au rang de numéro 2 tout comme il savait qu’il n’aurait pas supporté de recueillir les confidences de Summer parce qu’elle n’aurait pas eu son meilleur ami de libre pour parler avec elle. Alors, il s’était effacé pour ne pas souffrir, pour ne pas se sentir abandonné par celle qui avait certainement le plus compté dans sa vie. Summer avait été la seule femme avec qui, il était resté plusieurs mois en couple quand ils étaient adolescents. Aujourd’hui, ils étaient un peu comme deux étrangers l’un pour l’autre. Malgré cet amer constat, il était venu vers elle pour la consoler, pour lui offrir une épaule sur laquelle pleurer. La lecture de sa conversation sms avec ce crétin lui avait fait plaisir car dans le fond, il avait toujours espéré pouvoir reprendre sa place auprès d’elle. « Le sarcasme ne te va pas au teint ma chère » lâcha-t-il avec un semblant de sourire narquois.

Il donnait le change pour ne pas qu’elle lise dans son regard que son rejet l’avait blessé. Bordel, elle pensait qu’il faisait ça avec n’importe qui ? Que les effusions en public, c’était son truc ? Leonidas détestait les câlins, les contacts physiques en dehors du sexe. Et encore, même dans ce domaine, il se contentait du strict minimum et quittait ses amantes avant qu’elles n’exigent un stupide câlin. « Tu as fini ton cirque ? » lâcha-t-il froidement en la toisant, les bras croisés sur son torse musclé. « Je cherchais juste à te consoler point barre. Un mec qui n’est pas capable d’affronter le regard des autres, de rester auprès de sa meilleure amie parce qu’il est diminué ne vaut pas la peine qu’on pleure pour lui. Il s’est barré, il t’a laissé tomber alors oublie le » reprit-il. Leonidas était parti également mais parce qu’elle ne lui avait pas laissé le choix. Il refusait de la partager avec quiconque et certainement pas pour la place de meilleur ami. « Si tu me faisais pitié comme tu dis, je ne t’aurais pas permis de pleurer sur mon épaule » grommela-t-il. « Enfin démerde toi vu que tu as pas besoin de moi » râla-t-il après avoir juré en grec. « M’apprendra à vouloir rendre service » soupira-t-il en s’éloignant de quelques mètres avant de jurer à nouveau. « Quand je pense que tu l’as préféré à moi ! ça me rend dingue… Et je suis encore assez con pour revenir vers toi maintenant qu’il est barré » dit-il. Décidément, ces derniers temps, il oubliait un peu trop souvent son contrôle. Un séjour en Grèce allait bientôt s’avérer vital songea-t-il.

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Le sarcasme ne me va pas au teint ? C’est tout ce qu’il a trouvé à me dire alors que je suis là, à pleurer sans vraiment savoir quoi faire pour faire taire cette tristesse ? Oui, c’est vrai je n’avais habitué personne à ce genre de réaction de ma part, mais ce que Léonidas devrait savoir tout autant que mes plus proches amis, c’est que je ne suis plus la même quand je ne contrôle plus rien. Et clairement, perdre Bona c’est la preuve même que je n’ai plus de contrôle de quoique ce soit, que je suis impuissante et incapable ! Le fait de repousser Léonidas n’apportait rien de plus que cette réaction défensive qu’il avait, je le savais pertinemment au fond de moi. Cette posture, droite comme un piquet, les bras croisés contre son torse, je la connaissais par cœur. Je l’avais étudiée pendant quelques années – et plus que décortiqués durant quelques mois, de manière plus intime – donc oui : je savais que la suite, ne serait que pur défense de la part de Léo. Seulement il y allait fort en parlant ainsi de Bonaventure. « Arrête de dire ça… » Le suppliais-je « arrête de dire qu’il ne le mérite pas… » Suppliais-je encore alors que des larmes venaient encore perler aux bords de mes yeux. « Et tu es un peu mal placé pour me dire ce genre de chose…tu m’as laissé toi aussi » avais-je murmurer très faiblement. J’avais donc pensé à de la pitié de sa part à le voir à nouveau ici, avec moi ; après tout, pourquoi était-il venu me voir si ce n’était pas justement parce que je le faisais pitié ? Il m’avait jeté du jour au lendemain, sans que je ne comprenne pourquoi – mise à part peut-être que j’avais dû le saouler à lui parler ce jour-là – et aujourd’hui, il me portait de l’intérêt ? Il était difficile à suivre. Mais alors qu’il baragouinait qu’il avait voulu me rendre service et que j’avais qu’à me débrouiller toute seule, je commençais à réfléchir un instant : Même si on lui inspirait un minimum de pitié, Léo était clairement la dernière personne à oser vous proposer son épaule pour pleurer. Est-ce que c’est parce qu’il me connaissait qu’il l’avait fait ? ou…

Je relevais la tête de mes réflexions désordonnées, pour le voir partir, et prenait à nouveau conscience de ce qu’il était en train de jurer dans sa fuite. De quoi il parle ? Qui est-ce que j’ai préféré à qui ? Bona ? à lui ? Je me relevais de mon ptit muret en prenant mes affaires pour partir à sa suite, en l’interpellant « Léo, Attends ! » Je le coursais un peu avant d’arriver à son niveau et l’attrapait gentiment par le bras pour lui demander de s’arrêter. « Attends….de…de quoi tu parles ? Pourquoi tu dis que j’ai préféré Bonaventure à toi ? Qu’est-ce que…. » je secouais la tête, le fixant avec des yeux interrogateurs, je cherchais dans son propre regard des réponses plus précises avant de lui demander « T’es sérieux ?? C’est ce que tu t’aies dit ?! Que je préférais Bona ? » Je penchais la tête sur le côté avant de soupirer et de lui dire « Parce que tu me crois incapable d’aimer deux personnes de la même manière ? Que je ne pouvais pas aimer notre relation tout autant que celle que j’avais avec Bonaventure ? » Je croyais qu’il me connaissait depuis le temps. Il avait eu de cesse de me rappeler d’ailleurs que mon côté bisounours qui aiment tout le monde allait amener ma perte….alors pourquoi avait-il pensé que je le délaissais ?

@Leonidas S. Vasilis


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Leonidas avait eu un reniflement de dédain quand elle avait pris la défense de ce crétin de Quincy. « Pourtant c’est le cas » poursuivit-il en véritable âne bâté. Il détestait cet homme qui avait pris sa place, le reléguant au rang de numéro 2. Pour certains, cela n’était pas important, que tant qu’il avait l’amitié de Summer, c’était le principal. D’une certaine façon, ils avaient raison mais ça, le grec refusait de l’entendre. Pour lui, il n’y avait rien de pire que la place de second car on ne se souvenait jamais de qui était le deuxième. Seul le premier comptait, le reste n’était que de la figuration. Une raison supplémentaire de ne jamais se mettre en couple à moins de tomber sur une vierge… Remarquez, c’était peut-être ce qu’il lui fallait : une femme douce, innocente qu’il pourrait manipuler à sa guise pour en tirer profit. L’amour dans tout cela ? Il faudrait être fou pour se laisser gouverner par l’amour. L’amour, ça vous retournait le cerveau, cela vous faisait renoncer à tout ce à quoi vous croyez. Leonidas n’avait pourtant pas peur de dépendre d’une autre personne, pour preuve, sa relation avec son père voire son grand-père. Non, ce qui l’effrayait, c’était de perdre le contrôle, de rompre l’équilibre qu’il avait durement acquis au fil des années. Une femme ne vous apportait que des emmerdes. L’étudiant refusait de se remettre en question, il n’avait pas le temps pour cela. Ni même l’énergie. Oui, il avait abandonné Summer mais c’était pour une bonne raison.

« Pitié, ne te fais pas plus idiote que tu ne l’es ! Bien sûr que tu l’as préféré à moi » s’énerva-t-il alors qu’il était toujours blessé qu’elle puisse l’avoir rejeté alors que pour une fois, il faisait preuve de bonté dénuée d’arrière-pensée. « Tu ne faisais que parler de lui : Bonaventure ceci, Bonaventure cela. Tu n’étais plus avec moi, tu étais avec lui-même en ma présence. Il était si parfait et si mignon » se moqua-t-il comme si cela ne l’avait pas heurté par le passé, comme s’il se fichait bien de ça. « Crois-moi Summer, tu serais capable d’aimer la terre entière si tu le pouvais mais certaines personnes n’apprécient simplement pas d’être à la seconde place, d’être la dernière roue du carrosse ou une solution par défaut car la première est absente ou occupée. Tu n’as jamais cessé d’être ma meilleure amie, la seule et unique » soupira-t-il comme si cet aveu lui en coûtait. « Tu as toujours été la seule et unique pour tout ce qui concerne ma vie crétine ! Quand je suis venu à Harvard, j’ai pensé que nous pourrions retrouver cela mais il n’y en avait que pour ce crétin. Et bien tu sais quoi ? Bon débarras ! » grommela-t-il en croisant les bras sur son torse. « Alors arrête de chialer pour lui, tu as une tête hideuse ! » soupire-t-il en détournant le regard, buté. Hey, il venait quand même de lui faire une sacrée déclaration amicale mine de rien !


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J’avais eu envie de lui hurler dessus, de siffler comme un serpent, de jouer les grosse harpies hystériques quand Léo s’était mis à se moquer de Bona, et de ma façon de le placer au premier rang, de l’apprécier, et de le mettre sur un pied d’estal. Franchement là, Léo ne me donnait même pas envie de parler quand il agissait ainsi….mais…Comment dire….je sais aussi que tout ça, c’est une façon de m’atteindre, de me rendre sans doute la monnaie de ma pièce…laquelle ? Celle que je lui ai apparemment lancé à son arriver sur Harvard, en m’extasiant sur Bona. Et là je comprenais : à mesure qu’il parlait, même si c’était d’un ton froid qui se voulait détaché, quand il se mit à soupirer que j’avais toujours compté pour lui et qu’il avait fondé des espoirs sur nos retrouvaille, je n’avais plus envie de lui hurler dessus. Non…c’est sur moi que je voulais crier, pour ne pas avoir compris cela plus tôt ; pour ne pas avoir su traduire tout ceci dans le comportement de Léonidas à l’époque. J’avais écoute ma propre souffrance à le voir me rejeter, sans vraiment chercher à comprendre que j’en étais la fautive…

Je me prenais toutes ces révélations dans les dents, et rabaissait la tête et les épaules en signe de défaite, et d’abdication…j’avais échoué là encore. Cette première amitié, c’est moi qui l’avais foutu en l’air, et cette boule au ventre que je ressentais depuis le début, cette boule de tristesse, elle s’était transformer en boule de culpabilité à l’égard du grand brun devant moi, qui marquait ses distances avec moi en croisant les bras contre son torse.

Je me pinçais les lèvres en regardant le sol, réfléchissant à mes actes tout en redressant mon sac qui contenait mes affaires, sur mon épaule. Que dire après cela, si ce n’est « désolé » ?? Une chose est sûre, si je dois m’excuser ce n’est pas en étant lâche et en regardant le sol. Je me devais de le regarder droit de les yeux. Alors je relevais la tête et m’approchait d’un pas, pour venir poser une main fragile et hésitante sur l’un de ses avant-bras, dont les muscles étaient tendus et encore croisés contre son torse. « Je…je n’avais pas compris. Je, je suis désolée j’ai été stupide. Et aveugle aussi…je n’ai pas su comprendre ou voir que je t’agaçais à parler de Bona et…enfin…j’étais loin de me dire que je donnais le sentiment de te relayer au second plan. Je suis sincèrement, sincèrement désolée Léo… » J’inspirais profondément, me demandant si je devais lui donner des explications quant à mon comportement par rapport à Bona, mais….en y pensant plus sérieusement, je m’étais dit que ces explications auraient pu passer pour des justifications à mon comportement et je ne voulais pas laisser croire à Léonidas que je me cherchais des excuses valables. « Mais…pourquoi ce silence de ta part. Pourquoi ne pas simplement m’avoir dit les choses ? Je ne sais pas moi, j’aurais pu te rassurer ? » Pendant tout mon mea culpa, je n’avais pas retiré ma main du bras de Léonidas. Oh, je sais qu’il n’aimait pas ça, MAIS il SAIT que moi, j’ai besoin d’un contact physique avec la personne pour être profondément connecté à elle. Il sait aussi que c’est ma manière à moi de prouver toute ma considération, ma manière de lui être exclusive pour ce moment, et de lui accorder toute mon attention

@Leonidas S. Vasilis


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Summer,

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Il n’était pas simple d’aimer un homme comme Leonidas mais ce n’était pas plus évident d’être son ami(e) car la liste de ses défauts devait sans nul doute faire plusieurs pages. Il était égoïste, pouvait vous écraser sans le moindre scrupule et surtout, il attendait beaucoup trop des gens. Le grec ne supportait pas d’être le second car il détestait quand les gens s’éloignaient de lui, ne lui appartenaient pas. Son père avait beau lui rabâcher continuellement que personne n’était la chose d’une autre, il faisait la sourde oreille. Summer lui appartenait et ce Bonaventure la lui avait volé sous son nez sans qu’elle ne dise quoique ce soit. Qu’il avait détesté entendre les louanges de ce type quand il était revenu prendre sa place de meilleur ami à son retour de Yale. Il avait été furieux, blessé et jaloux de sa nouvelle amitié car il avait l’impression que sa jolie blonde lui échappait, qu’elle l’abandonnait. Les mauvaises langues pourraient sans nul doute lui rappelait qu’il avait été le premier à partir, à l’abandonner. D’ailleurs, il n’en était pas à son premier coup d’essai mais il leur rappellerait que lui avait le droit. Un Vasilis peut abandonner quiconque s’il le souhaite mais on n’abandonne pas un Vasilis. Son grand-père lui répétait bien souvent qu’il devait se placer au-dessus de ses considérations sentimentales, que ce genre de choses n’était que pure perte de temps et d’énergie. Il n’y arrivait pas et agissait de ce fait en gamin pourri gâté et capricieux. « Me rassurer ? Aie-je l’air d’être un enfant qu’on a besoin de rassurer ? » rétorqua-t-il avec un reniflement plein de mépris. Il détestait sa manière de le toucher mais n’avait pas encore fait un seul mouvement pour retirer sa main. Summer avait toujours eu le droit à un traitement de faveur car il l’appréciait plus que n’importe qui. Dans son cœur, elle était au même rang que Parker l’avait été. « Tu as fauté, tu devrais recevoir une punition… Dis-moi, tu aimes toujours autant les fessées ? » lui demande-t-il l’air de rien. Etait-ce sa façon de lui dire que ses excuses étaient acceptées ? Plus ou moins. « Si tu arrêtes de te morfondre sur ce crétin, peut-être que je pourrais revoir ma position te concernant. Après tout, tu n’as jamais cessé d’être ma meilleure amie à mes yeux. Bien sûr, il faudra que tu fasses tes preuves car tu dois regagner ma confiance. Je n’ai pas envie qu’un autre homme te tourne la tête quand tu es en ma présence. Je n’accepterai pas d’être à nouveau second qu’on soit clair et net sur le sujet donc si tu as une amitié forte, soit tu t’en sépares, soit tu fais en sorte de la reléguer au second plan » reprit-il d’un ton sérieux en baissant son regard vers sa main comme pour lui dire que ce cirque devait cesser. Leonidas ne s’attendait sûrement pas à y voir une alliance. « Qu’est-ce que c’est que cette connerie ?! » lâcha-t-il complétement sur le cul en attrapant son poignet pour lui faire lever la main. « Depuis quand tu es mariée ?! » Pitié, ne lui dites-pas qu’elle avait épousé un homme au charisme de bulot parce qu’il était gentil.

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Bon…ca, c’est du Léonidas tout craché. On s’excuse et il feinte le mépris…bien que je le connais assez pour savoir que mes paroles ne sont pas passées dans l’oreille d’un sourd. J’ai compris qu’il voulait l’exclusivité dès l’instant où il a commencé à me dire que je lui avais préféré Bona. Et c’est fautive que je reconnaissais ne voir avoir su lire entre les lignes à ce moment-là …mais même si donnait l’impression de s’en contrefoutre carrément, il me pardonnait. Comment je le savais ? Me parler de punition à coup de fessée ? Lui comme moi, on sait ce que ça sous-entend. D’ailleurs, je ne pus m’empêcher de rougir après ça en baissant la tête pour dissimuler mon sourire « je ne vois pas de quoi tu parles » tentais-je de dire en vain. Et à nouveau je le laissais s’exprimer, me dire qu’il ne supporterait pas d’être à nouveau le deuxième. Pendant qu’il parlait, une question me traversait l’esprit : j’espère que quand il dit cela, c’est uniquement en amitié qu’il l’entend ? Parce que dans le cas contraire, il y a comme un hic. Ouf ! Non, c’est bon : il venait de parler clairement d’être le premier en amitié. Là, okay, y’a pas de soucis. Je peux lui accorder toute la place qu’il veut « Tu n’as pas à t’en faire…de toute façon, il y a pas foule pour le poste. Tu ne risques pas d’avoir de concurrent » Ce n’est qu’à ce moment-là que je soupirais finalement pour laisser la tristesse s’en aller. Oh non, je n’oubliais pas Bona, je ne le pouvais pas …mais je me devais de le laisser partir, d’accepter son choix, que cela me fasse mal ou non. Je retirais ma main parce que je savais que j’avais un peu trop abusé du contact, mais apparemment Léonidas avait eu dans le même le coup d’œil, se rendant compte de l’alliance à mon doigts, juste au-dessus de la bague de fiançailles vu que j’avais tenu à les mettre toutes les deux l’une avec l’autre, comme deux inséparables. Au départ, je n’avais pas compris la réaction plutôt brusque de Léo, et avait tourné la tête à droite et à gauche pour chercher autour de nous ce qu’il qualifiait de « connerie » Mais ce n’est qu’au moment où il me posait plus clairement la question que je compris : « Ah ! Ça…euh… » Depuis quand j’étais mariée, euhm…je donne la date officiel de Vegas, ou le jour où j’ai été mise au courant ?? « Septembre dernier… » C’est plus vague et plus pratique comme ça ! « Et cette fois-ci, j’ai pas épousé un mec qui a un faible pour ma sœur…ou qui se l’est tapé. » tentais-je de dire pour plaisanter, vu que Léonidas savait très bien de quoi je parlais. Il avait connu Tyler, et avait assister à nos fiançailles à l’époque. Il avait également tout suivis du désastre qui en avait découlé…et ne s’était pas gardé à l’époque de me dire « Je te l’avais dit que je le sentais pas ce gros con…t’aurais du m’écouter » Autant dire tout ce qu’une fille cocu n’aimait pas entendre. Enfin, tout ça c’était du passé. Aujourd’hui j’étais heureuse et comblée et le faisais savoir : « Tu as devant toi Chloé Summer Maconahey, - arf non, on n’oublie le Chloé - l’épouse de Mr Paris Adam Maconahey ! » Et je me dandinais sur place, tout sourire, en tenant ma main baguée dans l’autre, observant la preuve même de mon bonheur.

@Leonidas S. Vasilis


©TOWNTROTTER.
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Summer,

you fill my lungs with sweetness and i fill my head with you





« Au contraire, je crois que tu vois de quoi je parle…Tu sais que cela me manque ? Ton petit derrière rosissant sous mes claques… C’est la chose à laquelle j’ai adoré t’initier » murmura-t-il sur un ton narquois et un brin séducteur. Quand Summer rougissait de cette manière, il n’avait qu’une seule envie, s’enrouler autour d’elle comme un serpent constrictor et l’avaler toute crue. Il avait toujours aimé jouer au chat et à la souris avec les femmes. Un petit péché mignon auquel il s’adonnait avec un malin plaisir. Un peu comme avec cette fameuse Lisa lors du Spring Break. Elle avait eu le malheur de montrer une faiblesse et il s’était jeté sur elle pour mieux planter ses griffes et s’accrocher. Cruel ? Il pouvait l’être. Dans le cas de sa meilleure amie, c’était plus un jeu qu’autre chose car quoiqu’il arrive, il n’arriverait jamais à lui faire mal volontairement. Même lorsque Bonaventure était entré dans sa vie, il avait préféré s’éloigner et couper les ponts plutôt que de la briser -pourtant, cela l’avait démangé de lui faire autant de mal qu’elle lui en faisait sans même le savoir. « Encore heureux ! C’est décidé, je reprends mon rôle donc tu peux oublier de chercher quelqu’un d’autre » hausse-t-il les épaules. Il ne l’admettrait jamais devant elle mais il était heureux de pouvoir à nouveau faire partie de sa vie car mine de rien, elle était celle vers qui se tourner quand il avait des cas de conscience. Oh ils n’étaient pas nombreux mais de temps en temps, même lui se considérait comme un parfait connard. Dans ces moments, il avait besoin d’une dose de bisounours et elle était la parfaite fournisseuse.

Il ne s’attendait toutefois pas à voir son doigt orné d’une alliance. C’était quoi ce bordel ?! « Un mec qui refuse de sauter ta sœur ? Tu n’as pas épousé un gay refoulé ? Non parce que même moi j’y suis passé sur ta sœur. D’ailleurs, c’était pas mon meilleur coup » avoue-t-il. Ils n’étaient plus en couple à cette époque mais Leonidas avait pris un plaisir fou à faire tourner la Cynthia en bourrique. Je vous l’ai dit : il protégeait Summer à sa façon. Il se souvenait encore de ce Tyler à la noix. D’ailleurs ce dernier devait se souvenir de lui car le grec avait fait jouer ses talents pour lui mettre quelques bâtons dans les roues. Oh trois fois rien, une petite entrée dans son casier judiciaire vierge pour faire de lui, un délinquant sexuel. C’est fou ce que l’on peut avoir comme difficulté dans une recherche d’emploi avec un tel casier. « Non seulement il a un prénom de gonzesse mais il a refusé de se taper ta sœur… Franchement Chloé, si tu me sors qu’en prime, tu te tapes un scientifique, c’est bon, je te le dis direct : il est gay ! » lâche-t-il sur un ton ennuyé. Déjà se marier, c’était un suicide psychologique et social mais en prime, avec un type nommé Paris ?! Elle touchait le fond. « Si tu étais ivre au moment du mariage, je te promets de faire en sorte d’annuler ton mariage hein ! Tu n’as qu’un mot à dire pour que je te sorte de cet enfer» marmonna-t-il, sceptique.


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