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Vendredi soir était pour certain synonyme de détente, de fête, de lâcher prise, pour Leonidas c’était synonyme de boulot, d’emmerdement. Il ne supportait pas les week-ends ni même les vacances. Les seules qu’il tolérait c’était bien celles liées au Spring Break car il voyageait, il quittait Boston pour quelques semaines. Néanmoins ce soir, il n’avait pas envie de bosser à l’agence de son père et n’étant pas de garde à la morgue, il avait sa soirée de libre. Le groupe ne faisait pas de concert donc, son vendredi était on ne peut plus libre. Que faire ? La question, il ne se l’était pas posée très longtemps car il savait toujours quoi faire en cas d’ennui : assister à quelques stripteases bien réalisés. Maintenant c’était de savoir où aller. Il connaissait quelques boites sympas sur Boston mais une connaissance lui avait conseillé une nouvelle, située sur Cambridge. L’étudiant avait hésité mais il avait fini par se laisser convaincre d’où sa présence en ces lieux. Pour la peine, il avait décidé de s’habiller d’une chemise noire sur un jean tout aussi sombre. Sa veste en cuir à la main, il pénétra dans l’établissement, observant les lieux d’un regard circulaire. Sympa. Il avisa un coin tranquille non loin de la scène et s’y installa. De là où il était, il pouvait voir n’importe qui s’approcher tout en jouissant d’une excellente vue sur les shows -de quoi passer une bonne soirée. Le problème, c’est que Leonidas n’avait pas conscience encore qu’un acheteur potentiel du nirvana se trouvait à sa place quelques minutes plus tôt. Cet homme qui avait déserté les lieux après un coup de fil de sa maitresse allait être au cœur même d’une erreur de casting mais ne nous intéressons pas plus que cela sur son cas. Reprenons. Le grec se trouvait donc assis confortablement sur une banquette, attendant qu’une serveuse veuille bien prendre sa commande. En parlant de serveuses, elles étaient plutôt à son goût nota-t-il mentalement en laissant son regard s’attarder sur l’une d’elle avant qu’un show n’attire son attention. A quelques mètres de lui, cette même serveuse venait trouver sa patronne pour l’informer qu’un acheteur avait pointé le bout de son nez dans son club. Concentré sur la danse de la stripteaseuse, Leonidas ne vit pas cette employée le pointer du doigt.
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Leonidas et Annalynne.

 

« Madame Malcolm ? » D'un mouvement lent, je redresse mon visage à l'intention de mon employé venue me déranger en plein milieu de comptes que j'étais en train d'écumer. Je passe le plus clair de mon temps à occuper mon esprit, à reprendre le court de mon étrange vie. « Oui ? » Je m'adresse à cette dernière sans même prendre de pincette, pour dire vrai, je n'apprécie que très peu d'être dérangée. « L'homme voulant acheter le club, est à nouveau là. » C'est une blague, n'est-ce pas ? La première fois qu'il s'est planté dans l'établissement, forcément, je n'étais pas présente, mais Sarah s'était chargée de lui souligner le fait que le Nirvana n'est pas à vendre. Et ne le sera sûrement jamais. En un soupir je finis par me lever, prête à en découdre pour affirmer en tant que patronne de l'endroit que même pour des millions je ne le céderai pas. Ce n'est pas comme si je faisais preuve d'attachement pour beaucoup de choses, loin de là même, et le matériel est toujours passé en second plan dans mon monde où tout semblait remplaçable si on y mettait le prix. Sauf qu'à présent, c'est un tantinet différent, de l'argent, j'en ai – grâce au club cela va de soi – mais je ne peux le jeter par les fenêtres, alors vendre mon seul revenu, ce serait sombré dans une sombre folie. Puis … je ne mentirai pas – bien que je ne le dirai jamais à haute voix – j'y tiens, au Nirvana, c'est mon point d'ancrage, ma seule et unique bouée de sauvetage. C'est là où j'ai fui mon père, mais aussi où je tente d'oublier Clay. C'est ici que j'évolue, que je me suis vue changer.

D'un pas décidé, je descends à côté de mon employée, afin d'arriver dans l'embrasure du club, et la voir me désigner un homme assis de dos, en train de mater. « Sûre ? » Après tout, même si je les sélectionne mes jolies serveuses ainsi que danseuses, il ne faudrait pas qu'elle soit stupide plus que ce que je ne le crois. « Sarah m'a assuré qu'il c'était l'homme assis ici, avant de partir. » Vu qu'elle a prit sa soirée, merci, je le sais, c'est moi qui fait les plannings. D'un hochement de tête, je la congédie, et me dirige dans le claquement de mes talons vers l'inconnu qui ne se doute pas de la tornade qu'il va devoir affronter. A sa hauteur, je le détaille, devinant qu'il doit même se demander ce que j'attends pour lui parler. Trois secondes de trop, avant que je prononce un « Il paraît que la dernière fois que vous êtes venus, vous aviez un marché à me proposer. » Maquerelle dans toute sa splendeur, mon assurance ne possède aucune faille, des lors que je me fonds dans mon expression glaciale. « Cependant ... » mon animosité est presque palpable. Immuable. « Le club n'est pas à vendre. » Qu'importe ton prix, tu peux rentrer chez toi, petit.
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Leonidas était concentré sur le show, détaillant la danseuse du regard comme quelqu’un qui apprécierait une œuvre d’art. C’était son hobby les stripteases, il ne s’en cachait pas. L’effeuillage avait quelque chose de fascinant quand il était bien réalisé et il devait le reconnaitre que le service était à la hauteur de la réputation de l’établissement. Des bruits de talon attirèrent son attention et il tourna la tête sur le côté, apercevant une magnifique jeune femme. Indienne ? Oui sûrement. Une serveuse ? Non, elle semblait être au-dessus, la patronne ? Quelque chose dans ce genre-là ? Leonidas s’amusait à décrypter l’attitude de cette inconnue quand elle prit la parole. Visiblement, il y avait méprise. Un homme normal l’aurait détrompé dans la foulée mais en voyant son animosité, le grec sentit avec un certain amusement, une envie de jouer un petit jeu de rôle avec la demoiselle. Après tout, il n’y avait rien de mal à se divertir surtout avec une femme. « Tout le monde a un prix, il me suffit simplement de connaitre le vôtre et ce club sera à moi » répondit-il en se tournant légèrement sur le côté pour mieux l’observer. « Je présume que vous êtes la patronne du lieu ? Je m’attendais à faire affaire avec un homme mais ce n’est pas plus mal » ajouta-t-il en la toisant avec un sourire narquois. « Prenez donc un siège, faites comme chez vous » s’amusa-t-il à dire avant de repartir dans l’observation de la danseuse. « Je dois avouer que vos danseuses sont douées. Le service en salle laisse à désirer mais une fois ce club a moi, je n’aurais qu’à changer le personnel. Bien sûr, si vous tenez à cet endroit, je pourrais toujours vous trouver un petit travail. Pourquoi pas devenir mon assistante ? » continua-t-il sur sa lancée sans lui accorder plus d’attention, à croire qu’elle n’avait aucune valeur et que cette discussion n’était que pure formalité. Leonidas était en réalité impatient de connaître sa réaction car d’après ce qu’il avait pu lire dans son comportement non verbal, madame avait du tempérament. Voyons voir jusqu’où il pouvait aller avant qu’elle n’explose !
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De ses prunelles il m'observe, avec cette même lueur que j'ai le loisir de constater dans les yeux des hommes venant se perdre jusqu'ici. Cette flamme d'impudicité. D'envie. De luxure qui a le don de galvaniser. « Tout le monde a un prix, il me suffit simplement de connaitre le vôtre et ce club sera à moi » Pardon ? J'espère sincèrement qu'il n'est pas sérieux, ce pauvre con. Et je suis à la lisière de lui dire que je suis absolument trop chère pour un mec comme lui, que je ne me prostitue pas. Que bien que mes allures soient des plus putassières, jamais je ne serai une catin. Que ce club, putain, c'est tout ce qu'il me reste, et que je ne déconne absolument pas lorsque je dis que jamais je ne vendrai. Il peut directement se rhabiller. A deux doigts d'envisager de le faire virer. D'ailleurs rapidement, je lance une oeillade à Dan (le videur), afin de m'assurer qu'il n'est pas occupé. « Je présume que vous êtes la patronne du lieu ? Je m’attendais à faire affaire avec un homme mais ce n’est pas plus mal » Parce qu'une femme est incapable de gérer un tel endroit ? Je suis déjà lasse de ses préjugés, c'est follement que je me dis que je devrai le chasser. « Prenez donc un siège, faites comme chez vous » Bon sang, j'avoue en restée une fraction de seconde figée. Petit connard suffisant qu'il me plairait énormément de baffer. C'est ma tête qu'il est en train de se payer, et étrangement, je ne suis pas du genre à apprécier. « Je dois avouer que vos danseuses sont douées. Le service en salle laisse à désirer mais une fois ce club a moi, je n’aurais qu’à changer le personnel. Bien sûr, si vous tenez à cet endroit, je pourrais toujours vous trouver un petit travail. Pourquoi pas devenir mon assistante ? » J'en suis bouche bée, d'ailleurs, c'est une fois ou deux que je l'ouvre pour finalement la refermer.

« Assistante ? » Je répète, éberluée. Comme si j'avais mal entendu la première fois, comme si j'avais besoin d'un écho pour être certaine de ne pas halluciner. « Mais dans quel monde vous vivez ? » Dans celui que j'ai connu, assurément, le genre où tout peut être monnayé. Où une âme peut se vendre pour une poignée de billets. C'est ce que j'ai voulu faire de la mienne, dans ce contrat de mariage qui n'a maintenant plus aucune raison d'être cité. Alors que je perds le contrôle, mes mains tremblantes de colère vont agripper un siège à côté du sien. Faire preuve de … pragmatisme, n'est ce pas ? Être cordiale puisque c'est un client et qu'il paie, forcément. Ne pas encore être un tyran. C'est à ce moment que la remplaçante de Sarah décide de se pointer afin de prendre la commande de mon étrange comparse de soirée. « Ce sera ? » et d'un œil avisé, j'observe l'homme assis à côté de moi, pour lui préciser. « Commandez-bien, c'est l'une des seules choses qu'ici vous pourrez vous payer. » Parce que même les shows privés, il est clair qu'il risque de ne pas y avoir accès.
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Jouer avec les femmes avait toujours été une occupation comme une autre. Manipuler les autres, se faire détester également. Leonidas ne pensait pas qu’en venant dans ce club, il serait pris pour un autre et mieux, qu’il aurait le droit à une discussion aussi divertissante. Il ne connaissait pas l’identité de l’indienne mais il savait une chose sur elle : tout le mépris qu’il lui inspirait sans compter sa colère. Elle tenait à ce club comme à la prunelle de ses yeux et l’embêter à ce sujet devenait limite trop facile. En temps normal, il aurait abandonné l’affaire pour lui dévoiler sa véritable identité mais pas ce soir. Le brun avait envie de compagnie et elle lui en offrait une sur un plateau d’argent. « Dans le monde des affaires, et vous ? » rétorque-t-il avec un regard amusé. Il était étonné de voir qu’elle se retenait à grande peine de lui sauter à la gorge. Intéressant. Une serveuse arriva pour prendre commande et la patronne de l’établissement en profita pour faire une inutile mise au point. « Vraiment ? Remarquez, je pourrais tout aussi bien ouvrir un club concurrent, débaucher vos danseuses ainsi que votre personnel car si le Nirvana n’est pas à vendre, ce n’est pas le cas de votre personnel. Vous n’êtes pas à ce point naïve pour vous imaginer vos employés loyaux et fidèles ? De nos jours, personne ne crache sur un meilleur salaire » s’amuse-t-il à dire avant de se tourner vers la serveuse. « Un whisky sans glace » commandât-il avant de se tourner à nouveau vers la jolie indienne. « Au fait, à qui aies-je l’honneur ? J’aimerai bien savoir le nom de la personne que j’affronte » l’interroge-t-il en se penchant légèrement vers elle. « Vous devriez éviter de montrer autant vos émotions, ce n’est pas bon dans le monde des affaires… Là par exemple, vous avez envie de m’étrangler, signe que ce club vous tient particulièrement à cœur et donc, constitue une grande faiblesse chez vous » lui conseilla-t-il en reprenant son sérieux. Si son grand-père se trouvait avec eux, cela ferait longtemps que cette femme aurait perdu tout crédit à ses yeux car il n’y avait rien de plus méprisant chez son ascendant que d’être aussi démonstratif.
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Sur ses traits je n'ai aucun mal à y lire cette touche d'amusement, de preuve qu'il jubile intérieurement tandis que c'est l'inverse dans mon propre corps. Je bouillonne, je peine à le cacher, je n'aime pas celle que je suis, et ce que je me permets de lui montrer. J'ai pour habitude de ne pas me dévoiler, de cultiver un stoïcisme, une tempérance clairement sans faille. Mais ici et maintenant totalement paumée. Parce que son instance tend à me rendre … à fleur de peau. C'est médiocre, pour ce que ça vaut. « Dans le monde des affaires, et vous ? » Je commence, tout de même à trouver qu'il a un certain chien, un truc qui est assez intriguant pour me procurer la curiosité de rester à ses côtés. « Dans le mien. » De monde. C'est assez clair ? C'est mon univers, mon océan, et il s'expose à un naufrage cuisant.

Mais lorsque je lui confie qu'il ferait bien de choisir correctement sa boisson, il m'insupporte a un autre niveau, puisqu'il se fond en un monologue qui irrite mes sens en un manque de convenance. Sait-il seulement que j'ai horreur de ceux qui se pensent tout permis ? Qui croient pouvoir régir le moindre point de ma vie. « Vraiment ? Remarquez, je pourrais tout aussi bien ouvrir un club concurrent, débaucher vos danseuses ainsi que votre personnel car si le Nirvana n’est pas à vendre, ce n’est pas le cas de votre personnel. » C'est un sourire reptilien que je lui réponds, alors que je lance à ma serveuse une oeillade. Pour peu, je pourrai le trouver bon dans son délire. Mais j'ai pour moi assez de vice et d'assurance pour me permettre d'affirmer de leur loyauté. « Vous n’êtes pas à ce point naïve pour vous imaginer vos employés loyaux et fidèles ? » Mon expression s'ovalise un peu plus, m'accuser de naïveté, c'est d'un … surfait. Il n'y a qu'une personne qui un jour m'a trompée. Et c'est faute de ma propre erreur, d'avoir voulu un jour offrir mon coeur. « De nos jours, personne ne crache sur un meilleur salaire » Malin, mais ce n'est même pas une seule seconde que je le crains. « Un whisky sans glace » Astucieux. C'est ton papa qui t'a apprit à choisir des boissons de véritable monsieur ? Elle attend ma propre commande, et me relance d'un « Madame ? » Une seconde, c'est un jeu de regards imposés, une envie de le baffer. « Au fait, à qui aies-je l’honneur ? J’aimerai bien savoir le nom de la personne que j’affronte » Le dernier mot n'est pas mal choisit, mais à la vérité, il ne sert strictement à rien de le penser. Ce n'est pas un combat, c'est sa lutte seule contre un mur. Une forteresse. Jamais je ne m'abaisserai à une telle faiblesse. « Annalynne Malcolm. » Je prononce sans pour autant lui cacher mon égo démesuré. S'il fait parti du beau monde, il saura qui je suis. Fille qui devait hériter d'Omnicom. Ayant déjà vendu son âme. Peu importe le fait que j'ai été renié, mon caractère n'en reste pas changé. « Vodka pomme. » que je crache à l'intention de ma propre serveuse alors qu'elle se retire de notre équation. « Vous devriez éviter de montrer autant vos émotions, ce n’est pas bon dans le monde des affaires… » Parce qu'il va me donner des cours maintenant, le petit con ? T'en fais pas, ma mère m'a déjà donné toutes les solutions pour détourner l'attention, tu vois, question d'éducation. « Là par exemple, vous avez envie de m’étrangler, signe que ce club vous tient particulièrement à cœur et donc, constitue une grande faiblesse chez vous » J'en hausse les sourcils, sa plaidoirie finalement terminée. De sens, elle en est on ne peut plus dénué. T'es tout petit, et je saurai tellement bien t'écraser.

Mon index vient finalement trouver mes lèvres dessinées d'un trait de rouge, avant que mon visage ne vienne reposer dans entre mes phalanges, coude déposé sur l'accoudoir du fauteuil que j'occupe. Encore un temps pour le juger, pour détailler ses mâchoires structurées par cette barbe naissante, la brillance de son regard, de l'azur qui n'en devient que plus agaçant, si bien que pour d'autre il en serait parfaitement envoûtant. « Vous faites erreur. » Et la plus grande en fait, celle de surestimer mes sentiments. « Vous n'avez aucune idée de ce qui peut constituer une faiblesse chez moi. » Le fait est, qu'il y en a eu une, et que je m'en relève. Ce serait qu'être stupide que de penser qu'à quelque chose je peux vraiment m'attacher. Le seul intérêt de ce club, pour moi. Vénale, comme on ne le fait pas. C'est que l'argent coule à flot. Et là, par contre, j'énonce une intense vérité, jamais je ne laisserai ma seule et unique rentrée d'argent à quelqu'un. Je l'ai déjà fait lorsque j'ai dit adieux à l'entreprise familiale, je ne réitérerai pas. « Pour ce qui est de l'étranglement, je n'ai pas encore décidé. » et nos verres nous sont amenés. Lorsque j'attrape le mien, que grâce à la paille j'en avale quelque peu, c'est à mon tour de lui demander. « Et vous êtes ? » Putassière lorsque je précise. « J'aime savoir qui je vais achever. » En parfait reflet de ses paroles, sauf que j'annonce ma victoire imminente. Je ne risque pas de m'incliner. « Tiens, et laissez tomber la psychologie, mon esprit et le votre ne sont pas au même niveau. » Bien trop complexe, bien trop étriqué. J'ai horreur qu'on se permette de me psychanalyser.
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Annalynne Malcom. Il était presque déçu dans le sens où il s’était imaginé la jeune femme avec des origines indiennes et donc un prénom exotique. Là, c’était presque banal. Remarquez, elle avait peut-être été adoptée, qui sait. De tout de manière, il se fichait bien de savoir d’où elle venait, qui elle était également. La seule chose qui l’importait, c’était de se divertir et la voir rager était une bonne façon de passer sa soirée. Il se demandait même s’il allait lui révéler la vérité un jour… Hum si… Il avait envie de pouvoir revenir dans ce club car les danseuses étaient vraiment talentueuses, on ne pouvait pas leur enlever ça. « Ah oui ? Intéressant. » se contentait-il de répondre avec un sourire au coin. « Je m’en voudrais si jamais je vous avais vexé avec mes propos » s’amusa-t-l même à dire rien que pour l’énerver davantage. Un petit rire secoua ses épaules quand elle parla de l’achever. C’était peut-être un peu présomptueux de sa part non ? Ce n’est pas comme s’il avait réellement envie de racheter son bar. « C’est sûr que nos esprits sont pas au même niveau… Laissez-moi deviner : vous êtes une femme intelligente, cruelle, manipulatrice… Vous allez m’écraser avec votre talon aiguille parce que je suis une chose si petite comparée à votre grandeur ? Non mieux… Vous êtes une déesse et vous n’avez que faire de la plèbe ? A moins que vous soyez simplement une féministe lesbienne qui déteste les hommes parce que oh malheur, vous avez donné votre cœur à un pauvre crétin ? Remarquez, je me fiche totalement de savoir qui vous êtes, ce que vous valez ou je ne sais quoi » répondit-il en haussant les épaules. La serveuse était revenue avec sa commande et il apprécia le whisky comme un habitué. D’ordinaire, il était bien plus féru de vins mais un bon whisky était toujours bon à boire. « Je dois vous faire un compliment, vous servez un alcool de qualité » dit-il en se rappelant qu’elle lui avait demandé comment il s’appelait. « Appelez-moi John Smith ? » termine-t-il par dire avec un léger sourire en coin qui relevait plus du rictus que du réel sourire.

Une nouvelle danseuse faisait son apparition sur scène. Elle était superbe, ses courbes divinement mises en valeur par l’éclairage. Le Nirvana était vraiment un bel établissement et Leonidas ne doutait pas qu’il devait attiser quelques convoitises. « C’est dommage que vous ne cherchiez pas à me faire changer d’avis d’une manière plus agréable… vos danseuses sont vraiment à mon goût. Je me demande si vous êtes une ancienne stripteaseuse. Bien souvent, les propriétaires sont d’anciennes danseuses » dit-il plus pour faire la conversation qu’autre chose.

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« Ah oui ? Intéressant. » Sérieusement ? J'en hausse les sourcils, peu fanatique des manières qu'il se permet de prendre dans un lieu qui m'appartient. « Je m’en voudrais si jamais je vous avais vexé avec mes propos » Vexée ? J'aimerai tout de même qu'il ne se donne pas tant d'importance, il y a très peu de personnes qui peuvent se vanter d'atteindre mon être de cette façon là, de marbre, c'est ce que je suis, rien que cela. « C’est sûr que nos esprits sont pas au même niveau… » certainement pas, parce que même s'il n'a pas su reconnaître mon nom, le fait est que je suis supérieure, rien n'est plus vrai. Et je l'aime mon égo démesuré, ne supporte pas lorsqu'il est bafoué. « Laissez-moi deviner : vous êtes une femme intelligente, cruelle, manipulatrice… Vous allez m’écraser avec votre talon aiguille parce que je suis une chose si petite comparée à votre grandeur ? » Presque, j'ai une envie de sourire, mais je me retiens, au moins il a comprit le topo, pas si stupide que ça. « Non mieux… Vous êtes une déesse et vous n’avez que faire de la plèbe ? » Je note son vocabulaire, concède le fait que cela pourrait me plaire. « A moins que vous soyez simplement une féministe lesbienne qui déteste les hommes parce que oh malheur, vous avez donné votre cœur à un pauvre crétin ? » Pour le coup, je ne peux le retenir mon petit rire surfait, je ne mentirai pas, il m'a un tantinet cernée, et son répondant lui donne un certain … cachet. Bien que les femmes ne me déplaisent pas, il est vrai que mon coeur est toujours abîmé. Mais en « affaire » il n'est pas question de sentiment, alors pour ce à quoi cela sert de le souligner, c'est à penser que l'homme aime - pour rien - blablater … « Remarquez, je me fiche totalement de savoir qui vous êtes, ce que vous valez ou je ne sais quoi » Excuse-moi ? Mais même si tu t'en fiches, le résultat en reste strictement le même, le Nirvana n'est pas à vendre. Je n'en démordrai pas. Alors je le sonde au moment où ses lèvres s'abreuvent au verre fraîchement arrivé, il se délecte et je réalise que ça me débecte. « Je dois vous faire un compliment, vous servez un alcool de qualité » Savourez, très cher, parce que mon avis reste inchangé, d'ici c'est tout ce que vous obtiendrez. « Appelez-moi John Smith ? » Spirituel, vu qu'il s'attaque à une indienne. Vraiment, la référence est toute trouvée, j'en secoue le visage, bien que la réflexion soit presque trop surjouée. Il pense tenir les commandes, être en position de force, mais le fait est que c'est moi qui possède une chose qu'il convoite, alors de fait c'est totalement qu'il se fourvoie.

Mais son attention se détourne de moi, en faveur de la nouvelle arrivée qui débute son show sur un rythme lascif, parfaitement maîtrisé, même moi, j'avoue qu'une seconde j'en reste quelque peu envoûtée. « C’est dommage que vous ne cherchiez pas à me faire changer d’avis d’une manière plus agréable… » Pardon ? Que je vende mes filles pour son bon vouloir ? Alors qu'il n'a absolument pas de chance d'acquérir l'endroit, ce serait du domaine du « n'importe quoi ». J'en secoue le visage, lésée par ses manières. « vos danseuses sont vraiment à mon goût. Je me demande si vous êtes une ancienne stripteaseuse. Bien souvent, les propriétaires sont d’anciennes danseuses » Une de mes paumes se relève à son intention, histoire de couper court à ses stupides divagations. Et bien que mes vices, ma perversité, ne sont pas des traits de caractère qu'ici je peux cacher, bien à l'inverse d'ailleurs c'est totalement assumé. Sauf que sur ce détail, je suis intransigeante. « Votre fantasme s'arrête ici. » Je les emploie, je n'en suis pas une, et ce n'est pas pour me faire rire, je n'apprécie que de moitié que l'on me prenne pour une de ces catins déguisées. Si je m'offre à un homme, c'est parce que je l'ai décidé, et non parce qu'il aura eu envie de satisfaire son manque de volupté. « En ce qui concerne l'achat du club. » Autant le préciser, parce que ce n'est que pour cette raison que je me tiens encore assise ici. « Et le reste. » En définir, moi. Si j'aime plaire, que je sais le faire, le fait est que depuis quelques mois c'est devenu plus difficile à avaler. Me dégoute de chaque regard que je feins adorer. J'en pose sèchement le verre sur la table basse promise à cet effet, j'en crache un soupir, satisfait, prouvant que l'entretien s'arrête ici. Me redressant sur mes talons, je me décale un brin, à la hauteur de son épaule, où mes phalanges vont, aventurières, se loger. J'abaisse mon visage jusqu'au niveau de son oreille, prête à murmurer une vérité. Attends même une seconde de trop, pour lui donner cette impression d'importance, d'être galvanisé. Mes boucles effleurant son visage dans mon acte – a la perfection – contrôlé. Tout contre sa mâchoire, je me permets de souffler. « John Smith a cru conquérir l'Inde, mais il s'est trompé. » Pression sur son omoplate, juste avant de la lâcher, comme si cette dernière était en train de me brûler. Nous ne sommes pas en Amérique, et je ne laisserai à personne le droit de voler ce qui est à moi, j'ai apprit de mes erreurs, ne recommencerai pas.
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Leonidas aimait jouer avec les gens même s’il ne supportait pas vraiment la présence d’inconnus autour de lui. Disons qu’il était un solitaire bien plus préoccupé par ses études et son boulot que par les relations sociales. Il laissait à son grand-père le soin de s’occuper de son réseau même si ce dernier terminerait par lui servir un jour ou l’autre pour un projet personnel bien loin des ambitions de son parent. Le grec pouvait paraitre soumis à ce dernier mais ce n’était pas le cas, il avait simplement trop bien assimilé les règles du jeu, suffisamment pour les contourner et jouer de son côté. Sebastyen Vassilis n’avait pas conscience que son petit-fils fomentait des plans tout comme cette femme ignorait tout de sa véritable identité. Annalynne pensait avoir à faire à un concurrent un peu trop insistant alors qu’il se fichait totalement de son club. Néanmoins, il respectait les personnes comme elle. « Vraiment ? vous m’en voyez tellement navré » lâcha-t-il avec ironie. « Surtout pour le reste » admit-il. Cela devait être gratifiant d’arriver à séduire une pareille créature. Un nouveau challenge ? Pas vraiment. Il n’était pas là pour se trouver une conquête car il comptait bien pouvoir revenir de temps en temps pour jouir de sa passion pour les stripteases. Et puis quelque chose dans le regard d’Annalynne lui faisait penser qu’il n’avait pas eu totalement tord quand il avait affirmé qu’un homme l’avait blessé. Or, Leonidas ne comptait pas payer pour les crimes d’un autre. Les femmes revêches, très peu pour lui – et puis soyons honnête, il n’était pas du genre à côtoyer les femmes trop dans le contrôle, il avait suffisamment à faire avec sa propre personnalité.

L’entretien ou la patience de la belle indienne semblait toucher à sa fin et il arqua un sourcil en la voyant s’approcher de lui pour mieux se placer dans son dos et poser ses mains sur ses épaules. Ses propos lui arrachent un sourire. « C’est bien souvent dans les méprises que nous dénichons les plus belles trouvailles… Et il me semble qu’à la fin, même l’indienne se laisse conquérir par John Smith » dit-il en attrapant son poignet, caressant l’intérieur de ce dernier d’un mouvement circulaire avec son pouce. « Qui sait, peut-être faites-vous erreur sur moi… » reprit-il avec un léger sourire. « Mais pour le savoir encore faudrait-il que vous preniez le risque de me tenir compagnie ce soir »


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Leonidas et Annalynne.

 

« Vraiment ? vous m’en voyez tellement navré » J'en incline le visage, ressentant son ironie jusqu'au plus profond de mes tripes, à dire vrai. Ce « tellement » qui me donne envie de gerber. Ravale tes salades, je ne suis tellement pas intéressée. « Surtout pour le reste » Comment te faire comprendre, mon chou, je ne serai pas ton nouveau défi, le piment qui vient donner un brin de piquant dans ta vie. Et même si cela fait déjà des mois qu'un homme ne m'a pas touchée, que le plaisir charnel n'est pas sans me manquer, ce n'est pas celui qui veut me voler mon club qui parviendra à me faire flancher.

Mais alors que je pense lui asséner le dernier coup, celui qui fera une bonne fois pour toute entrer l'information dans son cervelet, que je ne suis pas de celles à céder, il ose un geste qui a le don de m'électriser. M'irrite à un point qu'il ne peut pas imaginer. Cette main qui attrape mon poignet. Ce revers que je me retiens – d'en plein visage – lui envoyer. Pour sauvegarder des apparences dont il n'a apparemment que faire. « C’est bien souvent dans les méprises que nous dénichons les plus belles trouvailles… » Paupières plissées, le compliment possède ce côté acidulé. J'en mords ma langue, d'ailleurs, amusée par ses paroles, étranglée par l'infime caresse circulaire qu'il se permet. « Et il me semble qu’à la fin, même l’indienne se laisse conquérir par John Smith » L'arrogance, elle est palpable, presque immuable, c'est si naturellement qu'elle s'installe. J'en observe perfidement sa belle gueule, ce lamentable diable déguisé en ange. Pour lui sourire, sournoise, lorsque je tends à lui rappeler un autre détail, qui est de taille. « Dans le disney. » La vie est bien loin d'être un conte de fée.

« Qui sait, peut-être faites-vous erreur sur moi… » Il est bien rare que je me trompe sur les gens. Et mon bénéfice du doute … bien dur à être accordé. De ce fait, je finis par en récupérer ma main aux ongles parfaitement manucurés, lorsqu'il termine le fond de son étrange pensée. « Mais pour le savoir encore faudrait-il que vous preniez le risque de me tenir compagnie ce soir » Instinct de survie, de protection, ou que sais-je, j'en ai un mouvement de recul, preuve de ma méfiance et de mon intense démence. Mon visage s'incline, de ma hauteur je le toise, à quoi cela servirait ? Parce qu'il pourrait me faire découvrir sa propre vision de mon club ? C'est une idée qui me paraît des plus obsolètes. Je ne suis plus encline à me laisser dicter ma conduite par qui que ce soit, j'ai bien trop laissé le loisir à mon père de le faire. Il n'est aucunement question de redevenir à nouveau marionnette. Je préfère, et de beaucoup, me jouer des gens, être celle qui tient les commandes. A la limite, d'être un maniaque du contrôle, je le sais. Si tant et si bien que lorsque mon regard vacille de lui à la scène, j'en serre les paupières lorsque je vois une faute dans les pas de celle qui assure pour les prochaines dix minutes à s'écouler. Pour sur qu'elle sera … réprimandée. « Monsieur Smith... » puisque cela lui plaît de se croire explorateur dans un monde à conquérir, autant continuer. « Donnez-moi une seule vraie raison de le faire. » un argument, un bon, vraiment. La chose qui pourrait me convaincre qu'en restant avec vous je ne perdrai pas mon temps. Les risques, j'ai toujours aimé les prendre, les effleurer, franchir les limites les bafouer, si seulement, j'en tire un quelconque intérêt.
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