I really need my friend ♣ Dimitreigh (Jour 10 - soir)

Je suis en faux couple avec la sœur d'Ashleigh et celle-ci l'a découvert. Enfin elle a découvert que je sortais avec sa sœur, pas que tout ceci était faux. Après tout je joue certainement mieux le jeu que elle et son soit disant copain Marin qui n'est même pas un Mather. Je ne sais pas pourquoi elle m'a mentis. Pour que je m'éloigne d'elle, parce qu'elle ne ressent même plus d'attirance pour moi ? Je ne sais pas et clairement ça me fait chier qu'elle mente. Je pensais que même après quatre ans sans se voir, on resterait proche comme avant. Mais apparemment pas. Sauf que ce soir ce qui m'attire au bar de l'hôtel, c'est un coup de téléphone de ma mère, me disant que mon père avait fait une rechute. Une fois que j'ai eu raccroché avec, j'ai balancé mon téléphone contre le mur. Il est mort et je m'en fiche. J'ai tenté de faire comme si ce n'était rien, mais c'est impossible. J'ai tellement peur de le perdre et en plus à l'hôpital il n'accepte personne dans sa chambre, pas même sa famille, pour éviter d'autres maladies, tellement il est faible. Et ca m'énerve d'autant plus et sous le coup, j'ai brisé le mirroir de la salle de bain, me faisant saigner au passage. Mais je m'en fiche. Je passe ma main sous l'eau pour ensuite mettre un bandage autour et descendre au bar de l'hôtel. Je me pose sur une chaise et je commande un verre de vin pour commencer. Je terminerais certainement à la vodka par la suite.

@Ashleigh H. Strauss

Ce soir t'a rien de prévu en particulier, tu ne sais pas où sont tes colocs de chambre, quant à Denys tu sais qu'il n'est pas dispo. Surement en sortie avec Marin, alors tu te retrouves livrer à toi même, mais pas question de rester seule dans ta chambre. T'es au spring break donc tu veux en profiter. Tu descends au bar, peut être que tu y feras une nouvelle rencontre qui sait. Mais non, en rentrant dans la pièce, tu aperçois juste Dimitri au loin. Et tu fais demi tour pour l'éviter, surtout depuis que tu sais qu'il sort avec ta soeur, t'as du mal à y croire à leur relation et surtout t'as pas envie que ce soit vrai. Dans le fond tu espérais le retrouver cet ami avec qui tu avais fait des tas de bêtises et dont le feeling passait à merveille. Le hic c'est qu'avec Ayma entre vous ça serait pas possible, pas entièrement. Tu savais qu'elle chercherait une façon ou une autre pour avoir des infos sur toi via Dimi, qu'elle le manipulerait à sa guise si besoin, et il était pas question que tu la laisses faire ça. L'évitait c'était donc le mieux, pourtant, tu le regardas à nouveau et son visage semblait triste, pensif... Tu fis à nouveau demi tour pour te rendre dans sa direction, te posant sur le siège à côté de lui, commandant une bière à un serveur. Tu n'es pas avec ta petite amie ? demandas-tu d'une voix ni méchante, ni mesquine, ni moqueuse. Juste naturelle, curieuse et pour savoir si la raison de cette tête était ta soeur. T'étais loin de te douter qu'il venait d'apprendre une nouvelle bien plus importante et grave que ce qui pouvait concerner ton aînée.

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Mon père compte énormément pour moi et je n'ai aucune envie de le perdre. Je ne suis absolument pas prêt pour ça et dès l'instant où il mourra, je serais le nouveau PDG de sa grande et luxueuse chaine d'hôtel et je me sens encore moins prêt pour ça. Ca me fait peur. Je suis encore au étude, j'ai encore envie m'amuser et pas devenir PDG d'une énorme boîte où tous mes faits et gestes seront contrôlés. Donc oui à l'annonce de sa rechute, j'ai balancé mon téléphone contre un mur, j'ai brisé le miroir de la salle de bain avec mon poing et maintenant je me suis fais un bandage à la main droite parce que je saigne. Et donc je préfère me poser au bar et boire jusqu'à oublier que mon père est mourant et que personne ne le sait. Mon portable est posé devant moi, mais il ne m'est d'aucune utilité, étant donné qu'il est brisé en mille morceaux et qu'il ne fonctionne même plus. Mais je viens à entendre une voix familière me demander si je ne suis pas avec ma petite amie. J'ai failli répliquer que je n'avais pas de copine, avant de me rendre compte qu'il s'agit d'Ashleigh. " Elle est sortie avec des copines. " Répondis-je sans même en regard dans sa direction. Je suis pas de bonne humeur, donc si elle vient me parler pour me prendre la tête au sujet de sa sœur, c'est pas la peine. " Si c'est pour me parler de ta sœur, c'est pas la peine Ash' je suis pas d'humeur. " Lui dis-je alors que je termine ma bière cul sec, en recommandant une.

T'as été clair avec lui par messages : tu ne lui fais pas confiance. Pas entièrement comme il sort avec ta soeur et que tu sais qu'elle se ferait un plaisir d'utiliser Dimitri pour obtenir des infos sur toi. Cependant, tu ne peux pas faire comme si tu n'as pas remarqué son visage triste, perdu, et c'est plus fort que toi tu vas le voir, en souvenir de ce temps où c'était ton ami, où vous étiez super proches. Une fois au bar, à ses côtés, tu me questionnes sur ta soeur, au cas où elle serait la raison de sa mine contrariait. Je vois ça, c'est elle la raison de ta mauvaise humeur ? Pas sur vu la façon dont il a annoncé qu'elle buvait un verre avec des copines. Tu remarques alors son téléphone en miette, poser sur le comptoir du bar. Tu l'as pas épargné... Vu son état c'était pas dû à une mauvaise chute mais bien à une explosion prémédité contre un mur ou le sol ou peut importe. Tu remarquais ensuite sa main droite, bandé. Tu t'es mis à la boxe ? le taquines tu pour détendre cette atmosphère glaciale et aussi pour lui tirer un sourire, parce que malgré son mauvais goût pour sa récente petite amie, il restait ton ami.

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La mauvaise nouvelle concernant mon père ne me plaît pas, me fait complètement souffrir. Je le vis extrêmement mal. Et pour ajouter à tout ça, il y a Ashleigh qui me rejoint, alors qu'elle m'a clairement dit qu'elle n'a pas confiance en moi parce que je suis avec sa sœur. On se connaît depuis qu'on est gosse et là elle me fait plus confiance ? Elle sait quand même que je ne la trahirais pas. Mais aux vues de ses messages, non elle ne sait pas. Et quelque part ça me déçoit, parce qu'elle ne me fait pas confiance, elle me croit capable de faire ça, alors que pas du tout. Ashleigh reste mon amie d'enfance et j'aimerais pouvoir retrouver ce lien avec elle. " Non elle n'y ait pas rien. " Non ce n'est pas sa sœur qui me met dans cet état. Elle finit par voir l'état de mon téléphone et l'état de ma main, enfin elle voit surtout mon bandage, me demandant si je m'étais mis à la boxe. Et là je rigole, nerveusement mais elle me fait rire. Faut pas que je craque. Pas devant Ashleigh. Je crois que je ne l'ai pas encore regardé depuis qu'elle est à mes côtés. " Est ce que je peux te faire confiance pour ne rien dire ? Oublier cette rivalité Eliot/Mather, oublier que je sors avec ta sœur ? " Demandais-je finalement la tête toujours baissée pour ensuite la relever et la tourner en direction d'Ashleigh. " J'ai vraiment besoin de retrouver mon amie d'enfance à qui je confiais tout. " Je crois qu'à travers mon regard on peut lire la tristesse.

Non ce n'est pas a cause de ta sœur qu'il est comme ça, de mauvaise humeur et triste. Tant mieux, parce que déjà que jouer à la conseillère en amour c'est pas ton kiff mais si en plus c'est pour aider ta soeur, encore moins. Mais si c'est pas ça c'est quoi ? Ta curiosité te prend et puis le savoir mal tu n'aimes pas. Il reste une grande partie de ta vie, de ton enfance, de tes plus belles conneries quoi. Ta remarque sur la boxe à au moins le don de le faire un peu rire, tandis qu'il daigne enfin te regarder, pour la première fois depuis que tu l'as rejoint. Il a besoin de son amie de l'épique à qui il pouvait tout dire et malgré ta méfiance, tu ne peux t'empêcher d'être touchée par ses paroles. Bien sûr. T'avais des tonnes de défaut mais la loyauté envers tes amis c'était l'une de tes principales qualités, y avait pas à dire. Je t'écoule, qu'est ce qui va pas ? Voix douce et rassurante, ta main se pose sur la sienne en signe de paix et de sincérité.

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Je daigne enfin à la regarder, à lever le regard vers elle, lui demandant si je peux lui faire confiance. Si je peux lui parler de ce que j'ai sur le cœur. J'en ai besoin. J'ai envie de me confier à mon amie d'enfance. J'ai envie de la retrouver, j'ai envie de pouvoir me confier comme à l'époque où était gosse et même aussi adolescent. Dans mon regard, elle peut certainement voir toute la tristesse. J'ai les yeux rouges, parce que oui j'ai pleuré dans ma chambre. Après la colère est venue la tristesse. C'est dur à accepter. Mon père va mourir, je le sais et je ne l'accepte pas. En l'entendant me répondre positivement avec cette même voix qu'elle utilisait à l'époque et avec sa main sur la sienne, je me sens déjà soulagé et je lui fais confiance. " Mon père a un cancer général. " Je me mords la lèvre inférieure en la regardant. Je sais qu'elle déteste son père, mais elle sait que j'adore mon père, elle sait comment j'étais proche de lui. " Il vient de faire une rechute. Hier encore, il lui restait quelques mois et maintenant c'est quelques semaines. " Je pensais que la tristesse était passé, mais là plus j'en parle et plus ça me fait mal. " Je suis pas prêt pour ça... "

Quand il demande à se confier à toi, à son amie d'enfance, comme autrefois, il t'es impossible de dire non. Même si t'as pas eut de ses nouvelles les quatre dernières années, tu n'oublies pas pour autant l'ami qu'il a été et la place qu'il avait dans ton coeur. La vie avait décidé de différents chemin pour vous mais vous ne vous étiez jamais quittés sur une dispute ou en mauvais terme. Alors tu lui assura que oui, qu'il pouvait te faire confiance. Tu avais de la haine pour les eliots mais t'étais pas le genre catégorique qui pouvait ni être pote avec certains ni même coucher avec. Parce que tu étais pote avec Sloan et t'avais couché avec Tate. Alors qu'il soit eliot changeait des choses mais pas le fait que tu allais le snober ou balancer ce qu'il s'apprêtait à te confier. Et tu t'attendais pas à cette nouvelle. Son père malade. Tu comprenais mieux pourquoi il était aussi mal. Tu le savais proche de son paternel tout comme tu étais proche de ta mère. Tu pouvais comprendre que c'était pas facile d'encaisser une telle chose. Ta main exerça une pression sur la sienne, montrant ton soutient et ta désolation. Je suis désolée... Tu l'étais vraiment. Tu souhaiterais pas de perdre un être proche à quelqu'un, c'était sûrement l'une des pires choses mais que personne ne méritait de subir. Qu'est ce que tu fais là encore ? Pourquoi tu rentres pas tout de suite pour profiter de lui ? Profiter de chaque moment, vu qu'il ne savait pas vraiment quand aurait lieu le dernier. Si c'était des mois puis des semaines, ça pouvait passer à des jours avec un cancer. Si t'as besoin, je suis là. Un maigre sourire pour montrer la pureté de tes mots. Tu avais perdu personne, tu pouvais pas comprendre, juste imaginer ce qu'il endurait. T'avais pas les mots non plus, mais tu serai là s'il avait besoin. Une épaule attentive, un soutient.

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Sentir sa main sur la mienne ça me fait du bien, ça me rassure. Je sais qu'elle ne dira rien, qu'elle n'ira pas répéter ce que je lui ai dis à ses confréres Mathers, du moins je l'espère. Je lui fais confiance, parce qu'elle compte énormément pour moi. Peut être que je suis aveugle quand ça la concerne. Elle pourrait faire les pires choses, que je serais toujours sous son charme, que je la trouverais toujours formidable. Donc je lui confis l'état de santé de mon père. Elle sait combien j'aime mon père, tout comme je sais qu'elle le déteste mais qu'au contraire elle adore sa mère. Mon cœur se resserre dans ma poitrine, mais pourquoi je reste fort face à Ashleigh. Je pense que j'ai assez pleuré dans ma chambre quelques minutes auparavant. Je ressens la pression de sa main sur la mienne et je l'en remercie de m'écouter et d'être là malgré tout pour moi. " Ils acceptent personne dans sa chambre pour le moment. " Lui répondis-je. Même ma mère ne peut pas le voir pour le moment. Je sais que je pourrais rentrer, rien que pour elle, mais elle m'a dit de rester en Jamaïque, tant qu'on ne peut pas aller le voir dans sa chambre. " Et même si je pouvais... J'ai peur... Peur de le voir branché à toutes ses machines... Ca voudrait dire que je réalise et que j'accepte qu'il va mourir. " Et j'en suis incapable. Déjà la dernière fois qu'il a été à l'hôpital, j'ai vraiment eu du mal à le voir dans cet état. " Je suis pas prêt à le perdre et encore moins à devenir son successeur à la tête de la société. " Je n'ai pas envie de quitter Harvard, j'ai envie de continuer mes études.

Quand tu apprends pour son père, la première chose qui te viens à l'esprit c'est qu'est ce qu'il fait ici, à ce bar, en Jamaique, au lieu d'être dans le premier avion pour rentrer et être au côté de son père. Apparemment les visites sont encore non autorisées. Merde. Puis toi tu sais pas quoi dire. T'es pas la meilleure pour réconforter les gens. Ni pour exprimer tes sentiments ou émotions. Tu lui fais au moins savoir que tu seras là si besoin, qu'il a ton numéro désormais, qu'il sait où te trouver et que tu l'écouteras si besoin, même si c'est pour rien dire, juste l'écouter se soulager. Puis il fait part de ses craintes, de le voir dans un mauvais état et surtout de réaliser ce qui va suivre. Faire face à la mort, à la réalité, ça doit pas être facile c'est sur. J'ai jamais perdu personne, mais... il faut tu dépasses ta peur pour ne pas regretter que ce soit trop tard... Les regrets c'est ce qui a de plus moches et tu ne lui souhaitais pas de se rendre compte qu'il n'a pas eut assez de temps avec son père, qu'il est allé trop tard le voir. L'entreprise, là, c'est le dernier de tes soucis croit moi. Il aurait le temps d'y penser plus tard, quand hélas son père ne sera plus là. L'essentiel pour le moment était de se focaliser sur son père, sur leurs derniers moments ensemble. Le reste n'était que détail et secondaire. Comment va ta mère ? Pour elle non plus ça devait pas être facile. Pour personne en fait ça devait l'être. Et ça te peinait, parce que tu ne savais pas quoi dire. Tu connaissais pas ce sentiment et tu n'étais vraiment pas la mieux pour faire ressentir les choses à travers des mots, sauf quand c'était question d'être méchante.

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