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Happy birthday babe

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Paris avait souhaité porter un toast à l’honneur de sa femme mais également leur faire part de sa décision d’entrer dans l’armée. Il savait bien que Summer ne prenait pas la nouvelle de grande gaîté de cœur mais elle connaissait ses raisons, pourquoi il le faisait. Le Dunster avait toujours souhaité être astronaute et il avait bâti depuis tout jeune, un plan de carrière en plusieurs étapes afin d’être certain d’approcher le plus près possible, le programme spatial de la NASA. L’armée était à ses yeux, un simple tremplin car il ne comptait pas s’éterniser dans un rôle de soldat, bien au contraire. Le soutien de son épouse en était donc que plus important car ils n’étaient pas idiots, il allait devoir s’absenter, la laisser seule responsable de leur petite famille. Il serra la main de sa femme dans la sienne pour la porter à ses lèvres et déposer un baiser au creux de sa paume comme pour la remercier d’accepter son choix malgré sa peur. « J’avoue que la Dunster House va me manquer tout comme le fait d’être votre président mais qui sait, j’ai peut-être à cette table, les futures présidentes et vice-présidentes » s’amuse-t-il à dire. Paris aimerait beaucoup que la personne qui le remplacera à la tête de la confrérie soit quelqu’un qui aime autant les jaunes que lui histoire de partir l’esprit léger. Isaiha l’interpella alors sur son choix de carrière, ne comprenant visiblement pas pourquoi il prenait le risque de partir loin des siens mais Capucine le surprit en lui témoignant son soutien. Le regard du Dunster se chargea d’amour fraternel. « Merci Capucine, ça compte à mes yeux ce que tu me dis » dit-il. Oh il savait très bien qu’elle était contre son entrée dans l’armée mais le simple fait qu’elle ne le lui dise pas, qu’elle le laisse faire, c’était beaucoup à ses yeux. Dommage que son petit-ami ne sache pas tenir sa langue. « Ecoute Isaiha, je t’apprécie énormément mais est-ce que je te demande si tu comptes retourner chez les amish ? Car jusqu’à preuve du contraire, tu avais quoi ? Un an pour te décider avant de rentrer pour aller épouser ta jolie petite fiancée amish.. Enfin d’après mes calculs, il te reste un mois et 12 jours » lâcha-t-il en fronçant les sourcils. Bon sang, il n’avait parlé de cette proposition à personne, pas même à Summer. En fait, ils avaient abordé que superficiellement le fait qu’il n’était plus très certain de vouloir s’engager dans son projet d’avenir car il ne voulait pas être un mari ou un père absent surtout que le couple envisageait d’agrandir la famille.

Paris n’était plus sûr de rien. Il allait passer les tests pour entrer dans l’armée parce que c’est qu’il avait prévu depuis au moins une dizaine d’années. C’était écrit, il fallait qu’il tienne la barre droite mais entretemps, sa vie avait évolué, il avait réussi à se poser, à se calmer. Il n’avait plus besoin de s’exiler dans l’espace pour avoir l’impression d’être libre. Il n’avait plus besoin de fuir son passé, ses démons. A présent, il avait une femme, une famille et l’idée de partir ne l’enchantait plus. « Je savais que je pouvais compter sur toi Capucine, pour prendre soin d’elle » reprit-il avec plus d’élan. Il s’en voulait un peu d’avoir parlé si durement à son ami mais le problème de Paris c’est que lorsqu’il se confiait, il appréciait que moyennement qu’on dévoile ses confessions devant témoin. « Pas tout ça mais on commande ? » dit-il en ouvrant son menu.

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Je souriais pour donner le change, mais me mordais l’intérieur des joues nerveusement. A chaque fois que l’on abordait l’armée, j’avais toujours cette petite boule au ventre qui se formait, mais ces derniers temps, elle se faisait plus grosse plus envahissante…tout ça parce que je savais que les jours étaient compté pour Paris, et que d’ici quelques mois, tout se concrétiserait pour lui, pour ses projets, me laissant ici avec notre famille et son absence pesante…Pour autant, je ne voulais surement pas lâcher Paris, et c’est toujours avec cette force intérieure que je me faisais violence et le soutenais dans ses choix, mettant mon égoïsme de côté pour le laisser vivre son rêve, celui qu’il avait durement chercher à toucher depuis tant d’années. Mais qu’adviendrait-il le jour où il ne serait vraiment plus là du tout ? le jour où il partirait faire son service ?? Aurais-je toujours cette force intérieure, cette volonté de le soutenir à 2000%. Sincèrement ? J’en doute. Mais je n’osais pas avouer à qui que ce soit que j’allais sans doute ne pas être capable d’y arriver toute seule. Et je ne voulais pas faire culpabiliser Paris plus que de raison. Il méritait de mener à bien ce projet, de toucher les étoiles. Donc comme à chaque fois qu’on en parlait, je cachais ma peur, mon sentiment d’insécurité et la troquait contre un joli sourire aimant et des paroles de soutien, où alors je déviais légèrement mes véritables pensées. Comme là, en demandant à Paris d’avouer que le fait de ne plus être président Dunster allait lui manquer. Sa réponse me fit doucement rire, avant que je n’ajoute « Capucine aura sans doute plus l’âme d’une présidente que moi. Et il faut une grande gueule pour remplacer une grande gueule » m’amusais-je à dire, avant de remercier d’un hochement de tête Capucine qui m’assurait qu’elle serait là pour moi. « Tu sais ce que ça veut dire ? Je devrais débarquer avec Haägen, Ashlynn, un lit parapluie et tout le toutime … Pas sûre que ce soit très pratique pour toi. Mais merci de ta proposition, je n’oublierais pas » Et voilà, encore une autre qui sait que je ne vais pas tenir, que je serais incapable de faire sans Paris. Moi, je le sais ; Capucine le sait….et dans le fond je suis sûre qu’Isaiha aussi le sait. C’est sans doute aussi pour cela qu’il avait demandé à Paris s’il était sûr de son choix. Mais le propos du blond me fit soudain tiquer. Je le regardais en fronçant le regard, assez surprise d’entendre parler d’un éventuel travail au MIT : qu’est-ce que c’était que cette histoire ?? Paris ne m’en avait pas parlé. Instinctivement, je tournais la tête vers Paris qui me tenait toujours la main, puis me refocalisait sur Isaiha, puis à nouveau sur Paris, comme si je suivais la trajectoire d’une balle de tennis invisible entre les deux joueurs. J’étais vraiment perplexe, et cela pouvait se voir…seulement je n’ai pas vraiment eu le temps de demander à Paris de quoi il retournait, que ce dernier agressa Isaiha sans ménagement. Là, c’est simple, j’avais repris toute mon attention sur Paris pour le regarder avec insistance, lui faisait les gros yeux en lui signifiant silencieusement qu’il n’avait pas à lui parler comme ça. Surtout que, ce que je comprenais clairement de ce comportement de la part de Paris, c’était qu’il s’agissait d’une révélation qu’il avait souhaité garder secrète. Pourquoi ? Parce que ce n’était qu’une idée en l’air ? Qu’un projet encore trop flou dont il ne voulait pas que je me fasse de faux espoir dans le cas où cela ne marcherait pas ? Et puis d’ailleurs, en quoi consistait de travail au MIT ? Pourquoi cet organisme.

Me demandant finalement si j’avais le droit réel de me poser toutes ces questions – étant donné que Paris n’avait pas souhaité m’en parler – j’avais finalement inspirer et soupirer fortement avant d’accepter la proposition de Paris de commander le dîner. « Oui ça vaut mieux… » Déclarais-je sur un ton qui en disait long. Je ne voulais pas que ce dîner se transforme en règlement de compte, que ce soit entre Isaiha et Paris, Capucine et Paris, ou encore Paris et moi… quelques minutes plus tard, on fit signe à un serveur de venir pour prendre nos commandes.


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« J’ai fait un trait sur mon passé Paris. Contrairement à ce que tu penses, je ne compte pas retourner dans mon ancienne communauté. Je veux rester ici, mener mes études à terme et après, je verrais » dit-il en haussant les épaules. Son ton était resté calme et neutre car il commençait à connaitre le Dunster pour savoir qu’il lui en voulait et qu’il ferait mieux de ne pas répondre avec le même agacement. Il culpabilisait beaucoup d’avoir blessé le compagnon de Summer car il le considérait comme un ami voire un frère. Ces derniers temps, Isaiha avait tendance à mettre les pieds dans le plat et à se heurter aux autres. Il n’était pourtant pas en train de faire de crise d’adolescence tardive mais le résultat était le même. Voilà pourquoi il préférait faire le dos rond afin de désamorcer le conflit tout comme il s’était bien gardé d’évoquer le futur pour ne pas gêner à nouveau Capucine. Le Lowell se demandait bien depuis combien de temps, il marchait sur des œufs auprès de ces deux personnes. Depuis son agression pour faire simple. La violence physique ou verbale l’effrayait pour ainsi dire surtout que sa vision n’étant plus aussi bonne qu’avant, il se sentait particulièrement vulnérable. Aussi, avait-il tendance à fuir dès qu’une situation devenait compliquée sans se poser de question. Des actes de lâcheté qui ne redorait pas son blason et qui le poussait à s’enliser dans une attitude défaitiste qui ne lui correspondait absolument pas. « Ne t’inquiète pas Summer, je serais également présent pour te changer les idées. Nous en profiterons pour cuisiner ou jouer à ton jeu de danse sans que Paris ne râle parce que le capteur ne prend pas en compte ses mouvements à la perfection » dit-il avec un sourire retrouvé afin de donner à ce moment délicat, une touche de légereté. Le plus gros de la crise était passé songea-t-il sans se douter qu’une fois seuls, Capucine et lui vivraient leur première dispute de couple.

Pour le moment, ils commandèrent leur repas auprès d’un serveur tout en discutant de tout et de rien. Paris et Isaiha s’amusèrent à comparer leurs deux confréries ainsi que les voyages réalisés l’un au Mexique, l’autre à la Nouvelle-Orléans. De temps en temps, le grand blond se tournait vers Summer pour parler de choses plus simples mais qui les passionnaient tous les deux comme les cours de cuisine qu’ils prenaient ou tout simplement à se proposer mutuellement des activités ou tentait d'arracher un sourire à sa petite-amie, sentant qu'elle se tenait trop éloignée de lui. La bonne humeur régnait en apparence à leur table car un spectateur averti s’apercevrait que l’une était perdue dans un sentiment d’insécurité grandissant, une dans sa colère qu’elle contenait du mieux qu’elle le pouvait, un autre dans ses projets futurs qui le motivaient de moins en moins… Du côté d’Isaiha, c’était l’envie de retourner dans sa communauté pour enfin tirer un trait définitif sur cette dernière qui le taraudait. En somme, ce repas se passait bien malgré tout car les quatre protagonistes faisaient tout pour que cela se passe ainsi.

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Capucine n'avait rien dit. Elle n'avait même pas regardé Paris qui avait évoqué le fait que Isaiha était toujours fiancé. D'ailleurs, la Dunster l'avait totalement occulté ce passage là. En même temps, il fallait bien avouer qu'elle avait connu un amish célibataire puis ensuite, qu'il s'était mis avec Amanda. D'ailleurs, Capucine avait totalement décroché de la conversation, se collant contre le dossier de sa chaise en croisant les bras contre sa poitrine. L'orage allait passer mais pas pour Capucine qui était toujours aussi furieuse d'avoir appris que Isaiha lui cachait qu'il jouait. Elle en voulait aussi à Paris ne rien lui avoir dit. De toute manière, qu'est ce qu'elle aurait pu dire sans gâcher l'anniversaire de Summer. Capucine se mordit violemment la joue pour éviter de pleurer. Ça n'en valait pas la peine et ça allait réveiller Paris et Summer.

Le repas se déroula plus calmement. Les trois autres parlaient entre eux mais Capucine restait totalement silencieuse, regardant parfois Paris, parfois Summer. Mais jamais le moindre regard pour Isaiha. La jeune femme n'arrivait pas à mettre de côté ce qu'elle ressentait et se concentrait sur les deux autres, esquissant par moment de brefs sourires. Ce n'est qu'avant le dessert que Capucine s'anima. Elle se pencha pour fouiller dans son sac, sortant un cigarette. Elle se redressa avant de se lever. « Je vais fumer. Vous n'avez qu'à prendre vos desserts, je n'en veux pas. Mais Paris, tu peux me commander un thé s'il te plaît ? Ça me suffira... » Puis, sans un autre mot, Capucine quitta le restaurant, restant devant pour fumer. L'air frais lui fit du bien, la sortant de cette ambiance pesante qui régnait dans le restaurant et surtout à leur table. La brune se massa les tempes en poussant un lourd soupir. Pourquoi avait-il fallut qu'il choisisse ce moment pour faire une révélation. À force de se retenir d'exploser, Capucine allait faire un ulcère. Elle se sentait nauséeuse, sa tête tournait légèrement et elle semblait plus qu'épuisée. Paris voulait aller dans l'armée, Isaiha mentait. Qu'est ce qui allait encore lui tomber dessus ? Pauvre Summer qui devait passer le pire anniversaire de sa vie alors que Capucine avait voulu tout le contraire. La jeune femme termina sa cigarette et l'écrasa, retournant à table. Mais au lieu de s'asseoir, Capucine se glissa dans le dos de Summer, l'entourant de ses bras. Elle déposa un baiser sur sa joue avant de la câliner tendrement, comme une sœur l'aurait fait. « Je suis désolée pour mon silence, je ne me sens pas très bien... » Murmura t-elle à son oreille. Capucine devait s'excuser auprès de Summer mais elle n'avait pas envie que Isaiha l'entende ni Paris. Ils allaient bêtement et inutilement s'inquiéter. Capucine lâcha doucement Summer pour se réinstaller, faisant un petit sourire à la jolie blonde. Cependant, elle continuait d'ignorer Isaiha.


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Sans le vouloir, Paris avait plombé l’ambiance avec ses révélations, entrainant au passage Isaiha dans sa connerie. En même temps, ce n’était pas le plus doué socialement parlant. Le Dunster savait dire des conneries, râler mais faire la conversation, ce n’était pas son truc. Pourtant, il avait vraiment voulu faire un effort pour l’anniversaire de Summer. En parlant d’elle : « Je suis une grande gueule alors ? Je pensais pourtant avoir été le plus doux des agneaux en tant que président » s’amuse-t-il à lui dire avant qu’Isaiha ne vienne lui répondre suite à ses propos pour le moins virulent. Dans le fond, il ne lui en voulait pas beaucoup non plus mais il fallait bien qu’il marque le coup, qu’il fasse comprendre au blond que ce qui se passait durant leur partie de poker devait rester justement entre eux. Paris n’était pas le genre de mec à se livrer, à dire ce qui se passait dans sa vie. Il était plutôt renfermé de ce côté-là, protégeant coute que coute son intimité. Et puis, il ne voulait donner aucun espoir à Summer pour un potentiel job au MIT si cela ne fonctionnait pas ou s’il n’était pas intéressé. Qui avait dit qu’avoir une famille était simple ?! « Je pense rien du tout Isaiha. Je dis juste que tu as simplement intérêt à savoir ce que tu veux vraiment car tu n’es plus seul dans cette histoire » répondit-il en jetant un rapide coup d’œil à Capucine qui n’avait plus rien dit depuis les révélations fracassantes. Il la connaissait bien pour savoir qu’elle se retenait pour faire bonne figure auprès de Summer. Dans un sens, ça l’emmerdait de voir sa meilleure amie comme ça. Paris ne supportait pas quand elle était triste car il avait promis de veiller sur cette femme. Néanmoins, il se sentait fautif car il était celui qui avait plus ou moins provoqué la connerie de son petit-ami.

Aussi tenta-t-il de ramener les choses vers plus de légèreté en proposant de commander. La remarque sa femme lui arracha une grimace et il se tourna vers elle. « Désolé, j’ai foutu la merde » murmura-t-il à son oreille en lui lançant un pauvre sourire. Il s’en voulait de gâcher sa soirée d’anniversaire alors qu’il aurait tant aimé qu’elle soit parfaite afin de lui faire oublier l’absence de ses proches. Isaiha semblait dans le même état d’esprit car il fit tout pour relancer la conversation. Le Dunster y participa ne pouvant s’empêcher de lancer des petits coups d’œil à sa meilleure amie, murée dans son silence. Celle-ci s’anima au moment du dessert. « Pas de souci, le même que d’habitude ? » lui demanda-t-il bien qu’il aurait aimé l’accompagner pour crever l’abcès. A la place, il se tourna vers les deux autres. « Vous voulez prendre quoi ? » dit-il en entourant les épaules de sa femme avec son bras. Il était inquiet pour elle, pour Capucine et même pour Isaiha. Dire qu’il supportait pas leur couple ne serait pas loin de la vérité car il craignait pour la brune mais il ne voulait pas non plus être la cause d’une dispute. Or, quand il n’allait pas bien vers qui se tournait-il : vers sa femme. Cette nuit allait sans doute être explosive entre eux car non seulement il voulait rattraper ce diner mais il avait besoin de se rassurer. Bref. Y avait mieux comme soirée n’est-ce pas ?



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Ce dîner qui devait être parfait, commençait petit à petit à tourner au désastre. Et cela ne faisait que me conforter dans l’idée que finalement, ce jour qui se devait d’être exceptionnel était finalement le pire qui soit…pourtant ce n’était pas faute à certains de vouloir égayer à nouveau les esprits mais, avouons-le : c’était du vent tout ça. Paris avait souhaité s’excuser dès l’instant où il avait senti que l’ambiance s’était alourdie, et la seule chose que j’ai su lui répondre c’était un « T’inquiète pas…ce n’est pas grave », accompagné d’un haussement d’épaule. On avait ensuite dîné et bien que j’essayais de profiter de la soirée en discutant vivement avec Isaiha, j’étais toute à fait consciente de ce qu’il se passait autour. Mes yeux se posaient parfois sur Capucine, qui m’adressait un faible sourire par-ci par-là, mais je n’étais pas dupe : quelque chose l’avait irrité. Et à en croire l’indifférence qu’elle avait à l’égard d’isaiha, c’était le blond qui en était responsable. Moi qui pensait que cela avait un rapport avec l’engagement de Paris dans l’armée…je ne comprenais plus rien. J’avais tenté de me refaire la conversation à l’envers, mais je me focalisais tellement sur l’histoire du MIT dont je n’avais pas eu connaissance, et les paroles rude de Paris à l’attention d’Isaiha, que je ne voyais où ce dernier avait merdé…

Bref, quand Capucine avait ressenti le besoin de quitter la table pour aller fumer, j’avais bien compris qu’il n’y avait pas de possible retour en arrière : la soirée était définitivement foutue. Je peinais à faire bonne figure, et à continuer de faire comme si de rien n’était en souriant à tout le monde, parce que je ne voulais pas que chacun d’entre eux se sente responsable…c’était juste un mauvais timing…le jour de mon anniversaire. Je ne pouvais pas leur en tenir rigueur, parce qu’ils avaient au moins fait tous fait l’effort de m’accorder une belle soirée. « S’ils ont ça, je prendrais bien une île flottante… » Déclarais-je à Paris, en me laissant me pencher contre lui au moment où il m’entourait les épaules, pour mieux apprécier sa présence. Plus tard, j’écoutais les deux gars discuter entre eux, tentant de participer par quelques remarques à leur conversation, quand Capucine revenait enfin derrière moi, passant ses bras autour de moi pour un câlin. Je penchais ma tête pour la reposer sur l’un de ses bras – fermant les yeux tout en souriant à l’attention – et je posais ma main sur son autre avant-bras, le caressant gentiment juste après ces excuses murmuré à mon oreille. Sur le même ton emprunt à la confidence et au secret, je lui répondis « Ne t’en fais pas, je comprends…je suis désolée que tu ne passes pas une bonne soirée. » Après tout, moi aussi j’avais le droit de me sentir coupable à l’idée de ne pas avoir réussi à divertir mes amis. D’un dernier sourire chaleureux et entendu, je laissais Capucine regagné sa place, et le serveur apportait les dessert et le thé de Capucine.



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Isaiha donnait le change mais il n’avait plus vraiment le cœur à ce diner car Capucine le snobait intentionnellement. Qu’est-ce qui lui avait pris de parler de ses parties de poker ? Franchement ?! « Je sais exactement ce que je veux Paris… Merci » répliqua-t-il au Dunster en se retenant de lever les yeux au ciel comme un gamin pris en faute. Le rouquin avait toujours été un modèle au même titre que Bonaventure car Isaiha ne connaissait pas grand monde. On ne pouvait pas dire que dans son entourage, toutes ses relations étaient aussi saines sans quoi, il n’en serait pas là aujourd’hui, empêtré dans ses problèmes d’addiction. L’idée de le décevoir ne lui plaisait pas mais il n’avait pas envie non plus d’être traité comme un gosse ou un homme déficient mental. Après tout, il était majeur, il était un grand garçon et il assumait son histoire d’amour avec Capucine. Aussi n’appréciait-il pas énormément de voir le rouquin s’en mêler. Au moins, Summer leur permettait de revenir à des pensées beaucoup moins déprimantes bien qu’elle aussi n’avait plus le cœur à la fête. Décidément, cette soirée était un désastre songea-t-il en voyant sa brunette quitter la table pour aller fumer une cigarette. « Je pense qu’on ne va pas s’éterniser, je dois parler avec Capucine » dit-il conscient qu’il y avait un problème.

« Summer, j’espère vraiment que l’on aura le temps de se faire une activité durant le Spring Break, cela me manque un peu de ne pas te voir » dit-il car il la considérait comme une petite sœur et cela depuis qu’elle lui avait été d’un grand soutien avec toute l’histoire entourant la grossesse d’Amanda. Et puis, c’était une façon déguisée de se faire pardonner pour la mauvaise ambiance qu’il avait installé à cause de ses révélations fracassantes. Le serveur revint vers eux et Isaiha se contenta de prendre un thé également, n’ayant plus très faim. Il crevait d’envie de pouvoir se retrouver seul avec Capucine afin de pouvoir crever l’abcès une bonne fois pour toute. Les desserts arrivèrent en même temps que sa petite-amie revenait s’installer auprès de lui, toujours sans un regard ou un mot dans sa direction. Etait-il à l’aise ? oh que non. Néanmoins, il continua de bavarder avec le couple, cherchant de temps en temps, à obtenir un son, une parole de sa brune en vain. « Il se fait tard, nous ferions bien de rentrer et de vous laisser fêter l’anniversaire de Summer d’une façon plus personnelle » dit-il avec un léger sourire en direction de Paris qui semblait bien plus concentré sur sa femme que sur la conversation.

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Capucine était pleine de fureur. Elle avait envie de hurler, de frapper, de pleurer. Elle voulait s'exprimer et dire ce qui n'allait pas. Envoyer chier Paris pour son comportement de connard débile et irréfléchi, hurler sur Isaiha pour son mensonge alors qu'il s'agissait de quelque chose d grave aux yeux de la brune. Mais elle se retenait, refusant d'engendrer plus de mauvaise ambiance. Tout ça, elle le faisait pour Summer. Capucine était assez réfléchie pour se dire que la blonde n'avait pas envie de voir son dîner d'anniversaire foutu en l'air à cause de ces crétins de mâles. D'ailleurs, elle se demandait comment Isaiha réagirait si il était à sa place, comment il prendrait le mensonge de sa petite-amie alors qu'ils s'étaient promis de tout se dire sans crainte d'être jugés. Capucine en avait rongé toute la peau autour de son ongle de pouce, sentant que ça commençait à lui faire assez mal. Avant de retourner à table, elle fit cesser le saignement de son doigt puis retourna dans le restaurant, pas de meilleur humeur. Néanmoins, elle prit le soin, ressentant le besoin de le faire, d'aller s'excuser auprès de Summer. Elle ignora tout aussi bien Paris -à qui elle n'avait même pas répondu pour le thé- que Isaiha. Capucine voulait simplement rassurer Summer ou se rassurer elle même. La jeune femme sourit doucement en sentant les mains de Summer sur ses bras. Cette fille était vraiment adorable et elle était vraiment contente que paris soit tombé sur une fille comme elle. Au moins, elle n'avait pas envie de lui arracher les yeux parce qu'elle rendait Paris malheureux.

La brune rassura la blonde d'un regard accompagné d'un léger sourire, lui assurant que tout allait bien et qu'il ne fallait pas qu'elle s'inquiète. Après avoir repris place à sa place, Capucine resta emmurée dans son silence, refusant le moindre contact avec Isaiha. Elle bu son thé rapidement avant de s'adosser contre sa chaise, les bras croisés contre sa poitrine, observant la salle en écoutant d'un oreille distraite. Elle avait envie de rentrer à leur chambre et d'enfin pouvoir exploser. Ce n'est que lorsque Isaiha proposa de rentrer que Capucine s'anima. « Oui, il y en a au moins deux qui vont pouvoir s'amuser ce soir... » Soupira t-elle, totalement désenchanté de la soirée. Elle se leva en attrapant son sac à main et embrassa tendrement la joue de Summer avant de lui agiter son index sous le nez. « Interdiction de déchirer la lingerie !! » Puis, elle lui adressa un léger sourire avant de quitter le restaurant, après que Isaiha ait dit au revoir au couple. Avait elle ignoré Paris ? Oui, elle l'avait fait. Capucine n'avait qu'une envie, c'était de rentrer et de s'enfermer tranquillement dans la salle de bain pour pleurer.


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Paris avait déconné sévère en parlant de l’armée, en répondant aussi méchamment à Isaiha mais son avenir le stressait et peut-être se cherchait-il des soutiens là où lui n’était plus certain de ses choix. L’armée, le MIT, il avait deux choix : un qui le mènerait à son vieux rêve d’astronaute sans être sûr à 100% car les places étaient chères et il y avait sûrement meilleur que lui dans le monde. Un autre qui l’en éloignerait assurément mais qui privilégierait sa famille. L’espace ou la famille, la passion ou la raison ?! Voilà le dilemme qui se posait à lui et le Dunster n’était plus sûr de lui. Dans un sens, il avait toujours imaginé sa vie selon ses plans de carrière alors abandonner maintenant, ce serait comme trahir le gamin qu’il avait été par le passé. D’un autre côté, il n’était justement plus ce gamin qui avait besoin de lever les yeux vers les étoiles pour chercher du réconfort, une sorte de liberté. Il était un adulte, un mari et un père. Summer le soutiendrait quoiqu’il arrive mais il lisait sa peur et sa tristesse à l’idée qu’il s’en aille loin d’elle. Puis, il y avait Ashlynn et leur envie d’agrandir la famille sans compter ses amis les plus proches comme Capucine. Toutefois, il n’avait pas le droit de gâcher l’anniversaire de sa femme à cause de son caractère de merde. « Avec toi rien n’est grave justement » soupire-t-il avant de l’embrasser sur la joue. Il fallait qu’il se rattrape. « Je suis… désolé Isa ! Je n’avais pas à te sauter à la gorge mais la prochaine fois que je te fais une confidence, bordel ferme là… C’est le code d’honneur des mecs, tu vois » grommela-t-il en essayant d’inculquer certaines valeurs au Lowell. Il y avait encore du boulot.

Le serveur revint et Paris commanda leurs desserts avant de demander s’il y avait possibilité de les emporter. Vu l’ambiance et connaissant Capucine, le couple n’allait pas faire long feu à table et c’est ce qui se passa. Bon, sa meilleure amie lui faisait la gueule, c’est plus que voyant mais il gérerait la crise plus tard. Là, il devait se concentrer sur sa femme et la fin de la soirée. « Je déchire pas toujours les sous-vêtements » marmonna-t-il avant de saluer le Lowell et lui souhaiter un bon courage de circonstance. « Je vais aller payer le repas… tu m’attends dehors ? Je me dis qu’on peut aller manger nos desserts sur la plage, en amoureux, qu’est-ce que tu en penses ? » dit-il à Summer avant de se lever et d’aller régler le repas. Il avait encore une heure et demi devant lui avant que minuit sonne… Allez, Cendrillon barbue, tu as un anniversaire à sauver !

TOPIC CLOS.




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