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Si le couple s’était mis d’accord sur leurs projets à court terme pour la suite de leurs achats, il leur restait quelque chose de beaucoup plus sérieux à régler : les problèmes financiers du Lowell qui avait tout fait pour les minimiser jusque là. Il n’aimait pas l’idée qu’on puisse lui faire la charité. Dans le fond, c’était un homme avec une fierté vraiment très mal placée et cela, Capucine le savait parfaitement. Néanmoins, il avait fait la promesse à sa petite-amie de ne rien lui cacher et il dévoila que les fins de mois étaient beaucoup plus compliquées depuis son agression. Son oncle détournait l’entièreté de son salaire au centre équestre pour se rembourser mais au-delà de ce geste, il avait souhaité également lui donner une bonne leçon : dans ce monde moderne, l’argent était le nerf de la guerre et il devait apprendre à le gérer avec sérieux et non avec oisiveté comme il l’avait fait jusque-là. Le problème c’est qu’Isaiha avait du mal avec le fait d’être entretenu par Capucine. Il était bien trop fier et macho pour accepter sans grimacer. « D’accord mais en échange, permets moi au moins d’être utile. Je pourrais sortir Rags ou faire du bricolage si tu as besoin. Je ne sais pas encore cuisiner parfaitement mais je pourrais t’offrir des repas » tenta-t-il de parlementer légèrement sur les termes de leur accord. Il acceptait son aide songea-t-il alors qu’elle l’embrassait tendrement mais il avait besoin d’être utile, de mériter en quelque sorte son aide financière. Le lowell s’excusa tout de même d’être si peu fiable mais la réponse de sa brune adorée le soulagea et lui redonna en quelque sorte, sa virilité mise à mal. « Je te le promets Capucine… Merci d’être là pour moi » dit-il avant de l’embrasser à nouveau comme pour sceller leur promesse.
Capucine se détacha de lui en lui prenant la main pour le forcer à quitter son coffre qu’elle referma derrière lui. « Allons-y car je ne suis pas un grand passionné de shopping » avoua-t-il avec un petit sourire. Il se sentait toujours gêné quand il essayait des vêtements car il n’était pas idiot, de temps en temps, les vendeuses en profitaient bassement en lui conseillant des vêtements bien trop près du corps. « Je me demandais… est-ce que tu portes des maillots de bain une pièce ? » tenta-t-il maladroitement de savoir les habitudes de Capucine en matière d’habillement de plage. Isaiha n’avait pas encore été confronté à la chose avec sa petite-amie donc il avançait comme sur des œufs. Il ne pouvait pas d’emblée lui dire : j’aimerai que tu sois couverte un minimum car je n’aime pas les femmes en bikini sur les plages, trouvant cela bien trop vulgaire. Que voulez-vous, il avait encore des progrès à faire de ce côté-là.©TOWNTROTTER.
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