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Capucine et lui avaient passé un test afin de savoir s’ils étaient pourvus ou non d’une maladie sexuellement transmissible. Pour le coup, Isaiha avait surtout suivi le mouvement, ne comprenant strictement rien à rien. Oh il avait bien lu les brochures durant leur attente au centre de dépistage mais cela l’avait plus fait paniquer qu’autre chose. Heureusement, sa petite-amie restait également sa meilleure amie et elle avait pris le temps de lui expliquer les choses aussi calmement que possible -à savoir entre deux fou-rires. « Depuis que je suis à Harvard, c’est la première fois que je veux rater un examen » dit-il avec un petit sourire tandis qu’il faisait remonter légèrement ses lunettes de soleil sur son nez. Le lowell commençait à guérir de ses blessures. D’un point de vue extérieur, il ne présentait plus vraiment de blessures apparentes, son visage avait même repris une figure humaine à son plus grand soulagement. Ses côtes, elles, mettaient un peu plus de temps à guérir mais il n’en souffrait plus autant qu’avant. Les médicaments lui permettaient de prévenir la douleur bien qu’il admettait d’oublier de les prendre les trois quarts du temps. Il n’était pas un grand passionné de la médecine chimique, lui préférant sans conteste, celle des plantes. Le couple nouvellement formé se présenta donc pour la deuxième fois au centre de dépistage pour retirer leurs résultats sanguins. Il n’y avait pas beaucoup de monde et ils purent rapidement retirer leurs enveloppes. « Je crois que ça sert à rien que je la lise, j’y comprendrai rien » avoua-t-il sans aucune honte. Le grand blond savant reconnaitre ses lacunes quand il en avait même s’il avait toujours autant horreur de demander de l’aide. Aussi tendit-il son enveloppe à sa petite brune et attendit qu’elle lise les résultats. S’il avait bien compris, si leurs résultats étaient négatifs, ils allaient pouvoir oublier le port du préservatif. Ce n’est pas lui que ça gênait, il détestait porter ce bout de latex. Les sensations n’étaient franchement pas les mêmes.

« Cela te dirait après que nous passions au centre commercial ? Je n’ai absolument rien à me mettre pour le spring break et j’aimerai voir si je trouve un masque au verre teinté. J’aimerai beaucoup pouvoir faire de la plongée » dit-il. Isaiha avait décidé de faire avec son handicap. Ce n’était pas tous les jours facile car il connaissait des petites baisses de moral ici et là mais il avait décidé de se relever et d’avancer comme à son habitude. Il suffisait simplement de faire avec et de continuer de vivre sa vie comme il l’entendait. Ce voyage en Jamaïque était une bonne occasion de mettre derrière lui cette agression qui continuait de le tourmenter chaque nuit surtout qu’à son retour, il allait vraiment falloir qu’il trouve un autre travail. Son oncle avait accepté de rembourser ses dettes mais il s’était engagé à travailler bénévolement au centre équestre pour le rembourser. Travailler et se soigner, telles avaient été ses conditions. Des exigences qu’il avait acceptées mais qui ne remplissait malheureusement pas le frigo. Il avait peut-être une piste du côté d’une petite herboristerie non loin de Cambridge mais le poste ne se libérait pas avant mi-mars. « Tu es déjà allée en Jamaïque ? »




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Capucine n'avait pas hâte du Spring Break pour être honnête. Elle avait trop pris l'habitude de rentrer en Angleterre pour profiter de ses parents. Mais cette fois, elle y allait pour être avec Isaiha et profiter de lui. Puis, sincèrement, la Jamaïque ne l'emballait pas tant que ça. Trop chaud, trop de soleil. Mauvais pour sa peau de petite anglaise. Capucine ne connaissait presque pas le terme « bronzer ». Elle avait tendance à arborer une jolie couleur rouge écrevisse si elle ne faisait pas attention et finissait pas peler. Alors, avec ses crèmes solaire à SPF ++, l'étudiante finissait surtout par rester aussi blanche qu'un cachet d'aspirine. La jeune avait cependant besoin d'investir dans de nouveaux vêtements estivales pour ne pas se balader en pantalon toute la journée. Au Mexique, elle n'avait que très peu profité de la plage d'ailleurs, préférant les visites de lieux insolites ou le shopping. Et la bouffe. Il fallait dire qu'elle s'était pas mal gavée en nourriture mexicaine. Et quoi de mieux que d'aller faire les boutiques avec son chéri ? Mais avant toute chose, ils devaient se rendre au laboratoire pour récupérer les résultats de leurs analyses. Peut être que c'était une décision précipitée d'arrêter le préservatif -et le médecin ne s'était pas gêné pour le souligner à Capucine- mais au moins, ils étaient des impatients responsables. Elle prenait la pilule donc rien ne pouvait leur arriver. Capucine glissa doucement sa main dans le dos du Lowell, amusée par sa réflexion. Elle ne le disait pas mais elle aussi espérait avoir un résultat négatif au niveau des maladies. Enfin, la secrétaire les appela pour leur remettre les enveloppes. Capucine attrapa la sienne avant de la parcourir rapidement. « Ah ! Moi c'est bon ! » L'étudiante attrapa celle que Isaiha lui tendait et la lit rapidement, plissant parfois les paupières, s'amusant à le faire stresser avant de sourire en lui redonnant. « C'est bon ! Tu vois qu'il n'y avait aucun raison de s'inquiéter ! On va faire des grandes économies en arrêtant d'acheter des capotes ! » La Dunster glissa les enveloppes dans son sac à main et attrapa la main de son Lowell pour quitter le laboratoire.

Comme s'il avait lu dans ses pensées, Isaiha proposa d'aller au centre commercial pour faire du shopping pré-Spring Break. « Ah bah ça tombe bien, je dois m'acheter un ou deux maillots pour la plage... Et de la crème solaire. Viens, je suis garée là bas... » Capucine n'était pas une adepte des transports en communs aux États-Unis, les trouvant trop sales à son goût. Il fallait dire que Londres -et l'Angleterre en fait- se targuait d'être un pays propre. Alors qu'elle s'installait dans la voiture, la jeune femme était loin de se douter des pensées de son compagnon ainsi que de ses problèmes financiers. Isaiha ne lui en parlerait jamais, sachant pertinemment qu'il refuserait son aide -et visiblement, il avait déjà oublié où sa fierté mal placée l'avait conduite quelques semaines plus tôt- et que Capucine ferait un scandale qu'il refuse qu'elle l'aide. Démarrant en se dirigeant vers le centre commercial, Capucine fit une moue songeuse. « Euh... Non... Jamais ! Et clairement c'est pas une destination que j'aurais choisie. J'aurais préféré les Maldives... Ou alors, rentrer à Londres pour me terrer dans ma chambre et dormir, dormir, dormir ! » Oui, Capucine aimait dormir et ce n'était plus un secret pour personne. « Casey va bien... ? Tu sais, si tu veux l'emmener quand tu viens à la maison, j'ai une chambre de libre. Elle peut passer la nuit avec nous... » Après tout, elle faisait partie de Isaiha, les sachant jumeaux. Alors, si elle pouvait avoir Isaiha avec elle et qu'il ait sa sœur avec lui, elle ne crachait pas dessus. Capucine se gara sur le parking du centre commercial avant de quitter le véhicule et de se rentre dans le bâtiment. « On commence par quoi ? Je dois racheter des croquettes et de la pâté pour Rags... » Et fait important, lui trouver une dogsitter.
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La Jamaïque n’allait être que son quatrième voyage car la lowell House se rendrait très prochainement en Nouvelle-Orléans. Isaiha avait hâte de pouvoir se rendre là-bas car il avait envie de pouvoir découvrir de nouvelles choses. Il espérait que Capucine accepterait de s’y rendre avec lui car égoïstement, il n’avait pas envie de se séparer d’elle maintenant qu’ils étaient en couple. Le plus drôle dans cette histoire c’est qu’il lui aurait quand même demandé de se joindre à lui pour ce voyage car il aimait passer du temps avec elle. A présent, il comprenait pourquoi. Néanmoins, pour le moment, il était bien plus inquiet quant à ses résultats médicaux. Capucine venait de lire les siens et il attendait impatiemment qu’elle lui donne ses propres conclusions. Jouait-elle avec ses nerfs se demanda-t-il en se retenant de la secouer comme un prunier pour qu’elle le délivre de cette angoisse. « Tu… Tu étais obligée de me jouer un suspens de cette manière ? » soupira-t-il avant de faire quelque chose que beaucoup jugeraient très osé pour lui : il lui pinça la fesse gauche comme punition avant qu’elle ne lui prenne la main.

Les deux amoureux quittèrent bien vite le centre médical qu’il n’avait toujours été qu’une étape dans leur esprit. Leur journée ne faisait que commencer et Isaiha proposa naturellement qu’elle l’accompagne pour réaliser quelques achats importants pour le spring break. « D’accord » dit-il en la suivant jusqu’à sa voiture. Il n’avait pas de problème avec le fait de se faire conduire, c’était même agréable -qui plus est depuis qu’il était handicapé visuel. Les transports en commun étaient pratiques mais depuis peu, il avouait galérer légèrement même s’il n’osait pas s’en plaindre. Là, il éprouvait une angoisse en moins. « Je suis content que nous y allions tous les deux même si j’ai adoré Londres, j’ai envie de découvrir de nouveaux horizons. D’ailleurs, je sais que tu rentres du Mexique mais est-ce que tu aimerais m’accompagner en Nouvelle-Orléans ? La lowell house s’y rend et j’aimerai que tu viennes. Après si tu as trop de travail, je comprendrais. Je m’y prends à la dernière minute mais avec tout ce qui m’est arrivé dernièrement, j’avais complétement oublié cette histoire de voyage » lui proposa-t-il avec le secret espoir qu’elle accepte car sans elle, ce voyage n’aurait pas la même saveur. C’est fou comme il était devenu dépendant de sa présence, bien plus que par le passé. « Je sais que tu l’accepterais bien volontiers… Je t’avoue que je ne sais pas vraiment comment elle va. Avant, j’étais capable de décrypter la moindre de ses humeurs mais à présent… J’en suis bien incapable. Je crois qu’elle s’était amourachée d’un homme mais je n’en suis pas très sûr » soupira-t-il. Sa sœur devenait un mystère pour lui. Ils habitaient à nouveau ensemble mais par moment, il se demandait s’ils n’étaient pas préférables qu’ils se séparent pour mieux se retrouver. « On a qu’à commencer par ça, je dois également prendre de la litière et de la nourriture pour Texas. Cette fois-ci, il m’accompagne en voyage, je ne veux pas le laisser. Il a mal vécu mon séjour à l’hôpital. Je crois que ce chat supporte pas vraiment la solitude » soupira-t-il à nouveau avant de sourire. Il ne l’avouerait jamais mais il aimait que cette boule de poil soit un vrai pot de colle même si par sa faute, son torse était plein de griffure car monsieur aimait dormir sur lui la nuit.



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Un rire franchit les lèvres de la brune alors que le Lowell lui pinçait la fesse. Elle remua la main vers celle de Isaiha, comme pour la chasser comme s'il s'agissait d'une mouche. Puis elle attrapa doucement sa main, amusée. « Oui, c'était très drôle de te faire peur ! » Et les voilà en route pour le centre commercial. Il fallait dire que Capucine n'avait jamais réellement taquiné Isaiha, de peur qu'il le prenne au pied de la lettre. Et encore, il lui arrivait encore de ne pas comprendre son humour. Capucine se sentait toujours comme un humoriste qui venait de faire un bide devant une salle pleine de gens. Parfois même, elle se demandait si les amish avaient un sens de l'humour. Enfin, l'essentiel était qu'il ne se vexe pas. Tant qu'elle ne lui avait pas fait de peine, Capucine s'en fichait pas mal qu'il ne la comprenne pas. D'autres gens la comprenaient. Il avait un gros pénis, donc ça compensait son désarrois face à l'humour de l'anglaise.

« Tu comptes passer ton permis un jour ? » Pas que ça la dérange de jouer les chauffeurs, au contraire elle adorait conduire. Mais dans la tête de Capucine, Isaiha n'était presque plus un amish alors elle ne voyait pas pourquoi il ne passerait pas son permis. Surtout s'il comptait avoir une ferme un jour. Enfin, peut être qu'elle trouverait ça amusant qu'il vienne la chercher en chariot à la sortie de son travail. Peut être pas chaque jour mais une fois de temps en temps. C'était un homme atypique et c'était ce qu'elle aimait chez lui. Unique et original. Elle ne l'échangerait pour rien au monde et gare à celui ou celle qui oserait se moquer de lui. « Je ne vais nul part sans toi désormais ! Et on retournera à Londres ! Tu pourras annoncer à mon père que tu es le gendre idéal ! » Capucine sourit en lui tirant la langue avant de se pencher pour lui voler un baiser et quitter le véhicule. Isaiha était d'un calme olympien alors que Capucine était la pile électrique. Mais c'était ce qui était bon entre eux. L'étudiante glissa sa main sous le haut de Isaiha, lui caressant doucement la peau alors qu'ils avançaient dans le centre commercial. « Je veux bien venir à la Nouvelle-Orléans avec toi mais je pense que j'amènerais un peu de travail si ça ne t'ennuie pas. Je dois avancer quand même. » Puis, elle avait déjà visité cette partie du pays mais elle se garda bien de le dire. Pour lui, elle visiterait le même endroit mille fois s'il le fallait. Capucine fit une moue songeuse. « Justement, peut être que tu pourrais lui parler plus facilement si j'étais là. Ou... tu veux que je lui parle ? Et puis, si ça ne va pas, tu sais que tu peux rester à la maison aussi longtemps que tu le souhaites ! » Manière détournée d'essayer de se le garder plus près, plus longtemps. Si Capucine n'était pas douée pour ses propres problèmes, elle l'était pour ceux des autres. Après tout, elle avait bien réussi à faire que Sofia parle à son beau mâle. Enfin, elle avait convaincu Sofia de le faire mais elle ne savait pas si elle l'avait fait. Capucine alla chercher un caddie -parce qu'elle ne ferait pas porter trente kilos de croquettes à Isaiha même si ça le rendrait très sexy- et entra dans l'animalerie avant de se stopper net, fixant Isaiha. « Non mais... Tu vas pas emmener ton chat à la Nouvelle-Orléans et au Srping Break quand même ??? Sérieusement Yaya... Fais le garder ! Paris le gardera quand j'irais à la Nouvelle-Orléans avec toi et je prend un dog-sitter pour le Spring Break... Et puis, tu peux pas emmener ton chat en Jamaïque. Il y a la quarantaine... Donc ça sert à rien ! Et... Imagine tu le perds! Et tu ferais voyager ce pauvre animal dans la soute à bagage ? » L'étudiante secoua doucement son visage avant de faire glisser le chariot comme une adolescente de quatorze ans en train de faire du skate jusqu'aux paquets de croquettes pour chiens. Elle en attrapa un énorme. « Gniiiiiiih !!! » Et le posa lourdement dans le chariot avant de faire de même avec un second. « Ce chien mange trop... »
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« Il y a des fessées qui se perdent jeune fille » répliqua-t-il avec un sourire amusé avant de soupirer. Il avait vraiment eu peur sur le moment et il saurait se venger gentiment de cette frayeur -pourquoi pas au Spring Break. Petite comme elle l’était, cela ne serait pas difficile de l’avoir à sa merci dans la mer songea-t-il non sans humour. Oui, il aurait sa vengeance à un moment donné bien qu’il avait déjà eu un avant-goût en lui pinçant la fesse. Isaiha était heureux de voir qu’ils avaient réussi à conserver toute leur complicité amicale dans leur nouveau schéma de relations. C’était important pour lui de pouvoir continuer de la considérer également comme sa meilleure amie. La question qu’elle lui posa le fit réfléchir. « Je ne sais pas, peut-être un jour oui mais pour cela, il faudrait que je trouve un moyen de soigner ma vue. Je n’ai pas envie d’être un danger sur la route » avoua-t-il. Ce n’était pas la première fois qu’on lui posait une telle question et le Lowell commençait sérieusement à y songer. Après tout, c’était peut-être une occasion comme une autre de mettre son ancien statut d’amish derrière lui. Le problème c’est qu’avec sa vue, il préférait se tenir loin d’une telle machine.

Un doux sourire étira ses lèvres quand elle évoqua un prochain voyage à Londres. Pour être honnête, il avait beaucoup apprécié cette ville. « Tu crois que ton père m’appréciera autant maintenant que je suis ton petit-ami ? » lui demanda-t-il avec un sourire amusé. Les pères avaient toujours tendance à moins bien supporter les fréquentations de leur fille et il n’avait pas besoin d’aller très loin pour faire ce constat : son propre père s’était toujours montré très protecteur envers ses filles. Son sourire ne fit que s’accentuer quand elle l’embrassa furtivement. Il aimait tellement le contact de ses lèvres sur les siennes. Isaiha sortit à son tour de la voiture qu’il contourna pour la rejoindre. C’est à ce moment qu’il lui proposa de l’accompagner à la Nouvelle-Orléans. « Non cela ne m’ennuie pas… Il faudrait que je travaille également mes cours. Avec mon séjour à l’hôpital, j’ai pris beaucoup de retard » soupira-t-il mais il n’avait aucune motivation ou presque. Ce n’était pas évident pour lui de rester assis derrière une table à écouter quelqu’un parler. Il était trop habitué à travailler dans les champs ou maintenant au centre équestre. Quand il étudiait, il avait l’impression de perdre son temps bien qu’il était toujours aussi curieux d’en apprendre davantage sur ses deux sujets d’études qu’étaient la botanique et la théologie. « Je vais essayer de voir avec elle et puis, si je n’y arrive pas, je ne dis pas non. Peut-être arriverait-elle plus à se livrer auprès d’une femme » dit-il même s’il n’y croyait guère. Casey pouvait être si renfermée quand elle le voulait. En tous les cas, il lui restait le problème de son chat sur les bras. Pour lui, hors de question que de le laisser tout seul : Texas supportait difficilement la solitude. « Un dog-sitter ? Qu’est-ce que c’est que cette chose ? » fronça-t-il les sourcils. Décidément, ces derniers temps, il avait l’impression qu’elle lui parlait dans une autre langue. « Je vais voir avec Paris mais je crois qu’il n’aime pas trop les chats » soupire-t-il, conscient d’être un peu trop protecteur envers sa boule de poil.

Le sourire revint bien vite sur ses lèvres quand il la vit glisser joyeusement vers les croquettes. « Attends, laisse moi faire, tu vas te faire mal au dos » dit-il en lui prenant le second des mains pour le déposer avec facilité dans le chariot. « Tu en as besoin d’encore un ou ça va aller ? » lui demande-t-il avant d’attraper un gros sac de litière, des croquettes ainsi qu’une boîte contenant des sachets de pâtées pour chat. « Le miens est en train de me ruiner complétement » avoue-t-il avec un petit sourire.



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Tout ce que la Dunster trouva à faire pour provoquer un peu plus le Lowell fut de remuer son derrière en tirant la langue. Elle le cherchait parce qu'elle savait qu'il adorait quand elle faisait ça. Et qu'il se vengerait. Au moment où elle s'y attendrait le moins. Mais ça, ça ne dérangeait pas Capucine. Au contraire, le fait qu'ils s'amusent ensembles comme deux gamins lui plaisaient énormément et elle n'allait pas s'en plaindre. Même si Jorah avait toujours joueur, il était parfois beaucoup trop sérieux. Capucine ne comptait le nombre de fois où il lui avait dit de grandir. Chose dont elle n'avait pas eu envie avant longtemps. Aujourd'hui, elle était sûre d'une chose : elle savait que Isaiha ne lui parlerait jamais de cette façon. « On pourrait aller dans un coin tranquille pour que je t'apprenne à conduire ! » Après tout, la campagne regorgeait de petites routes désertes. Il n'avait pas besoin d'appuyer à fond sur l'accélérateur pour apprendre à conduire. « Et on en profiterait pour s'occuper l'un de l'autre... » Petit sous entendu bien placé.

Capucine se mit à rire. « Non !! Il va te détester ! Je suis sa fille unique ! Fais attention, il sait tuer les gens avec une piqûre ! » Capucine sourit, se moquant ouvertement du Lowell. Bien sur que son père l'apprécierait toujours même s'il était désormais le petit ami de sa fille. Monsieur Vickers n'était pas vraiment du genre à menacer les moitiés de sa fille mais il n'hésiterait pas à lui arracher les entrailles avec les dents si jamais il venait à faire du mal à Capucine. Il restait un papa très protecteur, surtout qu'il n'avait que Capucine comme enfant. La jeune femme s'amusait à faire paniquer Isaiha mais elle devait peut être se calmer. Parce que elle, elle ne se doutait pas que la famille de Isaiha puisse ne pas vouloir d'elle. Est ce que ça changerait quelque chose entre eux ? Capucine n'en savait et elle ne s'en souciait même pas. Son bonheur était à son summum et la jeune femme n'avait qu'une seule idée en tête, que rien ne change. « D'accord, alors j'espère en profiter quand même un peu ! Mais j'y vais vraiment parce que j'ai envie d'être avec toi... » La jeune femme lui caressa tendrement la main. « Ne néglige pas tes études. Des voyages, on en fera pleins plus tard si tu aimes ça ! » Ça pouvait être assez pénible que Capucine pense de cette manière mais c'était vrai. Ses parents n'avaient que peu voyagé quand ils étaient étudiants mais lorsqu'ils avaient commencé à travailler, leurs vacances ne servaient qu'à ça. Il fallait bien avouer que leur deux salaires le leur permettaient. « Ta sœur a l'air... un peu compliquée non ? » Capucine était fille unique et donc dépourvue de problèmes fraternels. Et si elle ne pouvait pas comprendre ce que ressentait Isaiha par rapport à sa jumelle, elle essayait quand même d'être présente pour lui et de le réconforter au maximum. Même si pour ça, elle devait se sacrifier et le laisser passer du temps avec elle.

Mais voilà que Isaiha se mettait des idées saugrenues en tête. Emmener son chat en voyage. Quelle idée ! Capucine en leva les yeux au ciel. « Bah... Un dog-sitter c'est comme une baby-sitter sauf que ça garde les animaux ! Si tu veux, je peux demander à la dog-sitter de Rags de garder Texas aussi ! Tu l'amènes à l'appartement et elle n'aura qu'à s'en occuper. Mon chien aime les chats ! Sinon pour la Nouvelle-Orléans, je peux demander à Demyan, mon voisin. Peut être qu'il voudrait te le garder. Ou demande à Sofia ! » Capucine mit un premier paquet de croquettes dans le chariot, manquant de plier en deux. Isaiha s'occupa de charger le second et la brune en profita pour lui tripoter les muscles du bras. « Ouh !!! Miam !! Non deux ça sera suffisant ! » Elle laissa le Lowell prendre de quoi s'occuper de son chat et haussa les sourcils. Qu'un chien comme Rags soit synonyme de porte-feuille vide, elle pouvait le comprendre. Mais Texas n'était qu'un chat. Et un bébé encore. Capucine observa Isaiha, poussant le chariot. « Tu n'arrives pas à joindre les deux bouts ? Je veux dire... Hum... Financièrement, tu ne t'en sors pas ? » Capucine connaissait Isaiha et elle savait que ce sujet pouvait être particulièrement sensible pour lui. Elle tentait d'y aller à taton, en douceur. La Dunster n'avait pas envie de le brusquer, de le froisser ou de le voir se braquer inutilement parce que la jeune femme abordait un sujet qui avait tout de même faillit le tuer et les faire se détourner l'un de l'autre. Une fois à la caisse, Capucine le laissa décharger le chariot. « Je paie le tout si tu veux ! »
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Isaiha se sentait bien dans cette nouvelle relation peut-être parce que Capucine n’avait pas changé de comportement vis-à-vis de lui. Elle était toujours aussi taquine, toujours aussi elle en réalité. Il avait craint que tout change entre eux, de ne plus retrouver ses repères et d’être perdu. Finalement, la transition s’était faite en douceur et à présent, ils avançaient main dans la main, dans la même direction. Bien sûr, tout n’était pas rose : ses problèmes d’addiction n’avaient pas disparu dans un claquement de doigts. Encore aujourd’hui, quand il voyait une enseigne faisant la promotion pour une loterie ou des tickets à gratter, il avait le réflexe de faire un pas dans cette direction mais il tenait bon pour le moment. Son médecin lui avait conseillé de se mettre dans ses jeux gratuits afin de combler son envie première mais il n’y trouvait aucun plaisir. Il lui manquait le frisson du jeu quoiqu’il arrive. « Je ne sais pas quelle idée me motive le plus » avoua-t-il avec un petit rire. Il était inutile qu’il lui cache son désir d’elle, à quoi bon ?! Le Lowell était très réceptif aux avances de sa brunette adorée mais de temps en temps, il regrettait d’être aussi sage. Qui sait si elle n’allait pas se lasser de lui à un moment donné ?! Le problème c’est que sa sexualité était relativement récente sept mois et il peinait encore à se montrer spontané dans ce domaine. Il avait encore du pain sur la planche mais quand il plongeait son regard dans celui de sa petite-amie, il se disait que cela ne serait pas forcément si compliqué que cela. Chaque chose en son temps !

« Arrête d’essayer de me faire peur… je te jure, je compte les points Capucine, je me vengerai quand tu t’y attendras le moins » râla-t-il pour la forme avant de lui sourire. Par moment, Isaiha se surprenait à vouloir présenter Capucine à ses parents mais il savait que c’était impossible. Son exil lui interdisait tout contact et il craignait de voir son père la rejeter d’emblée car elle n’était pas amish et ne le deviendrait jamais. Le simple fait d’imaginer Capucine amish le faisait trembler d’effroi ! Une semaine et il n’y aurait plus de communauté songea-t-il non sans humour et tendresse. Il l’aimait comme elle était et ne voulait en aucun cas la changer car le plus important, c’est qu’ils partageaient certaines valeurs communes. « Je sais, j’essaie de ne pas négliger mes études mais j’ai horreur de rester dans un amphithéâtre » soupira-t-il. Habitué au dur labeur depuis ses huit ans, il détestait l’oisiveté. « Quand j’étais plus jeune, j’avais toujours rêvé de visiter le monde tout en me traitant d’idiot. Je n’ai pas l’âme d’un explorateur… sauf que finalement, je crois que je me suis trompé. J’aime vraiment voyager, découvrir le monde. Pour certains, cela peut être ridicule mais pas pour moi. Chaque nouveau paysage, c’est une page vierge de ma vie qui se remplit mais je n’ai pas envie de les remplir seul. Je te veux à mes côtés » dit-il en se penchant vers elle pour l’embrasser. Elle pouvait s’estimer heureuse, il n’était pas un grand démonstratif en public. Le sujet de Casey lui arracha néanmoins un soupire. « Elle ne l’était pas avant… C’est comme si je ne la reconnaissais plus et ça me chagrine. Par moment, je culpabilise d’être heureux » avoua-t-il avant d’hausser les épaules. Pourtant, il avait connu comme elle, son lot d’épreuves, certaines avaient même failli lui coûter la vie mais Casey s’éloignait de plus en plus de lui et cela le faisait souffrir.

Texas avait été d’un grand réconfort si on allait par là. Ce chaton était entré dans sa vie quand il s’y attendait le moins et à présent, il veillait sur son protégé comme une maman ours. « Si Rags n’a rien contre les chats alors autant les confier à la même personne » répondit-il avant de sourire quand elle se mit à tripoter son muscle. « Je vais finir par croire que tu veux me dévorer » la taquine-t-il alors qu’il terminait de son côté d’acheter le nécessaire pour son chat. Le plus couteux était tout de même les frais vétérinaires surtout qu’il allait bientôt falloir songer à la castration. « C’est pas évident en ce moment. Mon salaire au centre équestre sert à rembourser mon oncle et j’ai pratiquement épuisé le cachet pour ma publicité. Je pense que je vais devoir prendre un travail d’appoint pour payer mes frais. J’ai des pistes pour travailler dans une herboristerie » dit-il pour lui faire comprendre qu’il cherchait des solutions. C’était un peu honteux pour lui d’avouer qu’il avait des problèmes d’argent à sa petite-amie. Pour lui, un homme devait savoir être un roc, d’être sans faille. « Non c’est bon, je ne suis pas à la rue non plus et puis Texas est sous ma responsabilité… ça…ça me permet de garder les pieds sur terre » dit-il un peu penaud. Le simple fait de penser à ce chat lui permettait de ne pas dilapider ses sous aux jeux. « On ferait bien de mettre tout cela dans ta voiture histoire d’être tranquille non ? »



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« Les deux sûrement ! » Capucine savait motiver Isaiha. C'était un peu comme d'éduquer un animal. Au bout de chaque effort il y avait une récompense. Et puis comme ça, elle passait beaucoup de temps avec lui. Capucine prenait du plaisir à intégrer Isaiha dans leur société actuelle. Elle en avait toujours prit. Le fait d'être en couple avec lui ne changeait rien à ses yeux, elle le voyait toujours comme son meilleur ami, l'homme à qui elle pouvait se confier sans craindre d'être jugée. Elle n'avait pas peur de lui parler comme avant, quoi qu'elle choisissait peut être plus soigneusement ce qu'elle allait dire. Mais elle n'avait ni l'envie ni le besoin de changer de comportement avec lui. Au contraire, le fait d'être en couple avec Isaiha ne faisait que renforcer leur ancien lien. Il avait évolué vers quelque chose de plus fort, de plus solide

Un rire franchit les lèvres de la brune alors que Isaiha râlait qu'elle lui faisait peur. « Mais c'est vrai !! Méfie toi de mon père maintenant ! Il ne te détestera pas bien sur mais... Il sera méfiant envers toi ! Ça compense avec le fait que ma mère va désormais te considérer comme le fils qu'elle n'a jamais eu ! » Au moins, Isaiha était déjà accepté par sa belle famille, c'était un grand pas dans leur relation. Ce n'était pas tous les couples qui pouvaient se vanter d'avoir de bonnes relations avec la famille de leur conjoint. Capucine sourit au baiser de son Lowell, particulièrement étonnée mais heureuse qu'il soit un peu démonstratif en public. La Dunster était loin d'être pudique et elle n'hésitait pas à faire de bisous ou des câlins dans les lieux publics, se fichant totalement qu'on la remarque. Enfin, ils ne faisaient rien de mal. Isaiha restait un garçon assez pudique et Capucine ne le forçait pas à faire ce qu'il n'avait pas envie de faire. Parfois, ça la démangeait de se coller contre lui, de le papouiller mais elle se retenait pour ne pas le mettre mal à l'aise. La Dunster ne répondit rien concernant Casey. Elle n'était absolument pas bien placée pour lui donner des conseils. Elle ne connaissait pas Casey et savait que la jumelle de Isaiha était déjà réticente à la présence de la brune dans la vie de son frère. Même si elle écoutait Isaiha avec attention, elle ne voulait pas trop se mêler de leurs affaires, craignant de faire empirer les choses.

« Il faudra présenter Texas à Rags avant ! Et je te dévorerais volontiers mais tu me manquerais trop !! » Alors qu'ils se dirigeaient vers les caisses, Capucine osa aborder le sujet des finances, trouvant que son compagnon abusait un peu en disant qu'un chat coûtait cher. Surtout que ce n'était pas un chat de race. Mais Capucine ne savait pas comment aider le Lowell sans qu'il s'en sente offensé. Elle se contenta de hocher la tête devant sa solution et ne répliqua rien devant son refus à ce qu'elle lui avance de l'argent. Une fois les courses pour les animaux payées, Capucine se dirigea vers sa voiture. « Je me vois pas me trimballer les croquettes durant les essayages. » La jeune femme s'arrête derrière son véhicule et ouvrit le coffre. Mais avant que Isaiha ne puisse l'aider à décharger les croquettes, elle le devança et se débrouilla toute seule, comme une grande, comme elle le faisait quand il n'était pas là. Oui, elle aurait pu compter sur la puissance des bras masculins pour décharger le tout et éviter d'aller se déplacer une vertèbre mais, après tout, si lui refusait toute aide financière, elle ne voyait pas pourquoi elle ne continuerait pas d'être indépendante dans son coin. « Tiens assied toi là, au bord du coffre... Je crois qu'il faut qu'on discute maintenant toi et moi... » Son ton était sérieux mais loin d'être froid. Ayant laissé le coffre ouvert, Capucine attendit qu'il s'installe pour venir près de lui, lui prenant la main. Elle ne savait pas comment aborder le sujet sans le blesser. Sans avoir l'air de vouloir le diriger. Il disait ne pas être à la rue mais Capucine se demandait s'il ne minimisait pas les choses juste pour qu'elle le laisse tranquille. « Écoute... Hm... » De son pouce, elle caressait doucement sa main, la fixant pour éviter de le regarder dans les yeux. « T'es dans une mauvaise passe. Je sais que tu préfères être aidé par ton oncle plutôt que par moi. Mais, techniquement, là maintenant, je pense qu'un petit coup de pouce serait pas de refus non ? Comment tu vas faire avec tous tes voyages là ? Tu comptes travailler une semaine, aller en vacances, travailler une semaine ? Je suis désolée mais si tu veux aller à la Nouvelle-Orléans et en Jamaïque, tu pourras pas travailler tout de suite. Alors, comment tu vas faire pour subvenir à tes besoins ? » Capucine lâcha sa main et se leva, venant se mettre face à lui en croisant les bras. Elle savait que ses mots étaient un peu durs mais elle ne voulait pas non plus qu'il se retrouve dans la misère à cause d'une dépendance. « Ta dépendance aux jeux, tes problèmes de dettes, ça a manqué de te tuer... Maintenant, t'es dans une mauvaise passe et je sais que c'est pas simple pour toi d'accepter de l'aide ou d'en demander. Mais tu sais que je suis là ! » Elle lui attrapa le visage avec douceur. « Je sais que tu n'aimes pas ça, je le vois bien. Je sais que ça fout en l'air ton ego et ta fierté mais s'il te plaît, laisse moi t'aider cette fois. Laisse moi te soulager d'un poids. Tu me rembourseras tout quand tu pourras si c'est que ça qui t'angoisse. Tu peux tenir un livre des comptes, je m'en fiche. Je veux pas que notre bonheur soit pourri juste pour une question d'argent. Pour le moment tu n'en as pas, moi si. Alors, s'il te plaît, laisse moi nous assumer tous les deux pour le moment, je te promet de te rendre ta place de mâle dominant quand tout ira mieux pour toi. Et puis, je te laisserai toujours cette place dans l'intimité parce que je sais que tu adores ça... » Capucine se colla contre lui, glissant ses mains vers sa nuque avant de déposer une tendre baiser sur ses lèvres. « Ce sera notre secret. Personne n'en saura rien, ok ? Ça restera entre nous... »
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Isaiha était tout de même heureux de savoir que les parents de Capucine l’appréciaient. Il n’en parlait jamais -et encore moins avec Casey ; mais ses parents lui manquaient affreusement. Le simple fait de ne pas pouvoir entrer en contact avec eux, de se dire que pour eux, il n’existait plus, c’était compliqué à gérer émotionnellement parlant. Seulement, il était un homme et un homme se devait de rester fort et digne en toute occasion. Le problème c’est qu’il était un être humain comme les autres et de temps en temps, lui aussi avait envie de craquer, de hurler à la face du monde que non, tout n’allait pas dans sa vie à commencer par ses problèmes financiers. Le Lowell faisait tout pour le cacher mais il avait une certaine dette à rembourser, un loyer à payer ainsi que ses divers frais pour vivre. Alors, il tentait de faire le point sur sa vie, tout en s’acquittant courageusement de ses dettes. Le hic, c’est qu’il avait une facture d’hôpital, les frais liés à ses soins avec l’addictologue. En somme, il croulait sous le poids de l’argent, lui, qui ne lui accordait aucune importance. Heureusement, Capucine lui apportait une présence rafraichissante. Elle était là pour le faire rire, pour l’asticoter mais aussi pour l’aimer. Rien que cela suffisait à son bonheur et à lui faire quelque peu, oublier ses problèmes. Il aurait aimé pouvoir se confier à Casey mais il n’y arrivait pas. C’était comme si une barrière invisible le coupait de sa sœur jumelle. Cet état l’agaçait prodigieusement. Est-ce qu’ils arriveraient à se retrouver pleinement ? Chacun changeait à force d’évoluer dans ce monde moderne et il espérait néanmoins, pouvoir conserver aussi longtemps que possible, son âme. Isaiha ne s’en faisait pas trop pour cela dans le fond. Pourquoi ? Parce qu’il était fier de ses origines. C’était en elles qui puisait la force d’avancer chaque jour malgré ce nouvel handicap.

« Tu n’aurais plus personne à effrayer ou sur lequel faire tes expériences » s’amuse-t-il à répondre. « Si tu veux, après nos achats, on pourrait passer prendre Texas avec nous pour le présenter à Rags ? » propose-t-il tandis qu’il payait ses achats en priant pour que sa carte ne soit pas rejetée. Imaginez le soupire -bien que discret ; de soulagement qu’il poussa en voyant « paiement accepté » s’afficher sur l’appareil. Un souci de moins ! Le couple se dirigea naturellement vers la voiture de la brunette qui s’évertua à décharger les sacs de croquettes dans son coffre. Isaiha grimaça légèrement. Quand Capucine agissait ainsi c’est qu’elle avait une leçon à lui donner et cela ne manqua pas car elle lui demanda très vite de s’asseoir. « Je savais que tu allais dire ça » dit-il fataliste en s’asseyant sur le rebord du coffre. Toutefois, il se rassura en la sentant prendre sa main. Il craignait toujours de faire une erreur avec elle ou de ne pas être à la hauteur de ce que Jorah. La suite des propos de la Dunster le fit détourner le regard. Pour une fois, il était ravi de porter des lunettes de soleil dissimulant ses yeux car il avait honte. Vraiment honte. Capucine n’avait pas conscience de combien il était difficile pour lui de demander de l’aide et surtout d’accepter celle d’une femme. Prenez le pour un macho mais c’était ce qu’il ressentait. « Capucine… » commença-t-il avant qu’elle ne l’embrasse et ne dise que ce serait leur petit secret. « Un homme ne devrait pas dépendre financièrement d’une femme et encore moins de sa compagne » commença-t-il à dire en glissant ses bras autour de sa taille pour la rapprocher de lui. « Est-ce que tu me promets que tu accepteras que je te rembourse dès que j’aurais les moyens de le faire ? » dit-il pour qu’elle comprenne les raisons de ses réticences mais également le fait qu’il ne se fermait pas à la discussion. Il n’était pas idiot, il était dans les ennuis. « Ce n’est pas évident pour moi… Je veux dire d’accepter ton aide » avoua-t-il en se sentant misérable. Jorah lui, n’aurait jamais eu à le faire, il en était certain. Jorah était parfait dans l’esprit du musicien. « Mais tu as raison, je ne peux pas tout financer tout seul » admit-il à contre cœur tout en posant son front contre son épaule, la serrant un peu plus dans ses bras. « Je suis désolé de faillir et que tu doives voler à mon secours » regretta-t-il. Dans sa tête, il venait perdre au moins 70% de virilité mais peut-être valait-il mieux cela que de se retrouver à la rue songea-t-il dépité.



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« Oui, on pourra faire ça avant de rentrer chez moi ! Tu pourras aussi poser tes achats au passage ! » La brune n'avait jamais eu le moindre souci d'argent. Déjà parce que ses parents n'avaient qu'elle en enfant à charge et que Capucine n'était pas le genre de nana à dépenser dans le luxe. Ses vêtements venaient souvent de friperies, ils étaient dépassés de mode, vintage comme on dit. Ou alors, ils venaient d'internet et étaient des vêtements de geek. Tout ce qu'elle achetait était en rapport avec sa passion pour le cinéma, les jeux vidéos et les séries. Elle préférait largement dépenser mille dollars dans des comics et des books plutôt que de s'acheter un sac à main Dior. Alors, elle ne pouvait pas comprendre Isaiha mais elle pouvait l'aider. Et ça l'agaçait qu'il reste fermé à son aide de cette manière. Elle n'était plus juste une amie. Elle était sa petite amie. Le changer n'était absolument pas dans ses plans, au contraire. Capucine voulait juste alléger les angoisses de son Lowell et lui donner de quoi profiter de la vie sereinement.

Isaiha semblait se résigner quand Capucine lui demanda de s'installer sur le rebord du coffre de la voiture et l'étudiante manqua de lui dire de laisser tomber. Mais elle ne se démonta pas, prenant son courage à deux mains pour lâcher ce qu'elle pensait de tout ça. Mais surtout pour lui faire comprendre qu'elle était de son côté et non son ennemie. La brun était là, collée contre son amoureux en l'observant. Elle regrettait de ne plus voir ses yeux et leur sincérité. Peut être que c'était bien plus simple pour Isaiha de masquer ses sentiments avec ces horribles lunettes noires. Mais elle n'en toucha mot sur ce sujet, trouvant que ça ne servirait à rien. La première phrase fit soupirer Capucine alors qu'elle lui caressait doucement la joue. Franchement, il n'était pas au dix-neuvième siècle. « Un véritable homme sait accepter l'aide d'une femme quand il est au plus bas... Je te promet d'accepter que tu me rembourses quand tu te seras remis sur pied... » Capucine l'admirait tendrement et elle profita de leur proximité -et qu'il soit à sa hauteur- pour déposer un tendre et long baiser sur les lèvres du Lowell. Peut être que c'était une forme de réconfort pour lui. Un moyen de lui montrer qu'elle était là, présente pour l'aider autant qu'il en aurait besoin. Elle voulait lui tenir la tête hors de l'eau pour l'empêcher de se noyer et le soutenir à cent pourcent dans sa quête d'indépendance. Sa main glissait tendrement sur sa nuque alors que Capucine se demandait si Amanda aurait fait tout ça pour Isaiha. Elle, elle voulait être la meilleure. Elle voulait être le meilleure amie, la meilleure amante, la meilleure confidente qu'il puisse avoir dans sa vie. Capucine voulait laisser un souvenir impérissable dans l'esprit de l'Amish. « Ne t'excuse pas... Ça ne change rien à mes sentiments pour toi ni ce que je pense de toi. Tu restes le même homme que j'ai connu... Je suis contente que tu acceptes mon aide. Tu me promet d'être plus serein désormais sur le plan financier ? On va t'acheter un carnet et tu noteras tout dedans et puis, quand ça ira mieux pour toi, tu commenceras à me rembourser petit à petit ! Ok ? » Le but n'était pas de l'endetter plus. Capucine n'allait envoyer personne lui casser la figure parce qu'il n'avait pas remboursé ce qu'il lui devait. Elle n'avait pas de temps imparti pour qu'il lui rende l'argent. Il devait d'abord se concentrer sur la façon dont il devait remonter la pente avant de songer à comment lui rembourser. Capucine s'écarta doucement de lui, lui prenant la main. « Aller viens... On va acheter nos affaires pour la Jamaïque ! »
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