Invité
est en ligne
Invité
The first day of the rest of our life 27/02/2017
— with Oskamour
— with Oskamour
Je ne sortais plus ou bien, très rarement. J'étais à mon neuvième mois de grossesse et dans une semaine, je vais arriver au terme de ma grossesse, enfin prête à accueillir ma fille. J'étais d'un côté très excitée, j'avais hâte de la rencontrer surtout que ça faisait huit mois que nous l'attendions (peut-être un peu moins). Je voulais savoir à qui elle allait ressembler, même si j'avais vu que rarement des photos d'Osean bébé et que je n'en avais pas tellement me concernant. J'en avais aussi marre de ce gros ventre handicapant. Je ne pouvais plus toucher mes pieds et j'étais devenue une assistée de la vie. Et je vous assure que j'étais bien contente qu'Osean soit en meilleure forme pour pouvoir m'aider, j'avais besoin de lui plus que jamais. Mais, d'un autre côté, j'étais stressée à l'idée d'accoucher. Si ma fille avait été un plaisir à concevoir, la sortir de mon ventre n'allait clairement pas être de tout plaisir. Et si ça se passe mal ? Et s'il y a un problème ? Je ne voulais pas de césarienne, mon corps avait déjà tellement subit et franchement, quand on est une brindille et qu'on devient une baleine, c'est vraiment pas facile et j'avais tout sauf envie de me retrouver avec une cicatrice. Pourquoi je pensais à tout ça maintenant ? Je n'allais que faire me stresser davantage et ce n'était pas bon. J'étais donc à la maison, toute seule puisque mon fiancé était à l'université. Ma valise était prête depuis quelques jours déjà. Je prévoyais tout de même mon départ pour la maternité. Et, j'attendais. Assise dans le canapé, en train de lire un livre de plus. Depuis quelques jours déjà, j'avais des contractions, mais je devais avouer qu'aujourd'hui, plus la journée avançait et plus mes contractions se reprochaient. Ma position sur le canapé me gênait, en fait, je ne savais plus comment me mettre et j'en étais arrivée à faire les cent pas dans l'appartement, portable en main pour contrôler le tout en me demandant clairement ce que je devais faire. Je ne savais pas si nous étions connectés à ce points, mais c'est au même moment qu'Osean se décidait à entrer après sa journée d'étude et sans le vouloir, je lui envoyais un petit regard de panique avant même qu'il n'ait ouvert la bouche.
© SEAWOLF.
@C. Osean Cobain
(Invité)