Appel de: Oswald J. Holmes ▲ vers: E. Arthur Windsor

« Tu le fais exprès ! », « Totalement ! » Je ne le cache même pas, ça sert à rien. Il sait que je le cherche, c’est comme ça depuis que je suis partie parce que … parce que je veux qu’il pense à moi autant que je pense à lui. « T'es habillé comment aujourd'hui ? » Je mords ma lèvre en détaille ma tenue. « Tu veux la vérité ? » Je lui demande si bas que je ne suis même pas sûre qu’il ait entendu. « Je suis en robe. Courte, noire, épaules dénudées. Une tenue toute simple … c’est un peu moins le cas en-dessous. »

« Tu veux la vérité ? Je suis en robe. Courte, noire, épaules dénudées. Une tenue toute simple … c’est un peu moins le cas en-dessous. Les yeux clos, j'imaginais parfaitement ses courbes épouser sa robe noire, courte, ses épaules dénudées. Elle était belle de nature, et rien qu'à l'annonce de ces dessous, je me mordis la lèvre. Pourtant, je n'émis rien d'autre. Juste un silence pesant qui faisait augmenter en moi ce désir charnel. . « Et les dessous ? » demandais-je d'une voix rauque et plein de désir.

Je me laisse totalement prendre au jeu, j’en oublie même le fait que ma porte n’est pas verrouillée que n’importe qui pourrait débarquer sans prévenir. Allongée sur le dos, je ferme les yeux et parviens sans mal à me l’imaginer dans sa chambre. « Et les dessous ? » Je sens un long frisson me parcourir de la tête aux pieds tant sa voix est rauque. Ma main se resserre sur mon téléphone. « Blanc, avec des laçages en haut et des broderies en bas. Vraiment très confortable, très joli aussi. » Une fois de plus je souris parce que je parviens à imaginer sa tête à cet instant même s’il serait plus agréable de la voir en vrai. « Tu vas tenir le coup jusqu’à demain ? Parce que je si je ne redescends pas bientôt, ils vont se poser questions. » Même si je passerais bien ma nuit à lui parler.

« Blanc, avec des laçages en haut et des broderies en bas. Vraiment très confortable, très joli aussi. » La gorge asséchée par ces confessions, ma respiration se coupa net lorsque je repensais à ses habits de Saint-Valentin. Alors, j'essayais de l'imaginer dans ces sous-vêtements blanc, brodés et lacées. . « Oh si tu savais ce que je te ferai si t'étais là... » avouais-je en passant une de mes mains sur mon visage comme pour chasser tout ça. Ma journée tournait bien mal, j'étais maintenant excité avec personne pour compenser. « Tu vas tenir le coup jusqu’à demain ? Parce que je si je ne redescends pas bientôt, ils vont se poser questions.» . « Hm... » soufflais-je entre mes dents . « Je vais faire avec, une douche bien froide et ça ira. Redescend donc...je ne voudrais pas que tu doives expliquer à ton père que tu détaillais tes sous-vêtements à ton patient. »

J'avais failli dire copain. Mais ma bouche avait parlé plus vite que mes pensées. Pour une fois, je m'en félicitais bien.

« Oh si tu savais ce que je te ferai si t'étais là... » Oh bordel ! C’est un frisson plus fort que les précédents qui me secoue en entendant de telles paroles. Je mords si violemment ma lèvre que le goût du sang tombe sur ma langue. Je la relâche immédiatement. « Hm... » Un sourire étire mes lèvres. Cette réponse est plutôt claire et vaut tout l’or du monde. J’adore l’effet que je peux faire à cet homme même à des kilomètres de lui. « Je vais faire avec, une douche bien froide et ça ira. Redescend donc...je ne voudrais pas que tu doives expliquer à ton père que tu détaillais tes sous-vêtements à ton patient. », « Oui ça serait pas éthique du tout … » Je me redresse un pousse un soupir qui démontre combien je n’ai pas envie de repartir. « Je vais y aller dans ce cas … mais sache que j’en ai pas du tout envie. » Je laisse le silence s’emparer de nous quelques secondes. « A demain. » Je chuchote presque avant de trouver le courage de raccrocher.

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