you're gonna regret not telling me you're back (maxey)

Il n'a pas tord quand il dit qu'il est celui qui me connait le mieux dans cette ville. Il n'a absolument pas tord parce que personne ne me connaît aussi bien que lui. Même Isaiha, pour tout dire. On n'est plus aussi proche qu'avant lui et moi et on s'est disputé comme des charognards avant son agression. Mais, pour ma défense, mon équilibre était mis en cause puisqu'il n'y avait plus Maxence. Je sais pas pourquoi mais j'ai la folle impression que tout le monde me fuit et je le vis de plus en plus mal. C'est comme ça, je peux pas l'expliquer. Je l'écoute et soupire fortement. Il a voulu me protéger mais il m'a mise à nue en faisant ça en fait. J'ai perdu mon pillier, l'homme qui me connaît le mieux comme il le dit si bien lui même. J'ai perdu mon repère et je suis partie à la dérive et pas qu'un peu. S'il savait le quart de ce que j'ai pu faire comme connerie, il s'arracherait les cheveux. " Tu te crois drôles ? " Demandais-je en le dévisageant. Il se fout de ma gueule celui là, c'est pas possible autrement ! Et toute cette colère, tous ces moments où j'aurais du être là, me rendent faible en un claquement de doigts. C'est comme si je vacillais, qu'on venait de me pousser dans un cratère genre "allez dégage, j'ai pas besoin de toi" et je le vis tellement mal. Je le regarde et souffle. Bataille d'égo. Voilà à quoi on en est rendu tous les deux. Qu'est-ce que ça fait mal bordel. " Demander de l'aide c'est pas être faible ok. C'est connaître ses limites " Soufflais-je doucement. Et quand on ne demande pas d'aide, on finit par sombrer. Assise, presque repliée sur moi, les yeux humides, je finis par craquer. Ses bras autour de moi, je ne me débats pas alors que j'aurais clairement pu le faire. " Mais comment veux-tu que je prenne le fait que mon meilleur ami n'a même pas voulu me mettre dans la confidence ? T'as pas besoin de moi c'est ça ? " Lâchais-je entre deux-trois sanglots. C'est ça hein ? Il n'a pas besoin de moi pour s'en sortir, je ne sers donc à rien. Et ça fait mal. " Je me suis fais agresser quand t'es partie tu sais. Des gens sont venus chez nous et on tout cassé sur leur passage. J'aurais eu besoin de t'en parler mais par texto alors que t'étais parti comme un voleur ? " Parce que je lui en veux pour plus que ses cachoteries au final... Oh bordel... Ça va mal finir tout ça.

Je préfère être honnête avec elle. J'ai déjà trop menti dans ma vie pour en rajouter avec elle. Puis, je n'ai pas envie de jouer avec Casey. Elle est la seule personne importante pour moi. Ma meilleure amie. Celle pour qui je serais prêt à mourir s'il lui arrivait quelque chose. Je n'aurais pas pensé que mon départ d'Harvard l'aurait autant affectée que cela. Sinon j'aurais au moins, pris la peine de lui dire au revoir. Même si je sais que j'aurais craqué au final. Je n'avais pas besoin de ça avant mon départ. Je ne pouvais pas craquer pas devant ma meilleure amie. Sinon, elle aurait tout compris de suite. Étant donné qu'elle me connaît mieux que quiconque sur terre. « Non j'essaie simplement de détendre l'atmosphère. » Je n'aime pas le climat qui s'est installé dans le hall de la mather. Je n'ai jamais apprécié ce genre de tension entre nous. « Tu as raison, je le comprends qu'aujourd'hui. » J'ai été con il y a quatre mois. J'étais le connard à l'état pur. Je n'avais pas d'état d'âme, ni quoique ce soit. J'ai perdu tellement en partant de la sorte. Tu n'imagines pas à quel point. « Je le conçois que tu sois énervée, je t'en veux pas pour ça. Tu as tous les droits. Ce n'est pas ça ... Si je serai venu te voir avant mon départ. Je savais que j'aurais craqué. Je ne voulais pas que tu me voie comme ça. Je n'avais pas envie de paraître égoïste en te réclamant de venir avec moi. Je n'avais pas envie de te dire aussi, que j'éprouvais peut-être plus que de l'amitié pour toi. » Parce que je le conçois ce soir. J'éprouvais un petit début de sentiment pour toi. Je n'avais pas le droit te faire subir tout ça. Je la prends dans mes bras, pour essayer de la calmer un petit peu. Même si cela allait être très compliqué sur l'instant. « Je suis plus que désolé Casey ... Je n'ai pas de mots pour décrire mon comportement de connard égoïste. Je m'en veux terriblement. J'ai perdu tellement en m'éloignant d'ici ... tu n'imagines pas à quel point. » Puisque je sais pertinemment que je t'ai perdu. Et, je n'arrive pas à l'accepter tout bonnement.

" Bah t'es franchement pas doué " ronchonnais-je plus pour la forme qu'autre chose. Ça servait à rien de se battre pour ça parce que moi non plus je n'aimais pas tout ça, cette tension, cette discussion entre nous. Rien ne se déroulait comme je l'aurais voulu. Je ne les imaginais pas comme ça nos retrouvailles. Faut dire que je n'imaginais pas vraiment voir le jeune homme débarquer comme une fleur à la Mather House. Mon dieu... Pourquoi ne m'avait-il rien dit ? Aussi bien dans le passé que maintenant ? Ça me tue, vraiment. Je pensais qu'on valait mieux que ça. Peut être qu'il vaut bien plus pour moi mais que ça s'arrête là, ça s'arrête à moi. Lui ne ressent pas la même chose pour moi... Ou peut être que... Je l'écoute et n'ose rien dire. Je n'ose pas bouger, rien. Je suis comme une statue et je me demande même comment je fais pour respirer à ce moment précis. " J'aurais voulu que tu sois égoïste " Peut être que ça aurait facilité bien des choses. Je sais pas trop comment mais je me rends compte, alors que je vacille, alors qu'il est face à moi, que je ressens peut être plus que de la simple amitié pour lui. Mais je n'ose rien dire parce qu'il a bien parlé au passé non ? Peut être qu'en lui enlevant sa tumeur, ils lui ont enlevé cette partie de lui qui m'appréciait plus que bien. Oui, je me convaincs toute seule de ce genre de choses, trop peur de la réponse qui en découlerait. " Ça sert à rien d'être désolée " Soufflais-je doucement en m'écartant légèrement pour sécher mes larmes. Non, ça sert à rien. Il faut avancer maintenant. Je pose mes mains sur son visage avant de les glisser doucement sur ses cheveux. " Tu as une grosse cicatrice ? Tu as mal à la tête ? " Je m'inquiète, c'est plus fort que moi, que voulez-vous...

« Je n'ai jamais prétendu le contraire. » Je sais que je ne suis pas doué pour détendre l'atmosphère, ni même d'avoir les couilles de faire front à mon entourage avant de m'enfuir pour la France. Je n'ai pas été courage de dire au revoir à Casey il y a quatre mois. Puisque j'étais certain que je craquerais devant elle. Je lui aurais avoué mes sentiments, je l'aurais probablement embrassé avant de lui dire que j'étais dans l'obligation de partir. Cela aurait été égoïste de ma part. On était bien plus que tout ça. Mais, j'ai joué au con. J'en subis les conséquences. « Je le sais maintenant ... » J'aurais dû prendre conscience de tout ça bien avant de faire tout cela. Peut-être qu'on aurait pu la vivre cette putain d'histoire. Même si on est complètement différent l'un de l'autre. On est complémentaire au fond. Je le sais et, tu le sais. « Si ça l'est. » Étant donné que je m'en veux d'être parti comme cela et d'avoir laissé Casey vivre tout ce qu'elle a vécu. Je m'en veux de ne pas avoir été là pour l'aider à surmonter ces épreuves, d'avoir été présent pour la soutenir. « Elle est de vingt-cinq centimètres. Pour l'instant, je n'ai pas mal. Mais, ça peut revenir à tout moment. Je préfère te prévenir. »

Je suis un peu perdue, un peu retournée par tout ce qui se passe à ce moment précis. Je veux dire, Maxence, de retour, ça me fout un coup. Et puis, avec ce que je viens d'apprendre, c'est comme si on essayait de me mettre plus bas que terre, comme si, déjà au sol, on me foutait des coups pour que je souffre encore plus. Je sais pas, je comprends pas, ça me rend dingue et j'ai envie de crier, j'ai envie que tout ça sorte par des mots, par des cris, par des coups mais non, je pleure. Blessée, vexée, je pleure comme une enfant. Je me sens tellement seule, tellement.... abandonnée que s'en est flippant, vraiment flippant. Et puis, on va pas se voiler la face, quand il me parle de ses sentiments, je suis perdue. Encore plus, comme si c'était possible. Je ne comprends pas tout. Je tiens tellement à lui et je crois que c'est plus que de l'amitié mais ? J'ai pas envie de réfléchir à ça maintenant, y aura bien assez le temps plus tard. Tout remettre à plus tard, ma grande spécialité. Alors je plonge mon regard dans le sien, mes mains dans ses cheveux et je n'ose pas trop bouger. Je l'écoute, comme sur pause, ne bougeant pas d'un milimètre. " Elle est où ? " Soufflais-je doucement. " Tu préfères me prévenir ? Comment ça ? Ça peut te faire mal comme ça mais y a aucun soucis ou alors tu peux avoir des complications ? " Je veux tout savoir, je veux être préparé. Il est assis sur la table basse, moi sur le fauteuil et je ne le lâche pas du regard. " Je veux plus que tu partes Maxence, tu m'entends ? " Et ça, c'est un cri du coeur. Parce que, comme il peut le voir, j'ai le menton qui tremble, je bats des cils pour retenir les larmes. J'ai peur pour lui, j'ai peur en une seule fois de ce que j'aurais du avoir peur en quatre mois... Pas facile.

J'aurais peut-être dû mettre la forme dans mes révélations. Peut-être lui en dire une petite partie et la suite, plus tard. Mais dans un sens, il valait mieux tout dire d'une seule traite. Pour que la douleur soit moins difficile. Même si elle est atroce. Je peux comprendre son énervement, sa tristesse, son envie de crier. J'aurais probablement réagi de la même manière qu'elle si cela aurait été l'inverse. Je vais même jusqu'au bout de mes pensées. En lui avouant qu'il avait éprouvé où éprouve des sentiments à son égard. Ce n'est pas le genre de choses qu'il faut dire quand on est meilleur ami. J'en suis conscient. Néanmoins, je n'arrive pas à faire autrement. C'est plus fort que moi. Toujours accroupi à ses pieds, je la regarde dans les yeux pendant que Casey passe ses mains dans mes cheveux. J'attrape l'une de ses mains pour lui poser à l'endroit de ma cicatrice. « Elle est ici. » Dis-je doucement. « Je peux avoir une douleur atroce à la tête. Puis, je peux risquer d'avoir des complications importantes. » Ma maladie n'est pas anodin. Elle ne doit pas être prise à la légère. Finalement, je m'installe sur la table basse du salon de la confrérie. « Promis je ne partirais plus. » Je suis bien à Harvard, près de mes amies. Je n'ai pas envie de refaire deux fois les mêmes erreurs.

Maxence et moi, on a jamais eu une relation normale. Très respectueuse, mais dois-je lui rappeller qu'il m'a vu toute nue le soir du bal ? Qu'il s'est brûlé en faisant à manger et qu'on a dormi l'un contre l'autre toute une nuit ? Oui, à l'époque, pour moi, c'était la fin du monde. Bon, c'est plus vraiment le cas à l'heure actuelle mais tout de même. Alors quand il me parle de sentiments, je ne réagis pas plus que ça parce que je n'en ai pas réellement envie et c'est comme s'il venait d'aller une pièce, qu'il venait d'allumer le cagibi que je m'évertuais à oublier, à mettre de côté. C'est tellement bizarre, étrange, tordu... Et je ne veux pas y réfléchir. Bien sûr que j'ai des sentiments pour lui mais quels sentiments ? Est-ce que je suis avec Denys de la même manière que je suis avec lui ? Non, clairement pas. Maxence a ce petit plus, ce quelque chose qui m'a toujours plu chez lui mais qui ne m'a jamais posé de soucis avant. Maintenant qu'il est de retour, la manière dont je me sens en dit beaucoup sur moi. Du moins, c'est ce que je pense. Je le regarde et le laisse guider ma main. Du bout des doigts, je frôle la peau meurtrie, qui est surement rougie. " Ça fait mal ? " Que je lui passe la main dans les cheveux comme ça. J'ai peur de lui faire mal. J'ai déjà le coeur à feu et à sang, si je venais à lui faire mal, je ne m'en remettrais pas. " Tu vis où ? " Demandais-je au jeune homme. Isaiha n'a pas encore emménagé donc il peut venir avec moi s'il le faut. Au pire, même quand Isaiha sera là. J'irais dormir avec mon frère et voilà. Et s'il ne veut pas et bien... Je veux savoir où débarquer en cas de soucis. " Je suis sensée faire de ton bizuteur un enfer sur terre, mais comment tu veux que je te fasse vivre l'enfer alors que t'aurais pu mourir " Je souffle fortement, ferme les yeux et pose mon front contre le sien, glissant mes bras dans son cou. " Je vais quand même te faire chier, qu'on soit d'accord... Mais dans la limite du raisonnable, bien entendu " Parce que déjà, je suis gentille, et qu'il s'agit de Maxence. Enfin non, il est malade. Parce que justement, vu que c'est Max, je l'aurais fais galérer et bien comme il faut. " Je voulais te crier dessus et te taper parce que tu revenais comme une fleur, tu fais chier Atwoodth " Soufflais-je en rouvrant les yeux et riant légèrement. Je me décale légèrement, retrouvant une vraie position et le regarde. " Alors, t'as fais quoi pendant ces quatre mois ? À part te faire ouvrir le crâne " Il a du visiter un peu non ? On reste pas quatre mois à l'hosto pour ça non ? J'en sais rien en fait. Et, curieuse, je jette un coup d'oeil indiscret à sa cicatrice. Je suis une enfant que voulez vous.

Ma relation avec Casey n'a jamais été simple ou même normal. Je l'ai rencontré à la fin du bal d'année 2016. J'avais tellement bu que je fus son premier baiser avec un homme. Ce qui m'a coûté ma relation avec Kaya. Puis, je me suis brûlé en faisant la cuisine pour elle. Je l'ai finalement vu toute nue dans ma salle de bain. Une chose qui m'a perturbé l'année dernière mais, je ne lui ai jamais avoué. Puis, voilà que je viens à lui parler des sentiments que j'ai pu éprouvais où que j'éprouve encore à son égard. Toutefois, elle ne relève pas ce point. Elle préfère mettre des barrières entre nous. Ce que je peux comprendre après ce que je lui ai fait subir en quatre mois d'éloignement. Néanmoins, je viens à diriger sa main vers ma cicatrice suite à mon opération soudaine. « A certain moment, oui. » Dis-je avec un léger sourire. Je n'ai pas mal pendant qu'elle passe sa main dans ma chevelure. Je sais tenir fort contre la douleur mais, là il n'y en avait pas. Pourquoi ? Puisque je suis en compagnie de Casey, de ma meilleure amie. « Je vis dans un appartement dans le centre de boston. » Je ne comprends pas vraiment pourquoi elle se demande où je peux habiter. Je ne suis pas à la rue, ni même dans un studio miteux comme j'ai pu l'être il y a un an de cela. « Ce n'est pas parce que j'ai failli mourir, qu'il faut absolument me protéger. » Je maintiens mon front contre le sien. « Je ne m'attendais pas à autre chose de ta part. » Je préfère être honnête avec ma meilleure amie, mon âme soeur, mon tout. « Tu peux toujours le faire Buchanan. » Elle n'est pas obligée de s'abstenir de le faire. « J'ai voyagé un peu partout dans le monde. »

J'avais prévu bien autre chose que ces retrouvailles, je dois bien l'avouer. Je comptais le faire chier, lui filer les pires défis de l'histoire du défi mais... Je n'y arrive pas. Je n'y arrive pas parce que mon meilleur ami aurait pu mourir. Mourir. C'est pas rien ça, mourir. Et ça me tourne le ventre rien que d'y penser. Je m'en veux tellement de ne pas avoir été là pour lui, je ne sais pas pourquoi ni comment l'expliquer. On peut pas être là pour quelqu'un qui ne veut pas de vous et pourtant... " Je veux ton adresse " Lâchais-je en lui tendant son dossier pour qu'il la remplisse parce que c'est la seule information qu'il manque. " S'il t'arrive quelque chose, je veux être la plus rapide possible " Parce que je risquais de le materner un peu maintenant. Enfin, pas trop non plus parce que j'ai une vie plutôt mouvementée mais un peu quand même. Surtout s'il m'appelle avec une douleur ou je ne sais pas trop quoi... Oui, là j'accours et bien comme il faut ! S'il me fait ça un jour, pour rien, je le tue par contre. Mon front contre le sien, je le regarde et l'écoute. " On verra ma motivation en temps et en heure " Parce que s'il me casse les bonbons, je vais être très méchante avec lui. Méchante comme l'ancienne Casey pouvait l'être. Ahah, la bonne blague. " T'as voyagé et tu m'as jamais envoyé de cartes postales ? Tu les accumules en fait " Les conneries, il les accumule. Oui oui. " Tu me racontes tout ça ? " Soufflais-je en posant mes mains sur les siennes, mêlant mes doigts aux siens. Allez, raconte moi tout ça, toute cette vie que t'as vécu sans moi. Égoïste.

Je ne pensais pas que mon départ ait provoqué un gros traumatisme à Casey. Je ne pensais pas non plus que j'avais une place aussi importante pour elle dans sa vie. Même si elle était ma meilleure amie. Finalement, je me rends compte qu'elle est à la première place dans mon coeur. Je réalise à quel point, elle a réussi à pénétrer dans ma vie. Je l'avais pas vu arriver. D'un autre côté, je m'en veux du fait que je l'ai poussé à ne pas être présent pour moi dans ma mauvaise passe. « J'habite dans le centre de boston, dans un immeuble qui vient d'être remis en neuf. C'est dans la troisième rue à droite après le café. » Réplique-je en espérant qu'elle est comprise l'endroit. Sinon, je l'amènerais avec moi pour lui montrer. Je serai même prêt à l'amener de suite pour lui montrer que je ne vis pas dans un appartement immonde. « Je comprends ce que tu veux dire. » Tu es même la première personne qu'il faut contacter si je viens à faire une rechute. Je veux vraiment me rattraper auprès d'elle. Même à me rapprocher de nouveau de la jeune femme. Elle me manque. Ce n'est pas par période, c'est constant. Bref, j'ai toujours mon front contre le sien, je profite de ce moment. « C'est comme tu le souhaites. » Je sais qu'il ne faut pas spécialement cherché la jeune femme. Au contraire, c'est risqué de s'attirer les foudres de la demoiselle. « En fait je n'ai jamais eu le courage de les poster. Mais, elles sont toutes dans un carton dans mon appartement. » Je ne savais pas comment Casey aurait pu réagir face aux cartes postales. Je n'ai pas eu le courage de le faire. « Je te filerais le carton avec les cartes, je te racontais tout en détail par l'écriture. » Soufflais-je avant de prendre une nouvelle inspiration. « Si tu veux on peut même y aller maintenant, si tu le veux. » C'est une proposition, mais elle n'est pas alléchante loin de là.