JALIE → Is it too late now to say sorry

IS IT TOO LATE NOW TO SAY SORRY

→ JAROD & CHARLIE

Je m'étais laissée tomber comme une grosse vache sur son lit, avant de rouler pour m'allonger sur le dos et fixer le plafond du regard. Des fissures, des traces d'humidité, mais bon, au moins je ne dormais pas à la belle étoile. Jarod m'avait suivit jusqu'ici visiblement amusé que je l'invite à dormir avec moi aussi facilement, après de simple excuse/réconciliations. Pourtant sa dernière remarque me laissait entendre qu'il allait refuser mon invitation. « J'ai besoin de toi. » lâchai-je en guise de réponse, tout en me redressant pour m'asseoir sur le lit. Puis très vite je me repris en éclatant de rire, réalisant l’ambiguïté de ma remarque. « Enfin non, pas comme ça hein. » je riais de plus belle, avant de reprendre mon calme, passant une main dans ma tignasse blonde. « J'veux pas que tu dormes sur le canapé, dans le froid. J'veux pas te virer de ton lit... Puis, ça va pas te tuer de dormir avec moi. J'suis sur que je sens pas mauvais. » et comme pour m'assurer que je disais vrai, je venais lever légèrement mon bras pour sentir sous mes aisselles. « non ça va, je sens bon. » Puis je me tirais au bord du lit, attrapant le bras de Jarod pour le tirer jusqu'à ce qu'il ne tombe à côté de moi. « Tu.Dors.Là. » Insistai-je alors qu'il venait de s'écraser sur le matelas.

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❝ is it too late now
to say sorry. ❞
JALIE.

J’avais suivi Charlie juste pour m’assurer qu’elle ne manquait de rien, j’avais pas de mauvaises intentions, vraiment pas. « J’chui à ton service ! » J’écartais mes bras tout en faisant la moue, qu’est-ce que j’pouvais répondre à ça ? J’me mettais à rire à l’unisson avec elle et franchement ça faisait du bien, pire que ça même. Cette pseudo complicité m’avait manqué et du coup ça m’foutait le sourire. J’croisais alors les bras contre mon poitrail et j’la regardais avec un air attendrissant. J’aimais pas forcément les femmes ivres, tout simplement parce qu’elles pouvaient se montrer sous un autre jour ou même être vulnérable, mais là avec Charlie, ça s’passait bien. J’me mettais à rire alors qu’elle sentait ses aisselles, c’était assez spécial mais c’est cette dose de folie que j’adorais chez elle. Alors que j’riais, elle m’attrapait et m’faisait basculer vers le lit, j’me rattrapais en mettant mes bras devant moi mais j’manquais pas de m’étaler comme une merde sur mon lit qui n’était pas du tout confortable. J’me retournais alors pour me mettre sur le dos et j’fixais mon plafond qui craignait, comme tout mon appart en même temps. Un rictus apparaissait sur mon visage, je décidais alors de regarder Charlie et d’lever les mains en l’air. « T’as gagné, j’reste. »

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→ JAROD & CHARLIE

Jarod était allongé sur son lit et fixait à son tour le plafond, m'annonçant ma victoire en levant les mains en l'air. J'éclatais de rire comme une idiote, venant taper gentiment dans l'une de ses mains. J'avoue que j'étais assez contente qu'il cède enfin. « Par contre... je t'ai tiré là, mais tu vas devoir te relever pour me prêter un pyjama...ou un truc qui fera office de pyjama. Parce que ce slim est tout sauf confortable. » Ouais, et je ne comptais pas dormir en sous vêtement, premièrement parce que c'était presque aussi inconfortable que ce pantalon, et deuxièmement parce que j'allais avoir froid. « J'suis désolée, je suis tellement relou. Encore plus quand j'ai bu. » avouais-je en gloussant. Bon c'était bien de l'admettre, même si ça n'allait pas changer grand chose. Puis je reposais mon dos contre le matelas fixant le plafond que Jarod ne quittait pas des yeux. « faudra repeindre ce plafond un jour. Ces traces d'humidités font un peu flipper. » puis comme pour me justifier je pointais du doigt l'une d'entre elle en affirmant : « celle là ressemble à une main. » Autant son appartement était hanté et j'allais me faire tirer du lit cette nuit par un fantôme mal intentionné. Mais bon, il serait là pour me protégé donc je n'avais pas trop de soucis à me faire. Puis vu comme j'avais bu j'allais certainement taper la conversation au fantôme, il allait me trouver chiante et rapidement me foutre la paix.

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to say sorry. ❞
JALIE.

J’regardais mon plafond et j’constatais que mon appartement tombait vraiment en lambeaux, mais c’était chez moi et c’est tout ce que j’pouvais m’offrir, à moi et à mon chat. C’était pitoyable mais j’avais connu bien pire alors je m’en contentais. « Tu fais chier, j’ai pas la motivation. » J’me mettais à rire tout en lui donnant un léger coup d’épaule puis j’relevais délicatement ma tête pour observer son jean qui avait l’air effectivement, très serré. Fallait que j’me motive, que j’arrive à trouver l’envie de me lever pour aller lui chercher un tee-shirt ou ce genre de connerie. J’lâchais un autre rire, relou, elle ? C’était dans sa nature. J’penchais la tête vers elle puis j’me mettais à la taquiner. « Charlie est un synonyme de relou. Si un jour tu ne l’es pas, j’penserai que t’es malade. » J’me mettais à sourire, la simplicité de ce moment m’faisait du bien, au moins j’pensais pas à mes problèmes, à mes différents avec la vie et mon lot de conneries que j’traînais comme un lourd boulet accroché à ma cheville. J’penchais légèrement la tête sur le côté pour regarder la tâche qu’elle était en train de m’indiquer, j’faisais une moue tout en plissant les yeux, puis j’me levais d’un bond pour aller lui chercher ses affaires. « Peut être que quelqu’un à fait exprès de laisser une trace de main là. » En fait il faudrait que j’change d’appartement tout court mais c’était impossible vu mes moyens. J’allais chercher dans mon armoire un jogging noir et un tee-shirt d’un groupe de rock puis je lui tendais. « La tenue de princesse pour madame. »

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J’regardais mon plafond et j’constatais que mon appartement tombait vraiment en lambeaux, mais c’était chez moi et c’est tout ce que j’pouvais m’offrir, à moi et à mon chat. C’était pitoyable mais j’avais connu bien pire alors je m’en contentais. « Tu fais chier, j’ai pas la motivation. » J’me mettais à rire tout en lui donnant un léger coup d’épaule puis j’relevais délicatement ma tête pour observer son jean qui avait l’air effectivement, très serré. Fallait que j’me motive, que j’arrive à trouver l’envie de me lever pour aller lui chercher un tee-shirt ou ce genre de connerie. J’lâchais un autre rire, relou, elle ? C’était dans sa nature. J’penchais la tête vers elle puis j’me mettais à la taquiner. « Charlie est un synonyme de relou. Si un jour tu ne l’es pas, j’penserai que t’es malade. » J’me mettais à sourire, la simplicité de ce moment m’faisait du bien, au moins j’pensais pas à mes problèmes, à mes différents avec la vie et mon lot de conneries que j’traînais comme un lourd boulet accroché à ma cheville. J’penchais légèrement la tête sur le côté pour regarder la tâche qu’elle était en train de m’indiquer, j’faisais une moue tout en plissant les yeux, puis j’me levais d’un bond pour aller lui chercher ses affaires. « Peut être que quelqu’un à fait exprès de laisser une trace de main là. » En fait il faudrait que j’change d’appartement tout court mais c’était impossible vu mes moyens. J’allais chercher dans mon armoire un jogging noir et un tee-shirt d’un groupe de rock puis je lui tendais. « La tenue de princesse pour madame. »

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J’regardais mon plafond et j’constatais que mon appartement tombait vraiment en lambeaux, mais c’était chez moi et c’est tout ce que j’pouvais m’offrir, à moi et à mon chat. C’était pitoyable mais j’avais connu bien pire alors je m’en contentais. « Tu fais chier, j’ai pas la motivation. » J’me mettais à rire tout en lui donnant un léger coup d’épaule puis j’relevais délicatement ma tête pour observer son jean qui avait l’air effectivement, très serré. Fallait que j’me motive, que j’arrive à trouver l’envie de me lever pour aller lui chercher un tee-shirt ou ce genre de connerie. J’lâchais un autre rire, relou, elle ? C’était dans sa nature. J’penchais la tête vers elle puis j’me mettais à la taquiner. « Charlie est un synonyme de relou. Si un jour tu ne l’es pas, j’penserai que t’es malade. » J’me mettais à sourire, la simplicité de ce moment m’faisait du bien, au moins j’pensais pas à mes problèmes, à mes différents avec la vie et mon lot de conneries que j’traînais comme un lourd boulet accroché à ma cheville. J’penchais légèrement la tête sur le côté pour regarder la tâche qu’elle était en train de m’indiquer, j’faisais une moue tout en plissant les yeux, puis j’me levais d’un bond pour aller lui chercher ses affaires. « Peut être que quelqu’un à fait exprès de laisser une trace de main là. » En fait il faudrait que j’change d’appartement tout court mais c’était impossible vu mes moyens. J’allais chercher dans mon armoire un jogging noir et un tee-shirt d’un groupe de rock puis je lui tendais. « La tenue de princesse pour madame. »

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→ JAROD & CHARLIE

Il râlait un peu à l'idée de devoir se relever pour aller me chercher un pyjama. Ouais j'aurais dû y penser avant de le tirer sur le lit, mais bon, il allait se relever parce qu'il ferait n'importe quoi pour moi. Puis parce qu'il ne le faisait pas j'allais soit râler toute la nuit, soit foutre le bordel dans son armoire. Donc il n'avait pas vraiment le choix. Il me taquina un peu, c'était plus fort que lui, et je pouffais de rire. J'avais bien envie de plaisanter en ajoutant un ''mais je suis malade !'' mais je le gardais pour moi, fallait que j'arrête avec ce pseudo humour noir, ça agaçait déjà Feryel et ça cassait l'ambiance. Au lieu de ça j'observais le plafond, lui indiquant une trace qui ressemblait à une main. Il y trouva une explication étrange, mais qui était suffisante pour rassurer mon petit cerveau alcoolisé. Quelqu'un avait fait exprès de laisser une trace là haut. « Oui c'est évident ça doit être ça. » Dis-je très sérieusement en hochant simplement la tête. Je me redressais un peu pour le regarder se lever et aller jusqu'à l’armoire. Il en sortit un pantalon de jogging noir et un t-shirt d'un groupe de rock. Parfait. Je me tirais du lit pour attraper tout ça, les posant sur un coin du matelas avant de retirer maladroitement mon slim. Pas de gêne entre nous. Premièrement parce que j'étais bourrée, puis parce que Jarod m'avait déjà vu en sous-vêtement avant. On n'avait jamais couché ensemble, puisque à l'époque j'étais vierge et encore un peu trop prude et préoccupée à l'idée de faire ma première fois. Mais ça ne changeait rien, il m'avait déjà vu sous toutes mes coutures ou presque, et on avait déjà été intime... enfin plus ou moins. Donc zéro gêne ; tous à poils ! Je me déshabillais sans réfléchir, enfilant ce jogging noir, avant de retirer mon pull et mon soutient-gorge pour pour enfiler le t-shirt qu'il m'avait passé. Puis je glissais mes mains dans les poches du jogging, faisant mine de défiler devant le lit avant de grimper une nouvelle foi sur le matelas. « C'est confortable. » confirmais-je. « Merci. » ajoutais-je en me rallongeant sur le lit, tirant un coussin sous ma tête pour mieux observer Jarod. « Tu vas dormir habillé ? »

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JALIE.

J’venais de lui attraper un ensemble qui allait pouvoir lui servir de pyjama. Pour être honnête, je n’en mettais pas, j’me contentais de dormir en boxer… Enfin quand j’pouvais dormir car Morphée appréciait me bouder chaque soirée. Souvent, j’restais à comater avec mon chat sur le canapé, à boire des verres et fumer en me refaisant ma vie, en jugeant mes choix et en m’accablant de tout et n’importe quoi. J’ignorais si c’était la fatigue, l’alcool ou le remords qui finissait par m’emporter. J’me tournais alors rapidement lorsque Charlie enlevait son pantalon et le reste de ses vêtements, j’avais beau l’avoir vu dans la plus simple des tenues, j’avais beau connaître encore les détails de son corps parfait, j’voulais pas être un voyeur. Dès que je l’entendais se glisser dans le lit, j’me retournais et j’la regarder s’installer. « Tant mieux. » J’pouvais pas m’empêcher de sourire, ce côté gamin qu’elle avait me rendait insouciant. J’me contentais d’arquer les sourcils. « Sûrement, mais on s’en fou, allez, tu devrais dormir. » J’me posais près d’elle puis je scotchais quelques longues secondes sur mon foutu plafond. J’reposais mon regard sur elle, ses paupières se faisaient lourdes, c’était presque drôle à voir. J’pouvais lui proposer mon épaule, plutôt mon torse, comme avant, mais j’voulais pas profiter d’elle. J’voulais seulement qu’elle soit bien, rien d’autre ne m’importait sur le moment.

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