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IS IT TOO LATE NOW TO SAY SORRY
→ JAROD & CHARLIE
Jouer aux fléchettes quand on a trop bu c'était pas évident. Vraiment pas évident. Pourtant la précision ça me connaissait, j'étais chirurgienne en devenir bordel ! J'avais un poignet sûr, un geste précis ! Seulement après une vodka et quelques bières... c'était plus vraiment ça. Alors forcément après un premier lancé plutôt médiocre, je tentais de me concentrer avant de jeter ma seconde fléchette, mais cette dernière n'atteignit même pas la cible. Elle frappa une grande brune qui était à quelques pas de là. Se heurtant à sa poitrine avant de tomber dans son verre, l’éclaboussant au passage. En temps normal je me serais excuse, j'aurais était discrète histoire de ne pas m'attirer d’ennuis, mais là tout ce qui sortit d'entre mes lèvres fut un rire. Pas un petit rire, non, un bon gros rire bien gras. Et évidemment, sur toute les personnes sur lesquels ma fléchette pouvait tomber, il avait fallut qu'elle tombe sur fille grande et imposante qui était venue avec sa bande d'amies, toutes aussi intimidantes qu'elle. Je regrettais presque aussitôt d'avoir ris. Deux de ses amis vinrent très rapidement me bousculer et m'insulter, avant de me demander de partir, m'assurant que j'avais assez bu pour ce soir. Étant venue seule, et n'ayant visiblement pas sympathisé suffisamment avec les autres joueurs de fléchette pour que l'un d'entre eux ne daigne venir m'aider, je me résignais à quitter ce bar. Je n'avais pas vraiment envie de finir couverte de bleu dans une ruelle non loin. Je me retrouvais donc pousser dehors, mon manteau à la main mon sac dans l'autre, me retrouvant les pieds dans la neige.Je restais un moment là, un peu blasée de m'être faite foutre dehors par une bande de garce qui pensaient avoir le contrôle de ce bar. Je soupirais un coup avant de poser mon sac à mes pieds pour mieux enfiler mon manteau. Je récupérais ensuite mon sac à main, tapant le cuire pour enlever la neige qu'il y avait dessus, avant de redresser la tête. Il n'y avait qu'un seul gars dans la rue, qui venait dans ma direction, et plus il s'approchait plus il me paraissait familier. Et dès qu'il passa sous le lampadaire le plus proche je le reconnu et ne pu m'empêcher de lâcher : « JAROD ! » je pressais le pas jusqu'à lui, manquant de glisser dans la neige qui recouvrait le trottoirs avant d'arriver à sa hauteur. Je l'aurais bien pris dans mes bras mais une fois en face de lui je me souvenais d'un petit détail : l'on ne c'était pas reparler depuis un très long moment. Et accessoirement : je l'avais tenu pour coupable de l'échec de notre relation. Alors au lieu de le prendre dans mes bras je lui tapotais maladroitement le bras. « ça fait... ça fait un baille. »
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