Faire l’amour avec Summer c’était touché le paradis à chaque fois. La communion de leur corps et de leur cœur rendait l’instant magique, inoubliable. Longtemps, il avait cru qu’un tel partage soit impossible pour lui mais c’était sans compter sur sa femme. Summer avait fait de lui un autre homme sans même chercher à le changer. Elle lui avait apporté l’amour, le partage, la douceur, la tendresse quand lui, lui avait donné l’assurance, le lâcher prise et l’ambition de se réaliser. Dans un sens, il se complétait à merveille que ce soit dans un lit ou dans la vie de tous les jours. Pour le Dunster, il était clair et net qu’ils étaient destinés à s’aimer depuis leur toute première rencontre quand elle était adolescente. Sans le savoir, ils s’étaient liés et chaque jour lui apportait son lot de preuve. Sans elle, il n’était plus rien, une simple coquille vide. De temps en temps, cela l’effrayait mais il n’avait qu’à la toucher, qu’à entendre sa voix pour être rassuré. En contrepartie, la peur de la perdre se faisait de plus en plus forte chaque jour mais Paris avait appris à vivre avec, à la reléguer au fond de son esprit pour ne pas se faire bouffer par elle.
Il termina à regret par se détacher d’elle, quittant sa position pour se laisser retomber sur le matelas et accueillir sa femme entre ses bras, contre son torse musclé. La soirée et la nuit n’étaient pas terminées pour eux mais ils avaient bien le droit de faire une pause pour un instant tendresse. « Encore joyeuse saint valentin bébé » dit-il avec tendresse, ses doigts glissants dans ses cheveux longs en une douce caresse. « Accorde moi cinq minutes et je serais à nouveau partant pour un second round » la taquina-t-il en déposant un baiser sur le sommet de son crâne, un sourire amusé accroché à ses lèvres. La soirée avait été magique songea-t-il et il comptait bien prolonger cette impression à leur nuit dans cette bulle. Paris porta son regard aux étoiles avec la sensation qu’il n’avait plus besoin d’aller dans l’espace pour être libre et heureux. Non, il avait trouvé son propre « espace » et il se trouvait dans les bras de sa femme.