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Paris adorait torturer sa femme et elle le lui rendait parfaitement. Ce petit jeu, cette complicité entre eux, il avait bien failli croire qu’elle était disparue pour toujours. Avec toute cette histoire concernant leurs parents… Bon sang, il avait bien cru perdre cette femme pour toujours mais fort heureusement, cette histoire semblait derrière eux. Ils avaient retrouvé leur complicité, leur sexualité. « Je sais que ce n’est pas fairplay mais c’est tellement bon… J’adore car tu réagis toujours au quart de tour » la taquina-t-il même si Summer eut sa revanche en lui mimant du bout des lèvres la réaction de son corps. Aussitôt Paris ferma les yeux avec un sourire amusé. Il n’avait pas besoin de faire un énorme effort pour se souvenir des réactions du corps de son épouse, pour avoir l’impression qu’elle était nue et offerte à ses côtés. Grand-mère en string ! Grand-mère en string ! martela-t-il dans sa tête pour éviter que son propre corps n’ait une réaction un peu trop forte. Il était peut-être plus intelligent de changer de sujet, d’éviter tout débordement. Ce soir, il voulait vraiment se conduire tel un gentleman.

« Peu importe, j’ai toujours été plus fan du spring break que du summer camp. L’été, j’aime bien aussi couper les ponts avec les autres, histoire de ne pas avoir l’impression de passer H24. Et puis, tu sais comment je suis, les au revoir, c’est franchement pas mon truc » grommela-t-il. Paris était plutôt du genre à partir comme un voleur, à grimper sur sa moto et filer vers le soleil couchant. Il ne le ferait pas parce qu’il avait appris à se sociabiliser. Mine de rien, cela allait lui faire bizarre de ne plus être Dunster, de ne plus être non plus président. Il avait pris l’habitude de cela et cela lui plaisait vraiment. Seulement, chaque histoire avait sa conclusion et il était peut-être tant qu’il conclue celle de ses aventures universitaires. Qui sait, peut-être reviendrait-il comme professeur chercheur. Qui sait ce que l’avenir pouvait lui réserver ?! En attendant il préférait de loin se concentrer sur leur futur mariage -ou plutôt renouvellement de leur vœu sans alcool. « Euh… je sais pas mais on peut aussi imprimer des trucs à la maison et le traiteur, le chinois du coin de la rue est sympa non ? » dit-il pas méchant pour un mais surtout plein de naïveté. Paris ne s’était jamais réellement intéressé à ce qu’était un mariage. Il voulait une belle cérémonie pour Summer, pour la voir dans sa robe blanche. Tous les à côtés, il n’y était franchement pas au courant. Après tout, c’était un mec qui pourrait largement se marier en simple costume voire même en jean. « T’es sûre que ça va le faire ? J’ai l’impression que tu viens de me faire une liste non exhaustive » lui répondit-il en fronçant les sourcils. « Mais ce sera parfait… tant que tu me dis oui devant le curé » reprit-il avec un petit sourire amusé.

L’avenir à deux se mua en son propre avenir. Paris ne savait pas trop ce qu’il comptait faire : repartir pour une année, faire le grand saut ? Mais pour devenir quoi ? Militaire ? Professeur ? Chercheur ? Il n’en savait rien. D’un côté, il avait réellement envie de tenter l’armée mais son père lui avait mis le doute. Soyons honnête, il n’avait pas envie de le décevoir en tant que fils mais de l’autre, Paris avait toujours ce vieux rêve de toucher les étoiles. Pourtant, malgré ce rêve, il ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il sacrifierait peut-être quelque chose de plus grand, de plus magique : sa famille. Pour le Dunster, c’était important de pouvoir être auprès des siens, de voir grandir Ashlynn et peut-être bébé pammer. Et puis, il voulait également rester auprès de Summer. Il ne pouvait réellement pas prendre de décision sur un coup de tête, il se devait de peser le pour et le contre. « D’accord… C’est juste que ce n’est pas la première fois que l’on aborde le sujet et je me disais que peut-être tu regrettais mais je suis rassuré. A ton avis, tu crois qu’on arrivera à faire un bébé rapidement ? » lui demanda-t-il en posant sa main à plat sur son ventre. Il avait vraiment envie de lui faire un bébé ou deux juste simplement pour avoir le plaisir de la voir enceinte, pour le plaisir de se dire : c’est notre bébé.

En attendant, il devait contenir la joie de son petit rayon de soleil qui se montrait beaucoup trop démonstrative avec lui. En temps normal, cela ne l’aurait absolument pas dérangé mais là, il en avait un peu marre d’imaginer sa grand-mère en string si vous voyez ce que je veux dire. « Et pourtant, tu es LA femme que j’attendais. Je crois que je l’ai su au premier coup d’œil. Le pire, c’est quand nous nous sommes embrassés et que tu m’as sorti que tu étais avec ce crétin et que c’était mieux que nous restions amis. Bon sang, ce jour-là, je crois que je n’ai jamais autant haï un mec de ma vie et en même temps, je me disais : c’est mieux comme ça, tu feras que la rendre triste. Aujourd’hui, je suis content d’avoir eu tort sur toute la ligne parce que figurez-vous Mme Maconahey que je vous aime plus que ma vie » dit-il avant de l’embrasser tendrement.

Le reste du voyage vers le port de Boston se passa dans la même ambiance intimiste. « Et voilà les tourtereaux, vous êtes arrivés à destination. Je vous reprend dans deux heures » leur annonça le chauffeur tandis qu’ils quittaient la limousine. « Merci mec ! On y va ? » dit-il en posant sa veste de costume sur les épaules de sa femme pour ne pas qu’elle ait froid. Lui attrapant la main, il la conduisit sur le quai où il donna les billets à l’hôtesse qui leur souhaita une belle croisière. « Allons sur le pont admirer la vue » lui proposa-t-il amoureusement.



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Imprimé les faire part sur l’imprimante de la maison ? Voir avec le traiteur chinois du quartier pour le buffet ?? Il plaisante là j’espère. Je le regardais, complètement figé dans les mouvements. Seuls mes yeux s’écarquillaient, signe que j’étais sous le choc des paroles du Dunster. Au bout d’un moment, je réussissais à me sortir de mon blocage pour finalement lui dire « Je…je- j’vais faire comme si j’avais rien entendu, d’accord ?? Ça vaut mieux… » C’était vraiment plus prudent, parce qu’au rythme où vont les choses, je vais bien vite entendre des paroles regrettable comme « bah je n’ai pas besoin d’un smok', mon jean noir ira très bien », par exemple ; en somme, des phrases qui allaient me faire saigner des oreilles ! A la place je m’intéressais à cette histoire de délai. S’il voulait que l’on se redise oui au mois de Juin, il allait falloir s’y mettre des maintenant. « Ecoute, je te propose un truc : Aujourd’hui, on n’y pense pas, on ne fait que profiter de notre soirée en amoureux, et…dès demain…on commencera à se fixer des objectifs et préparer notre mariage. Ça te convient ? » Demandais-je en lui tendant la main pour qu’il donne son accord comme le ferait deux potes en se tapant dans les mains

Est-ce le fait qu’on se mettait à évoquer le mariage, ou simplement cette liberté de passer la soirée que tous les deux qui nous déliait les langues au sujet de notre vie commune, mais Paris avais ressenti le besoin de savoir si j’étais vraiment heureuse de cette vie de mère, et de ce qu’on avait prévu dans les mois à venir. Pour ma part, il n’y avait aucun doute à avoir sur mes convictions : je n’échangerais ma place pour rien au monde, et ne regrettais pas un seul jour de cette vie passer dans la Vie des Maconahey. Qu’il s’agisse de cette vie a 7 au début de notre relation ou de cette vie à 3 (quatre si on compte Häagen) Rien, vraiment rien n’était pas jeté, ou à oublier. Au contraire, j’en étais même à avouer à Paris que je n’avais jamais pu espérer mieux, étant loin à l’époque de m’imaginer être une femme intéressante pour le bellâtre en face de moi. Et pour ce qui est du bébé à venir qui agrandirait à nouveau la famille ?? je mentirais si je disais ne pas être pressée...Mais, pour éviter que Paris et moi ne nous mettions la pression à ce sujet, je me contentais de poser ma main sur celle de Paris qui touchait mon ventre et de lui murmurer tendrement :« Je ne sais pas, c'est le destin qui décidera pour nous pour le coup...mais j'ai confiance, et j'ai hâte que ce jour arrive où je pourrais enfin te dire "Paris ?! Je suis enceinte"... »
C’était au tour de Paris de me faire quelques confidences au sujet des prémices de notre relation et de notre rencontre: et je l’écoutais avec intérêt, souriant à ces propos en tentant tant bien que mal de refouler des larmes de tendresse et de joie, alors qu’il m’expliquait m’aimer avec force, sans doute plus que sa propre vie. Que dire à cela si ce n’est en être émue et touchée au plus profond de son âme. Rien…lui sourire, lui dire d’un simple regard que je l’aimais aussi, que j’étais folle de lui ? Ou simplement ce que je faisais tout le temps, quand les émotions devenaient trop forte à supporter et que j’avais besoin d’évacuer un trop plein d’amour : l’embrasser. L’embrasser encore et toujours….ce que je fis, peu importe s’il se mettait encore à grogner ou me parler de son pantalon moulant. J’ai trop besoin de l’embrasser, c’en est presque vital.

Quelques minutes plus tard, le chauffeur de la limousine s’arrêta pour nous prévenir que l’on était arrivé à destination. Déjà ?? Woaw, à me perdre dans les yeux de Paris, j’en avais presque oublié le voyage !...ma portière passage s’ouvrit sur un Paris galant à souhait, et je sortais de la voiture en ressentant immédiatement une petite brise du soir, signe que le quai n’était pas loin. Je regardais autour de moi, comme si c’était la première fois que je découvrais Boston la nuit. C’est idiot…mais pourtant : J’ai l’impression que Paris me fait voir les choses d’un œil neuf ce soir, sans doute dû à l’impact non négligeable de cette fête de Sain-Valentin…..J’attendais qu’il salut son ami qui repasserait nous chercher dans deux heures, et me plaçait aux côtés de Paris prêt à le suivre quand une soudaine chaleur se posait sur les épaules et couvrait ma nuque jusqu’ici dégagée. La veste de Paris….quel réconfort ; autant que sa main dans la mienne en cet instant. Je mêlais alors mes doigts aux sien, et baissais la tête en direction de nos mains jointes en souriant bêtement, toujours aussi fière de pouvoir me comporter ainsi en public avec cet homme que tout le monde avait cru incapable d’aimer….sauf moi. On traversait le quai et je restais silencieuse, le cœur tout aussi battant qu’au départ, avant d’arriver devant une hôtesse qui prit nos billets. Je la remerciais pour sa politesse et avançait avec Paris, réajustant mes cheveux de ma main libre, les dégageant de dessous la veste qui étaient toujours sur mes épaules. Une fois sur le pont, mes yeux s’illuminaient, reflétant les lumières de la ville et ce qu’elles arrivaient à raviver comme couleur à la surface de l’eau. « C’est la première fois que je monte dans un yacht » révélais-je avec un brin d’émerveillement dans la voix, le souffle presque coupé par la beauté de cette nuit. Ayant encore la main de Paris dans la mienne, je levais pour la faire passer au-dessus de ma tête d’un mouvement de bras, de manière à pouvoir me lover contre Paris en plaquant mon dos contre son torse, et garder nos mains lié contre mon ventre. « T’as vu toutes ces lumières ? C’est tout aussi beau que les lumières sur un sapin de noël ! C’est comme des petites étoiles qui seraient tombées du ciel pour atterrir partout autour de nous. » Quelle naïveté…je peux être bête parfois. Mais bien qu’habituellement, cela m’aurait fait rougir de honte, avec Paris, je n’avais peur d’aucun jugement. J’étais juste bien…là…avec lui.



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Visiblement, Paris avait fait une grosse connerie ou plutôt il en avait dit une voire plusieurs. Pour lui, cette histoire de mariage était simple à régler : on remplissait le formulaire et on faisait une rapide cérémonie ainsi qu’une petite soirée sans prétention à l’appartement. Pour l’étudiant, c’était aussi simple que cela mais Summer, elle, avait une vision un poil plus sophistiquée que lui pour le coup. « Euh… ce costume, ça n’irait pas ? » demanda-t-il un peu bêtement. C’était le seul qu’il avait, il n’allait quand même pas devoir en acheter un autre ? Il détestait faire les magasins, il ne lui arrivait que des tuiles dans ce genre de moment. Pour des témoignages, adressez-vous à Priape (enfin là, ça allait être compliqué à moins de vouloir se taper un décalage horaire vu qu’il habitait en Australie avec sa petite famille) ou même à Kacy. La pauvre, elle en avait connue des vertes et des pas mûres par sa faute. Enfin là, il avait l’impression que Summer ne ferait pas de compromis sur la question. « Okay deal… mais tu m’en voudras pas, j’ai pas acheté le dernier hors-série de Marie-Claire sur le mariage alors j’y connais encore absolument rien » maugréa-t-il en se renfrognant légèrement. Paris était ainsi, il nourrissait son intelligence et sa mémoire en fonction de ses centres d’intérêt. On aurait pu croire qu’avec un QI comme le sien, il aurait la science infuse mais ce n’était pas le cas. Ce petit génie était un véritable flemmard qui avait du mal à se passionner pour tout et n’importe quoi. Il excellait par contre dans ses domaines de prédilection comme les sciences, le bricolage, le jardinage ou encore la mécanique. En dehors de cela, c’était un peu plus disparate. « Il faudra qu’on discute de ce que tu veux réellement pour ce mariage car je veux vraiment qu’il te corresponde » dit-il néanmoins afin qu’elle comprenne que même s’il avait dit des conneries au départ, il n’était pas non plus fermé à la discussion. C’est juste que les mariages, c’était avant tout une histoire de gonzesses à ses yeux.

En parlant d’histoire, le grand dadais avait besoin de se rassurer quant à son envie d’être mère. Il avait peur d’enfermer Summer dans un rôle, dans un modèle familial. Et si elle subissait tout cela ? Il la connaissait pour savoir qu’elle n’était pas du genre à se plaindre. Elle était même plutôt concilliante (voire un peu trop puisque cela avait été un sujet de dispute entre eux, une fois). Du coup, il avait véritablement besoin de la sonder à ce sujet surtout qu’ils avaient parlé au Mexique, d’agrandir leur famille. Cet enfant… Il le désirait tellement qu’il était impatient qu’elle lui annonce sa grossesse. Sûrement que ce soir-là, il se taperait une bonne murge dans un bar pour fêter l’événement. En attendant, ils n’avaient qu’à se remettre au Destin. « Il me casse les bonbons le Destin ! Bon, tu me diras, j’aime m’entrainer à faire un bébé avec toi… C’est juste… Je sais que tu seras magnifique enceinte. J’ai tellement hâte que cela arrive même si pour cela, je devrais subir toutes tes envies de femme enceinte. Par contre, pitié, évite de tomber dans les trucs dégueulasses comme des fraises à la moutarde ou je ne sais quoi » grimaça-t-il. Bon pour le coup, Paris fantasmait un peu trop sur les fameuses crises !

Ils étaient finalement arrivés à destination et Paris s’empressa d’aller ouvrir la portière à sa belle pour l’aider à quitter la limousine. Il adorait la voir ainsi : le sourire aux lèvres, les yeux pétillants de joie. Elle était encore plus belle qu’au quotidien et surtout, elle lui donnait l’impression d’être le meilleur des maris. Un titre pour lequel, il mettait tous ses efforts afin de l’obtenir. « Moi aussi, je voulais quelque chose d’unique pour ce soir » dit-il avec un sourire en plaçant sa veste sur ses épaules. Le couple s’installa sur le pont principal où Summer ne tarda pas à venir s’adosser contre son torse. Aussitôt, Paris l’entoura de ses bras, déposant son menton sur le sommet de son crâne. Il se sentait si bien ce soir. « La seule étoile que je vois ce soir, c’est toi bébé » murmura-t-il avec tendresse en déposant un baiser sur sa joue avant de reprendre sa position initiale. « Je suis vraiment content de vivre cette soirée avec toi. J’ai cru… J’ai vraiment cru que l’on arriverait pas à se retrouver avec toute cette histoire d’inceste » avoua-t-il. Ils n’en avaient pas vraiment reparlé depuis le Mexique. « Surtout que… enfin je devrais pas le dire mais ma mère m’a appelé ce matin. Elle ne sait pas comment rompre avec ton père » reprit-il. N’empêche, tout ce ramdam pourquoi ? Pour rien car une nouvelle fois, Grace Maconahey se laissait d’un homme. Paris n’osait pas dire à sa femme que sa mère avait jugé John trop mou et ennuyeux pour elle. Il ne voulait pas la rendre triste.



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Que je lui explique ce que je voulais pour ce mariage ? Je sondais mon mari en souriant en coin…** Oh crois mon p’tit père, tu le saurais bien assez tôt ** me disais-je avant de simplement dire à Paris « On verra cela en tant voulu… » Ceci scellait notre deal, et nous permettais de profiter de notre soirée de couple, loin des responsabilités de parents et ou des préparatifs de mariage. Oh bien sûr, cela ne nous empêchait pas d’évoquer notre envie de bébé, et d’ailleurs je riais gaiement d’entendre Paris évoquer les possibles crises de grossesse. Tout de suite, je levais les bras en l’air en prônant l’innocence : « Hheeyyy…ce ne sera pas moi la fautive, d’accord ? Mais le bébé ! Je ne serais que son instrument. » C’est vrai quoi, comme s’il on pouvait rendre coupable une femme enceinte de ses envies surprenante de mélanges révolutionnaires ! Nan !! « Tu subiras, comme moi ! » Et aussi bizarre que cela puisse paraitre : j’avais hâte. Oui, vraiment hâte de vivre cela, et surtout, de le vivre avec Paris. Cela dépassait de loin toutes mes espérances.

On changeait ensuite de décor, quittant la limousine pour se retrouver sur le pont. Je n’arrivais toujours pas à croire à ce petit conte de fée, me sentant comme dans un rêve, flottant sur mon petit nuage. Il ne me fallait pas grand-chose pour me contenter dans la vie, si bien que lorsque Paris multipliais les attentions, les cadeaux, comme ce soir, j’avais l’impression que mon cœur allait exploser du à ce trop plein de tendresse et d’amour que je ressentais. Tout me semblait idyllique, merveilleux, jusqu’à ces lumières de la ville que je comparais à des étoiles !! Paris, lui, m’expliquait n’en voir qu’une seule, et à ces mots je rougissais en me pinçant les lèvres, formant un sourire timide « Arrête ça…tu vas finir par me rendre dingue avant la fin de la soirée et dîner ou pas, j’vais avoir envie de te sauter dessus » avouais-je avec une petite voix qui l’implorait un peu…un tout petit peu. L’occasion pour nous ensuite de parler de cette distance qui s’était formée entre nous il y a peu alors qu’aujourd’hui, on semblait si unis et heureux que jamais « M’en parle pas… » Soupirais-je en resserrant les bras de mon homme autour de moi tout en posant ma tête contre sa clavicule « je t’assure, j’aurais été prête à tout par amour, même à devoir me contenter d’une relation platonique si cela t’aurais arrangé mais….plus les jours passaient, plus je commençais à me dire qu’en fait, j’aurais été incapable de me passer de toi physiquement plus longtemps. Malgré toute la volonté du monde, je pense que j’aurais craqué…enfin ! Qu’est-ce que je raconte ?! J’ai craqué ! » Déclarais-je telle une évidence. C’est justement à cause de cela que j’avais fini par pénétrer dans cet ascenseur au Mexique avec la volonté de me jeter sur mon mec « Mais j’avoue aussi que ça me montait tellement au cerveau toute cette histoire que j’avais même fini par me dire que plus jamais je n’arrivais à te séduire ou à te donner envie sexuellement parlant » Les longues conversations avec Bonaventure ayant été la preuve de ce doute persistant qui avait commencé à jaillir dans ma tête au bout de deux semaines sans contact physique avec Paris.

Heureusement pour nous, tout ceci était derrière nous !! Tellement derrière nous d’ailleurs, que Paris n’hésitait pas à m’avouer que sa mère l’avait appelé ce matin pour lui dire qu’elle s’était lassé de mon père et qu’elle souhaitait mettre fin à leur relation. Comment expliquer ma réaction ?! C’est simple : Je m’étais tout bonnement raidie dans un premier temps, le temps d’assimiler les paroles de Paris ; puis je m’étais tournée vivement dans ses bras pour lui faire face et lever la tête pour le fixer droit dans les yeux « T’es sérieux ?! » Ça alors…c’était…surprenant. Et en même temps….ça me soulageait. D’une part parce que notre relation de Famille allait revenir à la normale, et d’autre part parce que : « Mon père m’a appelé y’a deux jours…enfin il m’appelle depuis plusieurs semaines, mais je n’avais pas envie de répondre parce que j’étais encore en colère contre lui… » Quoi ? Ce n’est pas parce que les choses s’étaient arrangées avec Paris, que ça voulait dire que je tolérais son idylle avec Grace ?! « Enfin bref, on a discuté et je sentais qu’il y avait un truc qui n’allait pas. Je lui ai fais craché le morceau et il a fini par me dire qu’il voulait tout arrêter avec ta mère !!! »



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« Mouais on verra si ton excuse tient toujours quand tu m’entendras râler » marmonna-t-il. Le pire, c’est qu’il serait sûrement le premier à se plier en quatre pour la contenter. Tu parles d’un homme fier et indépendant : un mot de sa femme et il agitait la queue en parfait petit chien à sa mémère mais vous savez quoi ?! Il en était fier. Au moins Summer ne pouvait pas se plaindre d’être une épouse délaissée. Il comptait bien faire en sorte d’être un mari exemplaire -bon, à côté de ça, il n’était pas parfait, commettait de temps en temps de belles boulettes mais au moins, ça rattrapait le coup. « Mouais mais je sens que je vais surtout subir bien plus que toi ! Pas toi qui va devoir tourner dans le quartier parce que madame voudra bouffer des fraises et que quand je rentrerais, elle n’en aura plus envie » répliqua-t-il avec un petit sourire en coin. Il parait que les femmes enceintes étaient de vraies chieuses selon les croyances populaires. Il allait très certainement brûler un cierge dans une église pour que Summer ne fasse pas partie de ce genre de catégorie.

Cette soirée était magnifique et il espérait vraiment que cela perdure car il voulait lui en mettre plein la vue. Paris avait longuement planifié les choses, bien souvent sans même qu’elle s’en rende compte. Si vous saviez le nombre de fois où il avait fait disparaitre une page internet de son écran d’ordinateur pour qu’elle évite de voir un bon de commande ou une brochure ! Bien sûr, se posait ensuite un problème : s’il mettait le paquet sur la saint valentin, qu’est-ce qu’il allait pouvoir faire pour son anniversaire qui, à tous les coups, allait une nouvelle fois tomber en plein spring break. Il se prenait d’ailleurs déjà la tête sur la question… « Parce que tu n’es pas déjà dingue de moi au naturel ?! Merde j’ai perdu de ma superbe durant ce mois d’abstinence » plaisanta-t-il avant de revenir sur le sujet de manière bien plus sérieuse. Il avait réellement cru la perdre le mois dernier et il n’avait franchement pas envie de réitérer ce genre de situation. « Je n’aurais pas pu me contenter d’une vie de couple sans sexe ! Tu veux ma mort ou quoi ? » grommela-t-il. Paris avait besoin de sexe autant d’air pour respirer. « Le plus drôle c’est que je montais pour te retrouver dans notre chambre quand tu m’as sauté dessus. Faut croire que quoiqu’il arrive, on est toujours sur la même longueur d’ondes » reprit-il en déposant un baiser au creux de son cou.

Cette histoire était derrière eux, ils allaient pouvoir avancer main dans la main comme à l’heure habitude surtout que Grace voulait se débarrasser de John, trop sérieux pour elle. « On ne peut plus sérieux » hocha-t-il de la tête tandis qu’il entourant ses hanches de ses bras musclés pour la garder bien au chaud contre lui. « Sérieux ?! Bon bah on peut dire que nous sommes à nouveau la seule Wingfield et le seul Maconahey à nous aimer… Elle n’est pas belle la vie ?! Quand je pense qu’ils nous ont fait chier pourquoi ? Tenir un petit mois après leur grande annonce… » râla-t-il pour la forme. « Attends.. » dit-il en fouillant dans la poche de sa veste pour en sortir son téléphone portable et envoyer un sms à sa mère. La réponse ne tarda pas à fuser : Moi vivante, personne ne me larguera. Paris le fit lire à sa femme. « Problème définitivement réglé. Tu crois que ton père va retourner vers ta mère ? » demanda-t-il avant qu’une hôtesse ne vienne informer tous les passagers que le restaurant était à présent ouvert. « On va se mettre au chaud à notre table ? » lui proposa-t-il.



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Je riais cyniquement aux éclats alors que Paris venait de me dire qu’il allait bien plus subir la grossesse que moi ! Franchement, c’était juste énorme : « Tu vas plus subir que moi ?? Tu sais que t’es drôle quand tu t’y mets ? » Lui lançais-je avec ironie avant de rajouter « On échange si tu veux. Tu tombes enceinte pendant 9 mois ? » Bon, dans un sens, je comprenais où il voulait en venir avec les crises de femmes enceinte. A l’époque où je travaillais à l’hôpital au service pédiatrique, il y avait quelques femmes qui prenaient une consultation pour leur premier enfant en étant déjà enceinte du deuxième. Et je me souvenais encore très bien de leur comportement, de leurs sauts d’humeur et de leur alimentation plus que déséquilibré… « Tu sais quoi ? Le jour où je tomberais enceinte, on se mettra d’accord sur un nombre de joker pour toi. Comme un sorte de carte véto, tu vois ? Tu auras le droit d’énoncer ton désaccord quand je te demanderais un truc complètement surréaliste ou capricieux ? Ça te va ?? » C’était un bon compromis, nan ?

Quelques instant plus tard, on profitait de la vue sur le pont, dans les bras l’un de l’autre, avant que je ne ferme les yeux en inspirant profondément. Cette ambiance et cette émerveillement avait pour effet de m’apaiser au point que j’avais l’impression d’être sur un petit nuage. A moins qu’il ne s’agisse des bras de mon mari autour de moi ? Toujours est-il que je me sentais sereine, à l’abri et heureuse ; et surtout, bien loin des péripéties que nos parents nous avaient fait vivre. Je riais de bon cœur aux paroles de Paris en réponse à mon comportement au Mexique, mon corps se secouant contre celui du Dunster : « T’es bête….Nan, tu n’as rien perdu du tout ! Tu sais très bien que tu as toujours autant d’effet sur moi ! Je suis un peu comme un glaçon devant une flamme : je fonds, indéniablement. » Me comparais-je, Paris étant ma flamme. Je profitais de cet instant pour me tourner dans ses bras et lui faire face, passant mes bras sous sa taille pour l’entourer. « Eh bah au moins, on est sûrs d’un point alors : toi et moi, on aura une vie sexuelle jusqu’à la fin de nos jours !! Beaucoup trop accro pour que ce ne soit autrement » C’est dingue n’empêche : avant Paris, j’aurais été incapable de m’imaginer comme aussi dépendante du corps de quelqu’un et surtout aussi désireuse de faire l’amour à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Personne, ni même moi, n’aurait pu se dire que j’étais une sorte d’accro au sexe, et en y pensant, j’en rougissais….En sortant avec Paris, ce dernier m’avait permis d’en comprendre et d’en connaitre davantage sur moi. Et, si j’étais honnête – même si je n’avais pas caché mon expérience avec les hommes, comme avec les femmes – je crois bien que Paris m’avait permis de m’améliorer sur le sujet, me faisant découvrir d’autres expériences, m’insufflant une nouvelle folie à chaque fois au point d’avoir envie de plus, d’expérimenter d’autre position, d’autre délires…Avec toujours, cette sensation de liberté, d’absence de pudeur et de symbiose. En parlant de symbiose, là encore, en discutant avec le Dunster, on se rendait compte que même dans la frustration, on finissait par avoir envie de la même chose, au même moment, sans se parler. Je souriais à la révélation de mon homme en profitant pleinement des baisers qu’il me faisait dans le cou, passant ma main derrière sa tête pour lui caresser tendrement le cuir chevelu « Comme quoi, même dans les pires moments, y’a quelque chose qui nous rappelle qu’on est fait l’un pour l’autre… »

Et c’est peut-être d’ailleurs aussi pour cela que nos parents s’étaient lassés en même temps l’un de l’autre ?? J’haussais les épaules en soupirant, me rendant compte qu’effectivement Grace et mon père nous avait pourri la vie pour pas grand-chose « Ouais enfin…d’après ce que j’ai compris, ils s’étaient mis ensemble dès Septembre…ce qui fait presque six mois quand on y pense. » C’était une manière pour moi de me dire qu’au moins, mon père avait eu une vraie relation avec Grace, et n’avait pas simplement fait un caprice…Mais est-ce que cela voulait dire qu’il allait retourner vers ma mère ? Quand Paris me posait la question, je grimaçais de scepticisme : « Sincèrement ? Je ne pense pas…en fait, j’ai l’impression que depuis le début, il y a un truc qu’il ne me dit pas….Ma mère n’a pas changé de comportement : d’aussi loin que je me souvienne, elle était déjà cette femme à ma naissance donc…pourquoi, aujourd’hui, mon père décide de la quitter ?? Après presque 25 années de vie commune ? Ce n’est pas logique. D’autant plus que ma mère ne semble pas vouloir se remettre en cause pour le moment. La dernière fois, j’ai essayé de l’appeler pour savoir comment elle allait ? Elle a plus été étonné que je l’appelle qu’autre chose, et quand finalement je lui ai dit que Papa avait déposé ses valises chez nous, elle m’a sorti un truc du style « Comme par hasard » et ensuite elle a changé de sujet…je n’ai pas cherché à comprendre avec elle mais….soit mon père me cache un truc…soit c’est ma mère… » Au final, j’avais laissé tomber. Je ne voulais pas me prendre la tête avec leur problème de couple, alors que seul le mien comptait pour le moment à mes yeux.

L’hôtesse nous interpella en nous déclarant que notre table était prête, et c’est le sourire aux lèvres que l’on entrait pour se mettre au chaud, Paris me guidant en plaçant une main dans le bas de mon dos. A l’intérieur, c’est une ambiance chaude et cosy - malgré le fait qu’il s’agissait d’un lieu public – qui nous accueillait. Je laissais mes yeux vagabonder ci et là dans la pièce, le cœur tout aussi battant que tout à l’heure, alors que je murmurais à Paris « Tu savais que c’était comme ça, à l’intérieur ??…c’est magnifique » l’hôtesse nous amena vers une table qu’elle pointait finalement d’un geste du bras en nous demandant de nous asseoir. A cet instant précis, Paris me devança en se positionnant non loin d’une chaise, tendant les bras pour me retirer sa veste de mes épaules et la placer sur le dossier d’une chaise. Il tira ensuite la deuxième chaise en s’y plaçant derrière et tel un gentleman, il m’invitait à m’y asseoir. Je le remerciais, avec le rouge aux joues, puis le suivais du regard au moment où il s’installait à son tour. L’hôtesse nous tendit deux menus, et déclarait qu’un serveur viendrait nous voir d’ici 5 minutes, avant de nous laisser tous les deux. Autour de nous, d’autres couples. Mais je ne les voyais même pas, tellement je n’avais d’yeux que pour Paris. Je cherchais sa main de la mienne et la serrait avant de la porter à mes lèvres et de lui chuchoter un « Merci….merci mon cœur pour tout ça. »




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Note à lui-même, ne plus jamais évoquer les conséquences d’une grossesse avec Summer ni même avec aucune femme. C’est fou ce que c’était susceptible songea-t-il en se grattant rapidement le derrière de sa tête, signe évident qu’il ne comprenait franchement pas ce qui lui arrivait. « Je voulais pas te vexer » dit-il avec un grimace comique afin qu’elle laisse tomber l’ironie. « J’en veux au moins trois ! Je descendrai pas plus bas pour les joker mais même si tu me casses les couilles, je ferais toujours tes quatre volontés parce que je t’aime même quand t’es chieuse » répondit-il avant de déposer un baiser au creux de son cou. Il avait quand même de la chance car Summer était vraiment facile à vivre comparé à d’autres. Combien de fois avait-il entendu des potes se plaindre de leurs petites-amies. Trop. Fut un temps, cela l’avait même conforté dans son idée de ne jamais se caser. Aujourd’hui, il adorait vivre en couple. Bien sûr, il y avait des moments où les petits défauts de l’un et l’autre les agaçaient. C’était normal, ils ne vivaient pas non plus dans le monde des bisounours mais c’est pas pour autant qu’ils se prenaient la tête quotidiennement. Et rien que pour cela, il l’aimait comme un fou.

Il était tout de même rassuré sur le fait que quoiqu’il arrive, sa femme et lui restaient attirés l’un par l’autre. Vous pouvez penser que c’était con, qu’il n’était qu’un pervers mais il s’en foutait : le sexe avait une part très importante pour lui. Penser le contraire serait mentir. Or, s’il y avait bien une femme à qui, il refusait de tomber dans le mensonge, c’était bien la sienne. Summer, il l’aimait pour son esprit, pour son cœur mais également pour son corps. L’un n’allait pas sans l’autre. Cesser de la désirer, ce serait cesser de l’aimer. Il savait également que ce n’était pas une question de physique : certes, elle était canon mais elle pourrait perdre un bras, une jambe ou même être chauve qu’il continuerait à la désirer, à la voir d’un œil amoureux. Cette femme avait quelque chose d’irrémédiablement sexy… C’était dans sa personnalité, dans son regard. Le fait qu’elle ait un cul à damner un saint n’était qu’un point positif songea-t-il avec humour. « Jusqu’à ce que la mort nous sépare après tout » murmura-t-il avec tendresse. Qui aurait pu croire qu’il s’éclate autant à l’idée d’être marié, d’être enchainé pour l’éternité à la même femme ?! Personne et certainement pas lui. Summer avait révolutionné sa vie et rien que pour ça, il lui devait tout.

« Six mois de trop pour moi » grommela-t-il en parlant de la liaison de leurs parents. Néanmoins, quelque chose l’intrigua. Summer semblait réellement croire que son père ou sa mère lui cachait quelque chose. « Si tu veux savoir ce qu’on te cache, confronte les ? Ou alors, cherche par toi-même, fouine un peu. En ce moment, je suis peut-être un peu en rogne contre ton père mais quoiqu’il te cache, je suis certain que ce n’est pas contre toi. Il t’aime, t’es sa princesse. Ma mère m’a souvent caché des choses et même si ça me casse les couilles, je sais qu’elle a toujours agit pour me protéger comme avec Ashlynn. Sans son mensonge, je serais certainement marié à une nana que j’ai juste sauté une fois dans une ruelle tout ça pour offrir à ma fille, la famille que j’ai toujours rêvé d’avoir » soupire-t-il. Les parents font des erreurs pour protéger leurs enfants mais cette leçon, on ne l’apprenait uniquement que quand on devenait parent à son tour. Cela nous faisait voir les choses sous un autre angle.

Une hôtesse vint les interrompre pour les conduire à leur table. La décoration était encore plus impressionnante que sur la brochure. « J’avais simplement vu ce que la brochure montrait mais c’est magnifique ouais » dit-il avant de jouer les gentlemen en puissance afin d’en mettre plein la vue à son rayon de soleil. « Tu n’as pas à me remercier… je voulais quelque chose de spécial pour cette année. Notre première saint valentin en tant que Maconahey, ça mérite des efforts non ? L’année prochaine, tu t’y colles » dit-il avec un petit clin d’œil complice, sa main dans la sienne. « J’ai l’impression que je ne te dis pas assez combien je me sens chanceux de t’avoir dans ma vie… Quand je vois d’où l’on vient, je me dis que tu es la femme la plus extraordinaire » murmura-t-il en la couvant amoureusement du regard. « Je t’aime Summer » ajouta-t-il avant d’ouvrir le menu.



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« Le truc c’est : est-ce que j’en ai envie, justement ? de m'investir, d'aller fouiner...» déclarais-je en réponse aux propositions de Paris concernant mes parents. Oh bien sûr, je prenais en compte le fait que mon père ne me cachais pas les choses volontairement, qu’il y avait sans doute une envie de sa part de me préserver de quelque chose. Mais si cela avait un rapport avec un potentiel divorce, autant dire que je n’étais plus une gamine et que je ne me faisais pas d’illusion concernant la finalité de leur mariage. Pour être honnête, je ne sais même pas si ma mère a vraiment aimé mon père…

Chose que je ne me posais même pas concernant MON couple : Paris déployait le grand jeu pour me mettre pleins d’étoiles dans les yeux, et cette petite croisière était tout simplement une sorte de rêve qui prenait vie !! Je ne dis pas que j’ai un jour espéré que cela arrive, mais disons le franchement : toutes filles a un jour eu envie de croire au prince charmant, et même si Paris ne me proposait pas un château ce soir, il m’offrait tout de même un cadre idyllique et romantique que beaucoup de femmes auraient souhaité pour leur anniversaire de mariage ou pour une fête de saint valentin. Dieu que j’étais fière d’être l’élue du cœur de cet homme en face de moi ! Tellement fière et honorée…

On s’était finalement attablé, et j’avais réitérer mes paroles de reconnaissance pour cette soirée. Les paroles touchantes de Paris ne faisaient que multiplier mes émotions et c’est avec des yeux brillants et un sourire des plus purs que je lui déclarais un « Je t’aime aussi… » Avant d’embrasser une nouvelle la paume de ses mains. Finalement, on s’intéressait bien vite à notre dîner, et on profitait de ce dernier ainsi que de ce tête à tête pour parler de tout et de rien, à commencer par le quotidien à sa salle de sport, puis de mon stage en plus de mes examens qui approchaient ; on commencer à entrevoir quelques projets pour Ashlyn vu qu’on s’était planté en beauté cette année pour une inscription en crèche – on ne voulait pas se rater l’année prochaine ; et alors que les plats défilaient, les avis concernant nos jours à venir défilaient aussi ; est-ce qu’on s’accordait encore quelques mois dans notre appart actuel ou est-ce qu’on en cherchait un autre maintenant ? Est-ce que ça ne ferait pas une organisation de trop en plus de celle du mariage ?? Est-ce qu’il allait falloir s’organiser autrement maintenant pour les prochaines invitations de la famille à la maison : Grace et les enfants un jour, mon père un autre jour ? Pourquoi est-ce que j’ai préféré prendre des gambas fris alors que d’habitude je me jetais radicalement sur un saumon poêlé dès qu’il se présentait ? Est-ce que Paris voyait les prix sur son menus alors que moi nan ? Pourquoi n’avait pas le droit de lui prendre son menu sinon ?? Bref…autant dire qu’on discutait de tout et de rien et qu’il nous était arrivés de nous marrer comme deux idiots en imaginant deux trois anecdotes.

On avait dû mettre un tout petit peu moins d’une heure et demi pour sortir de table, ce qui nous avait laissé une bonne demi-heure pour profiter de la croisière et d’admirer le paysage. Il commençait à faire un petit peu plus frais en fin de soirée, si bien que lorsque Paris nous annonçait que c’était fini et qu’on allait pouvoir regagner la limousine, j’avoue que sur le moment j’avais soupirer de soulagement en avouant « J’espère que ton ami chauffeur à mis le chauffage !!! » m’exclamais-je avec hâte en me frottant les mains l'une contre l'autre« T’as pas eu froid toi ? » lui demandais-je vu qu’il m’avait laissé sa veste durant toute la fin de la croisière ? On quittait le yacht et reprenait la route pour apercevoir la limousine au même endroit que tout à l’heure, le chauffeur adossé sur le capot.




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« Tu sais ce qu’on dit : ne pose pas de questions dont tu n’es pas certaine de vouloir en connaitre les réponses » répondit-il sur un ton doux afin de ne pas la heurter. Paris voulait qu’elle soit heureuse et si cela devait en revenir à l’encourager à jouer les autruches, il le ferait bien volontiers. Après tout, il commençait à passer maitre dans l’art des secrets de famille : entre son père abuseur qui s’était révélé être son père, son ami qui lui, était son père… Sa sœur qui était sa fille. Bref, vous avez suivi l’idée. « Quoiqu’il arrive, compte sur moi pour répondre toujours présent. Tu es une Maconahey à présent et dans notre clan, on se sert les coudes quoiqu’il arrive » souffla-t-il avant de l’embrasser tendrement. Sa mère avait beau lui avoir chié dans les bottes, il savait qu’en cas de besoin, il volerait à son secours car ils étaient ainsi dans sa famille. Cela lui faisait penser à Matthew qui n’osait plus lui parler depuis le nouvel an. D’après Danika, il ne faisait que déprimer dans son coin. Il était peut-être temps qu’il ait une discussion avec lui avant que cela ne dérape. Son frère avait beau joué les déconneurs à longueur de temps, c’était un adolescent sensible. Après tout, il portait sur lui, un lourd fardeau : être le fils d’un pédophile, d’un homme violent et d’un meurtrier. Il y a mieux comme arbre généalogique n’est-ce pas ?!

Cette soirée n’était pas à placer sous le signe de la mélancolie ou des problèmes familiaux. Ils auraient tôt fait de régler leurs problèmes plus tard. Ce soir, Paris souhaitait consacrer sa soirée à cette femme fabuleuse qui partageait un délicieux repas en sa compagnie. Ce soir, ils n’étaient pas des parents débordés ou des étudiants croulant sous les dettes ou les questions d’avenir. Non, ils étaient un homme et une femme s’amusant ensemble. Le repas passa bien vite et le couple put en profiter pour admirer à nouveau la vue de Boston en pleine nuit. Cependant, toute bonne chose a une fin et le bateau retourna à son point de départ. « Il a du tout prévoir, ne t’inquiète pas » lui sourit-il, sa main au creux de ses reins pour la pousser vers Joe et la limousine. « Non ça va mais je dis pas non à un peu de chauffage » plaisanta-t-il. « Alors les amoureux, c’était cool la balade ? » leur demanda Joe en ouvrant la portière arrière de la limousine pour leur permettre de grimper dedans. « C’était parfait… on passe à la dernière étape ! » répondit Paris avec un petit clin d’œil avant de rejoindre sa femme à l’intérieur de la limousine.   « Alors qu’as-tu pensé de la croisière ? Cela t’a plu ? » voulu-t-il savoir en l’embrassant dans le cou, sa main venant se poser sur sa cuisse. « Tu te rends compte que je pète mon record ? Cela va faire plus de deux heures que je me conduis comme un gentleman en ta compagnie » souffla-t-il contre sa peau dans un sourire avant de remonter pour piquer un baiser sur ses lèvres. « Prête pour la dernière étape bébé ? » lui demanda-t-il tandis que la limousine quittait progressivement la ville pour se diriger vers un lieu très important pour le couple : le parc national non loin de Boston.

La route fut un peu plus longue et Paris termina par bander les yeux de sa belle pour ne pas gâcher la surprise. « Attention à ta tête bébé » lui conseilla-t-il en l’aidant à quitter la limousine. Joe allait également les quitter dans quelques minutes car ici était le terminus de leur folle soirée romantique. « Je vais te porter pour le reste du voyage pour pas que tu te blesses avec tes talons » murmura-t-il avant de saluer son ami qui leur souhaita une bonne nuit avec un clin d’œil appuyé que Summer ne pouvait pas voir, les yeux bandés. Le Dunster souleva sa femme comme une mariée pour l’amener à deux cent mètres de là. Heureusement qu’elle ne pesait pas très lourd et qu’il avait l’habitude de soulever des charges sinon bonjour ses bras songea-t-il amusé. « Nous y voilà ! » dit-il avant de lui ôter le bandeau pour qu’elle puisse voir la maison bulle qu’il avait loué pour l’occasion. « Cette fois-ci, nous ne serons pas tazé » rigole-t-il.

Le concept de la maison bulle



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Le repas avait été divin, tout comme le reste de la soirée ! Je flottais sur mon petit nuage depuis que j’avais pénétré dans notre appartement pour suivre les directives de mon mari ! Et apparemment, cet état de flottement était loin d’être terminé.

Je pénétrais dans la limousine, soulagée d’être au chaud dans l’habitacle, et encore un peu surprise à l’idée d’avoir le droit de pénétrer dans ce genre de véhicule. J’entendis parler de dernière étape, et là encore, ma curiosité se mettait en route : « Où on va ? » demandais-je alors que Paris pénétrais à son tour dans la voiture. Forcément il ne disait rien et s’intéressait bien vite à mon avis sur le ton de la croisière. Je souriais avant de lever les yeux au ciel « C’était….incroyable Paris ! Tu vois là, j’ai juste un regret en fait : ne pas avoir emmené mon appareil photo !! C’était tellement beau que j’aurais sans doute pu faire quelques clichés dont j’aurais été fière » avouais-je sans m’en plaindre pour autant !! Et puis si ça trouve, même en l’emmenant j’aurais pu être bien trop subjuguée pour oser penser à prendre une photo « Mais quoiqu’il en soit, Paris, c’était vraiment parfait ! » concluais-je avant de dire à sa remarque d’homme gentleman qui ne me sautait toujours pas dessus. « Bah attend là, tu n’as plus longtemps à patienter, nan ? » Je regardais Paris du coin de l’œil et profitais qu’il m’embrassait pour venir prendre sa main sur ma cuisse « Moi quand j’entends « Dernière étape », c’est forcément qu’il doit y avoir le feu d’artifice quoi : le bouquet final ! » argumentais-je en riant « De toute façon si tu le fais pas, compte sur moi pour t’arracher tes fringues… » Comme ça, j’aurais aussi la garantie qu’il ne les remettra pas pour le mariage ! « Prête et impatiente !!! » déclarais-je enfin avec enthousiasme alors qu’il m’annonçait qu’il allait devoir me bander les yeux. Là aussi, ce fut le moment pour moi de plaisanter sur le sujet « Ah bah voilà, finalement on y est : tu me bande les yeux pour le dessert ?! » en même temps que je prononçais ses mots, les souvenirs de nos vacances chez mes parents l’été dernier me revenait en tête, plus précisément l’ébat amoureux que l’on s’était accordé avec les yeux bandés !

La limousine s’arrêtait et je quittais la voiture en me laissant guider par les paroles de Paris et ses mains qui me sortaient de là. Je l’entendis ensuite parler avec le chauffeur, et deux secondes plus tard, mes pieds quittaient terre dans un hoquet de surprise, et ce même si Paris m’avait prévenu qu’il me porterait pour la fin du trajet. Sincèrement, ses mots me rendait impatiente et très peu joueuse, tellement j’avais envie de savoir où il m’emmenait mais : pour le bien de sa surprise et de tout ce qu’il avait organisé pour moi, je décidais de ne pas chercher à tricher en retirant mon bandeau.

Et nous y voilà enfin : Paris me posait à terre et j’en hésitais même à enlever le bandeau ! Le Dunster le fit pour moi et au moment où j’ouvrais les yeux, il me fallut une fraction de seconde pour déterminé l’endroit et me souvenir de notre premier rendez-vous en amoureux…le parc forestier…Je gardais la bouche entrouverte sans rien dire, tellement la surprise me gagnait. Ce n’est pas la beauté du lieu en soit – vu qu’elle m’était familière – mais plutôt toute la symbolique autour de cela. Depuis le début, Paris m’avait étonné, ravie, m’avait donné l’impression d’être une princesse dans un vrai conte de fée….mais là, ça dépassait toutes mes espérances. Il faisait ce qu’aucun autre n’avait fait avant lui : il rendait chacun de nos souvenirs, spécial. Mieux encore, il améliorait ces souvenirs. Cette aventure dans le parc au début de notre relation ne s’était passé de la plus belle des manières et nous avait frustré plus que de raison. Là, il changeait la finalité de cette histoire, il la rendait belle….il me rendait spéciale….me prouvant son amour de la plus belle des manières.

Je restais sans voix, devant ce dôme, dont le toit transparent me faisait aisément comprendre que l’on aurait une vue imprenable sur le ciel étoilé. Les mots n’étaient de toute façon pas suffisamment pour traduire l’émotion qui m’envahissait. Des larmes de joie perlaient sur le bord de mes yeux alors que je faisais quelques pas en direction de la maison bulle. « Paris… » Déclarais-je d’une voix tremblante d’émotion « Comment…tu as…C’est… ? » Je ne savais plus quoi dire, ni quelle question poser. Je n’arrivais plus à penser si ce n’est entendre inlassablement dans ma tête « il a fait ça pour moi. Il a organisé tout ça pour nous….pour célébrer notre amour, nos souvenirs » Finalement s’en était trop pour moi. Je me retournais pour lui faire face, les yeux brillants de larmes, et malgré mes talons, je me précipitais en courant vers lui pour me jeter dans ses bras et l’enlacer « Personne n’a jamais quelques chose de ce genre pour me faire plaisir…C’est….c’est…merci Paris, Je…. » J’inspirais profondément, humant son parfum en me confortant dans ses bras, avant de lui souffler un « Je t’aime. », lourd de sentiments et empli d’émotions.



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