big two (ciaron)

Dire davantage ? Difficile hein. Pourtant c'était bien de toi qu'on parlait. Le problème était qu'Aaron était un vrai pote et que pour le coup le côté parfois cynique que tu pouvais avoir s'exposait sans trop de problèmes. De là, à détailler ta thèse sur le sujet, pas vraiment. Pourtant ton avis était tout tranché, tu avais peut-être une belle gueule, mais tu n'as jamais pensé être le genre à pouvoir offrir de l'amour à une femme. Tu te lassais vite, et surtout tu étais pas simple à vivre. Y'a pas de charme ! Je suis la récréation des nanas, le mec de passage entre deux histoires qui les fait vibrer. Triste réalité ? Non. Tu t'étais follement plu dans ce rôle pendant longtemps. Et depuis Bambi, tu ne te reconnaissais plus tout en ayant l'impression que tout était simple. Tu n'en avais pas parlé encore, c'est vrai. Comme si le vivre te suffisait tellement. Du coup surpris par sa question, tu as rit légèrement en le regardant après une gorgée de ta bière. Tu sais des choses ?!

(Invité)

L'envie de savoir les nouvelles de son ami. C'est sa curiosité, ce n'est pas nouveau. Et rien de nouveau, face à ces paroles. Parce qu'il le connaît. Parce qu'ils sont pareils. Même si Aaron, doit se calmer, maintenant. Parce qu'il a vécu des histoires qui l'ont changés, parce qu'il est devenu père. Il ne le crie pas sur tut les toits. Il choisit les personnes à qui, il l'avoue. Et pour Ciaràn, ça ne saurait tarder. C'est juste quelque chose qu'il ne veut pas balancer comme ça. C'est important. Tu les rend accro à toi. dit-il de façon amusé, le taquinant un peu, avant de demander, s'il y avait une fille. Parce que, soyons honnête, il y a toujours une fille. Même pour lui, il y en a une. Bon, plus qu'une mais c'est une autre histoire. Non, à toi de me le dire. Et toujours ce petit sourire en coin, alors qu'il vient à boire quelques gorgées de sa boisson. Déviant son regard vers la plage, il reprend la parole. Je t'avoue que... moi aussi, il y a une fille. De un, il affirme qu'il y a quelqu'un pour son ami et de deux, il compte lui avouer la grande nouvelle. Mais il fait durer, un peu, sinon, ce n'est pas intéressant.

(Invité)

Tu les rendais accro ? Pas sûr. D'ailleurs c'est toujours ce que tu voulais éviter. Quand tu sentais qu'elles allaient trop s'accrochait tu t'arrangeais pour merder, ou lever le pied. Cela a toujours été comme ça. Ou alors tu les choisissais parce qu'elles te ressemblaient. Mais quand le destin se décide à te jouer des tours, il ne le fait jamais à moitié. Non justement. Je déteste ça. Jusqu'à elle, encore une fois. Non parce que toi tu étais accro à Bambi et ça te rassurerait qu'elle le soit aussi pour le coup. Tu ne voulais pas qu'elle s'échappe, qu'elle ne soit qu'un mirage. Ouais y'a une fille, comme jamais j'aurais pensé qu'il y en aurait. C'était légèrement compliqué entre vous en ce moment, puisque tu la fuyais un peu mais tout cela n'avait rien à voir avec elle. T'es un vrai tombeur en fait ! As-tu dit amusé en l'entendant. Je la connais ? Autrement mather ou pas ? Oui en général on avait souvent plus de chances de visualiser de qui il s'agissait quand elle faisait partie de la même confrérie. Voilà de toi l'idée de penser qu'il était nouvellement papa.

(Invité)

D'un côté, il peut comprendre son ami. Mais, c'est le contraire qui se passe pour lui. C'est lui qui devient accro. D'abord, il devient accro à ce corps, à cette chaleur, à cette tension sexuelle, puis vient la fille qui le rend dingue. Ses histoires ont souvent débutés de la sorte. Quoique, toutes. Les femmes ont un pouvoir sur lui et non, le contraire. C'est parfois très frustrant, je vous le dis. Alors, il sourit amusé face aux paroles du brun. Tu es si irrésistible, mon gars. dit-il amusé, continuant de le taquiner toujours un peu plus. C'est compliqué, c'est ça ? Oh parce qu'il connaît que trop bien, ce genre de situation. Il a eu qu'une simple relation plutôt saine.. et encore, il a réussit à la compliquer, des mois après. C'est ensuite qu'il lui avoue qu'il y a une fille et pas n'importe qui. Alors, il s'amuse, il s'amuse à le faire attendre, à faire durer ce petit suspens, qu'il instaure, volontairement. Non, elle habite à New-York... avec sa mère. avoue-t-il, quelques secondes après, sérieux avant de rire légèrement en voyant la tête de son ami. C'est ma fille, je l'ai appris, récemment. Et c'est sa princesse.

(Invité)

Bon okay, il fallait le reconnaître Aaron était en forme ce soir. Non parce que pour le coup, il te flattait un peu trop au point que tu pensais même à une point d'ironie bien maquillée. Forcément au lieu de le montrer, tu t'en marrais à votre sauce comme vous le faisiez si bien. Quoi, ça y'est ? T'es déjà accro ? Taquin à souhait, tu avais l'impression de passer un bon moment, calme et presque apaisant. La nuit, la clope, la bière, un bon ami, le port. Tu étais moins préoccupé par les révélations que tu avais pu recevoir sur ton passé, mais tu le savais c'était éphémère, c'est peut-être pour ça que tu en profitais pleinement. Oui et non. Je suis bien avec.. oui c'est compliqué en ce moment. Par ta faute. Tu savais comment fonctionnait Bambi. Elle voulait être ton soutien, elle voulait que lui parle. Toi tu n'étais pas très bavard. Intrigué quand Aaron te confiait que la fille était à New York, tu te demandais comment tout ça avait pu se faire mais quand le voile tomba tu finissais sur le cul. Oh put'.. Tu t'es contenu, en voyant que ton pote semblait assez ravi et tu as repris. T'es papa ? Mais.. c'était sérieux avec la mère ? Avoir un gosse ? C'était la plus grande de tes peurs. Tu ne le criais pas sur tous les toits, mais pourtant c'était bien ça.

(Invité)

Ces dernières semaines ont été compliqués et l'approche des vacances rend Aaron, plutôt de bonne humeur. Parce qu'il sait qu'au fond, il en a besoin. Ce sont peut être ses dernières vacances de printemps, comme tel. Avec Harvard, avec la Mather, avec tout le monde donc, oui il veut en profiter. Ce sont deux petites semaines. Il sait qu'après, il passera par New-York pour aller voir, sa fille et passer quelques jours, avec. Ça se voit tant que ça ? dit-il en rigolant, taquinant toujours plus, à ce sujet. Quand une fille est dans les parages, ne cherchez pas plus loin, c'est très souvent compliqué. Il en sait quelque chose, même son entourage alors, il n'est pas si étonné par certaines révélations de son ami. Si t'es bien avec, qu'est-ce qui ne fonctionnerait pas ? S'il peut l'aider, bien qu'Aaron n'est pas le meilleur pour les conseils, il n'y a qu'à voir comment il les applique pour lui : mal, tout simplement. Il rit légèrement en voyant la tête et la réaction de Ciaràn, à l'annonce de cette paternité. Plutôt, oui... C'était mon premier amour. La première fille qu'il a véritablement aimé, c'était passionnel, intense, compliqué. C'était, il y a seulement deux ans, lors de son année 2015. C'est d'ailleurs, au Spring Break, de cette année qu'elle est partie. Maintenant ? Il aura toujours des sentiments pour elle. C'était compliqué de l'apprendre parce qu'il y a une histoire derrière mais.. je suis heureux. Tellement.

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Y'en avait donc pas un pour rattraper l'autre. Ça matchait assez bien entre vous et tu adorais ça. Pour autant, pas sûr que tu puisse le reconnaître explicitement. Tu y tenais à Aaron, ça ne faisait aucun doute, et tu ne l'explicitait que par vos moments ensemble aussi cons et futiles puissent ils être. A l'inverse ils étaient parfois plus sérieux comme là. Toi, qui étais si discret, tu avais cette impression de dialogue véritable avec Aaron. Je lui donne pas assez, pas autant que ce qu'elle aimerait. Je suis pas au top en ce moment, et je suis bon qu'à la mettre de côté mais c'est plus fort que moi, et je sais qu'elle en souffre. Quand tu n'errais pas dans les rues, tu traînais comme ce soir avec Aaron tard dans la soirée sur le port, tu sortais avec Ashleigh ou tu squattais un bar. Tu étais juste perdu, et être près de Bambi, c'était lui montrer à quel point tu étais mal en point, et tu n'étais pas prêt à t'ouvrir vraiment là-dessus, même avec elle. T'es pas sérieux ! T'as juste recouché avec ou y'a plus qui se trame derrière tout ça ? Tu avais peut-être du mal à imaginer Aaron complètement rangé, déjà formant une famille mais le temps fait son travail aussi. Te marrant en l'entendant dire qu'il était heureux tu as fini par dire. Mais c'est parfait tout ça ! T'aurais pu lâcher le steak avant, monsieur je suis comblé ! L'invitant à trinquer, tu finissais réjoui, preuve que le bonheur était parfois très contagieux.

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Toujours des taquineries. L'une sur l'autre. Mais c'est ensuite, qu'ils laissent ça de côté pour s'aventurer sur plus sérieux et surtout aux femmes. Ah les femmes. Il y a toujours une femme qui se cache derrière un homme. Mais, il faut aussi prendre en compte, les complications que ça peut entraîner. La simplicité ? Lui, il ne connaît pas.. ou du moins, il ne connaît pas vraiment. Tu donnes pas assez ? Bon après, il ne sait pas comment est son ami, en couple. Donc, il ne peut savoir où il veut en venir par là. C'est jamais bon si, au début, ça se passe comme ça. Aaron ne dira rien, de plus, à ce sujet. Il serait mal placé, quand même. T'es vraiment sûr de vouloir être en couple ? Parce qu'à le voir, c'est presque à avoir un doute. Il lui vient à parler de la mère de sa fille. Son premier amour. Même s'il y avait des prises de tête, c'était tellement passionnel et intense. Non... elle a un an et demie. Je savais qu'elle était enceinte, depuis un moment mais avant de partir, elle m'a avoué que le bébé n'était pas de moi. Coup dur, il s'en souvient encore. Pendant des semaines, il pensait être le père, pour apprendre ensuite que non, qu'il était de son ex et ami d'Aaron. Cela va faire deux ans qu'elle est partie d'Harvard. Maintenant, elle m'a dit la vérité et peu importe tout ce qui a pu se passer, je suis heureux. Cette petite fille est née de cette histoire, de cette belle histoire quelques semaines mais intenses. Ouais, je savais pas comment aborder ça. Puis, il ne va pas le crier sur tout les toits, non plus. Ses proches seront au courant.

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Si la principale concernée t'entendait, elle te ferait certainement une crise. Mais ton ressenti c'était bel et bien celui-là : le fait de ne pas être assez. Non pas que tu ne lui suffisait pas, mais le fossé qu'il pouvait parfois y avoir entre vos manières de fonctionner, te poussait parfois à te poser des questions. Elle était dans le don permanent de sa personne, de son affection, et tu savais qu'elle avait besoin silencieusement que tu t'ouvres à elle. Oui, c'est la seule chose dont je n'doute pas. Putain si un jour on m'avait dit que je dirais un truc pareil ! Voilà qui était une première. Tu énonçais clairement ton besoin et ton envie d'être avec elle à haute voix. Elle t'avait donné cette envie d'être en couple. Faut juste que je gère mon merdier tout seul.. ça finira par se tasser. Pensif, tu n'en restais moins énigmatique, et tu essayais toi-même de te convaincre de ton argument. Tu la prenais peut-être pour acquise à ce moment précis, mais tu avais comme besoin de te raccrocher à ça. En attendant le bonheur de ton poto semblait être la parfaite distraction. Dire à Aaron ce que tu n'arrivais pas à dire Bambi ne t'avancerais à rien. Tu n'as jamais parlé de ton passé, ni de ta famille. Tu détestais ça. C'est parfait tout ça ! Elle a un prénom ta fille ? As-tu réclamé curieux, avec ce petit sourire aux lèvres, comme si il avait mis trop de temps avant de le dire. C'était définitivement contagieux. Le simple fait qu'Aaron soit heureux de cette nouvelle étape, te faisait du bien, et ça même en sachant qu'à sa place tu aurais pris la chose différemment. Tu as pu la voir depuis que.. tu sais ?

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Aaron n'est pas le meilleur pour donner des conseils. Pas du tout. Il tente, tout de même mais vaut mieux, aller voir ailleurs pour ça. Là, en entendant les paroles de son ami, et ce couple qu'il peut former avec cette mystérieuse inconnue... pour lui, ça reste assez bancale et il ne sent pas son ami, à fond, dans la relation. Est-ce normal, voulu ou alors, c'est que ça ne fonctionne pas ? Tellement de question pour quoi, au final ? Alors montre-le ! C'est le seul conseil qu'il peut lui donner. Si vraiment, il veut être en couple avec la jeune femme, s'il en est vraiment certain, alors qu'il le montre parce qu'il peut tout perdre, sinon. Mec, t'as une chance, ne la laisse pas filer. C'est justement la première fois que ça t'arrives et ça peut faire.. peur mais ne t'éloignes pas d'elle. Il peut comprendre, dans certains détails. Gère-le, rapidement, Ciar'. Ce n'est jamais bon de laisser traîner les choses. Non, ça ne ferait qu'empirer, en fait. C'est ensuite qu'il arbore un peu sa vie mais surtout sa fille, qui est une grande nouvelle. Une nouvelle qu'il garde et qu'il ne veut pas dire, à tout le monde. Elle s'appelle Clarke. Des étoiles, pleins les yeux, c'est fou. Ouais, j'y suis allé le soir du nouvel an. J'ai pris la voiture et j'ai conduis jusqu'à New-York pour me pointer devant sa porte. Et la voir, le lendemain et ça a été la meilleure décision, de toute sa vie. C'est comme ça qu'il a pu mettre les choses à plat avec Charline.

(Invité)

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