Valentine's day with you is a blessing (biki)

Bambi n'avait aucun mal à se projeter car elle avait toujours cru en eux, en leur couple, en ce qu'ils pourraient accomplir ensemble. Ce n'était pas pour rien qu'elle lui avait confié sa maladie ce soir, bien qu'il s'agisse d'un soir de Saint Valentin... normal qu'elle veuille en vivre beaucoup d'autres en sa compagnie. Même pas vrai... pfeuh, quitte à ce que je sois la seule à penser que l'on a des sentiments enflammés, je vais continuer à le penser ! Bien sûr, la vexation de l'italienne n'était jamais que feinte, comme lors de cet essai de bouderie contre Ciarán. Elle était bien incapable de lui en vouloir de quoi que ce soit de toute manière. Oh je ne pensais pas que m'entendre parler ma langue te plairais tant que ça petit coeur... Pour la peine, Bambi lui lança l'un de ses fameux regard dangereux entre deux bouchées de son plat avec lequel elle se régalait sans se cacher. Tu te fonds très bien... juste l'art du fromage ?

Ce n'était pas que tes sentiments qui étaient enflammés avec elle mais bien toi tout entier. Alors malgré que tu raffolais de la voir jouer les vexées tu as simplement dit. .. nah ! Et toc ! Oui tu étais vilain mais elle était bonne cliente alors tu te moquais un peu d'elle en l'imitant faussement avec ces mots ajoutés. Mais en voyant sa tête, et après avalé ta bouchée en bouche tu as fini par dire. Non.. tu sais bien que je t'embête, c'est tout. C'est moi, tout entier, qui suis enflammé depuis toi.. Okay, tu semblais la supplier du regard, bien que souriant, de ne pas râler au point que tu allais même chercher un petit beusou que tu n'étais même pas sûr d'obtenir. Mais elle le savait et tu le pensais. Depuis elle, tu étais autre et depuis elle ça voulait dire bien avant votre date tatoué à ton bras, bien avant l'officialisation. A croire que ce n'est pas sexy qu'en insultes.. et je crois bien que maintenant... tu sais. Sans même ce regard, elle t'avait titillé en te souhaitant un bon appétit en italien, couplé d'un mot doux en prime. Mais le regard en plus, ça te distrayait un poil de ton plat. Ça dépend de qui parle-t-on ? Des italiens ou de... mon italienne ? Oui à croire que vous finissiez par dévier un petit peu. Ça débordait d'amour là-dedans. Bon sang que votre bulle t'étais confortable !

@Bambi C. Corleonesi

Ciarán continuait de se moquait d'elle et forcément, l'expression de Bambi se décomposait. T'es même pas crédible d'abooord ! en rajouta-t-elle une couche en lui tirant la langue. Mais elle ne résista pas longtemps avant d'éclater de rire, preuve qu'elle ne réussissait pas à bouder plus de quelques secondes d'à filée. Oooh... toi tout entier amore mio ? Et voilà qu'elle fondait à nouveau comme un petit caramel sous un rayon de soleil. L'italienne se pencha pour lui accorder d'abord un petit beusou sur la joue, avant de prendre le menton de son beau brun entre ses doigts et déposer un tendre baiser contre ses lèvres. Moi aussi c'est moi toute entière qui suis enflammée depuis toi. Notre rencontre au Summer Camp... notre tout premier regard. Et pourtant t'étais pas tout seul ! Bambi s'en fichait de cette blonde peroxydée qu'elle aurait volontiers poussée du coude pour pouvoir lui parler. Elle espérait qu'il la voit, elle, à ce moment là. Je peux te dire bien d'autres choses que des insultes ! D'accord je m'énerve souvent en italien mais c'est pour qu'on ne me comprenne pas... en revanche, si c'est pour te séduire moi je suis preneuse... fit-elle en s'approchant, se désintéressant un instant de son plat. Pour l'instant on parle de ton italienne, piccolo cuore mio...

Okay tu lui accordais volontiers. Tu n'étais peut-être pas crédible, du coup tu as simplement grimacé à ton tour. Et si tu ne te répétais pas, tu voudrais volontiers entendre encore une fois cette jolie formule. Beusou réclamé, beusou obtenu, tu as quémandé. Redis le encore une fois pour voir.. Amore mio c'était beau hein, en tout cas tout ça semblait faire son petit effet sur toi. Quand elle aborda le Summer Camp, tu étais comme propulsé loin dans le temps. C'était fou de se dire que ça ne remontait qu'à quelques mois. Parce que toi t'étais seule, peut-être ? C'est vrai que si on t'avait demandé de dire trois choses sur ta compagnie de ce soir-là, tu ne serais sûrement pas à la hauteur. Dans les deux cas, c'est bon à entendre je t'assure. Oui, même les insultes. Quand elle était agacée, qu'elle détestait quelqu'un de trop près, ou qu'elle était en pleine altercation.. toi tu raffolais de ça. Si je devais de faire la liste de tes atouts, tu passerais plus les portes. Tels des aimants, vous finissiez comme deux amants, incapables de maintenir la distance trop longtemps. Faudrait que je songe à t'apporter ton autre cadeau. En parlant de choses pour lesquelles elle étaient douée, tu y repensais.

@Bambi C. Corleonesi

En effet, beusou réclamé, beusou obtenu. Bambi n'avait aucune raison de le lui refuser bien au contraire. Pas plus qu'elle n'avait de raison de ne pas murmurer à son oreille : amore mio ? avec son accent de sicilienne, qu'elle n'avait que peu l'occasion d'utiliser finalement, puisqu'elle parlait bien plus souvent anglais à Boston. Tu veux parler du surfeur ? Je l'ai viré pas longtemps après. Il était emmerdaaaant...mamma mia ! admit-elle en levant les yeux au ciel pour ponctuer ses propos. Le fait est. La brunette avait passé le restant de la nuitée seule sur la plage, jusqu'au petit matin. Je te parlerai plus souvent en italien alors vu que tu sais si bien me complimenter petit cœur... surtout si tu aimes ça... Bambi était littéralement aimantée vers son Ciarán adoré, incapable de garder une distance même de quelques millimètres avec lui. Ce fut plus vrai encore lorsqu'il avoua posséder un autre cadeau pour elle. Là, un immense sourire éclatant se dessina contre ses lèvres et ses yeux se mirent à pétiller. T'as un autre cadeau pour moi ? Je peux le voir s'il te plaît amore mio ?

C'était doux et sensuel alors chuchoté à ton oreille c'était tout juste parfait. Jamais, avant elle, tu n'avais autant remarqué cet accent, et là tu en raffolais. Je te sauterai bien dessus là, tu vois.. Glissant à tes lèvres à son cou tu humais son parfum dont tu ne te lassais jamais, souriant contre sa peau en l'entendant s'exclamer du fameux mamamia. Alors oui tu adorais ça et tu savais que ça finirais par être plus récurrent maintenant qu'elle était consciente de ton goût pour tout ça. Elle était douée pour faire plaisir, et pas assez pour recevoir. Volant un beusou à ses lèvres, tu as fini par te redresser, volant une bouchée dans ton assiette pour rejoindre sa chambre et aller récupérer les deux photos, sur supports différents. La tienne agrippée à un support en carton couverte d'un simple film opaque. C'est une des séances les plus récentes que j'ai pu faire.. ça devrait te plaire.. Un brin sexy il fallait le reconnaître. En attendant cette photo ce n'était même pas un cadeau, juste une introduction à ce que toi tu voulais lui offrir. Tu craignais un peu sa réaction, quand tu lui montreras la photo que tu avais fait d'elle alors qu'elle dormait. Mais pour l'instant tu attendais qu'elle décroche de ta photo.

@Bambi C. Corleonesi  

Le sourire de Bambi ne se fit que plus éclatant face à l'aveu de Ciarán. Oh... mais j'espère que tu ne vas pas complètement renoncer à cette idée fit-elle, un brin séductrice, accentuant un brin son accent italien tout en usant de son fameux regard dangereux semblant tant plaire à son beau brun. Après tout, si la Saint Valentin était la fête des amoureux, elle pouvait aussi bien être la fête de la séduction dans un couple. Les deux jeunes gens ne cessaient leurs petites attentions, l'italienne appréciant particulièrement ce beusou volé que lui offrit Ciarán avant de filer dans la chambre de la brunette, afin de récupérer le fameux cadeau. Autant dire qu'elle était particulièrement impatiente de voir de quoi il retournait et ne fut pas déçue une seconde, car elle eut bientôt entre les mains un petit cadre et une photo de son beau brun, magnifique à souhait. Pendant quelques minutes, Bambi le regarda profondément, comme captivée, preuve que cela lui plaisait follement. Wow... t'es sexy en diable amore mio ! Je vais la garder sur ma table de chevet, y'a pas à dire quand même, je sors avec un beau gosse !

Au fond de toi, tu savais que vous aviez bien du mal à vous passer de vos moments câlins et plus. Peut-être pour ça que tu ne lui sautais pas dessus tout de suite. Comme pour vous assurer que vous arriveriez à mener cette soirée jusqu'au bout. Tu avais un second cadeau à lui offrir, en dehors de ce sweat qui clamait le surnom de votre couple qu'elle avait spontanément osé prononcé un soir. En mon absence, ouais, si tu veux. Je suis collé à toi presque toutes les nuits, t'as pas besoin de ça. As-tu dit en le pensant en plus. Oui tu savais que cette photo lui ferait plaisir, mais toi tu n'y accordais pas vraiment d'importance, c'est vrai. A l'inverse la photo que tu avais prise de Bambi et que tu t'apprêtais à lui offrir, ça, tu en raffolais, et c'était plus qu'une photo pour toi. Non ce que je voulais t'offrir est là. Lui tendant le paquet dans lequel tu l'avais fait enveloppé tu guettais les traits de son visage. Tu prenais ce temps-là, inconsciemment. Tu avais été audacieux sur coup-là. Tu l'avais pris en photo, avec ton appareil assez sophistiqué, après une nuit d'amour, nue, endormie. Plus sensuelle tu meurs. Main glissée sous son oreiller, allongée sur le ventre laissant paraître la forme son sein sur le côté. Tu avais tiré le drap à sa chute de reins, ouvert légèrement les rideaux pour laisser les premiers rayons de soleil, tu as pris plusieurs clichés. Cette nuit-là n'avait rien eu d'exceptionnel, mais c'est vrai que cette simple photo volée faisait que jamais tu ne l'oublieras. Et à croire que l'audace ne t'avait pas effrayé, tu agrandis et développé la photo, et cadré dans du plexi-alu, ce qui rendait le tout un peu plus lourd qu'une simple photo. Tableau moderne. Ce que tu craignais de sa part ? Son ressenti : on devinait au moins deux de ses cicatrices quand on les connaissait.

@Bambi C. Corleonesi

Bambi ne lâchait pas le cadre des mains, comme si on allait le lui enlever dans les dix secondes qui allaient suivre. Pourtant, elle esquissa un petit rire à la remarque de Ciarán. Vrai que t'es encore plus beau en vrai... compte sur moi pour l'avoir quand tu ne seras pas là et que je devrai supporter la froideur de mon lit ! fit-elle en esquissant un faux air triste, qui se transforma bientôt en surprise et en curiosité : son beau brun avait un autre cadeau, le véritable cadeau à vrai dire, encore en main. C'était pas ta photo le cadeau ? se permit-elle de demander avant qu'il ne lui confie le fameux paquet soigneusement enveloppé. Délicatement, l'italienne en ôta l'emballage, étrangère à l'attente que devait certainement ressentir Ciarán vis à vis de sa réaction. La moindre de ses réactions, à vrai dire. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant une photo d'elle, particulièrement artistique, à moitié nue en faible lumière. Un petit sourire montra le bout de son nez alors qu'elle observait avec attention chaque détail, et une large émotion teinta bientôt son regard bleu océan, tandis qu'elle releva les yeux vers son beau brun. C'est toi qui a pris cette si belle photo de moi ? Je crois que c'est la première fois que je me trouve... belle... excuse-moi je suis un peu émue je m'y attendais pas, c'est magnifique, tu es tellement doué !

Bon okay, tu n'étais pas certain que cette photo puisse lui être utile en cas de lit vide, mais tu saisissais bel et bien l'image, forcément. Amusé par sa question, tu as fait les gros yeux couplés d'un non de la tête. C'était peut-être une photo issue d'un shooting, mais certainement pas un cadeau. Tu scrutais toute réaction à son beau visage et pour le coup, tu en as vu passé des émotions. C'était beau, surtout que tu ressentais bien que c'était assez positif. Ouais encore heureux que c'était moi ! Oui tu n'étais pas assez timbré pour faire entrer quelqu'un d'autre dans votre bulle surtout pour une chose aussi intime. Et au fond cette photo n'aurait pas eu le même sens si tu la faisait faire par quelqu'un d'autre sous prétexte que le tableau te plaisait. C'est exactement ce que j'espérais entendre. Qu'elle se trouvait belle sur cette photo. C'était juste un idéal et la prétention de cette initiative n'avait que celle-ci. Double réussite. Après vous n'alliez peut-être pas l'accrocher dans le salon, tu ne supporterais pas si jamais vous veniez à avoir de la visite, et l'idée simple qu'elle puisse regarder cette photo glissée dans du plexi-alu, penser à toi et se trouver belle en même temps te comblait.

@Bambi C. Corleonesi