Valentine's day with you is a blessing (biki)

Bambi esquissa un petit sourire amusé. Je ne pensais pas que cela t'étonnerais tant... Vrai que Ciaràn avait plusieurs pièces et l'italienne qu'une seule mais elle espérait que cela ne l'empêcherait pas de l'accompagner tout de même. Elle voulait, pour la prochaine fois, réellement partager ce moment avec lui. C'est clair je veux être la seule à te dire une chose pareille ! Petit clin d'oeil complice avant que la situation ne se complique largement pour la brunette. Normalement son médoc l'empêchait de trembler à ce point des mains, mais pas ce soir. La pauvre Bambi n'arrivait pas à bien saisir le bouchon pour ouvrir la bouteille de champagne et son beau brun s'en rendit compte, puisqu'il s'approcha d'elle, se collant contre son dos. La bouteille fut ouverte en à peine deux secondes et mine de rien, elle fut soulagée qu'il l'ait fait. Ça va aller t'en fais pas petit cœur... tenta-t-elle en posant sa main sur le bras de Ciarán. Pourquoi tu ne me regardes pas ?

Tu joueras moins les mystérieuses, la fois prochaine fois ? Curieux de savoir, tu semblais oublier que  tu avais été le premier à donner le ton en ne disant rien sur ton tatouage. Ce que tu ne savais pas c'est qu'elle avait également pris rendez-vous à ce moment-là. Elle n'avait pas craqué malgré tout. Hochant la tête, comme satisfait par sa remarque, tu avais cette vilaine sensation d'avoir marqué un point. Voilà que tu te garantissais de voir Bambi continuer à te dire ce qu'elle pensait surtout si c'était pour te flatter. Manipulateur ! Cela dit, tu semblais l'être à demi mesure. Oui, tu n'arrivais pas à en user dès qu'il s'agissait d'en savoir plus sur son état, pourtant tu voulais savoir. Bouteille ouverte, tu as déposé un baiser à sa joue avant te détacher du moins juste qu'elle ne te retienne de sa main à ton bras. Ne te met pas interpréter, je m'inquiète c'est tout mais si tu me dis que ça va aller... je te fais confiance. Tu le pensais, et surtout tu respectais le fait qu'elle ne veuille pas en parler. A l'évidence ça faisait des semaines que tu regardais des signes de part et d'autre. Ce qui te faisait le plus peur dans tout ça ? Qu'elle ne te dise pour de mauvaises raisons. Tu craignais qu'elle n'ait pas confiance, qu'elle craigne que tu prennes peur, qu'elle pense qu'elle sera un poids pour toi..

@Bambi C. Corleonesi

Dans le sens où j'aimerais que tu m'accompagnes, il vaut mieux non ? fit-elle valoir avec un grand sourire, presque exagéré pour qu'il comprenne que le mot cachotterie ne serait pas de mise à ce moment là. Si son premier tatouage devait être une surprise, le second ne pourrait qu'être un partage entre eux deux, Ciarán étant bien plus expérimenté qu'elle en la matière, encore novice dans ce domaine. Quand il le voudrait elle lui confierait la date qu'elle comptait donner à son tatoueur prochainement, mais garderait le dessin en mode secret jusqu'au jour J. Il fallait bien conserver un brin de mystère, n'est-ce pas ? Bien qu'à ce niveau-là, Bambi ne soit pas en reste avec les différents signes qu'elle semait çà et là sans même sans rendre véritablement compte. Mais aux propos de son cher et tendre, l'italienne ôta immédiatement sa main de son bras. Non ça n'irait pas. Mais lui dire là, comme ça, le jour de la Saint Valentin, et gâcher leur soirée... pourtant, cela faisait des semaines qu'elle essayait de trouver un bon moment. Bon moment qui n'existait pas, surtout pour annoncer ce genre de choses. J'aurais des trucs à te dire mais... on en parlera plus tard. Sinon ça va gâcher la soirée tenta-t-elle en essayant de sourire alors qu'elle frottait ses mains l'une contre l'autre, nerveusement. Il lui faisait confiance mais là...

Effectuant un oui de la tête comme pour dire que l'accompagner était même une nécessité, tu n'allais pas, par choix, poser trop de questions ce soir. Bon tu tenais à ce qu'elle finisse tatouée de la tête au pied non plus. Mais plus vous avanciez plus ça devenait le dernier de tes soucis. Tu ne pouvais pas ignorer son état, ces signes physiques. Cette véranda était chauffée, elle n'était pas tant frissonnante et surtout cet inconfort ne lui ressemblait pas. Surtout pas un soir de fête des amoureux. Je veux gâcher ta soirée, mais moi tant qu'on est ensemble, rien ne sera gâché, je suis sérieux. Oui on croirait une déclaration d'amour, mais c'était le cas. C'était plus un fait que tu énonçais. Tu ne disais nullement ça pour lui faire plaisir, mais bien plus parce que tu voulais qu'elle le comprenne et qu'elle l'intègre sans jamais en douter. On rentre ? On dînera tranquillement au chaud, plus décontractés.. je suis sûre que tu seras plus à l'aise dans ton nouveau sweat. Manipulateur. Tu cherchais les arguments et tu les trouvais plutôt bien. Mais là tu voulais rentrer, un peu comme si le manque d'informations autour de l'état de Bambi t'inquiétait. On est jamais mieux que chez soit après tout, et puis tu voulais cette bulle qui était la votre. Vous en aviez besoin apparemment.

@Bambi C. Corleonesi

L'acceptation silencieusement de Ciarán arracha un grand sourire satisfait à Bambi. Sourire qu'elle conserva jusqu'à ce que la conversation fatidique autour de sa maladie ne manque d'être abordée. L'émotion montait en même temps que le stress alors que son cher et tendre ne pouvait pas être plus parfait. Je sais pas ce que je ferais sans toi... articula-t-elle avec difficulté, portant la main du beau brun à ses lèvres. Elle accepta sa proposition bien volontiers, presque impatiente d'être dans son fameux sweat à passer une soirée tranquille avec son Valentin adoré. Peut-être avait-elle vu trop gros pour cette soirée, trop ambitieux, et avait-elle simplement besoin de retrouver cette bulle si confortable et protectrice qu'elle partageait avec Ciarán. Elle n'émit guère de mot jusqu'à ce qu'ils soient effectivement rentrés, et se permit de se rendre un petit moment à la salle de bain pour se changer, enfilant son fameux sweat qui lui allait à ravir. Elle fut bientôt de retour, cherchant le regard de son amoureux, cherchant toujours à cacher ses tremblements en frottant ses mains l'une contre l'autre. Tu as remarqué des choses chez moi... je me trompe ?

Tu avais voulu prolonger ce moment sur le toit pour lui faire plaisir, pour faire honneur à son initiative et rapidement tu n'avais plus qu'une envie : rentrer pour pouvoir être au chaud et surtout au calme. Une manière de la préserver aussi en voyant son état. Une fois à l'appartement, avec vos dîners et cadeaux. Tu ne lui avais même encore donné ton autre cadeau, alors que ton bouquet cœur de roses rouges l'attendait sur son lit avec le bout de gui. Toi-même tu l'avais oublié tant tu étais préoccupé. C'est en allant récupérer un plaid dans la chambre de ta chérie, qu'il te revenait en tête. Tu l'as laissé à sa place initiale, préférant qu'il la surprenne plutôt que de le lui donner. Déposant le plaid sur le canapé du salon, tu t'es laissé surprendre par sa voix alors que tu retirais ta veste. Oui, ça fait un moment même.. Bien avant son retour mais depuis son retour, vous étiez officiellement ensemble et ça devenait plus difficile de se mêler de ses affaires, pire de ne pas s'inquiéter. Spontanément tu as séparé ses mains pour les glisser dans les tiennes, sans trop savoir si tu lui rendais service ou non.

@Bambi C. Corleonesi

Bambi irait à un moment donné dans sa chambre pour voir ce beau cadeau qui l'y attendait mais pour l'heure, le stress demeurait. Ciarán comprendrait il pourquoi elle ne lui avait pas avoué la vérité avant ? Devenir un poids n'était pas dans les projets de l'italienne, pas alors qu'elle souhaitait surtout profiter de chaque seconde en compagnie de son cher et tendre. Pourtant, il fallait bien se lancer à un moment donné et le fait qu'il réponde par la positive à sa question fut une sorte d'encouragement pour la brunette, aussi assurément que le fait qu'il ait pris ses mains, mains qu'elle se mit à serrer fortement. Je suis malade Ciarán. Et c'est pas joli. Bambi contenait ses larmes, gardait un calme ne la ressemblant pas pour ne pas s'écrouler complètement. Il fallait qu'elle tienne le coup. J'arrivais pas à te le dire. C'était un moyen de faire l'autruche, de profiter. Mais je ne peux pas te mentir. C'est au dessus de mes forces...

Gardant dans les siennes, entremêlant même tes doigts aux siens, tu sentais que cette saint-valentin était loin de ce qu'elle avait pu s'imaginer. D'ailleurs toi aussi tu n'avais nullement vu venir une telle confidence. Pas aujourd'hui, pas comme ça. En attendant elle ne t'apprenait rien du moins jusqu'à ce qu'elle ajouter c'est pas joli. Ton problème à ce moment-là ? Elle était malade et future doc' donc forcément chaque mot avait sa place et son intérêt dans son discours. Ça tombe bien parce que je ne veux pas que tu me mentes mais je voulais que ça vienne de toi et que tu fasses le choix de m'en parler. Tu étais honnête, et ça on ne pourrait pas te le reprocher. Tu as posé ton postérieur contre le dossier du canapé gardant tes doigts mêlés aux siens et tu lui as dit. Tu es traitée ? Oui c'est la première question qui te venait. Tu avais besoin de savoir qu'elle était investie et active face à sa santé.


@Bambi C. Corleonesi

Bambi elle-même n'avait pas prémédité sa confidence, emmitouflée dans son sweat tout neuf où il était inscrit Mrs Biki. Pourtant, puisqu'il n'existait pas de bon moment pour annoncer ce genre de chose et que Ciarán n'avait sûrement pas été aveugle aux divers signes que la maladie lançait malgré le bon vouloir de la jeune femme, autant se jeter à l'eau... même si elle regrettait déjà de l'avoir fait le jour de la Saint Valentin. Je ne crois pas t'avoir déjà menti... c'était juste trop dur à dire comme ça. J'avais besoin de temps expliqua-t-elle sans sourire, la remarque du beau brun l'ayant piquée au vif. Elle hocha néanmoins positivement la tête à sa question suivante, alors qu'il venait de s'asseoir. C'était bien la première fois qu'elle ne venait pas se lover contre lui pour qu'il la rassure que tout irait bien... Depuis mon arrivée à Boston je suis suivie ici et avant j'étais suivie en Italie. J'ai une dégénérescence pulmonaire... souvent besoin d'aller à l'hosto en cas de crise car je ne veux pas respirer. Et je suis sous anticoagulant pour éviter tout caillot et donc embolie ce qui t'explique que je me fais très facilement des bleus énormes ou que j'ai pas mal saigné à mon tatouage. Ce que m'a fait... mon ex a aggravé mon état.

Hochant la tête positivement tu semblais lui dire que tu la comprenais pleinement. Tu ne lui reprochais même pas de ne pas en avoir parlé plus tôt même si il était vrai que certains moments avaient été compliqués à appréhender. Je sais.. et je voulais te laisser ce temps-là mais c'est vrai que je m'inquiétais.. depuis le ranch. Ne pas la brusquer, de ne pas lui imposer de partager ça avec toi à moins qu'elle en ressente le besoin, l'envie. Mais encore une fois ta peur qu'elle garde tout ça pour de mauvaises raisons t'avait perturbée. Vous étiez forts ensemble et au fond tu espérais juste qu'elle avait assez confiance en toi, en vous pour avoir le courage, le cran, la prétention de se dire que jamais tu ne verrais ça comme un obstacle à votre relation. Comment tu te sens, là, maintenant ? Oui après tout c'était ce qui importait le plus. Tes pouces caressaient timidement le dos de ses mains et pour le coup tu étais comme soulagé que vous ayez eu cette conversation.

@Bambi C. Corleonesi