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(fb) Family, secrets and lies

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4 février 2017.

Les yeux ronds comme des soucoupes, je passe de l'un à l'autre, m'arrêtant plus longuement sur Lily et... Paris, avant d'en revenir au visage illuminé de ma mère. Sur le coup, immobile, je peine à réagir. Ce qui a le don de faire pouffer mon père, posté aux côtés de son petit-fils. Dans mon esprit, j'entends déjà sonner le glas. Lorsque certaines nouvelles tomberont, je tomberai forcément avec elles. Et par la faute de ma mère, pour ne rien changer aux bonnes vieilles habitudes. Pourquoi faut-il toujours qu'elle se mêle autant de ma vie privée ? « Maman, pourquoi ? » ne parvins-je qu'à articuler alors que ses bras m'enlacent déjà. « Comment ça 'pourquoi' ? Mais chéri, tu ne penses qu'à ton travail ! Je voulais que tu fasses autre chose, rien que pour une fois, et que tu profites avec tes amis. » Regard blasé. « Biensûr. » Si tu crois que je vais avaler cette couleuvre. « Oh, et tiens, tu as oublié ton portable sur ta table de chevet ce matin. » L'air de rien, elle me glisse le téléphone dans la main, avant de s'éloigner tranquillement. Ma table de che....MA CHAMBRE ETAIT FERMEE A CLE, MAMAN !!! avais-je eu envie de lui hurler afin qu'elle sache que je n'étais pas dupe une seule seconde. C'était donc par ce moyen qu'elle les avait tous contacté, d'accord. Et mon père dans tout cela ? Un coup d'oeil dans sa direction suffit à lui faire lever les deux bras en l'air, prenant une attitude faussement innocente. « Je ne suis pas responsable, je n'ai fait qu'obéir aux ordres du commandant en chef. » prétexta l'homme en riant sous cape. C'est ça, je te retiens toi.

« Bon, et bien puisque tout le monde est arrivé, n'hésitez pas à faire connaissance pour ceux qui se rencontrent pour la première fois. Le buffet est par là-bas comme vous l'avez sûrement remarqué, il y a du sucré, de l'épicé, du salé, s'il vous manque quoique ce soit, n'hésitez pas à m'en faire part ! Une bonne soirée à tous ! » s'exclama la matriarche Austen, les bras grands ouverts avant d'aller récupérer sa petite-fille dans le but de lui offrir son premier d'une longue liste de cadeaux. Pendant ce temps, mon père s'était déjà servi, empruntant un verre pour y verser un mélange de thé glacé et une goutte d'alcool, observant tout autour de lui les uns et les autres, en s'arrêtant tout particulièrement sur Jonathan et sa fille. Leur relation avait toujours été basée sur une forme de concurrence. Du fait de leurs professions respectives, cela ne pouvait être autrement, puisqu'ils obéissaient aux ordres. Il n'empêche qu'au delà de l'aspect professionnel, ils se respectaient et savaient généralement départager vie privée et vie publique. Il avait cependant quelques questions sur une affaire récente dont quelques bribes avaient été relevées par les médias, et dont il aurait aimé pouvoir en discuter avec l'agent. Peut-être plus tard, dans la soirée, lorsque tout le monde sera plus ou moins occupé ailleurs et qu'ils se retrouveront seuls.

De mon côté, mes pas m'avaient rapidement conduit jusqu'à ma chambre, que j'ouvrais afin d'y déposer ma veste et mon arme, relevant mes manches jusqu'aux avant-bras pour ne pas avoir l'air aussi guindé que d'ordinaire dans cette atmosphère plus chaleureuse que ce à quoi ressemblait mon appartement habituellement, et sortait tout aussi vite pour aller saluer mes « invités surprises ». Commençant par Jon que je saluais d'une franche poignée de mains et d'une accolade amicale à l'épaule, suivi par Lily à qui je fais la bise. Un geste poli qui exigeait de moi de dissimuler les sentiments que j'éprouvais à son égard et qui d'ordinaire, depuis deux mois bientôt, se révélaient par le biais de baisers enfiévrés et de tendres caresses partagées. Ce soir, obligé de jouer les anonymes comme par le passé, je me sentis frustré, ce qui rendit le geste de ma mère encore plus pénible à supporter. Fut ensuite le tour de mon fils – que j'espérais éloigner suffisamment d'ailleurs de Lily afin d'éviter qu'elle n'apprenne le statut, sans avoir déviné que j'arrivais trop tard pour cela – que je serrais contre mon torse avant de passer une main dans ses cheveux et sur sa nuque. « Oui, je sais. » grognais-je en avisant ma mère du regard, mère qui babillait amoureusement avec Ashlynn sur le canapé. « Ne t'en fais pas, elle ne l'emportera pas au paradis. » sifflais-je comme une menace avec un sourire malicieux sur les lèvres. En me retournant, mon regard croise alors deux paires d'yeux. Celui de Summer d'abord, à qui je souris sincèrement et que je m'embrasse au creux des joues, avant de me tourner vers Alysse. Son apparence physique est telle que j'aurais presque du mal à la reconnaître. Elle a presque l'air d'une adulte et beau brin de fille quand elle est habillée de cette manière. « Alysse. Bonsoir. Que fais-tu ici ? » lui demandais-je, suspicieux tout à coup. Je parie qu'elle est ici pour veiller à ce que je ne fasse pas de mal à sa sœur. Il faut dire que depuis que j'ai appris la nouvelle, mon instinct protecteur à l'égard de Lily est redescendu d'un coup, comme si je ne doutais maintenant plus de l'affection qu'Alysse lui portait. En revanche, ma méfiance elle s'était accrue, surtout depuis que Lily et moi étions...ensembles. Car, je ne me faisais aucune allusion sur sa sœur. Si Alysse découvrait notre relation, non seulement elle n'hésiterait pas à aller tout répéter à Jon, mais en plus elle ferait tout à mon sens pour la détruire, ne serait-ce qu'en raison de notre...animosité l'un envers l'autre.

FICHE ET CODES PAR ILMARË


@Paris A. Maconahey @Alysse Frank @Lily-Rose S. Hopkins @C. Summer Maconahey
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Jonathan avait légèrement haussé les sourcils face à la réponse de Paris. Il en aurait presque ri, si seulement c’était dans sa nature de faire preuve d’une telle spontanéité. La « bonne ». Mon Dieu, dire qu’il pensait comme lui lorsqu’il avait épousé la mère de Lily, avec peut-être un peu moins de « candeur » dans la voix. Et pourtant son mariage avait été un sacré désastre. A croire que quels que soient les efforts que l’on puisse faire pour qu’un couple fonctionne, parfois, certains éléments ne sont pas de notre ressort. « Ah ça pour sur … C’est une bonne raison. » consentit-il du bout des lèvres, même si sa vision avancée du monde était beaucoup trop cynique pour qu’il n’ajoute pas un ironique : « Mais vous savez parfois, ces dames n’ont pas besoin de grand-chose pour filer de leur côté. » Et comme pour rajouter au cynisme de sa phrase, il esquissa un petit sourire, sans dévoiler ses dents. Jonathan avait tendance à prendre un plaisir malsain à regarder les figures de jeunes premiers se décomposer. Il adorait ça. C’était encore plus drôle à ses yeux que d’écouter les supplications ridicules d’un coupable.

Du côté de Lily, plus l’échange avec Paris gagne en substance, et plus son estomac se noue dans son ventre. C’est comme si  toutes ses viscères étaient en train de s’emmêler les unes avec les autres alors que peu à peu, l’évidence ne pouvait plus être ignorée. Et faire la sourde oreille ne changerait rien au problème de fond : bordel, il venait de qualifier Margaret de « grand-mère ». Cela ne pouvait pas être un nom affectueux donné dans le feu de l’action pour la remercier de toutes les attentions dont elle affublait la petite Ashlynn. S’accordant pourtant le temps de la réflexion, c’est à ce moment-là que Summer lui répondit. Elle était belle, élégante. Semblait avoir une certaine finesse d’esprit. Paris n’avait pas mentit en la lui décrivant, et elle comprenait à présent mieux pourquoi il l’avait choisie elle, et pas une autre. « Ça tu l’as dit. On parlait de photographie l’autre jour, Paris m’a dit que tu étais une passionnée. Il faudrait tu me donnes des conseils sur une technique de prise de vue que je ne maîtrise pas très bien, si tu es d'accord ? » Soucieuse de paraître sympathique malgré le trouble qui la tenaillait, Lily choisit le moment où tout le monde se regroupait pour aller se placer dans l’obscurité pour poser à Paris la question qui lui trottait en tête depuis son arrivée. « Paris, excuse-moi. J’ai une question à te poser … Pourquoi … Pourquoi qualifies-tu Margaret de « grand-mère » ? C’est … Vous êtes liés … Tous ensembles ? » Ses yeux s’agrandirent, glissant furtivement sur les silhouettes concernées. En même temps son cerveau effectuait un décompte terrible. Paris avait quoi, vingt-cinq ans ? Lawrence, quarante. Non, ce n’était pas possible. S’il avait eu un enfant à une quinzaine d’années, pour sur son père l’aurait su, et Lawrence aurait eu la décence de lui en parler. Alors quoi, les Austen avaient un autre fils plus âgé dont elle ignorait l’existence ?

Le verdict tomba peu avant le dévoilement de la « surprise ». Raide comme un piquet de tente, le teint de Lily était entrain de virer au livide, alors que son cou se teintait ici et là de rouge. Le « Surpriise » était sorti de ses lèvres avec un entrain inexistant, et sa bouche commençait déjà à être sèche. Elle déglutit doucement, encaissant la nouvelle en silence en s’imaginant se saisir de l’arme qu’il venait de planquer pour la lui enfoncer dans le gosier. Dans sa tête, elle était en train de s’imaginer repeignant les murs si propres avec sa cervelle fraîchement pulvérisée, lorsqu’il choisit son moment pour venir la saluer. Inexpressive au possible, le corps raidi à l’extrême, elle n’avait même pas bougé la tête lorsqu’il lui avait fait la bise, se contentant d’un sourire cynique presque inquiétant qui lui faisait étrangement ressembler à son père. Père qui avait remarqué son humeur changeante depuis quelques minutes, et qui s’était penché à son oreille pour murmurer un : « Ça va ? T’as le teint qui vire au verdâtre. On dirait que t’as mangé un truc pas frais, ou que quelque chose t’es resté en travers. » Son regard bifurqua vers la silhouette de son paternel, et elle répondit, l’air blasé au possible. « Ça pour être en travers, c’est en travers. Et bien coincé qui plus est. » Jonathan n’avait pas compris la raison de ce trouble apparent : normal, il n’avait rien suivi de la conversation qu’elle avait eut avec Paris, trop occupé qu’il était à observer Alysse de loin comme s’il s’agissait d’une créature étrange. Il tapota l’épaule de sa fille, l’air compatissant, avant de rejoindre la seconde d’un pas feutré. Arrivant dans son dos, il posa sa main sur son épaule pour lui indiquer sa présence. Quand il pu enfin croiser son regard, il baissa légèrement les yeux comme il la surplombait de plus d’une bonne tête. « Alysse. Ça te va bien l’attirail là … De femme. » Il fit un mouvement avec son index de haut en bas, référence à la tenue qu’elle portait. Jonathan, toujours habile pour introduire une conversation. On n’allait pas le changer tout de suite. « Tu ressembles à ta mère. » nota-t-il, comme une évidence, avant d’ajouter avec une ironie cynique pour lui-même. « Deux filles, et aucune n’a hérité de mon menton volontaire. Ça vaut peut-être mieux remarque. » fit-il en se grattant le dit menton, recouverte d’une fine barbe de plusieurs jours. Peut-être qu’un jour il découvrirait qu’il avait un enfant qui lui ressemble physiquement. Pour l’heure, ça n’était pas gagné.




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Summer avait raison, il se prenait le bourrichon pour pas grand-chose mais c’était plus fort que lui, il voulait être parfait aux yeux de sa fille, qu’elle ne connaissait aucune déception. Cette pression, il se la mettait également envers son père Lawrence. Il voulait tellement être un bon fils pour lui mais également un bon petit-fils. Il avait un tel besoin d’être aimé par cette famille retrouvée qu’il oubliait de respirer et surtout de se rendre compte de certaine chose comme la soudaine tension chez Lily. D’ordinaire, il aurait remarqué son changement de comportement mais dans cette ambiance familiale, il n’arrivait plus vraiment à connecter son cerveau. « Cela dépend de ce qu’on leur propose à la maison également ! Une femme réellement comblée, elle n’ira pas voir ailleurs mais encore faut-il savoir reconnaitre qu’on a sa part de responsabilité » lâcha-t-il avec la même ironie. Paris ne connaissait pas cet homme et il ne voulait pas faire d’esclandre mais il n’appréciait pas l’idée qu’il puisse insinuer que Summer était le genre à pouvoir aller voir ailleurs. « Sinon pour te répondre Lily, je l’appelle ainsi parce que c’est ma grand-mère. Tu te rappelles, je t’ai dit que j’avais retrouvé mon père la dernière fois qu’on s’est vus. Il s’appelle Lawrence » lui apprit-il sans se douter de l’énorme boulette qu’il venait de faire. En même temps, son père ne lui avait jamais parlé de ses rapports avec Lily, comment aurait-il pu savoir que ces deux-là entretenaient une relation plus qu’amicale -en même temps, valait mieux qu’il n’en sache rien.

Entre temps, Paris avait retrouvé sa proie favorite en la personne d’Alysse. C’était plus fort que lui, il ne pouvait pas s’en empêcher même si à cause de cela, Summer lui faisait les gros yeux. « Oh oui, ça aurait été tellement dommage… » lâcha-t-il avec la même ironie avant de grogner en voyant les deux amies trop proches à son goût mais il prit sur lui en partie grâce au fait que son père venait d’arriver et qu’il affichait une mine déconfite qui le fit bien rire. Le pauvre, sa mère avait une nouvelle fois frappée. Au moins, il pouvait être assuré que son père et son fils développaient une bonne complicité grâce à cela. « Elle voulait te faire plaisir… lui en veut pas trop ! Crois-moi, j’ai connu la même chose avec ma mère.. En fait, je crois qu’on partage un nouveau point commun : une mère intrusive » plaisante-t-il avant de laisser son père filer pour mieux allait voir sa petite fille qui rigolait avec sa grand-mère. « Alors ma puce, grand mamie t’a gâtée ? » lui demande-t-il en s’accroupissant à sa hauteur pour mieux déposer un tas de baisers sur sa joue. Il adorait la chatouiller avec sa barbe naissante. « Au fait, mamie, tu as besoin d’un coup de main ? » s’enquit-il afin de l’aider pour la soirée même si ce n’était que des pizzas.




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Outre le fait que je n’appréciais pas trop les allusions du père de Lili concernant l’incertitude des femmes à rester satisfaite, je dois avouer que la jeune femme était tout aussi charmante que l’avait décrit Paris, et j’aurais été plus que ravie de pouvoir lui venir en aide sur la photographie, ce que je lui fit savoir : « Oh oui, bien sûr, si je peux t’aider ce serait avec plaisir. Si tu veux on peut en discuter plus tard dans la soirée ? » Lui proposais-je, me doutant bien que le repas de famille –même s’il s’agissait d’un buffet – nous accaparerais pas mal de temps.

Quelques instants plus tard, je m’excusais auprès de Lili, son père et Paris, pour aller accueillir celle que je considérais comme ma meilleure amie, bien qu’on n’avait pas vraiment eu le temps de se voir ces derniers temps, la faute à l’incompatibilité d’entente entre elle et Paris sans doute…je ne souhaitais me torturer l’esprit à ce sujet qui me peinait suffisamment comme cela, à la place, je préférais profité de sa présence, même le plus brièvement qui soit. Oui, parce que bien vite, ce fut le moment d’accueillir Lawrence comme il se devait




Je ne sais si j’avais bien vu ce que je pense, et sincèrement, je préférais m’ôter ça de la tête, étant déjà assez stressée comme ça par cette soirée. Mais pourtant, il fallait voir le regard de Lawrence, son corps tendu ; il avait le comportement typique d’un homme trop aux aguets, pas serein…je peux comprendre qu’on ne soit pas un passionné des surprises mais…cela n’explique pas tout. Je gardais pour moi ce questionnement, choisissant de respecter mon beau-père et lui faire confiance. Je suivais le pas guidé d’Alysse et disait bonjour à Lawrence, venant lui embrasser les joues à mon tour avant de lui dire « Vous avez un appartement magnifique…décoré avec beaucoup de goût ». Puis je le laissais s’adresser à Alysse, étant apparemment étonné de la voir ici…Pour ma part, ce qui m’étonnait, c’était le lien entre Lawrence et elle ? Qu’Alysse soit là, parce que Lili y était parce que nouvellement sa sœur (et John son « père »), ça je l’avais compris. Mais comment Lawrence connaissait-til Alysse ? et Lili ? C’était quoi le lien qui les unissait tous les trois ??

N’y tenant plus, il fallait que j’obtienne une réponse. Alors plutôt que de la poser à Lawrence, j’attirais à nouveau Alysse à moi en la tirant un peu par le bras et lui murmurait à l’oreille « Comment se fait-il que Lawrence connaisse ton prénom ? Vous vous connaissez d’où ? »



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Lawrence s'approchait de Summer pour lui baiser les joues. A peine le regard de l'homme sur elle, Alysse grogna faiblement, une simple minuscule vibration de l'air. L'idée de le maintenir éloigné transpirait par tous les pores de sa peau. Pas touche. Dégage. Bas les pattes! Ca l’écœurait de le voir ici, avec tout ce monde alors que...

"Tu devrais être interdit de port d'arme, inconscient." Pesta Alysse .

Tout le monde avait l'air décidé de faire comme si de rien n'était avec cette arme qu'il avait brandi. Combien d'accident arrivait bêtement de cette façon? Mais la question de Summer lui arracha un sourire sincère. Son poing rencontra sa propre paume pour signaler qu'elle en avait une bonne à lui raconter. Se glissant sous le bras de Summer, elle la rapprocha d'elle pour lui déclarer sur le ton de la confidence.

"Ah bah tu devineras jamais! Je cherchais tranquillou le chat de la mère Michelle" Expression signifiant qu'elle travaillait sur une enquête "dans les quartiers chauds au milieu des pu...des prostituées et là, tu devineras jam..."

Mais Jonathan venait d'approcher et aussitôt, les paroles de la brune se stoppèrent. Hors de question d'avouer devant lui qu'elle avait eut la ferme intention de lui poser un lapin. Maintenant Summer allait penser qu'Alysse avait rencontré Lawrence chez les prostituées... Austin n'était plus à ça près. Les mots de son nouveau père passèrent par l'une  des oreille et firent une pause entre les deux. Quoi? Cette attirail de femme... De quoi parlait-il? La question encouragea son minois à pivoter en direction de Summer, comme si la réponse se trouvait sur son front. Oh, et elle s'y trouva. Passant de Summer à Jon, Jon Summer, Summer, Summer, Jon. Est-ce que Jon venait de dire qu'elles allaient bien ensemble?

"On est juste amie." Précisa la détective.

Pourquoi parlait-il de son menton? Les yeux d'Alysse s'écarquillèrent. Sa mère lui avait toujours dit que les hommes pensaient que le menton était représentatif de la taille de leur pénis et que c'était une des raisons pour laquelle certains tableaux des rois de France les représentaient avec de longs mentons. Les yeux ronds comme des billes, la mâchoire pendue, la détective avait été réduite au silence et admettait volontiers que Jon venait de remporter cette manche.  Vite... un changement de sujet.

"CA VA LILY?" S'exclama Alysse... pitié....viens récupérer TON père! "On va boire un verre? Manger un truc? T'as une super robe, Summer! Oh regardez y a des petites pizzas. En plus je sais pas comment t'as fait mais on voit pas du tout que t'as une culotte dessous." Merde mais qu'est-ce qu'elle racontait? Pourquoi est-ce qu'elle ne parvenait plus à se taire quand elle était aussi gênée ? " Vous voulez un verre? Il fait chaud, non?  " Mais ta gueule Alysse. Entre les joues rouges écrevisses, le regard fuyant ou cherchant le moindre prétexte pour s'enfuir et le coup de chaud, tout le monde comprenait le malaise... C'était la soirée des malaises. Pour se taire, Alysse attrapa le premier truc qui lui passait sous la main au buffet et l'enfourna dans sa bouche.

[HRP: Trop beau ton vava Summer *.*]
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4 février 2017.


Aux côtés de Paris, je défendais ma position de « victime » avec désespoir tandis que mon fils lui, préférait visiblement défendre sa grand-mère. Si ce n'était pas aussi prévisible et agaçant, je l'aurais sans doute trouvé attachant. « Sauf que tu as 25 ans et moi 40. A 40 ans, tu ne crois pas que l'on peut espérer être libéré des sempiternelles questions sur sa vie privée, voire intime ? » maugréais-je en lui adressant un regard blasé. Oui, parce que Margaret Austen pouvait être aussi discrète et affectueuse que monstrueusement curieuse et ce, quel que soit le sujet. Aucun tabou n'était toléré dans la famille Austen lorsque la parole était donnée à ma mère. « On en rediscutera en tous cas. Je reviens te voir tout à l'heure, il faut que j'aille saluer les autres invités. » lui indiquais-je ensuite en allant embrasser Summer et fronçer les sourcils face à Alysse, qu'elle semblait connaître, ce qui me déplaisait plus encore que la relation que cette fille entretenait avec Lily.

De son côté, ma mère, les yeux pétillants, s'amusait à imiter des bruits d'animaux rien que pour voir sa petite-fille rire aux éclats. A côté, sur le canapé, un jeu d'éveil consistant en la construction d'une sorte de petite maison affublée d'un balcon sur lequel la petite pouvait faire pousser des graines, fournies par le kit avec pelle, arrosoir, gratte et tige. « Ton père m'a dit que tu appréciais le jardinage. Tu sais que nous avons ce point en commun ? A l'occasion, il faudra que je te fasse visiter ce que j'appelle "mon havre de paix". C'est pour cette raison que je me suis dit que ce pouvait aussi être le cas d'Ashlynn. Comme ça, tu pourras lui apprendre en douceur. » lui expliqua Margaret en posant une main sur son épaule pour l'inviter à s'asseoir à ses côtés. « Un coup de main pour... ? Oh tu parles du buffet ? Hum, les plats chauds sont encore dans le four, tu peux les servir si tu veux. Merci mon chéri. » Puisqu'elle n'avait aucunement l'intention de lâcher sa petite-fille de sitôt, un coup de main ne serait pas refus, effectivement.

A l'autre bout de la pièce à vivre, un sourire sincère et flatté répondit à Summer lorsqu'elle me complimenta sur mon appartement. « C'est très gentil de votre part, merci. » Bon, je sais puisque ma mère ne cesse de me le répéter qu'il manque des photos, des couleurs, de la chaleur en somme, mais la décoration, l'art en général et moi, nous n'avons jamais été bons amis. « Tu n'as pas répondu à ma question. » grognais-je à l'attention d'Alysse alors qu'elle osait presque me menacer, étant apparemment l'une des seules à avoir remarqué l'arme que j'avais manqué de sortir tout à l'heure ; avant de m'éloigner devant l'envie irrépressible et suspecte des deux jeunes femmes de vouloir soudain s'échanger quelques confidences. Curieux par nature, mais aussi réservé et pudique, il ne me serait pas venu à l'esprit de déranger des jeunes femmes parlant de choses intimes, ce pourquoi, je préférais rester en retrait, fronçant les sourcils devant l'air soudain blafard de Lily, avant d'écarquiller les yeux en m'aperçevant qu'elle me fixait avec sévérité et ...dédain ? Paris n'étant pas très loin, je n'eus pas besoin d'explications pour comprendre ce qui venait de se passer. Les lèvres pincées, je réfléchissais déjà à la manière dont j'allais aborder le sujet avec elle avant que la foudre ne s'abatte sur moi, lorsque la fin d'une certaine conversation me fit aussitôt détourner les yeux pour fixer intensément Jon et mon père.

Père, qui quelques minutes auparavant, s'était rapproché de Jon et d'Alysse afin d'en découvrir un peu plus sur la fille de ce dernier. Déjà son apparence vestimentaire lui faisait bonne impression. C'était un bon point de départ. Pourtant son regard paraissait...étrange, comme si elle dissimulait un secret quelconque. Un verre à la main, l'autre fourrée dans la poche de son pantalon, il écoutait sans interrompre leur conversation, évitant de rire même si cela le démangeait devant l'évidente gêne de Jon, et sa manière de lui faire un compliment. Quelques cours du soir sur la manière d'aborder une femme lui seraient profitables. « Alors comme ça, tu as une autre fille ? » lui demanda t-il en fronçant légèrement les sourcils après qu'Alysse se soit éloignée en compagnie de Summer. Pour éviter qu'on ne les entende, son timbe de voix avait diminué sensiblement, tandis que son regard jetait de temps à autre des petits coups d'oeil discrets autour d'eux. « Qui est sa mère ? » Car si certaines similitudes apparaissaient chez les deux jeunes femmes, il y a également des différences notables qui le poussaient à croire qu'Alysse et Lily n'avaient pas tenu des mêmes gênes maternels. « Un vrai Dom Juan, n'est-ce pas ? Je ne te savais pas aussi prolifique. » le taquina t-il alors, mi ironique, mi cynique. « A propos, pendant que je te tiens, ils veulent récupérer Darwin. » murmura t-il pour que seul le père de Lily puisse l'entendre. Darwin. Un criminel recherché par Interpol depuis de nombreuses années, que Gordon avait été chargé de suivre et d'appréhender en compagnie de deux autres agents, mais qui, étrangement, lui avait filé sous le nez à cause d'une autre équipe d'agents qui, comme par hasard, s'était retrouvée au moment opportun et avait manqué de déclencher une bagarre générale. En résumé, Darwin avait disparu, et Gordon pensait naturellement que l'Agence en était responsable. Jonathan en faisant partie, et vu leurs habituelles querelles depuis toujours, IL était responsable aussi. « Je pensais que cette stupide petite guerre entre nous avait cessé depuis longtemps, Jonathan. » grinça t-il en le toisant du regard. « Pardon ? » C'est à ce moment-là que j'intervins, incrédule devant ce que je croyais avoir entendu. « Vous vous connaissez tous les deux ? » sifflais-je alors, d'abord surpris, puis de plus en plus tendu à mesure que les minutes passaient et que mon père me dévisageait en cherchant à effacer toute preuve éventuelle sur ses traits. Il l'avait fait si souvent avec moi que je n'étais plus dupe depuis longtemps.

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@Paris A. Maconahey @Alysse Frank @Lily-Rose S. Hopkins @C. Summer Maconahey
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« Oui bien sûr ! » répondit-elle au début avec entrain à Summer, avant de se retourner vers Paris. Le verdict venait de tomber, implacable, avec un naturel déconcertant, et sur le coup Lily manqua de s’étouffer en avalant sa propre salive. Ayant tout d’un coup perdu sa langue, elle observa Paris avec de grands yeux incrédules comme s’il venait de lui faire une blague. Mais non, le pire, c’était qu’il avait l’air on ne peut plus sérieux. « Ton père biologique c’était Lawrence ? » demanda-t-elle sans réellement attendre de réponse, son teint commençant déjà à virer au livide. Quelle idiote. Quelle stupide idiote. Dire qu’elle lui avait fait une confiance aveugle, qu’elle avait toujours fait preuve de franchise à son égard … Il n’avait même pas eu la décence de la prévenir lui-même Paris. Combien de temps le lui aurait-il encore caché si Margaret n’avait pas inconsciemment mis les pieds dans le plat en les réunissant tous pour ce dîner ? D’autant que, aux vues de la façon dont ils se comportaient tous ensemble, la nouvelle ne devait pas dater d’hier. Encore trop sous le choc pour être totalement en colère, ses traits d’habitude si joviaux prirent une teinte plus sombre, et elle observa Lawrence de loin avec une sorte d’éloignement blessé. Les bras croisés devant son buste, elle fit un pas de côté, se plaçant inconsciemment à l’écart, comme si elle ne se sentait tout d’un coup plus tellement à sa place. Regardant à droite et à gauche, chaque seconde lui paraissait soudain oppressante, et alors qu’elle les observait elle n’avait qu’une seule envie : partir. Partir parce qu’elle se sentait si bête tout d’un coup, si blessée aussi.

Pendant ce temps-là, Jon s’efforçait d’engager la conversation avec sa « nouvelle » progéniture. Et c’était loin d’être une réussite, étant donné qu’elle avait visiblement cru qu’il la pensait non conventionnellement attachée à Summer. Il haussa un sourcil, l’air suspect. Chaque fois qu’il s’efforçait de faire un compliment à une femme cela tournait au désastre, pourquoi ? « Je parlais de ta tenue vestimentaire Alysse. » marmonna-t-il en se renfrognant sensiblement, les mains dans les poches de son jean. « Ça m’est égal que tu préfères les femmes aux hommes. » ajouta-t-il, n’arrangeant probablement pas son cas. Mais c’était vrai. Pour le coup il était assez ouvert d’esprit à ce sujet même s’il n’en avait pas l’air.

Lily eut justement un léger sursaut en entendant Alysse l’interpeller, et manqua de s’emmêler les pinceaux dans ses talons hauts. « Non je n’ai pas soif merci … » répondit-elle d’un ton détaché, la mâchoire crispée, déjà entrain de planifier une sortie en douce pour échapper à tout ce traquenard.

Jon lui, était désormais aux prises avec Gordon qui l’avait tiré d’une pensée vagabonde après son échange furtif avec Alysse. « Il paraît oui … » avait-il murmuré d’un air lointain en se grattant le menton avant de lui faire face, et de le toiser avec son calme olympien habituel. Ils faisaient à peu près la même taille, à quelque chose près. « Quelle importance ? Elle ou une autre. » Un rictus cynique vint éclairer une lueur espiègle dans son regard, alors que sa remarque n’était audible que par lui. Il estimait ne pas avoir à s’épancher sur sa vie privée, encore moins avec lui. Et Gordon était si prompt aux jugements et aux analyses. Cela l’avait toujours amusé quelque part de lui répondre avec une sorte d’impertinence mesurée, maniée à la perfection, assombrissant son caractère quitte à le rendre antipathique. Il croirait qu’il ne respectait pas les femmes et que la mère d’Alysse aurait pu être n’importe qui. « Dit celui qui a combien … Trois, non … Quatre enfants ? Tout le monde n’a pas la chance de croiser une femme aussi … Captivante … Que ton épouse. » Exubérante était le premier mot qui lui était venu. Mais il voulait éviter toute effusion de sang. Allons bon, il avait quelques principes quand même. Quant à ce cher Darwin, son évocation lui sembla mal venue. Imperturbable pourtant, il scruta son interlocuteur sans faiblir. « Ils sont assez prétentieux pour vouloir le récupérer mais pas assez compétents pour y parvenir. La belle affaire … » Cynique, encore, alors qu’il souriait presque en observant d’un air absent Lily, au loin, par-dessus l’épaule de Gordon. C’était lui qui avait supervisé l’opération d’extraction de ce cher Darwin. Il n’était plus sur le terrain. Plus beaucoup. Il avait toujours été meilleur lorsqu’il s’agissait d’élaborer des stratégies en arrière. Il avait concouru personnellement à cette mission, mais cela, Gordon devait continuer de l’ignorer.  « Il y a un moment où il faut considérer l’idée de tirer sa révérence, et prendre sa retraite … Tu ne penses pas ? » Il haussa les sourcils en l’observant de côté, impertinent comme souvent, soucieux de charcuter un peu les manières trop strictes de ce cher Gordon. Ce fut le moment que choisi Lawrence pour les interrompre, et Jonathan se redressa légèrement, esquissant un sourire en coin détaché. « De vue. Le monde est si petit. Tu es bien placé pour le savoir. » En même temps il avait jeté un coup d’œil vers Paris, puis vers Alysse. Oui le monde était décidément trop petit. D’un geste amical il avait tapoté l’épaule de Lawrence avant de faire quelques pas pour rejoindre Lily, qui était entrain de récupérer son manteau et son sac à main. « Qu’est-ce que tu fais ? » lui demanda-t-il. Elle n’allait quand même pas le laisser en plan tout seul à ce dîner des enfers ?




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Paris ne comprenait pas vraiment ce qui se passait avec Lily. Elle semblait maussade tout d’un coup et il se demanda distraitement si cela avait un rapport avec le fait que Lawrence soit son père ?! Bonne question. En même temps, il se voyait mal lui poser la moindre question surtout qu’il avait plus envie de fuir son paternel qu’autre chose. Il lui en foutrait de dire que Summer serait capable d’aller voir ailleurs. Si sa bonne femme l’avait cocufié, ce n’était pas une raison pour en faire une généralité. Au moins, l’étudiant pouvait se vanter d’avoir réussi à ne pas sauter à la gorge de quelqu’un. Seulement, quand il voyait à quel point Summer et Alysse étaient proches, il ne pouvait s’empêcher de se dire que la soirée n’était pas encore terminée. Lawrence lui offrit néanmoins, une petite parenthèse. « Je te plains p’pa… sincèrement… je demanderai à mamie d’arrêter de te mettre des couches, je te promets » ricana-t-il avant de se diriger vers sa fille et sa grand-mère non sans jeter un coup d’œil un peu froid à Alysse. Elles étaient obligées de se toucher comme ça ?! Allez prends sur toi Maconahey, c’est juste un diner et il ne va rien se passer, tu vas réussir à contrôler ta foutue colère.

Sa grand-mère lui arracha un grand sourire quand elle se mit à parler de jardinage. « Ce serait avec plaisir… Tu as raison, c’est un cadeau parfait » dit-il en déposant un baiser sur la tempe de sa fille. Il l’aimait tellement sa petite bouille blonde qu’il pourrait la croquer vivante. Paris alla s’asseoir aux côtés de sa grand-mère, prenant sa fille sur ses genoux. Une demoiselle qui vint aussitôt se blottir contre son torse. Naturellement, il proposa son aide à sa parente, n’ayant rien de mieux à faire. Le grand rouquin n’était pas l’être le plus social et là, clairement, il y avait trop de monde pour lui. Il avait toujours eu du mal avec les conventions sociales, préférant se retrouver en comité plus réduit ou alors plus « amicale ». Là, il avait simplement envie d’embarquer sa femme loin d’Alysse. « Je te rends ta petite fille, je vais aller m’occuper les mains en cuisine » grommela-t-il en soulevant sa fille pour l’asseoir à sa place sur le canapé. Ashlynn tendit la main vers lui en couinant un peu mais il lui sourit. « Papa revient bien vite.. en attendant, tu surveilles grand-mamie hein » dit-il à sa fille qui hocha la tête. Puis, il se rendit dans la cuisine pour sortir les plats du four et les servir. « Vous pouvez venir vous servir » déclara-t-il à l’assemblée en plaçant des assiettes en plastique pour ceux qui en voulaient. Pour sa part, il alla se chercher une bière histoire de calmer ses nerfs. La jalousie était véritablement une putain de connerie songea-t-il surtout qu’il se voyait mal frapper une femme. Non, le pire dans tout ça, c’est qu’il n’avait absolument rien à reprocher à Alysse… Vivement qu’ils s’envolent pour le Mexique !



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Je n’arrivais à ne rien suivre de ce qu’il se passait depuis que nous avions pénétré l’appartement de Lawrence, et bien qu’au départ je mettais cela sur le coup de mon angoisse à l’idée de rencontré les grands-parents, en cet instant je mettais plutôt cela sur le coup de cette soirée un peu surréaliste…Entre le père de Lili qui me voit déjà comme la pire des épouses avec Paris, Lawrence qui débarque complètement tendu avec dans les mains ce que je pense avoir visualiser comme une arme (j’espère vraiment m’être trompé) et Alysse qui était en train de m’annoncer qu’elle avait croisé mon beau-père alors qu’elle planquait devant un trottoir de prostitués ?? Forcément, il devenait normal que je me pose quelques questions quant à l’ambiance de cette soirée. Ce qui dénotait dans tout cela finalement, c’était l’innocence d’Ashlynn, heureuse de son cadeau dans les bras de son père actuellement.

A côté de moi, Alysse semblait nerveuse : semblait….non, je la connais assez pour savoir que c’est une réalité, elle EST nerveuse. Elle se mettait à sortir un débit de parole démesuré et pire encore, la cohérence de ses dires laissait à désirer. Je vous passe mon rougissement quant à sa remarque sur ma robe et une possible absence de culotte…il valait mieux tenter de la calmer ou de chercher à comprendre ce qui la mettait dans cet état. Alors je mettais rapprocher d’elle à nouveau, l’attrapant par le bras pour la tenir légèrement à part des autres et me pencher vers son oreille : « Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Tu te sens bien …arrête de t’agiter comme ça. » Bon j’avoue que ce dîner à de quoi vous mettre la pression mais là ?...y’a un truc bizarre. Plus loin, j’entendis Paris dans la cuisine qui faisait le service des premières assiettes. D’instinct, je tournais la tête pour me rendre compte qu’il avait quitté le canapé et sa fille pour s’affaire en cuisine et je l’observais en me rendant compte que lui aussi semblait nerveux. De là ou j’étais il m’était impossible de lui demander ce qu’il se passait alors j’attendais patiemment que son regard croise le mien. Et quand cela fut fait, je lui adressais un sourire timide et tentait de bien articuler de mes lèvres « Ça va ? »…Bien trop intéressée par mon mari et Alysse, je n’avais de ce fait pas vu Lily prendre ses affaires et se rendre vers la sortie.



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Cette soirée n'était qu'une vaste comédie. Son désir d'être ailleurs n’influençait en rien cet avis. Pourquoi est-ce que tout le monde s'était réuni ce soir? Lawrence n'avait aucune envie de les voir. La principale concernée et organisatrice de l'évènement restait cloitrée avec sa petite fille sans prendre la peine de venir discuter avec les invités ou même de poursuivre son rôle d'hôte via le reste de l'organisation ou en apprenant à connaître tout le monde. N'était-ce pas la raison pour laquelle elle avait réuni tout le monde? Connaître la vie de son fils au travers de ses connaissances ? La mâchoire crispée ravalait la colère qui bouillait en elle. Quelle perte de temps! Si toute cette mise en scène n'avait été qu'un moyen de jouer une mauvaise farce à Lawrence, Alysse appréciait moyennement. Jon était pris à part par un autre type et Alysse grinça à nouveau. Qu'est-ce qu'il voulait celui là? Il voyait pas qu'elle était en pleine discussion - ou tentait de l'être- avec SON père?

Heureusement, Summer réussit à calmer les ardeurs de la brunette qui se pencha doucement vers l'oreille de sa meilleure amie.

"Cette soirée n'a pas lieu d'être et j'ai pas de temps à perdre avec ses conneries. Lawrence et Paris sont paumés dans un coin tellement ils ne sont pas à l'aise, Lily se casse, la vieille nous a carrément laissé tombée... et moi je devrais travailler. Puis, tu te rappelle du vieux con dont je t'ai parlé... bah c'était lui, mon nouveau père, le père de Lily." Murmura Alysse d'une voix assez basse.

Alysse se montrait parfois crue dans son propos. Pour ses amis, la détective déplacerait des montagnes, même sur son temps de travail. En revanche, les broutilles et la superficialité liée à un caprice de vieille femme qu'elle ne connaissait pas la dépassaient. Tout le monde n'était pas à la retraite et Alysse devait payer ses factures. Lui faire perdre son temps de travail lui demandait un effort important. Se l'imposer pour se retrouver totalement livrée à elle même parce qu'une grand-mère gâteuse avait tapé une crise l'excédait. Surtout qu'à présent, elle laissait tout le monde en plan en se réfugiant avec sa petite fille. C'était absolument malpoli et incorrect. Summer savait parfaitement qu'Alysse peinait à boucler les fins de mois et qu'elle devait se tuer à la tâche pour gagner suffisamment.

"Heureusement tu es là." Finit une voix plus douce en adressant un doux sourire à son amie. En remarquant son contact avec Paris, Alysse la relâcha et lui adressa un clin d'oeil. "Je crois qu'il a besoin de toi, moi je crois que c'est Lily qui a besoin d'un coup de main. Tu me raconteras tes affaires de famille quand Paris aura moins l'air...enfin...moins...prêt à me tuer?"

Pas sûr que ce mot convienne en réalité. Qu'importe. Dans un sourire, Alysse s'assura que Summer acceptait cette proposition.
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