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(fb) Family, secrets and lies

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4 février 2017.

Evidemment, cette « surprise » provenait d'elle. Je savais que ce n'était pas une bonne idée qu'ils débarquent ces deux-là. Oui, au fond, puisqu'il n'avait rien empêché, sa complicité ne faisait aucun doute en fin de compte. Je pense même qu'il y prend goût à force aux idées loufoques de ma mère pour me rendre fou. Quand je pense qu'ils avaient osé me mentir en disant passer la journée au zoo. Quel idiot j'ai été de les croire, d'autant que ma mère avait toujours eu une sainte horreur de voir un animal en cage. Concentré sur le sujet sensible qui me préoccupait depuis un mois environ, je n'avais pas relevé ce détail. Mon appartement avait été mis sens dessus dessous dans l'espoir de retrouver mon téléphone portable sans qui je ne sortais jamais. Hélas au bout de quinze minutes de recherches intensives, mon père, Gordon, avait fini par me convaincre que je l'avais perdu ou oublié quelque part, m'obligeant à retourner sur les lieux de mon dernier voyage, et les laissant ainsi seuls à l'intérieur de mon appartement. Grossière erreur. Ma mère, Margaret, avait prévu le coup depuis plus d'une semaine. Retirant mon portable de sa poche, et poussant mon père jusqu'à la chambre qu'ils occupaient depuis leur arrivée chez moi il y a un peu plus de quinze jours, et ce, afin qu'il récupère les courses cachées dans l'armoire – quelle idée j'ai eue aussi de prendre F3 plutôt qu'un simple studio ! - et s'occupe ensuite de la décoration de l'ensemble des pièces, elle s'empresse d'envoyer un second message groupé, le premier ayant été envoyé il y a environ une semaine pour prévenir chacun des invités de son souhait de faire une « surprise » à son fils. A dire vrai, mes parents désiraient surtout faire connaissance avec certains de mes contacts, eux qui se plaignaient bien trop souvent de ma vie privée si « mystérieuse ». Gordon Austen avait donc relevé l'ensemble des numéros que je composais le plus souvent, refilant la liste à ma mère qui ne s'était pas gênée pour se présenter et leur proposer de les rejoindre à mon appartement à une date ultérieure.


« Bonjour à tous. Ici Margaret, la mère de Lawrence. Nous vous invitons, son père et moi à une dégustation surprise à l'appartement de notre fils ce soir. Lawrence n'est pas au courant, alors si vous le croisez, évitez s'il vous plait d'y faire allusion. Un buffet sera établi, avec gâteaux apéritifs, pizzas car je crois savoir que les Américains apprécient ce genre d'aliments ? - des boissons et des plats sucrés seront évidemment également servis.

Pour ceux qui l'ignorent encore, voici l'adresse de Lawrence : xxxx. Comptant sur votre présence et impatients de faire votre connaissance, nous vous souhaitons, son père et moi une bonne après-midi et à ce soir.

Chaleureusement,

Margaret E. Austen. »


Si le téléphone avait servi d'amorce au départ, en ce début d'après-midi, la matriarche avait plutôt opté pour les sms, histoire de ne pas avoir à reciter plusieurs fois le même discours. Une fois le message envoyé, elle se rendit à la cuisine, commençant à préparer les plats qui serviraient à garnir l'immense table que Gordon et elle avaient dressé dans le salon, repoussant dans les recoins mes meubles les plus encombrants histoire de faire de la place pour ceux qui voudraient discuter ou danser sans risquer de se prendre les pieds dans un lampadaire au passage. « Chérie, tu es sûre que c'est une bonne idée ? Je ne crois pas que notre fils... » « Tatata ! Nous en avons déjà parlé Gordon, et tu étais d'accord. » Force est de constater que le pauvre homme n'avait pas eu tellement le choix après avoir essuyé la menace de dormir dans le fauteuil jusqu'à la fin de ses jours s'il refusait - « On ne le voit jamais, on ne sait même pas ce qu'il fait de sa vie, s'il est heureux, en bonne santé, s'il a rencontré quelqu'un...Ses amis proches devraient nous aider à mieux connaître notre fils, chéri. Je n'en peux plus de devoir attendre des mois avant qu'il ne me passe un coup de fil pour ne dire que quelques mots et ensuite raccrocher sous prétexte qu'il a trop de travail ! » s'exclama ma mère en pétrissant une pâte à quiche, les sourcils froncés et l'air agacé.

Quatre heures plus tard, l'appartement était comme neuf, débarassé de ses meubles « superflus », et le buffet donnait suffisamment l'eau à la bouche pour que ma mère soit obligée de claquer plusieurs fois les doigts de mon père à qui il arrivait de trop s'en approcher. Propres comme des sous neufs, ayant revêtus leurs habits du dimanche, soit une robe longue d'un vert d'eau pour ma mère, chaussures assorties, une chemise, veste et pantalon à pinces pour mon père, le couple admire une dernière fois leur travail, avant que le premier invité n'arrive. Il est à peine sept heures, et le soleil, en cette saison, amorce déjà sa disparition à l'horizon.

FICHE ET CODES PAR ILMARË


@Paris A. Maconahey @Alysse Frank @Lily-Rose S. Hopkins @C. Summer Maconahey

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Quand elle avait reçu le message, Lily avait d’abord cru à une plaisanterie d’un goût douteux. Une « dégustation » surprise, vraiment ? Lawrence n’était donc pas au courant que sa mère effectuait des manigances dans son dos ? Ça pour sûr, il allait apprécier. Quelle femme. Au moins on ne pourrait pas lui reprocher de ne pas oser. Et rien que pour voir qui serait présent, et à quoi ressemblait la fameuse Margaret Austen, mère protectrice et pleine de bonnes intentions, Lily avait hâte d’y être. Quoique l’idée de « rencontrer » les parents de Lawrence ne l’enchantait pas plus que ça. Comme s’ils pouvaient se douter … Et son père … Non, impossible. Ils ne verraient rien. C’était improbable. Impensable même. Ils ne devaient pas se douter. Question de survie pour eux. Il n’y avait de toute façon pas de raisons que cela se produise. Qu’étaient-ils finalement ? Un couple ? C’était si nouveau, si neuf, si étrange presque de s’y faire pour l’instant. Même elle ne savait pas encore sur quel pied danser.

« C’est quoi cette tenue ? » Jonathan Hopkins, toujours d’une humeur légendaire. Il ne souriait pas, venait de regarder sa progéniture de bas en haut comme si elle sortait d’un manuel du Parfait travailleur pour les nuls. Il n’avait pas l’habitude de la voir habillée comme une adulte, elle qui d’ordinaire ne faisait qu’un avec ses jeans, et ses tee-shirt trop larges. Où était passée sa petite fille, depuis quelques semaines ? « J’avais un rendez-vous. Je n’ai pas eu le temps de me changer. » Ce n’était rien de transcendant pourtant. Une jupe crayon, des escarpins noirs, un chemisier en soie claire. Sobre, élégant. Parfait pour le rendez-vous d’ordre professionnel qu’elle avait eu avec Charles Hamilton dans la journée. « Détache tes cheveux, ça fera moins sérieux. Ça te va bien sinon. Tu ressembles à ta … » Il s’interrompit. Il allait dire qu’elle ressemblait à sa mère. De plus en plus chaque jour, que cela soit au niveau de la silhouette, des expressions. Elles avaient même la même façon d’attacher leurs boucles. A croire que les chiens ne faisaient décidément pas des chats. « Bref. Et moi je suis comment ? » Il lui jeta un regard en coin circonspect. Il avait essayé de faire un effort pour une fois, en apprenant que l’invitation venait de l’épouse de Gordon Austen. Ils n’avaient pas la même prestance tous les deux, ça, c’était certain. Jonathan était plus « bourru », voire un peu « farouche » en société. Quoiqu’il en soit, sur les conseils de son père, Lily ôta les épingles de son chignon, les glissant dans le fond de son sac, avant de jauger de la tenue qu’il portait à son tour. Un jean foncé, une chemise claire, une veste bien ajustée. Pourquoi avait-il mis une cravate parbleu ? Ils n’allaient pas rencontrer le président. Et puis la cravate se portait de moins en moins de nos jours … « C’est bien, à part un détail … » Elle glissa ses doigts autour de son cou, desserra le nœud pour lui ôter sa cravate, déboutonnant les deux premiers boutons de sa chemise pour ne pas qu’il ait l’air trop guindé. Elle la fourra dans son sac à main, lui adressant un sourire en coin. « Voilà. Là c’est parfait. Alysse n’est pas venue avec toi ? » Sujet sensible du moment. Rien qu’en prononçant son prénom, elle avait senti son père se raidir sensiblement. Cela ne faisait pas un mois qu’il avait appris qu’il avait une seconde fille. Pour sûr, à sa place, elle se serait sentie d’une drôle d’humeur aussi. Elle-même ne savait pas encore comment se poster face à la nouvelle. L’idée d’avoir une sœur … Elle en avait toujours rêvé, et en même temps … c’était si abstrait. « Je lui ai envoyé un message avec l’adresse. Et l’horaire. Elle devrait nous rejoindre. J’ai apporté la bouteille de vin aussi. » Un brin robotique dans la tonalité, il passa sa main sur sa barbe naissante, se grattant nerveusement le menton alors que Lily lui montrait  ce qu’elle avait dégotté comme fleur en chemin. Un petit jasmin, dans un petit pot, parce qu’elle préférait les plantes enracinées aux fleurs coupées. « J’ai les fleurs. On y va ? » Il hocha simplement la tête, et Lily hésita avant d’appuyer sur l’interphone en bas de l’immeuble où se situait l’appartement de Lawrence. « Bonsoir ! Ce sont les Hopkins. Jonathan et Lily-Rose. » les annonça-t-elle dans le combiné jusqu’à ce que la porte leur soit ouverte, et qu’ils puissent ainsi rejoindre la porte d’entrée. Ça faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas été nerveuse ainsi, à se cramponner à son pot de fleur comme s’il était capable de lui fournir une réponse. Quand la porte s’ouvrit enfin, Jonathan pris les devants, à son plus grand soulagement. « Bonsoir. J’espère que nous ne sommes pas trop en avance. Tenez … Pour l’hôte et l’hôtesse de maison … Enfin … Du moment. » Il tendit la bouteille de vin, et Lily fit de même avec le pot de fleur dans un même mouvement, mutique, quoique d’apparence joviale. « Bonsoir ! » murmura-t-elle alors que Jonathan reprenait le relais. « Si vous n’y voyez pas d’inconvénient ma … Ma seconde fille devrait nous rejoindre. Nous devions passer la soirée ensemble normalement. » Il déglutit doucement. La soirée allait être longue. Très longue.


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Les préparatifs pour leur prochain départ au Mexique étaient terminés. Ashlynn se trouvait déjà chez Bonaventure afin qu’elle puisse s’adapter à son prochain environnement ce qui stressait un peu Paris. Oh il avait confiance en ce type mais c’était sa fille et la laisser pour une durée d’une dizaine de jours le faisait baliser. Pour se consoler, il se disait que son père passerait la voir de temps en temps et qu’ils recevraient des nouvelles comme cela. De temps en temps, le Dunster s’interrogeait sur ses qualités de père. Entre les voyages, le spring break qui approchait, il ne consacrait pas beaucoup de temps à l’éducation d’Ashlynn. Ce constat lui faisait repenser à la conversation « houleuse » qu’il avait eu avec son père au sujet de son choix de carrière. Devenir militaire impliquerait des missions plus ou moins longues, une distance entre sa famille et lui. Est-ce que c’était de ce genre de vie qu’il souhaitait pour lui ou même pour sa fille ? Paris avait grandi avec un père inexistant parce qu’il ne connaissait pas Lawrence. Maintenant qu’il l’avait trouvé, il savait qu’il ne voulait pas s’en passer. Or, n’était-il pas en train de reproduire avec sa fille, plus ou moins ce qu’il avait enduré ?! Cette question l’obsédait complétement quand il reçut un sms long comme le bras de sa grand-mère. « Oh… p’pa va encore hurler au meurtre » éclata-t-il de rire. Au même moment, Summer revenait de chez Bonaventure où elle avait été déposer la petite. « ça a été avec Ashlynn ? Tu crois que Bonaventure va réussir à s’en sortir ? On peut toujours la donner à ma mère » dit-il bien que  cette option le ferait chier étant donné le froid quasi polaire dans ses relations avec sa chère mère. « Désolé, je crois que je suis un peu stressé à l’idée de partir » soupire-t-il. Paris se mettait une véritable pression quant à ce voyage. Le premier qu’il organisait en tant que président, il voulait bien faire du coup. « Ma grand-mère nous a invité pour le diner… dans le dos de p’pa. Je crois que ça promet » l’informa-t-il. Paris lui avait raconté par le menu sa rencontre quelques jours plus tôt avec ses grands-parents. Il avait été très enthousiaste là-dessus et n’arrêtait pas de bassiner sa femme avec. Il faut dire que retrouver de la famille et surtout de la famille « aimante » lui faisait un bien fou. Un petit réconfort dans sa vie. « Je dis qu’on sera là ? » demande-t-il. Oh qu’il était loin de se douter de la présence de Lily et encore moins de celle d’Alysse sans quoi, il aurait évité de parler de ce diner à Summer.

Quelques heures plus tard, les Maconahey au complet -ils avaient fait un détour pour récupérer leur fille afin qu’elle puisse retrouver et profiter de sa famille ; se présentaient chez Lawrence où Paris fut heureux de retrouver sa grand-mère. « Salut mamie » la salua-t-il en déposant un baiser sur sa joue avant de faire de même avec son grand-père -cette fois-ci avec un peu plus de gaucherie. Pour l’occasion, Paris avait sorti la chemise blanche sur un jean noir. Décontracté, faut pas déconner, il allait voir sa famille pas le président des Etats-Unis. « Lily ?? Qu’est-ce que tu fais ici ? » s’étonne-t-il en voyant son amie présente, accompagné d’un illustre inconnu. « Hum.. tiens mamie, c’est pour toi » se reprit-il en tendant le bouquet de fleur que Summer avait tenu à acheter pour ne pas arriver les mains vides. « Au fait, je vous présente ma femme, Summer » dit-il en passant un bras tendre mais possessif autour des épaules de son épouse qui tenait Ashlynn dans les siens.



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Partir pour le Mexique, ce n’était pas simplement attendre le jour-J qui annonçait la fin des vacances, pour beugler avec enthousiasme « MEEEXXXICCCOOO » en s’imaginant déjà avec les pieds dans le sable. NAN ! C’était tout une organisation : Il avait fallu faire les valises, s’arranger pour avoir régler tout ou partie des factures avant une quelconque relance en notre absence ; prévenir les voisins de notre absence et trouver LA personne de confiance pour s’occuper des plantes que Paris prenait à cœur de s’occuper habituellement ; il avait aussi fallu trouver une solution pour la garde d’Ashlynn.  Là, plusieurs choix s’étaient offerts à nous, et c’était finalement vers Bonaventure – mon meilleur ami – que nous nous étions retournés.

Je venais tout juste de rentrer à la maison après avoir déposé la petite chez l’homme qu’elle adorait appelé Panda (on ne se demandera pas pourquoi, hein ? ni qui lui a soufflé l’idée ! ), pour découvrir Paris installer sur le canapé avec cette position que je lui connaissais bien : il n’était pas installé tel un homme décontracté. Nan, à l’observer de plus près, on pouvait comprendre qu’avant que je n’arrive il avait laissé son esprit divagué sur des choses de sa vie qui le tourmentait. Pour ma part, je n’avais pas eu besoin de réfléchir bien longtemps sur le sujet pour réaliser que son implication à la Dunster House y était pour beaucoup : il avait la pression. Ou tout du moins il se la mettait tout seul ! Il s’était démené avec Jimmy pour organiser le voyage et pour connaitre un peu le passé de la Dunster, et les événements de l’année dernière, je savais que Paris ne jouait pas uniquement au jeu du Président qui doit emmener sa troupe se balader ! Nan…il voulait marquer sa place claire et précise au sein de la Dunster. Une partie de lui devait encore repenser à cette époque où il avait dû reprendre les rênes de la confrérie avec pas grand-chose comme moyen si ce n’est sa volonté de permettre à la Dunster House de garder la tête au-dessus de l’eau. Il avait réussi ! Avec brio, même…mais quelques parts, Paris restait toujours avec cette sensation d’inachevé. Aujourd’hui, s’il devait être Président Dunster, il devait l’être à fond. ET ce voyage serait le symbole de son investissement. Alors forcément, il avait la pression.

Je déposais mes affaires dans l’entrée et d’un pas lent, rejoignait Paris pour m’asseoir à côté de lui sur le canapé, une jambe sous mes fesses et un bras par-dessus Paris pour venir lui caresser les cheveux comme j’avais l’habitude de le faire pour marquer mon affection, et mon désir de tendresse. « Elle ? Oui. Ça a été » disais-je au moment où Paris se demandait si le départ d’Ashlynn chez Bona avait été difficile « Tu la connais ! Elle est toujours contente d’aller chez les uns chez les autres….c’est seulement quand il a fallu que je m’en aille où là, c’était plus compliquée » avouais-je avec précaution. Je n’allais tout de même pas faire croire à son père qu’Ashlynn n’était pas du tout affecté par notre absence ??! Il la connaissait suffisamment….et ces derniers temps, la relation branlante entre moi et Paris ne l’aidait pas à se sentir réconforter par nos multiples sorties en solo. Mais, pour éviter que Paris ne se fasse trop de soucis sur le sujet, je ne tardais pas à lui dire pour calmer ses doutes : « T’inquiète pas ! Ça va très bien se passer… Bona a dit qu’il nous appellerait s’il y a le moindre problème et…il nous enverra des photos pendant le séjour ! » pour conclure mes paroles rassurante, je déposais un baiser sur le tempe de Paris avant de dégager mon bras pour m’installer plus correctement sur le canapé. C’est à ce moment-là que mon mari reçu le texto. Curieuse, je lançais un regard sur l’écran pour mieux comprendre ce que Paris insinuait par rapport à son père, avant de comprendre qu’il s’agissait de cette fameuse invitation, dont les prémices avaient fait leur apparition une semaine avant. « Bah…est-ce que tu as le choix ? » lui soulignais-je en souriant. « Tu crois que ta grand-mère va accepter le fait que tu déclines alors qu’elle vient tout juste d’apprendre ton existence ? » Et puis, je savais que la découverte d’une nouvelle famille avait enthousiasmé Paris ! Il n’avait pas arrêté de m’en parler, si bien que j’avais même commencé à redouter moi-même de la rencontrer. Non pas que je ne voulais pas les connaître, loin de là !! Mais c’était une étape qui me mettait la pression. Lawrence n’était déjà clairement pas de la même catégorie que Grace Maconahey ma belle-mère. Et là où cette dernière m’avait fait découvrir sa nature très expansive et familière, Lawrence lui dégageait une prestance, un petit côté très british et mystérieux qui le plaçait dans un panier bien plus délicat et précieux. Alors sa famille ? « Bien sûr que tu leur dit qu’on sera là…mais….du coup : il ne serait pas mieux qu’on amène Ashlynn ? »

C’est ainsi que quelques heures plus tard, on démarquait chez Lawrence, avec Ashlynn dans mes bras. Pour la première impression, j’avais débattu pendant de longues minutes avec Paris sur le fait que je devais absolument être présentable. Vêtue d’une robe fourreau bleu nuit et des escarpins noirs, ferait l’affaire. Mais une fois sur place, ces vêtements de m’aidait clairement pas à paraître super à l’aise. Je ne connaissais personne. Si ce n’est Lily, mais simplement au travers de Paris… Je gardais donc pour le moment Ashlynn dans mes bras, et attendait que Paris finisse de saluer tout le monde avant de me présenter aux fameux Grands-Parents « Bonsoir ! Enchantée de faire votre connaissance » lançais-je un peu rougissante et impressionnée « Paris m’a beaucoup parlé de vous ! Vous n’imaginez pas à quel point ! » Et bien vite, je décalais un peu Ashlynn pour la forcer à me lâcher pour qu'elle dise bonjour à ses arrières-grands parents «Ashlynn... Tu dis bonjour ma puce ? » Lui demandais-je gentiment tandis que la petite faisait un coucou du bras en continuant de faire sa timide, comme elle savait le faire durant les 5 premières minutes seulement.



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L’ombre calfeutrait sa présence. Les phares éteints, l’objectif orienté vers le seul angle de vue, Alysse guettait. Ce quartier regorgeait de prostituées, de dealers et de diverses crapules peu fréquentables. Se fondre dans la masse l’obligeait à revêtir la peau du prédateur et camoufler sa véritable nature. Ici, le moindre faux vous faisait au mieux dépouiller au pire disparaître. Les rires gras, les gémissements à quelques coins de rues, l’enseigne lumineuse et clignotante d’un club échangiste… La cours de miracle 2.0 !

« ALYSSE ? ALYYYYYYSSE ? JE SAIS QUE TU ES LA ! »

Merde ! C’était bien sa mère, là ? En tailleur Chanel au beau milieu des putes de la ruelle ? Les talons aiguilles accentuaient les tremblements maladroits de son corps. Cette peur qui la tiraillait constituait l’unique preuve de l’existence d’un peu d’instinct de survie dans ce corps.

« Non merci monsieur, je ne suis pas là pour couiner… vous pouvez garder votre pantalon.»

Sans réfléchir, Alysse tourna la clef dans le démarreur et fonça directement vers sa mère avant de se pencher vers le côté passager et ouvrir la portière.

« Monte, grouille ! MAIS QU’EST-CE QUE TU FOUS ? » Pesta la brunette en poursuivant sa route une fois le postérieur de Susan en sécurité. « Si tu voulais te faire violer t’avais juste à faire une sorte de mise en scène glauque avec l’un de tes amants du moment, Clay, Jon ou Juan ! »

Susan lissa sa robe pour repousser quelques brins de poussière et attacha prudemment sa ceinture de sécurité.

« Je savais parfaitement que tu allais poser un lapin à Jonathan. Je suis venue m’assurer que tu irais à la soirée en l’honneur de Lawrence, un ami visiblement très cher pour Jonathan et sa fille

Un grognement répondit à sa mère qui commençait à réellement bien la connaître. Evidemment qu’elle n’irait pas à cette soirée. Son acceptation devant Jon, Lily-Rose ou Susan n’avait été qu’un moyen d’obtenir la paix quelques jours.

« Ton travail peut attendre et sinon, je resterai avec toi toute la soirée pour te raconter comment je préfère préparer mes plaidoyers…et nous resserrerons nos liens mère-fille. Je t’apprendrais comment faire un du crochet en discutant des dernières tendances modes. »

Alysse tourna un regard mi horrifié mi dégouté sur sa mère. La bouche ne parvenait ni à trouver le silence ni à formuler le moindre mot, ouverte, elle attendait une réplique cinglante qui n’arriva pas. Susan savait faire obéir les pires criminels en col blanc, des requins de la finance, des patrons pesant des millions alors pourquoi ne pourrait-elle pas faire marcher sa fille à la baguette ponctuellement ?

« Pero por qué… »

Sa mère leva la main pour couper toute véhémence de la part de sa fille. Le sac à main de Susan s’ouvrit pour en sortir une tenue correcte, un peigne, du maquillage et une bouteille de vin. Sans même avoir compris ce qui venait de se passer, la détective avait fini peignée, maquillée, habillée et sur le pas de la porte. C’est en entendant la voix dans l’interphone que les mots lui revînt.

« FUCK MIERDA! Euh…pardon Madame …» Premier phare en approche, attention éruption de rouge sur les joues. « Je…c’est…euuuuuh. » Il faisait chaud pour un hiver, non ? « En faite… C’est… »

Peut-être que Madame Austen avait eu pitié ou alors qu’elle songeait à un problème avec l’interphone. Heureusement, la porte s’ouvrit et Alysse s’engouffra rapidement à l’intérieur. Respire. Inspire… Expire. FUIIIIIIIIIIIIT Inspire. BORDEL SAUVE TA VIE. Expire. COURS. Inspire. ON VA MOURIR ! Expire. Zen. Si seulement, elle pouvait se planquer quelque part, derrière une plante verte ou se transformer en porte-manteau. La porte à peine franchie, la bouteille trouva l’hôtesse du moment et les salutations d’usages furent réalisées. Heureusement, la mère de Lawrence se trouvait avec deux têtes connues !

« Summer. Ashlynn. » Les étincelles dans les yeux, la joie sur le visage et un signe de la main timide vers son rayon de soleil accueillaient la perspective de retrouver sa meilleure amie. Elle ne pouvait pas la déranger pendant qu’elle était occupée mais elle savait qu’elle pouvait la rejoindre lorsqu’elle terminée ce qu’elle avait à faire. Un brin soulagée, Alysse sourit plus sincèrement alors Dieu existe ?  « Oh Paris salut. » Et le Diable aussi visiblement ! La blase…  Ne souhaitant pas plus déranger Lily en pleine conversation avec Paris, Alysse la salua d’un petit signe de la main, un signe de tête pour son père qui était aussi le sien en faite et elle glissa derrière Paris pour se planquer. Pour une fois qu'il était utile lui...
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4 février 2017.

« Jonathan, l'interphone, appuie sur le bouton de l'interphone ! » s'exclama Margaret devant la soudaine hésitation de son époux lorsqu'il avait entendu une voix connue et peu appréciée à l'autre bout du combiné. Les traits devenus alors aussi graves qu'un statue de cire, il finit par obéir à sa femme, occupée à essayer de trouver la clé de ma chambre – allez savoir pourquoi d'ailleurs –. « C'est ouvert. » gronda Gordon sur un ton mécanique. Jetant un regard à Margaret qui ruminait en cherchant dans des endroits de plus en plus improbables, l'homme expira et inspira un grand coup, rajusta sa ceinture de pantalon et passa une main dans ses cheveux disciplinés pour changer, avant d'ouvrir la porte, s'obligeant à afficher un faux sourire discret pour l'occasion. Aux yeux de tout un chacun, nul ne savait que Jon et lui se connaissaient, et cela ne devait en aucun cas changer ce soir. D'ailleurs, il aurait pensé que le père de Lily ne se présenterait pas à cette soirée. Celui-là...il avait plutôt intérêt à se montrer aussi discret que lui. « Bonsoir. Non, vous êtes les premiers mais parfaitement à l'heure, je vous rassure. » assura mon père en tendant la main pour serrer celle de Jon et récupérer la bouteille de vin au passage. « Merci, ce n'était pas nécessaire. Entrez, je vous en prie. » Suivie du pot de fleurs. Son sourire devint alors plus sincère face à Lily. « Ma femme va vous adorer. Les fleurs sont une famille dont elle ne s'est jamais lassée. » murmura t-il en se penchant légèrement, attrapant doucement la main de la jeune femme pour y déposer un furtif baiser. « Votre... » Etonné que Jonathan puisse avoir une seconde fille alors qu'il croyait n'en connaître qu'une, Gordon eut une moue interdite qui ne dura à peine quelques secondes avant que son sourire ne revienne s'installer sur son visage. « Pas de problème. Les amis de Lawrence sont nos amis après tout. » articula l'homme en ouvrant grand la porte pour les laisser passer, songeant déjà à l'identité de la fameuse progéniture de Jon. De son côté, et après s'être lavée les mains, désespérée de ne pas avoir déniché la clé de ma chambre, Margaret s'était aussitôt élancée vers le couple, attrapant d'abord Lily dans ses bras, sans gêne aucune avant de la regarder de haut en bas avec un sourire tel qu'il concurrencerait celui qui posait pour la pub colgate. « Bonsoir, bonsoir ma chérie. Seigneur, vous avez des cheveux absolument magnifiques. Non, vous êtes ravissante, et pas seulement des cheveux. » répéta ma mère en caressant tendrement de l'index la joue de la jeune femme avant de se retourner vers son paternel. « Et vous, vous devez être Jonathan ? Jon ? Enchantée de faire votre connaissance, monsieur. » Puis, voyant les présents qu'ils avaient tout deux ramené, un petit air bougon s'installa sur ses traits. « Ohh, mais il ne fallait pas, je vous assure. Merci, merci beaucoup ! » Attrapant les épaules de Jon, elle appuya de tout son poids pour l'obliger à se baisser et ainsi lui glisser un bisou sur la joue, ainsi que sur celle de Lily. « Allez-y allez-y, installez-vous où vous voulez, faîtes comme chez vous. »

Quelques minutes plus tard, ce fut au tour de la famille Maconahey de sonner. Cette fois, ce fut Margaret qui ouvrit la porte, toujours d'excellente humeur. « Bonsoiirr mon chérii ! » l'accueillit-elle en ouvrant les bras pour venir se jeter contre son torse et déposer un énorme baiser sur sa joue, laissant le soin ensuite à Gordon de le saluer à son tour. « Hum, vous vous connaissez ? » énonça mon père en avisant Lily du regard, évitant soigneusement le contact visuel avec le père de cette dernière. « Ohh, encore des fleurs ! Vous me gâtez les enfants, j'adore les fleurs ! Merci mon chéri ! » Et rebisous. D'ailleurs, l'ensemble des invités devait s'attendre à recevoir des bisous tout au long de la soirée de la part de Margaret Austen. Ma mère avait toujours été particulièrement chaleureuse et tactile à l'égard d'autrui. Tout l'opposé de mon père. « Summer, biensûr ! » Donnant le bouquet à Gordon pour qu'il aille le déposer dans un vase adaptée, Margaret se montra plus réservée, ne connaissant pas encore le caractère de l'épouse de son petit-fils, quoique sa bonne humeur n'y perdit rien au change. « Tout le plaisir est pour moi, pour nous ! Nous avions hâte de faire la connaissance de la femme qui partage la vie de notre petit-fils. D'ailleurs, vous me donnerez l'adresse de votre habilleuse, ce fourreau vous donne une allure de reine ma chère ! » la complimenta  la matriarche dans un murmure au coin de l'oreille. « Oh, tu es timide ? Tu ne reconnais pas mamie Maggy ? Je peux la porter ? Merci. Allez viens que mamie t'embrasse mon poussin ! Tu sais quoi, je crois que j'ai un petit cadeau pour toi. Rien de très exubérant, rassurez-vous. Tu viens avec mamie ? On va voir le cadeau ? » Et tous ces mots, en respirant à peine. Ma mère avait déjà pris possession de son arrière-petite-fille, et sitôt récupérée la petite robe à frou-frou qu'elle avait tricoté pour l'enfant, elle s'était alors dirigée vers le couple Jon/Lily pour leur présenter son arrière-petite-fille, fière comme un œuf. « Pardonnez ma femme, elle est...fidèle à elle-même. » ironisa mon père en baisant le dos de la main de Summer, politesse anglaise oblige. « Je vous en prie, entrez. Que je vous présente... » Profitant que sa femme babillait avec Ashlynn, Gordon fit les présentations. « Paris et Lily, j'ai cru comprendre que ce n'était pas nécessaire. » commença t-il en riant. « Cette charmante jeune personne est son épouse, Summer. Jonathan Hopkins, le père de Lily. Et ce bout de chou que vous voyez en train de baver de plaisir sur les genoux de ma femme est leur fille, Ashlynn. Je vous laisse faire plus amples connaissances, et surtout servez-vous : le buffet est là-bas, n'hésitez pas... » leur expliqua t-il en posant une main sur l'épaule de Paris, avant de lui murmurer à l'oreille, un brin malicieux. « Ton père ne devrait plus tarder. Quand il sera là, n'oublie pas de bien observer sa réaction, je crois que ce sera épique. » se moqua t-il avant de jeter un œil à la porte que sa femme venait d'atteindre, Ashlynn dans les bras. Surprise, atterrée et pour finir songeuse, Margaret avait fini par appuyer sur le bouton permettant d'ouvrir le portillon d'en bas, pensant effectivement que l'interphone de son fils avait des ratés, jusqu'à ce qu'une tornade brune ne se glisse à l'intérieur de l'appartement à peine avait-elle ouvert la porte pour saluer la nouvelle venue. Présentées et remerciant chaleureusement la jeune femme, Margaret glissa la bouteille entre les mains de son époux, trop heureuse d'avoir Ashlynn pour elle seule pour se concentrer sur le phénomène Alysse et son sens des disproportions. Laissant la nouvelle venue se présenter, puisqu'en tant qu'adultes chacun pouvait le faire sans bénéficier de l'aide de leurs hôtes, la matriarche attendit encore quelques minutes, avant de se lever, tendant son arrière-petite-fille à son mari qui n'avait cessé de faire des grimaces à l'enfant dans son dos lorsqu'elle était assise sur l'immense canapé du salon – et de prendre la parole. « S'il vous plait. Oui, donc comme vous l'avez compris dans mon message, j'avais espéré faire votre connaissance à tous, vous qui êtes proches de mon fils. Vous savez sûrement que Lawrence n'est pas de nature particulièrement expansive, cela vaut malheureusement aussi vis à vis de ses parents. » ironisa t-elle en riant. « Aussi, je vous remercie tous d'être venus ce soir, d'avoir joué le jeu et de ….Gordon, tu n'as rien entendu ? » Si...des pas dans l'escalier. « Eteins la lumière, éteins la lumière !! » souffla ma mère en tâchant de baisser la voix et en posant un index sur ses lèvres. « A trois, on crie tous SURPRISE, d'accord ? » articula t-elle alors qu'aucun son ne sortit de sa bouche.

Plus de quatre heures d'entretien, et aucune nouvelle de mon portable. Harassé parce que je n'avais rien appris de plus sur le dossier qui me préoccupait depuis plusieurs semaines et de mauvaise humeur de savoir que mon portable avait pris la poudre d'escampette je ne sais où, je m'étais décidé à rentrer à l'appartement, embrasser ma mère, avant de prendre un bon bain chaud, boire un thé glacé et filer sous la couette pour dormir jusqu'au lendemain matin après avoir échangé sur les dernières actualités avec mon père. Bref, un programme tranquille et sans stress. Sauf qu'évidemment, j'avais oublié qui était Margaret Emilia Austen lorsque la porte s'ouvrit et qu'un énorme bruit d'arrière fond ne s'éleva, me faisant aussitôt reculer de trois pas en arrière, attraper mon arme sous la poche de ma veste et viser à l'endroit d'où le bruit était venu, soit pile en direction de ma mère. Heureusement que la lumière avait été rallumée au bon moment. « Oh God. » soupirais-je en remettant la sécurité sur l'arme et la replaçant aussitôt sous ma poche de veste, lançant un regard noir à Margaret, tout en jetant un œil sur chaque personne présente derrière elle. « Maman...qu'est-ce que... »

FICHE ET CODES PAR ILMARË


@Paris A. Maconahey @Alysse Frank @Lily-Rose S. Hopkins @C. Summer Maconahey
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« Family, secrets and lies. »




Ils sont les premiers arrivés. La belle affaire. Lily, comme Jonathan d’ailleurs, espèrent que cela ne va pas durer, et qu’ils sont talonnés de près par d’autres convives. Non pas qu’ils ne sachent pas entretenir la conversation,  mais il y a toujours un certain malaise à se retrouver face à des inconnus. Enfin … « Inconnus ». Surtout pour Lily, qui ne connaissait ni Margaret, ni Gordon Austen. Pour son père, il feignait l’indifférence à la perfection. Tout au plus avait-il exercé une pression appuyée sur la main de Gordon, la puissance de ses doigts se modelant autour de ses phalanges, l’air de rien. Il n’avait pas beaucoup changé depuis la dernière fois que leurs chemins s’étaient croisés. Toujours autant de classe, et de prestance. Quoiqu’un peu plus marqué que dans son souvenir. Il faut dire qu’au bout d’un certain temps, l’âge ne vous fait plus de cadeaux. Il était bien placé pour le savoir lui aussi. Quant à Lily, ignorant totalement que son père connaissait déjà l’hôte, ses traits s’illuminèrent d’un sourire radieux. Gordon avait un don pour mettre à l’aise, et il inspirait la sympathie. Elle ne cherchait pas particulièrement à leur plaire, à lui et sa femme, incapable d’agir autrement qu’avec naturel et spontanéité. Mais si elle pouvait éviter de s’attirer leurs foudres, cela l’arrangerait. Sur le coup elle fut même presque décontenancée par la prévenance du père, qui à n’en pas douter avait transmis beaucoup de valeurs que l’on pouvait retrouver chez le fils. Mais ça, c’était sans compter l’apparition éclectique de Margaret, qui fit agrandir les regards du père et de la fille au même instant. Oh bon sang, comment pouvait-il y avoir autant d’énergie dans un si petit bout de femme ? « Bonsoir … Oh merci, c’est gentil. » murmura-t-elle dans la précipitation, ayant du mal à suivre son interlocutrice qu’elle observait comme s’il s’agissait d’une créature étrange, venue d’une planète étrange. Alors c’était ça, une mère ? Les « présentations » passées, le père et la fille s’avancèrent d’une allure penaude jusque dans le salon, Jon murmurant à voix basse un : « Et bien … Tant d’énergie dans une si petite femme, à croire que Lawrence a plus hérité de son paternel. » Et pour le coup, si Lily ne répondit rien, le regard curieux qu’elle portait sur Margaret, presque fasciné, trahissait toutes les réponses possibles.

D’autres convives venaient d’arriver, quelques minutes à peine après eux. Eloignée dans le salon, il fallut peu de temps à Lily pour reconnaître la voix grave de Paris, même si elle n’avait pas compris les mots qu’il avait échangés avec Margaret. Pourquoi l’appelait-elle « mon chéri ? », ce n’était pas un peu familier envers un ami de son fils ? D’ailleurs, que faisait-il là ? Ses sourcils se froncèrent légèrement. Elle était à mille lieux d’imaginer le lien qui les unissait tous, et pensait pour l’heure que s’il avait été invité, c’était parce qu’il s’était lié d’amitié avec Lawrence du temps où il infiltrait le campus, et notamment la Dunster House. « Coucou ! » lança-t-elle à l’intention de Paris, ravie de le voir après plusieurs semaines. « On a été invités, avec mon père. D’ailleurs, Papa je te présente Paris, un ami de l’université. Paris, mon père, Jonathan. » Jonathan qui haussa les sourcils, détaillant le jeune homme qui lui faisait face sans hostilité, mais avec un calme olympien qui pouvait passer pour de l’indifférence. Il se contenta de tendre la main pour serrer la sienne, avant que Gordon ne débarque avec sa classe légendaire (presque agaçante) pour faire les présentations à son tour, et introduire Summer qui parlait jusqu’alors avec Margaret dans l’entrée. « Oh ravie de te rencontrer enfin Summer, j’ai tellement entendu parler de toi ! Et vous avez amené Ashlynn aussi ? » fit Lily, ravie, en lui adressant un sourire jovial. « Quoi ? » avait murmuré Lily en observant Paris, interdite, alors qu’il venait de donner des fleurs à la femme qui cajolait déjà la petite Ashlynn de toutes ses attentions. Venait-il de gratifier Margaret du dénominatif de « Mamie » ou avait-elle rêvé ? Non, c’était impossible. Elle avait dû mal entendre. La faute à la fatigue, après tout elle n’avait presque pas dormi ces derniers jours. Elle devait délirer. Jonathan avait pris le relais, balayant ses doutes. Avec sa jovialité naturelle, il avait énoncé dans un écho à ses côtés un perplexe : « Vous n’êtes pas un peu jeunes pour être mariés ? » qui fut accueilli par un coup de coude de sa propre progéniture dans les côtes. « Tu peux parler, t’as commencé à faire des enfants à un âge indu. » lui reprocha Lily, qui espérait qu’il parviendrait à maîtriser ses instincts bougons pour leur permettre de passer une bonne soirée. Quant à la complicité apparente, presque naturelle, entre Gordon et Paris, Lily ne la comprit pas sur le coup. Mais cela commençait à éveiller ses soupçons. On aurait presque dit qu’ils … Qu’ils faisaient partie de la même famille.

Lily s’apprêtait à aller faire la connaissance de la petite Ashlynn, dont elle avait bien trop entendu parler pour omettre d’aller la « rencontrer », lorsqu’Alysse fit enfin son apparition. Elle sentit alors son père se raidir à ses côtés, visiblement contrarié qu’elle l’ignore de cette façon en se contentant du strict minimum. Lily quant à elle lui adressa un signe de tête, suivi d’un sourire, encore incertaine quant à l’attitude qu’elle devait avoir à son égard. Quoiqu’il en soit, Margaret était entrain de prendre la parole, et l’attention de tous les convives ne tarda pas à être accaparée. Ça pour sûr, pour être expansif … Il avait encore du travail à fournir … Avait pensé Lily en esquissant un sourire amusé. Jusqu’à ce qu’ils doivent tous se prêter au jeu de la planque nocturne. Pour sûr il allait apprécier. Elle devinait déjà l’expression de ses traits. Aussi, en même temps que tous les autres, Lily prononça un « Surpriiise ! » Avant que la lumière fut. Il venait vraiment de planquer un truc dans sa veste là ? Genre, une arme ? Et après il lui soutiendrait qu’il n’était pas parano. Mais bien sûr.



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Summer venait de rentrer et de s’asseoir à ses côtés sur le canapé. Sa simple présence lui arracha un sourire même s’il ne pouvait s’ôter de l’esprit qu’il délaissait beaucoup trop sa fille ces derniers temps. Peut-être pourraient-ils aller en Jamaïque ensemble, en famille ?! Après tout, cela faisait longtemps pour Paris que le Spring Break ne rimait plus avec beuverie, coucherie et déconne. « Comme toujours… Je plaindrai presque Bonaventure mais j’ai bien dit presque » répondit-il avec un petit sourire avant de soupirer. « J’ai l’impression de passer mon temps à refourguer notre fille à droite et à gauche… Je sais qu’elle est petite, qu’elle s’en rend pas forcément compte mais j’ai pas envie d’être un père absent » lui livre-t-il le fond de sa pensée. Le pire, c’est qu’il souhaitait agrandir la famille ?! Il n’était même pas capable d’être là pour sa propre fille. Enfin, Paris se jugeait un poil trop durement mais il était stressé par le futur voyage de la Dunster House alors tout était bon pour se défouler notamment l’autoflagellation. « Oui, je m’inquiète sûrement un peu trop » dit-il en tapotant la cuisse de sa femme avant que son téléphone n’attire toute son attention. Un sms de sa grand-mère. « Humm je pense qu’elle trouvera un stratagème pour débarquer ici et nous amener par la peau du cul chez mon père » rigole-t-il en se penchant vers sa femme pour déposer un baiser sur sa joue. « Ils vont t’adorer, tu le sais ça ? » lui dit-il. « Mais tu as raison, on récupère Ashlynn ! Ce serait bête de la priver de ses grands-parents » reprit-il et puis honnêtement, le papa poule voulait récupérer son poussin pour au moins quelques heures.

Quelques heures plus tard, c’était donc toute la petite famille Maconahey qui débarquait chez Lawrence pour la surprise du chef. Cela promettait et Paris se marrait d’avance de voir la tête de son père quand il les verrait tous. D’ailleurs, qui était invité ?! Ce fut sa grand-mère qui leur ouvrit la porte et Paris la salua chaleureusement. « Remercie Summer, c’est elle qui tenait à te les offrir.. enfin moi aussi hein… mais l’idée vient d’elle » marmonna-t-il sur la fin. Vraiment, qu’on lui offre le bouquin des relations sociales pour les nuls ! En tous les cas, Paris ne s’attendait absolument pas à retrouver Lily à cette petite sauterie. D’où connaissait-elle Lawrence ? A moins que ce ne soit son père qui le connaisse ?! Décidément, il ne connaissait absolument pas l’entourage proche de Lawrence. « Enchanté m’sieur » dit-il en serrant la main du père de Lily qui lui posa une drôle de question. « Pourquoi attendre d’être vieux pour se marier ? Quand on trouve la bonne, on ne la laisse pas filer ! » hausse-t-il les épaules. En temps normal, il aurait sorti une connerie en rapport avec le sexe mais pour une fois, il s’était bien tenu. Un exploit ! « Oui, on l’a amené mais ma grand-mère l’a kidnappé… Va falloir attendre si tu veux la rencontrer elle aussi » rigole-t-il. Son grand-père vint alors lui murmurer quelque chose à l’oreille qui le fit rire. « Tu veux que je filme sa réaction ? » lui propose-t-il complice avant de rigoler.

Une bonne humeur qui s’effrita légèrement en voyant arriver Alysse. Génial ! Il ne manquait plus qu’elle… Bon, c’est pas qu’il avait une dent contre elle, après tout, c’était une amie de Summer mais merde, il n’appréciait pas l’idée qu’elles se fréquentent. Jalousie quand tu nous tiens. Par contre quel était le rapport encore une fois avec Lawrence ?! « Alysse… on se cache ? J’ai failli par te connaitre dans ton déguisement » lâcha-t-il d’une voix trainante en se tournant vers elle, un regard et une moue légèrement moqueuse. Oui, il aimait bien la mettre mal à l’aise… Ce n’était pas bien mais tellement jouissif. Bon, le tout était de ne pas se faire griller par Summer sous peine de se prendre un coup de coude. Il n’eut hélas pas le temps de l’asticoter davantage que déjà sa grand-mère prenait la parole. Pour être une surprise, ça allait en être une songea le rouquin tandis qu’il prenant la main de sa femme dans la sienne -le noir et lui, ils n’étaient pas bons amis. « Mamie a frappé ! » lâcha-t-il à destination de son père avec un petit rire alors que la lumière revenait. Paris n’était pas certain d’avoir vu son père sortir une arme et pour sa santé mentale, il préférait ne pas se rappeler de ce fameux après-midi quand il l’avait sorti en urgence du garage de son ami. « Salut P’pa » dit-il en s’approchant de son père pour le saluer. « Je crois que mamie t’a piqué ton portable » murmura-t-il au creux de son oreille.



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Paris remettait en cause son rôle de père, sa présence, et je le trouvais dur avec lui-même « Tu sais très bien que ce n’est ce que tu fais…tu ne la refourgues pas ! Tu ne fais pas pire ou mieux que tous ces parents qui reprennent le travail après quelques semaines de congés parentaux et qui délèguent l’éducation et la garde de leur enfant à une assistante maternelle ou une nourrice. » Le rassurais-je d’un ton calme et lent, en lui caressant maternellement les cheveux. « Je comprends ton ressenti, je t’assure. Moi aussi je culpabiliser parfois…t’aurais dû me voir tout à l’heure quand il a fallu que je parte de chez Bona, alors qu’Ash était en train de tendre les bras vers moi en m’appelant…c’est dur. Mais…je sais aussi, que ça ne dure qu’un temps pour elle. Parce qu’on ne la refourgue pas à n’importe qui. Jusqu’à il y a peu, c’était SA famille. Oncle, tante…c’est comme ça qu’elle voit nos amis. Et regarde-la ? Tout le monde la trouve ultra sociable et éveillée ! Je pense que si elle n’était qu’avec nous, 24/7, elle ne serait pas aussi précoce dans tout ce qu’elle entreprend. » Pour résumé : j’avais décidé de voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, en me disant qu’on n’était pas si mauvais que cela en tant que parents…..Et….je cachais ma peur de ne pas assurer dans le cas où on se mettait à agrandir la famille, parce que dans le fond, avoir un bébé n’était pas à l’ordre du jour étant donné les projets futurs de Paris...En parlant de Famille pour Ashlynn justement, Paris m’annonçait qu’on avait reçu l’invitation à débarquer ce soir chez Lawrence pour une soirée surprise.

Il ne s’agissait pas simplement de faire connaissance avec de parfait inconnus ce soir. Nan, il s’agissait de prendre conscience de l’existence d’une nouvelle famille. Jusqu’ici, la famille de Paris comptait parmi ses membres sa mère et ses frères et sœurs, puis nouvellement Lawrence que je découvrais encore aujourd’hui…mais là, une fois arrivés chez le père de Paris, c’est une grand-mère, et un grand-père que Paris me faisait découvrir. J’étais un peu impressionnée je l’avoue, mais je remerciais intérieurement Maggy pour sa façon si particulière de chercher à me mettre à l’aise, me complimentant sur ma tenue. Je la remerciais d’un grand sourire timide en rougissant avant de tendre Ashlynn à son arrière-grand-mère qui avait apparemment un cadeau à lui faire. Je me permis de prendre quelques secondes pour moi, afin de souffler pour évacuer le léger stress qui m’avait gagné avant d’avancer de quelques pas vers Paris, lui signalant ma présence à enlaçant son avant-bras au moment où il discutait avec Lily qui faisait les présentations. Je souriais à la demoiselle, en lui retournant ses paroles « Je suis ravie de te voir aussi, Paris m’a également bien souvent parlé de toi. Il était temps qu’on se croise enfin !» Seulement, il est vrai que jamais je n’aurais pensé la croiser à cette soirée en l’honneur de Lawrence. Mais ne souhaitant pas paraître indiscrète, je préférais me contenter de profiter de la présence de chacun, même si j’avoue que la remarque du père de Lily me décontenança un peu. Si on était déjà si jeune pour se marier comme il le soulignait, que penserait-il du fait qu’on est déjà une fille de 18 mois ?

Autre entrée étonnante à cette soirée mais qui me réchauffait le cœur, c’était Alysse ! Mon dieu que cela me faisait plaisir de la voir. Un énorme sourire aux lèvres, je savais d’ores et déjà que je n’allais certainement pas me contenter de son petit salut de la main. Je m’excusais cinq secondes auprès des autres invités et allait à la rencontre de ma meilleure amie pour venir l’enlacer « Alysse. Ça me fait tellement plaisir de te voir » Je ne cherchais même pas à me préoccuper de sa réelle volonté et de la raison de sa venue à cette soirée. Tout ce que je savais, c’est que sa présence me rassurait. Paris nous rejoignit bien vite pour aller à la rencontre d’Alysse, dont je me détachais seulement maintenant pour la laisser respirer. La remarque de mon homme sur la tenue de la brune eut pour effet de lui lancer un regard qui en disait long sur mon mécontentement, mais je le fis disparaitre pour sourire à Alysse et lui dire « Tu es magnifique dans cette tenue »

Pas vraiment le temps de s’attarder sur de grosses retrouvailles, que les grand-parents nous signalait l’arrivée imminente de Lawrence. Disciplinés, on se mettait tout en place et on restait silencieux, dans l’attente, jusqu’à ce que

« SSSuuurrrpprrriiisseee !!! » Ca pour une surprise…vu la tête de Lawrence, il est clair que ce dernier n’avait vraiment rien imaginer de ce genre.




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Son déguisement? Elle était si horrible que ça? La tenue n'encombrait pas Alysse de mal aise. La seule voix de Paris suffit à la faire se raidir et rougir. Il provoquait son état sans la moindre aide et avec une facilité déconcertante. Alysse avait souris timidement malgré tout pour conserver la paix des ménages et surtout la sienne.

"Ca aurait été dommage." Murmura le plus doucement possible sa voix emballée dans un voile d'ironie.

Heureusement, Summer trouvait son déguisement plus adapté. Après tout, ce n'était qu'un pantalon droit sombre, une chemise crème et une petite veste. Avec du recul, Alysse songeait que sa tenue ressemblait bien trop à un tailleur. Et alors? Elle savait s'adapter à tout, sauf aux petits talons que lui avait forcé à porter sa mère. Un sourire sincère s'adressa à Summer mais la détective n'eut rien le temps d'ajouter. Madame Austen leur demandait de l'attention et rapidement Lawrence débarqua dans la pièce.

"Sur...."

Habituée à voir des armes et à les détecter, Alysse avait aussitôt amorcé un mouvement de protection envers Summer avant de se raviser. Lawrence serait capable de lui tirer dessus si elle bougeait trop rapidement dans son appartement. La politesse l'obligeait à avancer vers Lawrence pour les salutations d'usage. Finalement, elle allait rester à côté de Summer pour réaliser cette corvée ingrate. Dans un réflexe idiot, la brunette avait délicatement attrapé le bras de la blonde pour avancer à deux vers le propriétaire des lieux.

"On devrait aller le saluer." Souffla Alysse à Summer en l'encourageant à avancer vers le taré de la gâchette. Puis, pour détendre l'atmosphère mais surtout son amie, elle lui lança une petite boutade. "T’inquiète, je te couvre."

Après un ou deux pas, elle relâcha son amie de façon à éviter une crise de jalousie de Paris.  
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