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« Non on sait pas pourquoi. On le sait pas, je le sais pas, car t'es pas foutu d'être honnête. » L’impression d’être en slow motion. Que tout ce qu’il y a autour ne bouge plus. Que même la respiration est trop calme pour la suractivé de la tête. Il n’y a qu’elle, qui se rapproche de lui. Et Antwan qui la fixe, un soupçon de dégoût sur les traits. Comme si elle n’avait pas le droit de balancer cette dernière phrase. « C’est pas.. » Tu sais pourquoi je reste, s’il te plait, dis moi que tu le sais. Que tu le vois. « Je t'ai jamais demandé de l'oublier, de ne plus t'inquiéter pour elle, ou de couper tout contact. » C’est vrai que les mots n’ont pas été prononcé. Et il est vrai que ca n’est pas une décision de Maxym ou même d’Elizabeth. C’est celle d’Antwan. Il n’avait pas envie de perpétuer la douleur dans le cœur de son ex, ni même dans celle de McAllister. S’il devait repenser au passé, se serait seul, n'impliquant aucun autre protagoniste. « Mais t'es même pas foutu de me le dire. Puis ça.. » Cet ordi, ces images. Celles qui semblent être synonyme de fin du monde. « Comment veux-tu que je sois honnête quand je te vois défaillir ? C’était de simple photos et regarde nous maintenant. » Je ne crains pas tes colères ou tes coups, mais le jour où tu prendras la décision d’abandonner. Je nous protège de tes choix. Inconsciemment. « Et, tu ne m'as pas répondu. Je t'ai demandé si tu l'aimais encore, tu ne m'as pas répondu. Enfin si, t'as répondu. » Elizabeth a toujours des pouvoirs sur lui. Comme le faire sourire, ou lui faire du mal. Aimer, c’est ouvrir les portes, laisser entrer malgré les risques. Bon nombre de coups auraient pu être asséné au brun, mais l’ancienne étudiante a toujours été trop gentille. Alors il s’est fait mal tout seul, s’est fait sa propre justice. « C'est le passé. Ne m'oblige pas à m'en rappeler. », menaçant. J’te hais pour ça, McAllister. Parce que toi tu les utilises correctement, tes armes. Habillement. « Elle m’a aimé et j’lui ais fait du mal. Et même si ça fait un an qu’elle est partie, je suis incapable d’oublier. Je suis coupable, et ça me tue. » Marque une pause. J’vais te servir de l'honnêteté, ma belle. « J'suis pas uniquement coupable d'un baiser, mais d'avoir fait battre son cœur. Un putain d’égoïsme, parce que ça a toujours été toi. Dans une partie bien ensevelie par les valeurs de l’amitié, mais toujours toi. » Entend l'évidence. « Et, à ce que j’ai compris, t’as toujours pas compris que même si je regarde des photos et que je t’expose ma nostalgie, je pourrais pas te laisser. Peu importe si on se déteste, tant que tu seras en vie, je serais toujours là pour te surveiller. Loin, près, ensemble ou séparé. » Respire, plaque ses mains sur son visage, ses yeux. Puis, les prunelles brillantes reviennent se poser sur le visage adverse. « Je t'aime. Tu l'vois pas ? »(Invité)