Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityThought we built a dynasty that heaven couldn't shake ✻ MAXWAN
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Thought we built a dynasty that heaven couldn't shake ✻ MAXWAN

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Y a la tasse de café pas loin, quasi terminé, la boite de chocolat qu’la tante a filé en guise de cadeau de Noel, puis y a l’Antwan, sur son canapé, casque et musique à fond dans les oreilles, qui fait autre chose qu'être productif. Parce qu’il a la flemme. Parce qu’il se laisse distraire par tout et n’importe quoi. Facebook, par exemple. Voir c’que ces « amis » ont fait pour la fin d’année. Ça s’perd dans le fil d’actualité et ça tombe sur une publication d’Elizabeth. Bien sûr qu’il ne l’a pas supprimé. Il aime se faire mal, l’idiot. Alors, il va sur sa page. Hésite dans un premier temps, puis commence à voir ses publications, ses photos. Ses amis. Ses pièces de théâtre. Sa vie. Ça a l’air de bien fonctionner pour elle. La nostalgie a raison de lui quand, après avoir fini son espionnage sur les réseaux sociaux, il se rend dans les dossiers photos de son ordi. Et vas-y qu’il reste quelques longues minutes sur leurs anciennes photos. Y a même un sourire sur le coin de ses lèvres. Les souvenirs qui reviennent, les positifs. Allez savoir pourquoi il garde ça, ni même pourquoi il est sur le point de lui renvoyer un message pour lui souhaiter une bonne année. Arrête tes conneries Wayans. Toujours à flirter avec la douleur même s'ils ont un océan de différence. Puis y a le SMS de Maxym, l'écran de l'ordi qu'il abaisse. Part, ordi dans son sac, par reflexe surtout, direction la maison de McAllister. Et y a forcément ce moment dans la soirée où ils vont s'mettre sur le canapé et se mater un de ces films téléchargés sur le PC. Quoi de mieux que de brancher cet ordi à la télé. Et bah c'est clairement pas la bonne idée quand Wayans réalise qu'il n'a pas fermer les dossiers. Et s'il a le temps de réduire la fenêtre, il reste toujours cette page FB ouverte. On félicite le génie.
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Nous, l'océan calme nous va bien. Je sais pas si c'est nos efforts mutuels, qui s'enlacent et font que tout va bien, mais les faits sont là. Je t'embrasse plus que je n'hurle. On est bon dans notre alliance, on fonctionne. J'en viens à me dire qu'on est pas si idiot que ça, de s'être lancé dans cette route commune. J'en viens à oublier que j'ai peur que tu partes, que l'Angleterre t'appelle. Ne me parlez pas de France, ça aussi je l'ai oublié. Ca vous fait rire ? Ouais, moi aussi je me dis que c'est risible, maintenant. Mais, je vous disais que ça allait bien. McAllister sur le canapé, près de l'homme qui attire ses sentiments. Il a gagné sur le choix du film. C'est lui qui a téléchargé, après tout. Puis, madame fait des efforts pour lisser son caractère. Vous savez, pour que ça aille bien. « Si c'est un navet, tu vas m'chercher un McFlurry pour te faire pardonner. » Qu'elle balance en le bousculant un peu, son regard quittant un instant l'écran pour venir brancher le cable relié à la télé. Un instant suffisant pour que tu m'évites un soubresaut du cœur. Pas assez vite, Antwan. Pas assez efficace, Wayans. Le sourire rieur se fane, à peine je la vois. Les entrailles se serrent, la gorge avec, et les billes s'ouvrent d'avantage. Elles veulent être sûre de ce qu'elles voient. Allez, les deux noires, regardez bien ce spectacle. N'osez pas cligner, de peur de perdre l'image. L'image est belle, il faut l'avouer. Lizie a toujours eu cette candeur sur les traits. Je la regarde, et je te regarde. Ca te fait mal, de la voir heureuse ? Est-ce que ça fait aussi mal que ce qui se passe chez moi, maintenant ? La lutte qu'il y a entre la déception et la colère, la lutte de mon être pour ne pas s'embraser. La lutte, pour ne pas pousser le vice jusqu'à ouvrir cette fenêtre, qui m'attends en bas de l'écran. « Elle a passé de bonnes fêtes ? » C'est l'ironie qui gagne, le sourire qui est revenu, acide. Mais ne t'avise pas d'approcher l'écran pour fermer quoique -ce soit. « Elle va bien Lizie, Antwan ? » Ca siffle, ma mâchoire se serre. On avait dit que ça allait bien.  
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Comment passer d'un sourire à une grimace en une seconde. Suffisait de fermer tout ce qui concernait son ex avant de partir. Ou bien de faire plus attention en ouvrant l'ordinateur. Sauf qu'il a oublié et que les yeux de la belle ne se sont pas clos au bon moment. Son poing se serre, ses yeux se ferment. Comme s’il pouvait devenir aveugle le temps que la colère féminine descende d’un cran. Sauf que non, rêve pas Wayans, elle va pas te laisser t'en sortir sans une remarque. « Elle a passé de bonnes fêtes ? » Pas la peine de croiser ses prunelles assombries pour deviner l’énervement. Et il comprend totalement, il a juste pas envie d’assumer. « Elle va bien Lizie, Antwan ? » Vas-y Max, fait exprès de prononcer les deux prénoms côte à côte. Tu t’fais du mal. Puis, il n’y a pas de bonnes réponses à ta question. Qu’il reste silencieux, qu’il invente un mensonge ou qu’il soit sincère, dans tous les cas ça va s’empirer. Il va droit dans le mur, il le sait. « J’en sais rien. » J’veux pas entrer dans le sujet, ça sert à rien. J'te dirais que de simples photos ne me permettent pas de juger. Pourtant j'les ais analysé plus tôt dans la journée et j'en ais déduis que certains de ses sourires sont faussés, que d'autres sont de vrais eclats de rires, notamment la dernière. Et que cet homme, présent sur celle-ci, est son ex. J’te dirais pas que la voir heureuse me fait sourire, et que la voir avec lui m'agace. Ni même que j’avais envie de lui reparler il y a quelques minutes. T'sais Max, le mensonge c'est pas si mal.. et putain ca fait que un mois qu'on est ensemble. Stabilité, au revoir. « Je suis tombé sur une photo dans le fil d’actualité, et voilà. Curiosité. Ne m’en veux pas pour si peu. » Hausse les épaules, dédramatise au maximum. Par contre, il ne peut pas justifier les anciennes photos qu'il visionnait. Il supprime tout ce qui est susceptible de créer des tensions et cherche le film.  
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Ta nonchalance ne saurait être contagieuse. Dit que c'est rien, aussi fort que tu peux, ma voix couvrira toujours la tienne, celle qui hurle que c'est tout. Que c'est Lizie et toi, que c'est vous, ce foutu couple qui concourre au plus parfait des duos. Ouais, elle s'est barrée et elle est encore là, entre nous. Là, à être magnifique, à me narguer, à me dire que je suis aussi stupide qu'elle, à être tombé dans le panneau de ton sourire. « J’en sais rien. » Parce que t'as pas eu le courage de lui demander, lâche. Mais l'envie te remuait le ventre. J'm'en fous de ta réponse, tu le sais, qu'aucune n'apaisera le vent qui se lève. « Je suis tombé sur une photo dans le fil d’actualité, et voilà. Curiosité. Ne m’en veux pas pour si peu. » Les deux enflammées s'ouvrent encore d'avantage. Elles vont t'avaler, te faire cramer. « Pour si peu ? » Qu'elle hache, les traits contractés. Ca se détend, pour plonger dans le sarcasme. « Puis ouais, voilà, t'as cliqué sur son profil, tu t'es demandé ce qu'elle devenait, si elle avait mec, si elle avait l'air malheureuse sans toi. Curiosité. » J'devine le processus, c'est surement celui qu'on a tous, quand on tombe sur le visage d'un être qu'on aime. Qu'on a aimé. J'en perds ma conjugaison. Puis, t'avances tes doigts, tu fermes la fenêtre du bas, tu cherches un film. Ma main qui aggripe ton poignet trop tard, mais qui stoppe ta recherche. Mes ongles qui s'enfoncent, ma main qui serre. « C'était quoi? » Allez, sort-moi un mensonge. Explique pourquoi tu t'es empressé de me le cacher. Et je cherche ton regard, parce que si tu veux fabuler, il va falloir le faire franchement, avec aplomb. « Si t'hésites entre me mentir et balancer la vérité, j'te conseille de bien choisir. » Un autre « c'était rien », et ton ordinateur et toi, vous passez la porte. Tu connais mon sens de la mesure, quand ça te concerne. Fallait pas me contaminer.
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« Pour si peu ? Puis ouais, voilà, t'as cliqué sur son profil, tu t'es demandé ce qu'elle devenait, si elle avait mec, si elle avait l'air malheureuse sans toi. Curiosité. » Okay, tu m'as pris en flagrant délit, mais arrête de jouer l'innocente. Tu l'as certainement fait avec tes exs. Avec ton stupide mather. Rien que pour voir s’il continuait à vivre malgré la rupture que t’as imposée. Me me mens pas. « Pourquoi ça doit tourner autour de moi ? Je voulais juste voir ce qu'elle devenait, c'est pas un crime. » Donc oui, curiosité. Ce n’est pas comme si la conversation avait été entamé ou que j'avais pris un billet pour lui rendre visite. J'ferme tout. J'essaye d'oublier l'incident. Du moins d'empêcher que ça s'empire avec les preuves sous tes yeux. « C'était quoi ? » Tu vois, cette main qui capture mon poignet, c’est ce qu’il ne faut pas faire, McAllister. J’suis pas ton prisonnier. Pas ta propriété. Ces contacts sont les pires. J’me braque. Les sourcils se froncent, la mâchoire se serre et les yeux bruns fixent la prise de la demoiselle. « Si t'hésites entre me mentir et balancer la vérité, j'te conseille de bien choisir. » Mon regard t’affronte, mauvais, te criant de me lâcher. « C’est pas comme si la vérité nous avait beaucoup sourit. », accompagné de ce rictus. D’un geste, j’me débarrasse de tes ongles, non sans douleur. J’me retourne vers l’écran, j’rouvre le dossier, j’affiche la première image. Ce n’est qu’elle, souriant, une de ces images que prise lors d’un voyage lowell. Et j’me retourne vers toi, te fixe. Comme si c’était un spectacle. Et j’passe à la deuxième photo, impassible. Tu peux croire que j'en ai rien à foutre, alors que le feu se déclare dans ma poitrine. « T’en veux encore ? » J’t’avais prévenu, Maxym. Tu verras mes sentiments se décupler.  
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Tu me places sous les yeux la représentation de mes craintes, tu me placardes de doutes. Tu me fais mal. « Pourquoi ça doit tourner autour de moi ? Je voulais juste voir ce qu'elle devenait, c'est pas un crime. » Tu me fais mal, et t'es mauvais dans ça. T'es nul en défense, mauvais menteur, mauvais ex, mauvais meilleur ami. T'es tellement coupable, pour un innocent. Et, tu te braques sous ma peau. J'ai pas besoin de tes mots, t'as qu'à juste me regarder comme tu le fais. Puis, moi je maintiens, j'te défis de mes prunelles incendiaires. J'aime ta colère, l'ossature de ton visage qui se dessine d'avantage, tes billes qui se soulignent d'une délicieuse rage. Tu vaux tellement pas mieux que moi. « C’est pas comme si la vérité nous avait beaucoup sourit. » T'y arrives, à ta précieuse liberté, mais j'te laisse une trace de griffure sur la peau. On est coincé dans nos filets Antwan, on s'en sortira pas sans marque. Mes lèvres se taisent, ma gorge, mon cœur et tout le reste de ma carcasse, n'attendent que la suite. Je te laisse tous les rounds qui arrivent, j'te montre même où frapper. « T’en veux encore ? » Auto-destruction. Je siffle, la provocation en unique défense. « J'attends que ça. » Même que j'attrape cette souris, que j'les fais défiler moi-même. C'est encore mieux comme ça. Toi, elle, vous et votre foutu bonheur. Des souvenirs qu'on aura jamais. Que j'aimerai vous voler, derrière mes longs cils noirs, qui battent la mesure. Assez vite, pour interdire l'eau de sortir. Quand j'étouffe, je claque l'écran contre le clavier, je ferme le cauchemar. « Comment tu.. » Un souffle, j'le dis pour moi. J'te regarde, pourtant. Le corps hésite, entre le minable et le fier. La tristesse et la colère. La dernière gagne, quand dans un bond je te pousse. « T'es vraiment un connard. » J'peux pas le crier, j'ai plus d'air. J'te pousse à nouveau, reprenant ma voix, me laissant gonfler par l'adrénaline du château de cartes qui se casse la gueule. « T'es vraiment un putain de connard ! » Et puisque j'arrive pas à te dégager du canapé, c'est moi qui me lève, l'air halluciné. J'digère, j'avale la couleuvre. Y a « trahison » gravé sur ton front, et j'vois plus que ça. J'vous vois, dès que mes prunelles se couvrent.
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J’pensais que t’en aurais assez. Que les quelques photos qui ont défilé t’avaient donné la nausée et que tu allais abandonner le visionnage. Sauf que c’est toi, la belle demoiselle qui ne demande qu’à se prendre des coups. Et y en a plein que je peux te donner. « T'es vraiment un connard. » T'es en droit de croire que ca ne me fait rien. Après tout, mes iris sombres te fixent de la même manière. Pas expressif malgré l'insulte. Un mur. Pourtant c'que tu dis Max, c'est l'équivalent d'une claque. Tes mots sont plus puissant que le coup que tu me donnes. « T'es vraiment un putain de connard ! » J'fixe la place que tu laisses vide par ton départ. Vidé, d'un coup. Il n’y a plus rien autour. Tu n’es pas la première à me le balancer. La française l'a prononcé avant toi. Et j'me le suis répété des jours et des mois après vous avoir fait du mal. Comme quoi, McAllister, on ne change pas. Je serai celui qui te fera mal. J't'en donne la preuve aujourd'hui. Tu me vois dans toute ma splendeur. Le garçon qui trébuche sur ses propres pieds. Et malgré le cœur battant pour toi, malgré la sincérité de mon attachement, tu n’arrives pas à me maintenir droit. C’est qui le pire de nous deux ? « C’était juste de la curiosité », qu’il marmonne dans son coin. Elle l’entendra à peine, si tant est qu’elle veuille bien l’écouter. Il se lève, fait face à la brune. « J’ai regardé un ancien dossier photo. J'suis coupable. Mais « connard », vraiment ? » Marque une pause, fixe la brune. « Si je voulais qu’elle revienne dans ma vie, je ne serais pas là. C’est simple d’écrire une lettre d’adieu, de la poser sur ta table et de prendre un billet pour la France. » Pourtant, il se tient debout devant elle. T’as choisi de te mettre avec lui. T’as accepté ses baisers. Et avec ça toute la personnalité, aussi contradictoire soit-elle. J’te protège en te plaquant mon fer rouge sur la peau.
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Tant pis, si j'pense pas un mot de ces lettres qui sortent d'entre mes lèvres. Tant pis, si c'est la violence qui parle plus franchement. Si j'arrive pas à hurler, mais que mes mains le font. J'écoute même pas ce que je dis. Tout ce que je veux, c'est te faire réagir, flinguer ton mur, m'élancer contre la pierre et faire en sorte qu'elle se fissure. Mais j'me brise contre. Je m'éclate contre la barrière de tes iris insensibles. « C’était juste de la curiosité » J'écoute pas. J'entends, mais j'imprime pas. J'm'en fous, de ta curiosité malsaine. Je retiens qu'elles étaient là, qu'elles le sont toujours. Elles seront là quand je te décevrai, quand je serai moins belle qu'elle, moins gracieuse, moins fiable. Quand tu vous regretteras, que tu nous aimeras moins. Tu vois ce que nous fais tes doutes premiers, ils sont restés, ils m'ont imprégnés les sens. Ils ressortent dès que tu trébuches, que tu regardes juste un peu hors de notre chemin. Tu te relèves, j'élève mon regard. « J’ai regardé un ancien dossier photo. J'suis coupable. Mais « connard », vraiment ? » Un rire, qui sort de la bouche acide. « Ouais, connard. Tu veux que j'le répète ? » Par provocation. Mais j'le pense pas. T'es tout un tas de choses pas jolies, mais pas ça. T'es la victime de ton propre cœur détraqué. « Si je voulais qu’elle revienne dans ma vie, je ne serais pas là. C’est simple d’écrire une lettre d’adieu, de la poser sur ta table et de prendre un billet pour la France. » Les lèvres se referment légèrement, comme si un point avait été marqué. Mais c'est faux, c'est pas simple, car tu n'as jamais su nous dire adieu. « Tu l'aimes encore ? » Je sais pas pourquoi je demande ça. « T'as envie d'aller la retrouver, des fois ? » Je sais pas pourquoi je continue. Les billes, qui brillent, autant de colère que de l'adolescente transie. Les mains qui tremblent encore, légèrement, de cette femme qui aime et haie trop, qui ressent trop.
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« Ouais, connard. Tu veux que j'le répète ? » Vas-y, que ça s'imprègne une bonne fois dans ma tête. Que j'te laisse tranquille. Que j'te laisse vivre ta vie avec les normaux, les gentils. « Tu ne le penses pas. » J’te défie de le redire. « Tu l'aimes encore ? » Arrête, ça va trop loin. Tu l'sens ce cœur qui loupe un battement. Cette respiration coupée par la surprise. « Quoi ? » Tu m’prends au dépourvu. Je n’admettrais pas que la question est légitime. Que tu es tout à fait en droit de la poser, et d'y analyser ma réaction. Les yeux s'arrondissent, la mâchoire se serre, j’recule d’un pas. Y a plus un seul mot qui passe. Ma maîtrise n’est que partielle. Faut que le cerveau traite la demande, qu’il comprenne les propos, les significations. Qu’il se rappelle ce qu’il ressent, qu’il y place des mots. Et le voilà face à deux possibilités. Soit il ment, prend le rôle de son propre avocat, parle faits et non sentiment. Soit il ose la vérité, celle où il ignore la réponse. Tu sauras que je suis honnête lorsque mes mots t'attaqueront le cœur au lieu de l'adoucir. Les belles paroles, c'pas moi, pas le vrai. « T'as envie d'aller la retrouver, des fois ? » C'est vraiment ce qui t’inquiète, pas vrai ? T'es paniquée à l'idée qu'ce billet d'avion soit dans les mains masculines. Peur de l'abandon. Peur de t'être engagé dans quelque chose que tu ne contrôles pas. « Non, je ne veux pas aller la retrouver. Je sais PAS pourquoi je regarde ces photos, je sais pas pourquoi je suis accroché au passé. J’veux pas oublier. » Ne pas mettre une croix sur l’erreur commise. Celle de se faire aimer et de frapper par derrière. D’être ce connard, ce lâche. « Et malgré ça, malgré toute les incohérences, tout ce bordel, tu peux être certaine que j’prendrais pas un billet pour Paris. On sait pourquoi depuis longtemps. »
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« Tu ne le penses pas. » Bien sur que je le pense pas. Moi, j'les prends abimés, égoistes, tortueux, mais je ne suis pas de ces demoiselles qui trouvent leur bonheur dans les bras hostiles. Je les choisis dans les gentils, voyez, et regardez comme je ploie quand même. McAllister s'arrête là dans la répétition, mais frappe encore. Plus juste. Là, pile dans le cœur adverse. « Quoi ? » La lance qui s'enfonce dans le battant. Amazone. Je pourrai entendre ta respiration s'arrêter, ton cœur gémir, toute ton apparente certitude que tu me sers, se ruiner à mes pieds. Tu recules. Tu recules et tu ne réponds pas. Je te connais trop, ça me joue des tours. Je serai tellement plus heureuse, si je te connaissais moins. On dénigre trop le mensonge essentiel dans une relation. « Non, je ne veux pas aller la retrouver. Je sais PAS pourquoi je regarde ces photos, je sais pas pourquoi je suis accroché au passé. J’veux pas oublier. » Le passé a cette belle habitude de paraître toujours plus doux que le présent. A force, on lime les souvenirs, on en enlève les coins rugueux. La mélancolie t'attends Antwan, elle se mêlera aux regrets. « Je veux pas que t'oublie. » Que j'ai juste le temps de glisser, à voix basse. « Et malgré ça, malgré toute les incohérences, tout ce bordel, tu peux être certaine que j’prendrais pas un billet pour Paris. On sait pourquoi depuis longtemps. » Toi aussi tu le sens que c'est un vrai bordel ? Tu me tends des branches, puis tu les coupes, moi, j'sais plus où me raccrocher. « Non on sait pas pourquoi. » Fait ce pas, qui nous avait éloigné. « On le sait pas, je le sais pas, car t'es pas foutu d'être honnête. » Le courage te manque, Wayans. « Je t'ai jamais demandé de l'oublier, de ne plus t'inquiéter pour elle, ou de couper tout contact. » Parce que je ne pourrai garantir l'inverse, si le vert vient à croiser ma route. « Mais t'es même pas foutu de me le dire. Puis ça.. » Désigne l'ordinateur d'un vague mouvement. L'étendue de votre bonheur, devant tes yeux que je devine sentimentaux. Demoiselle a ce sourire qui revient de façon soudaine, fulgurance qui fait son retour, l'amertume dégoulinant des lèvres. La voix prend de l'assurance. « Et, tu ne m'as pas répondu. Je t'ai demandé si tu l'aimais encore, tu ne m'as pas répondu. » Secoue la tête. « Enfin si, t'as répondu. » Ton corps l'a fait pour toi, le silence n'a eu qu'à me le confirmer. Cette main qui attrape ma veste, c'est ma réponse à moi.
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