Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityDarlinnng !! It's mum !!! - Oh God ! - Page 2
-38%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip à 99,99€
99.99 € 159.99 €
Voir le deal


Darlinnng !! It's mum !!! - Oh God !

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Occupée à la cuisine, ma mère n'avait tout d'abord pas entendu la sonnette de la porte d'entrée. Ce qui n'était pas très grave, puisque juste derrière Paris, soudainement, apparaissait mon père, des sacs dans une main, et un sourire bienveillant sur le visage. Après avoir délaissé l'ascenseur pour un peu de sport, l'homme monta les quelques marches qui restaient pour accéder au quatrième étage, là où je résidais, posant immédiatement une main sur l'épaule de son petit-fils. « Tu dois être Paris. Bonjour, je suis Gordon, ton grand-père. » le salua t-il d'un clin d'oeil. Si l'on devait dresser le portrait de Gordon Austen, on le décrirait comme quelqu'un de relativement costaud et haut sur pied. Dans les 1m88, quelques centimètres de plus que ses enfants et au moins trente de plus que sa femme. Un corps ferme, que l'on devinait musclé sous des vêtements qu'il prenait soin d'assortir en tissus et couleurs. Une barbe naissante qu'il ne rasait jamais mais sur laquelle aucun poil ne dépassait les autres, lui donnant un air de dandy chic. Il ne portait jamais que deux seuls bijoux : son alliance, et une montre hors d'âge que lui avait jadis offert son propre père. Vêtu d'un jean et d'un pullover bleu qui relevait celui de ses yeux gris et malicieux, il ouvrit aussitôt la porte pour laisser entrer Paris et Ashlynn, non sans effleurer le bout du nez de la petite au passage en signe de tendresse. Comme moi, mon père n'avait jamais été très démonstratif, même lorsqu'il aimait profondément une personne. « Entre, je t'en prie. » Passant une main dans sa tignasse rousse qui tombait par mèches le long de sa nuque, une coupe décalée qui pourtant lui allait comme un gant, remontant ensuite ses lunettes rondes sur son arcade nasale, Gordon finit par refermer la porte derrière lui, affalant après coup ce qu'il avait acheté sur la première chaise qu'il trouva. « Maggy, tu as de la visite. » lança t-il alors, taquin, à sa femme. « Comment ? Gordon tu as rapporté le....OHH MY GOOODD ! Paris ! Mon chéri, viens un peu par là ! » Mieux valait éviter de se trouver sur le passage de ma mère lorsqu'elle courait dans une direction. Ainsi mon père s'était-il immédiatement décalé sur le côté, un vague sourire amusé sur les lèvres, pour laisser le soin à son épouse de serrer ses petits-enfants. « Oh God, que tu es bel homme ! Et si grand ! Il a tenu de ta famille, chéri. » précisa Margaret en jetant un bref coup d'oeil vers son mari, tâtant les épaules de Paris et encadrant son visage de ses mains au passage. « Je suis tellement heureuse de faire ta connaissance, mon chéri ! » s'exclama t-elle à nouveau, les larmes aux yeux avant d'aviser la petite Ashlynn. « Ohhh, regarde-moi cette frimousse... Gordon, regarde comme elle est mignonne... Bonjour, bonjour mon coeuur ! » susurra t-elle en pinçant délicatement les joues de l'enfant. « Quel âge as-tu mon chou ? Elle parle déjà ? Mais venez venez, tu ne vas pas rester debout tout de même, viens t'asseoir. » Attrapant le bras de Paris, Margaret le tira en avant vers le canapé pour l'obliger à s'asseoir, tandis qu'émerveillée et heureuse elle continuait de les admirer, lui et Ashlynn. « Quand je pense que ton père a mis si longtemps à nous parler de toi et de ta famille. » grommela la matronne en fronçant légèrement les sourcils. « Nous vous avons apporté des petits cadeaux d'Ecosse. Il faudra d'ailleurs qu'un jour tu viennes nous voir, mon chéri, je compte sur toi hum ? » Eh oui Paris, le piège vient de se refermer sur toi. Ma mère n'est pas seulement une maman dragon protégeant ses œufs contre vents et marées, c'est aussi la femme la plus bavarde du monde, qui peut passer du coq à l'âne en moins de deux sans que cela ne lui pose aucun problème. Ne pas se fier à son mètre 60, ses cheveux blonds relevés en un chignon dont plusieurs mèches folles s'échappaient, son sourire toujours présent et ses yeux d'un vert émeraude n'étaient là que pour faire diversion.

FICHE ET CODES PAR ILMARË


@Paris A. Maconahey
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Paris se retrouvait un peu embêté devant la porte d’entrée de son père et il commençait même à douter de sa santé mentale : et s’il avait complétement rêvé cette conversation téléphonique ?! Et si c’était un canular ? Okay il était peut-être un poil paranoïaque mais la vie s’était souvent chargée de lui apprendre que les choses les plus merveilleuses sur terre ne sont peut-être que des illusions. Il est vrai qu’après le stress de se découvrir de nouveaux membres à sa famille, il y avait eu beaucoup d’attente. Le Dunster avait toujours envié ses camarades de classe quand ces derniers se vantaient de leurs rapports avec les membres de leur famille. Bien sûr, à cette époque, il y avait sa grand-mère maternelle ou plutôt son arrière-grand-mère mais à cause des nombreux déménagements, il n’avait pas pu profiter d’elle autant qu’il le souhaitait. Là, c’était comme si on lui redonnait une seconde chance -qui plus est, cela le rapprochait de ce père si énigmatique.

L’étudiant n’avait pas pu s’empêcher de se crisper quand il avait senti cette main masculine se poser sur son épaule. Un jour, il allait vraiment devoir falloir qu’il apprenne à calmer cette tension en lui dès qu’on le touchait. A la place, il se tourna vers l’homme et l’observa dans un premier temps, très silencieux. C’était étrange de s’entendre dire : je suis ton grand-père. Bêtement, les coins de ses lèvres esquissèrent un sourire. « Bonjour… oui c’est moi » dit-il un peu hésitant avant d’entrer chez son père, sa petite, toujours précieusement calée contre son torse. Ashlynn était silencieuse et regardait cette nouvelle personne avec curiosité, fronçant son petit nez sous la caresse avant de sourire. « Merci » reprit-il en ne sachant pas vraiment comment se comporter. Dans sa tête, le père et le fils devaient se ressembler et jouer les marques d’affection dès la première rencontre n’était peut-être pas la bonne solution. Sa grand-mère, elle, ne se posait pas ce genre de questions car une véritable tornade s’abattit sur lui. Paris ne savait même pas quoi répondre mais souriait bêtement heureux d’être accepté aussi facilement par cette femme. « Je ne savais même pas qu’il vous avait parlé de nous… euh excusez-moi, elle a 17 mois et elle parle… normalement mais je crois qu’elle est un peu intimidée. Une fois qu’elle aura pris ses marques, elle ne tiendra plus en place » s’amusa-t-il à répondre avant de constater l’absence de son père. « P’pa n’est pas là ? » demanda-t-il avant de se rappeler qu’elle lui avait posé une question. Il avait du mal à suivre le débit de cette femme qui était apparemment sa grand-mère. « Ce serait avec plaisir et fallait pas.. Je veux dire pour les cadeaux, c’est gentil mais il ne fallait pas vous donner cette peine par contre désolé de vous poser cette question mais p’pa a été adopté ? » lâcha-t-il car ils étaient si différents.



©TOWNTROTTER.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Visiblement amoureuse de l'air surpris de son petit-fils, Margaret était aux anges. Tactile par nature, elle ne pouvait s'empêcher par moment de poser une main affectueuse sur la sienne, son genou ou d'apposer des caresses et des chatouilles sur Ashlynn. « Ohh ma chérie, c'est vrai, mamie te fait peur ? » Un petit rire se fit aussitôt entendre à l'autre bout de la pièce. Un homme qui visiblement avait l'intention de goûter le plat préparé par sa femme, puisque ses doigts retenaient une cuillère en bois à hauteur de ses lèvres. « Pourquoi est-ce que cela ne m'étonne pas ? Ne t'en fais pas Ashlynn, même si elle en a l'air, ta grand-mère ne mange pas les enfants. Ni les jeunes adultes si cela peut te rassurer, Paris. » lança t-il d'un air malicieux. « Comme d'habitude, ton sens de l'humour est affligeant, Gordon. Pose cette cuillère immédiatement, je n'ai pas terminé ! » répliqua alors son épouse en lui jetant un regard noir. Paris ne les connaissait pas encore suffisamment, mais entre mes parents c'était l'amour fou, le vrai, malgré d'incessantes petites disputes. Mon père adorant par dessus tout se faire le détraqueur de ma mère avec tendresse et humour, tandis que cette dernière faisait comme si elle ne voulait rien savoir. « Tiens, c'est vrai ça...Gordon, ton cher fils ne nous a t-il pas dit qu'il n'en avait pas pour longtemps ? » questionna Margaret en dévisageant son mari. « Il ne devrait plus tarder, ne t'en fais pas. » rassura mon père à Paris et sa femme qui avait toujours manqué de patience. « Qu'est-ce que tu racontes ? Ne dis pas de bêtises, chéri, il n'y a aucune peine, ça nous a fait plaisir. » Sourire sur le visage, il semblait effectivement être une évidence que Margaret Austen appréciait acheter des cadeaux. Et pas seulement pour sa famille. Elle avait toujours eu le cœur sur la main. « Comment ? » Tout à coup, la question de Paris, si elle avait du sens pour lui, surprit à la fois père et mère. Et tandis qu'eux deux le soumettaient à un examen visuel pour se rassurer sur son état mental, ce fut mon père qui fut le premier à réagir, un sourire indéfinissable sur ses traits comme s'il venait soudain de comprendre le motif de la question de son petit-fils. « Non, Lawrence n'a pas été adopté. Puis-je savoir ce qui te fait...douter ? Serait-ce le tempérament de feu de la lady ici présente par hasard ? » demanda t-il en allant s'installer dans l'un des canapés, journal en main, une lueur malicieuse dans les yeux. Evidemment, celle dans les yeux de sa femme n'avait rien de très amicale. Elle semblait même outrée qu'il ose la traiter d'excentrique pour le coup. « Lawrence est mon fils, et je n'ai pas un tempérament de feu. » gronda t-elle en tournant les talons pour aller préparer le plat principal à la cuisine. « En revanche, nous sommes effectivement les parents adoptifs de notre petite dernière. Tu la rencontreras peut-être. » précisa Gordon pour tenter de détendre l'atmosphère.

FICHE ET CODES PAR ILMARË


@Paris A. Maconahey
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
C’était étrange et à la fois grisant qu’une grand-mère le regarde comme s’il était la huitième merveille du monde. Cela lui rappelait sa relation privilégiée avec son arrière-grand-mère et vous ne pouvez pas savoir à quel point, cela lui faisait un bien fou de retrouver cette ambiance légère et familiale. « Papi Law » s’exclama la petite avant de cacher son visage dans le cou de son père. Elle était en pleine opération séduction avec sa grand-mère car quand elle s’amusait à faire sa timide, c’est qu’elle charmait surtout lorsqu’on voyait son petit sourire en coin, le même que son père. « Je crois qu’elle cherche à vous mettre dans sa poche » rigole-t-il. Paris était vraiment séduit par ce couple dont il ne faisait pas l’ombre d’un doute qu’ils s’aimaient. Cela faisait vraiment chaud au cœur et mine de rien, pour la première fois de sa vie, le Dunster se retrouvait muselé. D’ordinaire, il aurait bougonné, râlé, se serait montré plus agressif qu’autre chose pour se protéger mais pas devant ces deux personnes. C’était limite s’il n’était pas aussi timide que sa fille voire qu’un petit garçon. « Oui, p’pa est comment dire toujours très sérieux, assez distant. Du coup, pour être honnête, je pensais qu’il était orphelin. On avait pas vraiment discuté de la famille » avoua-t-il en haussant les épaules. « J’ai une tante ? » s’étonna-t-il. « Elle s’appelle comment ? » voulut-il savoir alors que la petite se débattait gentiment dans ses bras. « Je crois qu’elle veut aller dans vos bras » s’amusa-t-il avant de tendre la petite à son grand-père. « Vous êtes là pour combien de temps ? » s’enquit-il n’osant pas réellement s’imposer mais maintenant qu’il avait fait leur connaissance, il voulait réellement passer du temps avec eux. « J’espère que ma question sur l’adoption n’a pas été mal prise… j’ai un humour un peu euh merdique » grimaça-t-il un sourire. C’était tout Paris de dire et faire des conneries au moment le plus inopportun. Les relations sociales, ce n’était vraiment pas son truc mais l’envie de faire bonne impression à cette nouvelle famille qui s’offrait à lui, lui tenait à cœur.



©TOWNTROTTER.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Si Ashlynn avait tenté d'attirer la réaction de sa grand-mère, c'était réussi. Rien qu'en prononçant ces deux petits mots, Margaret avait fondu, jetant un regard étoilé à son mari, ainsi qu'une moue béate, signe qu'elle n'allait pas tarder à couvrir la petite de bisous. Enfin, du moins après que l'enfant l'ait définitivement adoptée, il n'était pas non plus question pour elle de l'effrayer par de trop grandes démonstrations d'affection. Bien que les bouts de choux à cet âge avaient tendance à accepter plus ou moins n'importe qui du moment que la personne soit charmante à leur égard, il ne fallait pas non plus se comporter comme s'ils étaient de simples objets dénués d'émotions. Aussi, Margaret souhaitait que sa petite-fille l'apprécie réellement avant de l'envelopper de son étouffant amour maternel. « Je crois qu'elle y est parvenue sans aucune difficulté. » commenta Gordon en référence à la remarque de Paris. Bien qu'il n'était pas aussi expansif que sa femme en termes d'affection, Gordon adorait les enfants. Sauf qu'en qualité d'ancien psychiatre, il les prenait avec plus de philosophie et de pédagogie que sa femme qui elle, ne se fondait sur rien d'autre que son amour, ses qualités de mère et d'assistante maternelle à la retraite. En attendant, retournée à la cuisine pour préparer la suite du repas, Margaret laissa son époux en conversation avec leur petit-fils. Une conversation qui reprit aussitôt à mon sujet. « Ton père n'est pas distant, Paris. Je pense qu'il devait être plus que surpris de se découvrir un fils après tellement d'années passées à vouloir oublier son passé. Il a dû se sentir à la fois heureux de savoir qu'il avait un enfant, mais attristé de ne pas avoir pu te voir grandir ni t'éduquer et t'aimer comme il l'avait fait pour Jane. » Ignorant que je n'avais jamais encore fait allusion à ma famille défunte à Paris, mon père poursuivait calmement, observant avec attention les traits de son petit-fils afin de décrypter la moindre de ses émotions. « Aujourd'hui, je pense qu'il essaie de se montrer digne de toi, même s'il sait aussi qu'on ne peut rattraper le passé. Il a peur de ne pas être à la hauteur de tes espérances, comme toi tu dois avoir peur de le décevoir. C'est normal tu sais. Vous devez apprendre à faire connaissance, il y a tellement de choses que vous ignorez encore l'un de l'autre. » souligna mon père en lui souriant pour apaiser ses craintes. « Il est vrai que Lawrence peut paraître froid de prime abord, mais crois-moi que ce n'est qu'une façade. Si tu fais partie de sa vie, et surtout en tant que fils, tu comprendras vite qu'il te porte un amour inconditionnel mais qu'il manque encore d'assurance dans votre relation. Rassure-toi, fiston, le temps vous aidera à resserrer les liens. » termina t-il avant que sa femme ne reprenne le dessus. « Nous avons deux filles et un autre fils. La deuxième se prénomme Elizabeth. Ton père et elle se ressemblent beaucoup. La petite dernière, c'est Hannah, et notre fils s'appelle Peter. » énonça Margaret sans lever les yeux du wok dans lequel elle était en train de faire frire des légumes de saison. « Mais en voilà une jeune fille bien téméraire. Allez hop, viens voir papy mon ange. » soufflais-je de son côté mon père en se levant de son siège pour récupérer Ashlynn, sous l'autorisation de son petit-fils. « Deux semaines, normalement, c'est bien cela chéri ? Nous n'avons pas vraiment décidé, à dire vrai. » Le repas était prêt, apparemment. Les marmites avaient été retirées du feu, et les plats avaient déjà été remplis, une portion plus petite trônant dans l'assiette de la petite Ashlynn. « Ohh mais non mon chéri, ne t'inquiète pas. Je ne serais pas une bonne mère si je devais m'énerver à chaque plaisanterie de mes enfants. » Et dieu sait qu'il y en avait eu, notamment de la part d'Elizabeth et de Peter. « God, mais que fait ton fils Gordon ? Il nous a dit que...Ah enfin ! » La porte venait de s'ouvrir, et de se refermer aussitôt. D'abord interdit devant le regard scrutateur de ma mère, je dévie vers mon père, rencontrant le visage d'Ashlynn au passage, puis celui de Paris. « Bonjour. Je ne savais pas que tu comptais passer. » l'interrogeais-je en reportant mon attention sur ma mère. Je suis sûr que tu y es pour quelque chose, n'essaie même pas de nier.

FICHE ET CODES PAR ILMARË


@Paris A. Maconahey
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Il est vrai qu’aux yeux de son fils, Lawrence paraissait distant, un peu froid. Ce n’était pas vraiment un reproche formulé par Paris. En réalité, lui-même ne savait pas comment se comporter avec son père. Entre espoirs enfantins et pessimisme d’adultes, il oscillait entre les deux sans réussir à se fixer. Dans un sens, le Dunster ne voulait pas étouffer son parent. Il ne voulait pas non plus fonder trop d’espoir dans cette relation de peur d’être à nouveau abandonné car le plus grand problème de ce grand bonhomme, c’était son manque de confiance vis-à-vis de l’espèce humaine. Il avait connu trop de souffrances pour croire aux choses merveilleuses de la vie. D’ailleurs, il avait mis un temps fou à calmer ses angoisses vis-à-vis de sa relation avec Summer. « Jane ? » demanda-t-il confus. C’était quoi cette histoire ? Et puis c’était qui cette fameuse Jane ? « Je sais qu’on ne peut pas changer le passé et je m’attends pas à ce qu’il m’amène à un match de hockey comme tout père le ferait. En fait, je crois que je n’ai pas beaucoup d’attente me concernant. J’espère juste qu’il puisse être là pour Ashlynn » soupira-t-il. Oui, il se fichait bien de son propre sort, seule sa fille comptait. Est-ce qu’il ne ressentirait pas de jalousie en voyant son père très proche de sa petite-fille ? Sûrement. C’était humain après tout. Toutefois, l’étudiant était suffisamment mature dans sa tête pour ne pas se laisser dominer par cette émotion. Il se satisferait de ce que Lawrence aurait à lui offrir. « Mais oui, je n’ai pas envie de le décevoir… J’ai pas le profil du mec idéal. J’ai fait des conneries dans ma vie dont je ne suis pas fier parce que j’étais en perpétuelle colère vis-à-vis du monde entier mais vous pensez vraiment ce que vous dites ? Sur le fait qu’il puisse m’aimer de cette façon ? » demanda-t-il comme un enfant timide le ferait. Paris pouvait paraitre fort mais dans le fond, il n’était qu’un gamin brisé par la vie, par les adultes et qui tentait simplement de réussir sa vie coûte que coûte quitte à jouer des poings. Sa colère avait toujours été un moteur, une protection pour lui. Il avait du mal à se dire qu’on pouvait vouloir veiller sur lui, le protéger. Ashlynn était une enfant, c’était normal qu’on prenne soin d’elle, lui, il était un adulte… il se demandait bien ce qu’on pouvait lui trouver.

Sa grand-mère intervint alors pour lui expliquer un peu tous les membres composant cette nouvelle famille. Paris était heureux d’être doté d’une mémoire eidétique, cela lui permettait de tout retenir. Il était quand même heureux de faire leur connaissance. Ashlynn aussi vu la façon dont elle souhaitait se réfugier dans les bras de son arrière-grand-père. Le Dunster sourit à sa grand-mère, soulagée qu’elle ne lui en veuille pas. Franchement, il ne voulait pas lui manquer de respect, d’une aucune façon. « Je suis rassuré dans ce cas » dit-il avant d’entendre la voix de son père. Aussitôt, le sourire de Paris devint espiègle car il avait bien compris que Lawrence n’était absolument pas au courant de cette invitation. « Salut p’pa… moi non plus je ne savais pas mais grand-mère m’a invité… » dit-il en se retenant de rire vu la tête de son père. « Papy Law » s’écria la petite, déclenchant un fou rire chez Paris. « Tu verrais ta tête, c’est trop bon » rigola-t-il de plus belle.

Spoiler:



©TOWNTROTTER.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Ses sourcils se froncèrent imperceptiblement devant l'incompréhension de Paris. Visiblement, mon père venait de se rendre compte que je n'avais encore jamais abordé le sujet de mon ancienne famille avec la nouvelle. Hésitant quelques minutes entre la décision de lui avouer une partie de mon histoire ou de me laisser agir comme bon me semblait, l'ancien psychiatre estima juste et normal de tenir informé son arrière-petit-fils des souffrances que j'avais moi-même endurées. Sans doute pensait-il qu'ainsi, Paris comprendrait mieux les travers de son père, et ce pourquoi il pouvait parfois avoir du mal à communiquer ses émotions. « Jane était ta sœur, Paris. » Evidemment, l'homme savait que le Dunster serait curieux désormais qu'il lui avait appris cette nouvelle, ce pourquoi, il poursuivit, sous le regard vigilant de sa femme. « Sa mère Catherine et elle sont décédées dans un accident de voiture il y a sept ans de cela. » précisa t-il dans un murmure comme s'il s'agissait d'un secret terrible que la famille avait toujours gardé.

« Tu n'as pas d'attentes ? Tu devrais pourtant, il s'agit de ton père, et comme tout parent, il vit dans l'hésitation constante et l'angoisse de mal s'y prendre, surtout maintenant que tu es adulte. » Comprenant le besoin et la peur de son arrière-petit-fils, Gordon tentait pourtant de lui montrer là où le bas blesse. A savoir qu'il ne pouvait pas espérer certaines choses de moi, sans me le dire franchement. La subtilité, surtout vis à vis d'un homme qui n'était plus un enfant et que j'avais peu connu, risquait de nous éloigner plutôt que nous rapprocher. « Il sera présent, pour Ashlynn, mais aussi pour toi, mon chéri. » réitéra ma mère en lui lançant un sourire confiant. « Tu ne dois pas t'éclipser sous le prétexte de croire que Lawrence te saura ou ne voudra pas prendre soin de toi. » Mon père l'observe longuement, et met le doigt sur le problème. « Tu penses sûrement que c'est parce que tu n'es plus un enfant maintenant que tu n'as pas le droit d'avoir un père aimant ? Ce n'est pas parce que tu es adulte, fiston, que tu dois être délaissé. Ni de croire que tu ne mérites pas autant que ta propre fille. Il s'agit de ton père, et parce que nous sommes à ce point similaires, je ne peux que te conseiller de lui dire quand quelque chose ne te convient pas et quand tu désires quelque chose. » Pour être aussi peu démonstratif que moi, Gordon savait mieux que quiconque comment je fonctionnais. « Lawrence a parfois besoin d'être bousculé un peu pour réagir. Comme tous les parents. » conclua t-il tandis que sa femme riait en hochant la tête, se souvenant des mêmes soucis qu'ils avaient autrefois rencontré dans l'éducation de leurs enfants. « Fiston, je ne mens jamais. Sauf en cas d'extrême nécessité. » le prévins ensuite l'ex psychiatre d'un air très sérieux, quoique les yeux brillants de malice. « Mon chéri, tout le monde fait des bêtises. Enfant, adulte, et crois-moi que ton père n'échappe pas à la règle. C'est normal de se tromper. Le principal c'est de savoir reconnaître ses erreurs pour ne pas recommencer la fois suivante. Ton père t'accepte, tel que tu es. » lui souffla Margaret en allant apposer une caresse aimante sur sa joue. « Parmi tous les patients que j'ai reçu à mon cabinet, je n'en connais aucun qui, parents, n'aient jamais cessé d'aimer ses enfants, quels que soient les fautes commises. » le rassura une fois encore Gordon en se levant de son siège pour poser à son tour une main ferme sur l'épaule de Paris. « D'ailleurs, si jamais tu as envie d'en parler un jour, de ce que tu as vécu, si tu éprouves encore de la colère, je serais ravi de t'aider fiston. » murmura t-il au creux de son oreille.

« Pourquoi ne suis-je pas surpris ? » articulais-je en soupirant alors que Paris m'avouait que sa présence était effectivement dû à ma mère. Mère qui me lança un regard indifférent, comme si elle ne voyait absolument pas où était le mal. « Bien, maintenant que tu es ENFIN arrivé, mon poussin, on va pouvoir passer à table. » Roulement d'yeux dans leurs orbites, alors que je me dirige d'abord vers ma petite-fille, la volant à mon père qui me lance un regard empli de malice et s'avance déjà de la table mise. « Bonjour ma puce. Tu tombes bien, je t'ai acheté un petit cadeau rien que pour toi. » soufflais-je à son oreille en embrassant ses joues et le bout de son nez tout en la tenant fermement contre mon torse pour éviter qu'elle ne tombe. Posant ma sacoche sur le canapé du salon, je me rapproche ensuite de Paris. Je ne savais jamais très bien comment le saluer étant donné son âge. Mon attachement pour lui était sans failles, pour autant, je n'avais pas envie qu'il me prenne pour ses papas gâteaux tellement proches de leurs progénitues qu'ils en devenaient étouffants. Dans l'autre sens, je ne voulais pas non plus qu'il croit en une attitude désinvolte quoique polie, uniquement en raison de ma nature réservée. Aussi, je finis par me pencher vers lui, passant une main derrière sa nuque, avant d'embrasser rapidement sa tempe pour éviter de tomber dans le sentimentalisme à outrances. Biensûr que je souhaitais pouvoir le prendre dans mes bras, passer une main dans ses cheveux ou le taquiner, sauf que nous n'en étions pas encore à là. « Tu parles. » répliquais-je en esquissant un sourire conquis. « Bon, et bien alors à table. Vous me direz de quoi vous avez discuté pendant que je n'étais PAS là. » maugréais-je en jetant un nouveau coup d'oeil à ma mère qui nous servait déjà. Attention, pas sûr qu'une assiette soit suffisante pour tout contenir.


FICHE ET CODES PAR ILMARË



@Paris A. Maconahey
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« Oh » fut sa seule réaction alors qu’il apprenait pour la famille de son père. Dans un sens, cela expliquait beaucoup de choses et dans un autre temps, cela lui donnait envie de poser mille et une questions à son grand-père. Il ressentait une grande peine pour son père. Il ne voulait même pas oser se demander ce qu’il avait ressentit en perdant sa fille. Si jamais, il devait voir Ashlynn lui être arrachée, Paris péterait un câble très certainement. Sa fille était son trésor, la chose la plus merveilleuse qu’il avait réussi à faire dans toute sa misérable vie. La perdre serait destructrice. Alors, apprendre quelques années plus tard, qu’on était à nouveau père, cela devait vous faire un choc et remuer de douloureux souvenirs. Le Dunster préféra se taire, digérant cette information pour le moment. Un jour, son père lui en parlerait peut-être plus en profondeur mais il préférait lui laisser le temps.

« Il n’a pas à s’angoisser, il ne pourrait jamais faire pire… enfin je veux dire que le simple fait de me dire qu’il veut être présent dans ma vie, c’est déjà énorme pour moi » se rattrapa-t-il. Il ne voulait pas parler de son passé avec eux. Ce n’était pas par manque de confiance mais Paris ressentait encore trop de honte vis-à-vis des sévices qu’il avait subi dans son enfance. Le simple fait de savoir que Lawrence était au courant, était par moment déstabilisant pour le Dunster alors que ses grands-parents qu’il ne connaissait pas vraiment le soient également… non merci. Paris préférait garder ce passé au plus profond de lui, quitte à faire la sourde oreille devant les relances du centre pénitencier concernant la santé déclinante de son beau-père. Il se fichait bien que cet homme soit atteint d’un cancer et qu’il aimerait partir l’esprit libéré… qu’il crève comme une merde et brûle en enfer songea-t-il avant de tourner son regard vers sa grand-mère, en essayant de mettre ses douloureux souvenirs dans un coin de sa tête. Cela lui faisait du bien finalement de pouvoir leur parler, de pouvoir s’entendre dire des choses sur son père. Il appréhendait beaucoup mieux la personnalité de Lawrence. « Je… Je ne suis pas très doué dans les marques d’affection et encore moins pour les réclamer. J’ai envie de connaitre mon père, de faire des choses avec lui. Ma mère a essayé de pallier à ce manque. Elle et moi, nous ne sommes pas toujours sur la même longueur d’ondes. Elle n’est pas la mère du siècle mais je sais qu’elle a tout fait pour moi… C’est juste que j’ai grandi avec une place à prendre. Je n’ai pas besoin de beaucoup de choses. Le simple fait de réussir à le rendre fier de moi, à me dire qu’il est heureux que je sois son fils… Cela me suffira. Vous savez la première fois que j’ai rencontré Lawrence, j’ai senti tout de suite qu’il y avait un lien entre nous deux. Je le considérai même comme une sorte de père spirituel » lâcha-t-il avec un petit rire nostalgique. « Le hasard de la vie a voulu qu’il soit réellement mon père »

Paris avait beau prendre les choses avec beaucoup de recul, quand il posait son regard sur son père, c’était lui d’un enfant et non d’un adulte. Il avait réellement envie de pouvoir aller voir un match de hockey avec son père, de se dire qu’il se fait un match de boxe, ce dernier serait là pour l’encourager. Grace avait fait des erreurs dans son rôle de mère, elle avait eu beaucoup de lacunes mais elle avait toujours été là pour lui. Elle pouvait être bourrée, shootée, elle s’était toujours pliée en quatre pour son fils. Alors oui, il n’avait pas beaucoup d’attente si ce n’est celle de pouvoir se retourner et voir le regard confiant de son père se poser sur lui. La proposition de son grand-père le surprit dans le sens où Paris ignorait sa profession. « J’y penserai » dit-il en hochant la tête, pas certain d’être prêt à se confier. Summer était au courant mais même à elle, il n’avait osé réellement décrire l’horreur de ce qu’il avait vécu. L’étudiant aimait à se dire que c’était derrière lui, qu’il n’y pensait plus mais c’était faux.

Lawrence était finalement arrivé et Paris ne put s’empêcher de rigoler en voyant sa tête. « Je sens que je vais t’engager pour faire les cartons de jouets d’Ashlynn hein » râla-t-il pour la forme en évoquant le prochain déménagement du couple. Paris en avait rapidement parlé à son père comme quoi, le couple voulait prendre un appartement un peu plus petit que le duplex qu’ils avaient pour le moment. Le loyer était bien trop cher pour eux. Un sourire à la fois attendri et surpris étira ses lèvres quand Lawrence vint le saluer à son tour. Il n’était vraiment pas habitué à ce genre de marque de tendresse de la part d’un homme car malgré lui, il s’était tendu. Néanmoins, cette tension était surtout dû à un réflexe de défense car véritablement une envie de s’éloigner. Il suffisait de voir la joie dans son regard pour comprendre qu’il avait apprécié cette marque d’affection. « Je te rassure grand-mère n’a pas encore sorti les albums photos de quand tu étais petit et tout nu sur le pot » se moqua-t-il gentiment en se levant à son tour. « Par contre, c’est vrai que tu as fait des conneries quand tu étais gosse ? » le taquina-t-il de bon cœur. « Mince, j’ai complétement zappé d’amener le repas d’Ashlynn » se dit-il en frappant son front avec le plat de sa main. « Vous n’avez qu’à commencer sans moi, je vais juste faire un saut à l’appartement »



©TOWNTROTTER.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Laissant Paris digérer la nouvelle de mon passé, mon père préféra ne pas poursuivre, songeant que si le jeune avait un jour des questions, il n'hésiterait sans doute pas à les poser. Se baladant à travers l'appartement en parlant avec son arrière-petite-fille de tout et de rien, notamment de la couleur qu'elle préférait ou du dessins animé qu'elle regardait à la télévision en ce moment, ses sourcils se froncèrent imperceptiblement en s'apercevant – 30 ans en tant que psychiatre, déformation professionnelle oblige – l'omission volontaire mais non anticipée de Paris concernant un pan de sa vie. Loin de se sentir offusqué par sa dissimulation, il jugea au contraire plus favorable de se taire afin de pouvoir plus tard me questionner ou d'en apprendre par lui-même en usant de temps, patience et de confiance à l'égard du jeune homme.

« Ce défaut est héréditaire dans la famille, ne t'en fais pas. » le taquina ma mère en levant sa cuillère en bois, faisant mine d'être choquée que mon père et moi, semblables, étions souvent incapables et tétanisés à l'idée de devoir exprimer ce que nous ressentions, contrairement à mon frère et mes sœurs à qui l'idée de se dévoiler n'avait jamais posé aucune difficulté. « Ta mère...il faudra que nous la rencontrions Gordon. » l'interrompit vaguement Margaret en adressant un regard grave à son mari. La rencontrer, dans le but de recréer des liens que je jugeais à jamais cassés, et afin de faire plus amples connaissances et de pouvoir juger si le Dunster qui se tenait devant elle tenait plus du côté paternel ou maternel de la famille. Loin d'être aussi catégorique que sa femme sur la décision à prendre, Gordon lui jeta un léger coup d'oeil en coin, avant de faire mine d'y songer et de reporter son attention sur Paris. « Comme quoi, le hasard fait bien les choses comme on dit. » énonça son grand-père en lui lançant un clin d'oeil.

De retour de mon « rendez-vous d'affaire », découvrant mon fils et ma petite-fille à l'intérieur de mon appartement, je fis à peine quelques commentaires, sachant pertinemment le caractère de ma propre mère, et le fait que quoique j'en dise, maintenant ou plus tard, n'y changerait jamais rien. Elle n'en avait jamais fait qu'à sa tête, de toutes façons. Ce qui faisait partie de son charme, mais qui pouvait parfois entrainer de drôles de situations, comme maintenant. « Un enfant n'a jamais assez de jouets. » répliquais-je en souriant à la petite poupée de porcelaine, volant un baiser sur ses joues rondes de bébé. Sans dire qu'un enfant se devait d'être gâté pourri par ses parents, loin de là, mais je venais tout juste de faire la connaissance d'Ashlynn. D'une, je souhaitais faire bonne impression, de deux, qu'elle se souvienne toujours de son grand-père, de trois cela me faisait véritablement plaisir de lui faire plaisir, enfin, cela m'avait manqué de m'occuper d'un enfant, même si jamais je ne l'avouerai à son père. « Ah oui, le déménagement...tout va bien, vous avez déjà commencé ? Tu as besoin d'aide ? Je suis disponible mardi, jeudi et vendredi la semaine prochaine si tu veux. » Ne sachant pas si mon fils devait s'occuper seul du déménagement et songeant que ce serait peut-être aussi l'occasion de passer un peu de temps avec lui, je lui proposais mon aide. Visiblement tendu mais non moins ravi du baiser que j'avais posé sur sa tempe, je me fis la réfléxion de ne pas me montrer aussi guindé que d'ordinaire avec lui, jugeant que c'était à moi, père, de faire l'effort de lui prouver combien je pouvais tenir à lui, puisque jamais il ne le saurait autrement vu ma réserve habituelle dont il avait hérité.

« Les... » Fronçant automatiquement les sourcils, je jette aussitôt un regard par dessus mon épaule pour découvrir ma mère en plein fou rire, et mon père bien décidé à me laisser me débrouiller seul, sourire aux lèvres. « C'est absolument hors de question. » Qu'il me voit tout nu sur le pot...et puis quoi encore ! « Maman, tu ne lui montres aucune photo de ce type, je te l'interdis formellement. » grondais-je à la matriarche qui leva une main pour la laisser retomber deux secondes plus tard. « Mais oui poussin, mais oui, maman ne montrera rien. » Traduction : parle à mes pieds ma tête est en vacances et je fais ce que je veux. Boudant à moitié en notant dans un coin de ma tête qu'il était temps que je brûle une bonne fois pour toutes, tous ces albums compromettants, je fronce les sourcils face à la question de mon fils, avant de comprendre qu'elle était dûe à la conversation qu'il avait sans doute eue avec mon paternel. Psychologie en action, comme toujours avec lui. « Non, j'étais vraiment un enfant très sage quand j'étais plus jeune. » mentis-je au préalable avant d'esquisser une moue dubitative, puis franchement amusée. « Oui, biensûr. Comme tout le monde, j'ai fait des bêtises, je le reconnais. » admis-je à mi-voix. « Mais les bêtises forgent la jeunesse à condition que l'on apprend de ses erreurs. » résumais-je en guise de sous-entendu avant d'aller m'asseoir à table, aux côtés de ma mère, bientôt rejoint par mon père. « Oh non chéri, ce n'est pas utile, je lui ai fait un petit pot de purée aux légumes et mini-lardons. Et tu auras même droit à la crème anglaise faite maison comme dessert, mon trésor. » babilla t-elle en offrant son plus beau sourire à son arrière-petite-fille. « Maggy, si Paris veut retourner à son appartement, c'est son droit. Laisse-le faire, chérie. » l'interrompit alors mon père en posant sa main sur la sienne. L'homme pensait surtout que son petit-fils avait peut-être autre chose à faire que de passer récupérer le plateau repas de sa fille, mais qu'il ne voulait pas l'annoncer à haute voix devant tout le monde.

FICHE ET CODES PAR ILMARË



@Paris A. Maconahey
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Paris ne savait pas trop si c’était une bonne idée qu’ils rencontre Grace surtout en ce moment où la tension était au maximum entre la mère et le fils. En prime, les rapports entre Lawrence et Grace n’étaient pas au beau fixe, étant donné que sa mère était terrifiée par son ex-petit ami. Paris ne savait pas trop d’ailleurs comment se situer dans tout cela car quoiqu’il arrive il aimait sa mère et il n’appréciait pas trop l’idée que Lawrence lui fasse du mal. De l’autre, que son père en veuille à sa mère pour lui avoir caché cette grossesse -et pour le reste, lui montrait tout son attachement à son égard. « Je… Je suis pas certain que ce soit une bonne idée... Papa et elle ne sont pas en très bons termes » répondit-il sur un ton hésitant et puis honnêtement, il ne voulait pas qu’on juge sa mère. Le Dunster était peut-être trop protecteur envers sa mère mais Grace et lui avaient vécu des années en enfer et qu’il le veuille ou non, cela les avait autant rapprochés qu’éloignés. Quand on vous dit que les relations mère/fils étaient compliquées, ce n’était vraiment pas un euphémisme. En tous les cas, le Dunster ne pouvait s’empêcher de vouloir la protéger elle et ses frères. Il avait toujours agit comme cela malgré le fait que ses grands-parents n’avaient peut-être que de très bonnes intentions à son égard.

En parlant de son père, ce dernier était revenu de son rendez-vous avec la surprise de retrouver son fils et sa petite-fille dans son salon. « Ouais ben tu diras ça à ma femme quand elle pestera sur le manque de place et le bordel » réplique-t-il amusé. « Non pas encore. En fait, on avait visité un appartement il y a quelques semaines mais avec la tempête, il a connu pas mal de dégâts des eaux donc retour à la case départ. On a mis ce projet un peu entre parenthèse surtout qu’on va bientôt partir pour le Mexique avec la Dunster. Avant que tu demandes, c’est le meilleur ami de Summer qui va s’occuper d’Ashlynn mais rien ne t’empêche d’aller la voir et de la garder » dit-il car il n’empêcherait jamais son père de voir sa petite-fille. C’est juste qu’il le savait occupé et qu’il ne voulait pas non plus être un poids pour lui. Paris n’avait pas encore le réflexe de se tourner vers son père. C’était encore trop récent pour lui. « En tout cas pour ce qui est du déménagement, je pense qu’on ne dira jamais non pour un coup de main » reprit-il pour lui montrer qu’il n’était pas contre à la fois d’accepter son aide mais également désireux de passer du temps avec lui.

Cela ne l’empêcha pas de rigoler avec cette histoire de photo. « Hey moi je veux les voir ses photos » s’écria-t-il, un grand sourire aux lèvres, ce qui au passage lui donnait une belle tête à conneries. Paris se rappela à ce moment qu’il avait complétement zappé d’apporter le repas de la petite. Ces derniers temps, il était vraiment tête en l’air mais entre la Dunster, les problèmes conjugaux et ceux plus familiaux, il avait tendance à être à côté de ses pompes. « Oh non s’il y a ce qu’il faut, c’est parfait. J’ai hâte de goûter à cette fameuse crème anglaise » dit-il l’air gourmand -oui, un véritable estomac sur pate le Maconahey. « Du coup, tu étais un enfant très sage hein ? Tu as fait quoi comme bêtise ? » demanda-t-il à son père curieux d’en savoir plus à son sujet. Qui sait, il apprendrait peut-être un peu plus sur lui, sur cette famille qu’il ne connaitrait hélas jamais. D’ailleurs, avait-il une femme dans sa vie ?



©TOWNTROTTER.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)