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Darlinnng !! It's mum !!! - Oh God !

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Plusieurs mois s'étaient déjà écoulés, je n'avais pas le choix. Connaissant son tempérament de feu, ma mère m'aurait fustigé des années durant si j'avais continué à lui cacher l'existence de Paris. Ce pourquoi, ce matin-là, je les avais appelé. Passé le temps des cris et des pleurs de Margaret – que tout le monde prénommait Maggy – j'eus enfin l'occasion de lui annoncer la nouvelle...j'avais un fils. Evidemment, mes parents avaient été à la fois surpris et heureux de l'apprendre, mais surtout choqués de découvrir son âge. J'imaginais déjà mon père faire le calcul de l'âge auquel mon fils avait été conçu à l'époque, car les remontrances n'avaient pas tardé à venir. Au final, le bonheur de se savoir grands parents avait primé sur leur inquiétude et, le choc passé, ils avaient longuement discuté, tandis que j'essayais de reprendre la main à l'autre bout du fil, sans résultat concluant, sur la date à laquelle ils se rendraient...à Boston. Mauvaise idée. Trèèès mauvaise idée. Forcément, j'étais contre, ne serait-ce que parce que je n'avais pas encore préparé mon fils, mais aussi parce que mes parents et moi sommes relativement différents en termes de caractères. Physiquement, j'avais les yeux de ma mère et son sourire parait-il. Tout le reste, je le tenais de mon père, notamment cette fâcheuse manie qui amusait Margaret de ne montrer sous aucun prétexte mes sentiments. Fort heureusement pour elle, elle me connaissait mieux que personne et était la seule femme à l'heure actuelle à posséder autant de pouvoir sur son fils aîné. Autrement dit : ma plus grande faiblesse, c'était elle.


Trois semaines plus tard.

« LAWRIIEE ! LAWRIIIIE MON POUSSINNN !! » Réveil brutal, les yeux écarquillés, torse nu, jambes écartées et air à la fois effrayé et incrédule. Non, non ils n'avaient tout de même pas osé... « C'est maman mon chaton !! » Oh, God. Si, ils l'avaient fait. Inspirant une grande bouffée d'oxygène, je rejette la couverture sur mon lit, cogne mon gros orteil dans l'un des pieds en pestant contre le bordel qui régnait pour une fois dans ma chambre, et me dépêche de ranger tout ce qui me passait à porter de mains. Ca ira comme ça. Au pire, je verrouillerai cette partie de l'appartement. « LAWRIIE !! » s'exclama à nouveau ma mère avec impatience. Vérifiant mon visage dans le miroir de la salle de bain, je soupire une énième fois en enfilant un tee-shirt blanc, mon pantalon de pyjama et en tentant sans résultat d'attraper Trafalgar qui en avait profité pour se réfugier sous le canapé du salon. Sale bête. Enfin, j'ouvre la porte, alors qu'une montagne de valises me tombe dans les bras, me faisant presque plier sous son poids. « Mais...qu'est-ce que c'est que tout ça ? Et que faîtes-vous ici ? » grommelais-je en allant déposer le tout sur l'un des fauteuils, me retournant pile au moment où une tornade blonde se jeta dans mes bras, m'enlaçant les côtes et m'embrassant dans le cou, les joues et caressant mes cheveux comme si elle ne m'avait pas vu depuis Mathusalem. C'était hélas bien le cas. « Maman... » soufflais-je contre sa tempe. « Ohhh mon bébé, tu nous as tellement manquuéé !! » renifla t-elle en prenant mon visage entre ses deux mains pour mieux m'observer. « Tu n'aurais pas un peu maigri ? » Et ça commence. Pendant ce temps, mon père est occupé à contempler l'ensemble de mon appartement, passant devant ma chambre avec un sourire amusé en faisant signe de la main devant le bordel qu'il découvrit et qui me fit relever les yeux au ciel, pour finalement rejoindre sa femme à mes côtés. « Bonjour fils. Maggy, lâche-le, tu vas finir par l'étouffer. » implora t-il en posant une main sur mon épaule tandis que je lui rendais un sourire reconnaissant.


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@Paris A. Maconahey
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Paris avait l’impression de s’être transformé en fée du logis tellement il tournait et retournait dans la maison. La petite jouait dans son parc sagement, il avait fait une tournée de machine, fait la vaisselle et là, il se faisait royalement chier. Summer lui manquait tellement à vrai dire, il avait l’impression d’en devenir dingue malgré le fait que son mariage battait de l’aile. Enfin, battre de l’aile était peut-être exagéré mais le fait est qu’il était totalement bloqué sexuellement parlant. Un jour, il allait tuer sa mère. Certes, il était heureux que Grace ait retrouvé l’amour et que pour une fois, ce soit un mec bien sous tout rapport mais bordel, de tous les mecs, il avait fallu qu’elle craque pour le père de Summer. Depuis, les mots demi-sœur et demi-frère n’arrêtaient pas de tourner dans la tête du couple, coupant toute envie d’un câlin crapuleux. Cela faisait plus d’une semaine que cela durait et Paris n’était pas certain de pouvoir en supporter davantage. Le pire était sans nul doute de savoir Summer à Vegas, avec son meilleur ami pour leur convention. Ledit meilleur ami qui craquait autrefois pour elle. Bon, Bonaventure était passé à autre chose, avec Mira notamment mais Paris craignait le pire. C’était dans sa nature, il était habitué à tout perdre. La vie lui avait appris très tôt que le bonheur, ce n’était pas pour lui. Un rire de sa fille le ramena à la réalité. Ashlynn était là à présent et le comblait totalement mais le Dunster savait qu’il ne pourrait jamais que survivre sans sa femme. « Allez bouge toi le cul Maconahey, ça te ressemble pas de ruminer dans ton coin » grommela-t-il en essayant de se concentrer sur le film qu’il matait sur sa tablette pour éviter que les images n’heurtent la sensibilité de sa fille.

D’ordinaire, il aurait exprimé ses doutes au travers de la violence mais il avait promis de ne plus toucher de près ou de loin à tous les combats clandestins quel qu’il soit. Il y avait bien sa salle de boxe, il pourrait toujours trouver un partenaire pour quelques rounds mais il se connaissait : dans l’état actuel des choses, il risquait de perdre le contrôle de ses nerfs. Or, il ne voulait être un danger pour personne. Du coup, il s’occupait l’esprit comme il le pouvait : bricolage, lecture, série et films, ménage. Le temps semblait s’écouler tellement lentement qu’il était à deux doigts de mettre Ashlynn dans une poussette pour aller courir. Remarquez, ce n’était pas con comme idée, il pourrait même sortir le chien par la même occasion.



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Finalement, tout était de ma faute. J'aurais dû me douter que ma mère ne perdrait pas une occasion de voyager et de me rendre visite si je lui annonçais de but en blanc que j'étais le père d'un gamin -pardon, d'un homme- de vingt cinq ans. « Cet appartement fait peur à voir, mon chéri. Il n'y a aucune photo, pas de couleurs, aucune touche personnelle... » soupira ma mère en faisant glisser son index sur l'une des étagères. Dieu merci, j'avais fait le ménage hier. Un sixième sens, sans doute, bien que la propreté et moi avions toujours été de bonnes amies. « Ce n'est qu'un logement temporaire. » lui expliquais-je alors en gagnant la cuisine afin de sortir du placard de quoi nous restaurer. « Vous avez déjà pris votre petit-déjeuner ? » S'installant dans le canapé, croisant une jambe sur l'autre, mon père m'observe m'activer, tout en attrapant sur la table du salon le journal d'hier. « Disons que la compagnie aérienne a encore des efforts à fournir si elle veut supplanter les anglais dans le domaine culinaire. » me répondit-il sur un ton sarcastique. « Je vois. » « Laisse chéri, maman s'en occupe. » Sans prévenir, ma mère me vola aussitôt des mains la cuillère en bois servant à tourner les omelettes que je chauffais alors à la poèle, m'obligeant à m'écarter sous peine de regards assassins. J'avais oublié : quand ma mère est dans le coin, personne ne cuisine. Parce que la cuisine, c'est SON domaine. Que vous soyez chez elle ou chez vous n'entre même en ligne de compte. « Si tu veux, tu peux mettre la table. Les assiettes sont dans le placard du dessus. » Mais...comment peut-elle savoir cela d'abord ? Elle n'habite même pas ici. Et vous savez ce qui m'énerve et me fascine le plus ? C'est que les assiettes sont effectivement dans le placard du dessus.

Tandis qu'un sourire à la fois exaspéré que ma mère me connaisse à ce point, et amusé par la situation incongrue que je n'avais pas pensé vivre aujourd'hui, se hissait sur mon visage, et tout en commençant à poser les couverts en laissant la lady écossaise prendre les devants aux fourneaux, j'interrogeais alors mon père, occupé à lire les dernières nouvelles, bien dissimulé derrières les pages noircies du journal. « Vous auriez pu me prévenir que vous veniez, quand même. Imaginez si je travaillais aujourd'hui. » Un souffle à peine perceptique me répondit, s'élevant du canapé. « Ta mère a essayé de te convaincre lorsque tu as appelé il y a trois semaines. Je pensais que tu avais compris le message. » Très drôle. Vraiment hilarant. Effectivement, quiconque connaissait un tant soit peu Margaret Elizabeth Austen aurait su qu'il était inutile de tenter de la faire changer d'avis. Lorsque ma mère a une idée en tête, aucune chance de la détourner de son objectif. « Et qu'est-ce qu'il y a dans toutes ces valises ? Maman, tu as ramené toute ta garde-robe ? » la taquinais-je en finissant enfin la table, sourire aux lèvres. « Ohh, trésor, biensûr que non. Ce sont des petits cadeaux du pays pour... à propos, quand est-ce qu'on pourra le voir ? » Inutile de demander qui, j'avais parfaitement compris de qui il s'agissait. « Il doit être en cours à l'heure qu'il est. Et franchement maman, tu ne crois pas que c'est un peu exagéré ? » soupirais-je en faisant référence à la fois à la montagne de valises – elle avait volé toute l'Ecosse ou quoi ? - et à leurs présences ici ce matin-là. « Exagéré ? » Son intonation venait clairement de me faire comprendre que je venais de dire une bêtise. Allant déposer les omelettes dans chaque assiette, versant du thé encore bouillant dans les tasses, avec un nuage de lait pour mon père et du miel pour moi, deux tranches de bacon pour chacun d'entre nous, ma mère revient alors dans ma direction, les deux mains tenant ses hanches, sourcils froncés. « Tu ne nous as dit que nous étions grands parents qu'après ...des mois alors que tu le savais déjà, tu trouves ça normal toi ? Non, chéri, ce n'est pas normal. Tu sais que je n'aime pas les mensonges. » M'apprêtant à répliquer que je n'avais pas menti mais qu'il s'agissait d'une omission volontaire, sa main se lève soudainement pour m'empêcher d'aller plus loin. « Ce n'est pas comme ça que nous t'avons élevé. Tu aurais dû nous en parler dès que tu l'as su pour ce garçon. » God, je ne vais jamais m'en sortir vivant. « D'ailleurs, sa mère est toujours en vie je suppose ? Pourquoi ne t'a t-elle rien dit ? Vous vous entendez bien tous les deux ? J'aimerais beaucoup la rencontrer. » STOP. Alors là, là c'est un non catégorique. « A table ! Je meurs de faim. » s'exclama alors mon père en reposant le journal pour aller s'installer sur l'une des chaises, attrapant la taille de sa femme au passage pour l'obliger à le suivre. Je sens que la journée va être particulièrement longue...


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@Paris A. Maconahey
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Finalement Paris avait craqué. Il avait habillé sa fille chaudement, l’avait placé dans la chancelière de la poussette, de sorte qu’elle n’attrape pas froid. Puis, il s’était changé en quatrième vitesse. Cela faisait bien vingt minutes qu’il courrait, la chienne à ses basques à travers le petit parc non loin de leur appartement. Ashlynn s’était endormie, bercée par le rythme de la poussette. Elle craquait toujours rapidement et c’était une bonne chose car bien souvent, c’était leur dernier recours en cas de grosses crises. La musique de son portable s’arrêta, signe qu’il avait un appel en cours. Avec un peu de chance, c’était Summer qui l’appelait pour le rassurer, pour lui dire combien elle l’aimait, combien elle lui manquait. Non, manque de bol, c’était sa mère. « Bonjour mon chaton, comment ça va aujourd’hui ? » lui demanda-t-elle d’une petite voix hésitante. Tu parles, tu marches sur des œufs depuis le nouvel an. « Qu’est-ce que tu veux m’man ? » marmonna-t-il. « Bonjour, je vais bien, et toi ? Je te signale que je t’ai élevé mieux que ça donc on reprend : comment va mon fils ? » réitéra-t-il alors que Paris ralentissait l’allure de sa course pour s’arrêter complétement. Haagen elle, en profita pour faire une pause pipi le long d’une bouche d’incendie. « Je vais merveilleusement bien ! Ma mère se tape le père de ma femme ! Femme qui se trouve actuellement à Vegas, avec un mec pour qui, elle avait eu un mini béguin par le passé… mais ouais, je vais très bien ! » s’énerva-t-il. Si quelqu’un devait prendre, autant que ce soit la principale intéressée. « Hey, ce qui se passe entre John et moi ne vous concerne en rien… Paris, je ne vais pas l’épouser, détends toi un peu. On s’entend bien tous les deux et puis… il me traite bien, me sort un peu de la maison. Ce n’est pas aussi sérieux que tu le penses »nuança-t-elle avec douceur. « M’man, à chaque fois que tu m’as dit que ce n’était pas sérieux, je me retrouvais avec un nouveau beau-père et un autre demi-frère ou une autre demi-sœur. Excuse-moi de m’inquiéter ! » râla-t-il à nouveau tandis que sa mère soupirait au téléphone. « T’es une vraie tête de mule, voilà ton problème. Quand tu es comme ça, ça ne sert à rien de te parler alors je vais être brève : oublie pas le premier match de hockey d’Aaron. C’est important pour lui que son grand-frère soit là et quand tu seras de meilleure humeur, pense à passer à la maison… Tu me manques Paris » souffla-t-elle avant de raccrocher.

Paris resta quelques instants immobiles avant de jurer tout bas et de reprendre sa course, à un rythme beaucoup plus soutenu. Sa mère avait le chic pour qu’il arrive autant à l’aimer et à la détester. Grace cherchait depuis son retour à renouer des liens avec lui, à être une vraie mère pour lui. Ils s’étaient rapprochés car le Dunster sentait bien ses efforts mais il aurait simplement apprécié que sa nouvelle vie ne souffre pas des ravages « Maconahey ». Or, avec une famille comme la sienne, c’était peine perdue.




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Le petit déjeuner dura une bonne trentaine de minutes. Minutes durant lesquelles nous avions conversé de tout et de rien, moi prenant surtout des nouvelles de leur santé, de mon frère et de mes sœurs, du pays, tandis que ma mère me relançait à chaque fois sur le suejt sensible de la mère de Paris, ou de Paris lui-même. Seigneur, comment vais-je me dépétrer de cette histoire ? « Laisse maman, je ferais ça en rentrant tout à l'heure. » Attrapant ma veste sur le porte-manteau après m'être brossé les dents et enfilé rapidement une tenue plus adaptée à la ville, soit, qui ne me donnerait pas l'allure d'un mendiant échappé d'un asile psychiatrique, ma mère s'interpose devant la porte d'entrée, tandis que mon père est toujours occupé à finir sa tranche de bacon, admirant la vue du balcon. Je l'avais choisi pour cette vue justement, cet appartement. Une vue sur les montagnes, qui avait tendance à m'apaiser la nuit lorsque je ne trouvais pas le sommeil. « Où est-ce que tu vas ? » me demanda t-elle, suspicieuse. Poser une bombe, non mais sérieusement, qu'est-ce que c'est que cette question ? « J'ai un rendez-vous, maman. Il ne devrait pas durer longtemps. » la rassurais-je en déposant un baiser sur son front. « Un rendez-vous, hum... » Un sourire malicieux, un clin d'oeil taquin m'obligea à lever les yeux au ciel, armé d'un sourire conquis. « Professionnel. » Mieux valait préciser au risque qu'elle ne se mette à fouiller partout pour découvrir l'identité de l'heureuse élue. « Mince, ma sacoche... » Tête en l'air – la faute à Margaret qui ne cessait de me jeter de petits coups d'oeil qu'elle pensait discrets mais qui en fait ne l'étaient pas du tout – je me dépêchais d'aller récupérer ma sacoche dans ma chambre, que je n'oublierai pas de verrouiller en repartant par ailleurs, oubliant de ce fait mon téléphone portable sur la table basse du salon. Evidemment, ma mère elle, ne l'avait pas loupé. Quelques secondes suffirent pour qu'elle ait l'information recherchée, qu'elle fasse mine de rien en m'embrassant sur la joue, et sitôt la porte refermée, de composer sur son portable le numéro qu'elle m'avait volé : celui de son petit-fils, Paris. « Ce n'est pas une bonne idée. » souffla mon père au loin en allant déposer son assiette vide désormais dans l'évier, remontant ses manches pour faire la vaisselle, exercice qui avait toujours eu le don de le détendre. Allez comprendre. « Chtt, Gordon, tu sais aussi bien que moi que si nous attendons que ça vienne de ton fils, nous repartirons d'ici sans l'avoir rencontré une seule fois. » le prévint ma mère, agacée. « Oui, mais n'oublie pas ma chérie : ce n'est pas comme ça que tu l'as élevé. » ironisa mon père en frottant une fourchette de son éponge, clairement amusé par le regard noir que sa femme venait de lui jeter. « Ca sonne...Hello...Hello, vous m'entendez...je voudrais parler à Paris, s'il vous plait... » Heureusement que je lui avais dit qu'il avait cours. Plus bornée que ma mère n'existe pas encore.


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@Paris A. Maconahey
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Paris avait fini par rentrer à l’appartement afin de pouvoir coucher la petite dans son lit. Généralement, il essayait d’éviter qu’elle fasse une sieste trop longue le matin mais vu la nuit qu’ils avaient passé tous les deux, elle méritait bien un peu de repos. Summer leur manquait à tous les deux et il se demandait si sa fille n’attendait pas le retour de sa mère avec impatience. Pour sa part, c’était clairement le cas surtout qu’il avait beau lui envoyer un message toutes les cinq minutes, elle persistait à ne pas lui répondre ou alors très brièvement. Franchement, s’il n’y avait pas eu la petite, il serait déjà sur le chemin pour se rendre à Vegas et la ramener fissa à l’appartement. Le problème, c’est qu’il n’avait pas l’intention de laisser Ashlynn à sa mère pour le moment. Il y avait bien son père, Lawrence mais Paris hésitait encore beaucoup à l’appeler de peur de le déranger. Il avait encore du mal à se dire qu’il avait un père. L’idée lui plaisait, n’allez pas croire le contraire mais pour le moment, il ne connaissait pas vraiment les limites de leur nouvelle relation. Après, la possibilité de confier la petite à Sally était également tentante mais le Dunster se sermonna : il avait une fille et il devait en assumer la responsabilité et non la confier à des nounous dès qu’il avait besoin de faire quelque chose.

Cette dernière s’était réveillée un court instant quand il l’avait sorti de la poussette mais avait très vite retrouvé Morphée, la chienne dormant aux pieds de son lit. Haagen surveillait souvent l’enfant et Paris savait qu’elle était en sécurité de cette manière. Il était d’ailleurs marrant de voir la chienne débarquer dans le salon pour lui attraper le jean avec ses crocs afin de lui signifier que la petite blonde était réveillée. N’ayant plus rien à faire pour l’instant, Paris décida de se plonger dans ses cours. Il avait toujours adoré étudier, cela le relaxait au même titre qu’un bon match de boxe. De tout de manière, son cerveau avait besoin d’exercice sous peine de sombrer dans les méandres de la bêtise. Son téléphone portable se mit à vibrer. C’était un numéro inconnu. Généralement, l’étudiant ne décrochait jamais de peur de tomber sur son banquier. Pas de banquier mais une voix féminine au bout du fil. « Bonjour.. je suis Paris. Si c’est pour du démarchage, c’est pas la peine » marmonna-t-il n’appréciant pas trop ce genre d’appel. Comment pouvait-il se douter qu’il avait sa grand-mère paternelle au bout du fil.




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Pendant que ma mère était occupée à téléphoner à son petit-fils en espérant qu'il ne soit ni en cours ni n'ait une voix de fausset, mon père lui parcourait l'ensemble de mon appartement. Pour un homme qui avait l'habitude de résider dans une maison avec jardin, sa surprise pour ce choix d'habitation était grande, d'où l'intérêt de vérifier les secrets que j'avais pu disperser ici et là dans mes placards. Heureusement, connaissant le manque de discrétion et la curiosité quasi maladive quoique discrète de mon paternel, j'avais eu le temps de tout ranger dans ma chambre, qui elle-même avait été verrouillée avec soin. Sauf, le dossier rouge, qui culminait sur le guéridon du salon, et auquel mon père jeta un coup d'oeil averti en posant de temps à autre son regard sur ma mère, avant de le reposer là où il l'avait trouvé, une moue circonspecte, presque inquiète sur son visage à la barbe naissante. « Du...Gordon, qu'est-ce que c'est du démarchage ? » souffla ma mère à mon père en posant une main à plat sur le combiné du téléphone pour éviter que Paris ne l'entende. Il faut dire pour sa défense que les démarcheurs n'étaient pas une espèce qui résistaient longtemps au dur climat Ecossais. S'apprêtant à répondre, mon père ouvrit la bouche, juste avant que ma mère ne lève une main pour l'interrompre, sourcils froncés. « Aucune importance. Non non chéri, ce n'est pas... » Comment cela s'appelait déjà ? « ...C'est ta grand-mère ! » annonça t-elle fièrement, un grand sourire que Paris ne pouvais pas voir, sur les lèvres. Deux doigts se levèrent du côté de Gordon Austen, afin de préciser à sa femme que le pauvre garçon n'avait peut-être pas compris l'idée, et avait toujours sa grand-mère du côté maternel encore en vie. Bref, précisions précisions femme. « ...mamie Margaret, la maman de Lawrence ! » ajouta alors ma mère en roulant ses yeux dans leurs orbites devant l'expression hilare de son mari. « Je ne te dérange pas j'espère ? » Comme si cela aurait suffi à la faire taire. « Dis-moi mon chéri, est-ce que tu peux passer à l'appartement de ton père ? Ce midi par exemple...on pourrait déjeuner ensemble ? » Haussant un sourcil, le grand-père s'attendait visiblement à une simple visite de courtoisie. Certainement pas à ce que Maggy prenne le soin d'inviter leur petit-fils pour ce qu'il savait être plus tard un repas, puis une demi-journée en leur compagnie. « Ou alors si tu préfères nous pouvons venir chez toi ou déjeuner à l'extérieur ? Comme tu préfères. » Comme tu préfères, mais on déjeunera ensemble aujourd'hui, ça c'est certain, voilà le message. Patientant à l'autre bout du fil en époussetant les rideaux qui n'avaient nul besoin d'époussetage, ma mère marchait, reculait, et observait ici et là la bibliothèque, le mobilier, soupirant parfois devant l'étalage visible de travail que je ramenais à l'appartement tandis que Gordon Austen lui, avait déjà allumé la télévision pour suivre en détail la chaîne des informations internationales.

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@Paris A. Maconahey
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Paris avait décroché le téléphone plus par curiosité qu’autre chose, craignant même de devoir avoir à faire à un démarcheur. La dernière fois, il avait perdu son calme et insulté la bonne femme au téléphone. Une histoire de croquette bio ! S’était-il attendu un seul instant à s’entendre répondre qu’il s’agissait de sa grand-mère ? « Euh… » lâcha-t-il connement car jusqu’à preuve du contraire, sa grand-mère était morte il y a quatre ans et le Dunster n’était pas du genre à croire aux fantômes et autres conneries du genre paranormal. Il était un pragmatique, un scientifique et tout ce qui n’était pas prouvé par la science n’existait pas à ses yeux ou presque. La femme au bout du fil du sentir son hésitation car elle précisa son identité. Sa grand-mère paternelle. La mère de Lawrence donc. Etrange mais il s’était limite attendu à ce que son père soit du genre orphelin à parcourir le monde au grès de ses missions -boulot dont il ne savait toujours rien soit dit en passant. « Me déranger ? » dit-il un peu à l’ouest. Il était encore sous le choc de parler à la mère de son père, à un membre de sa famille. Il avait limite envie de dire : ce n’est pas ma faute. Il n’avait rien fait mais l’idée qu’un membre de sa famille veuille prendre de ses nouvelles ou même tout simplement faire sa connaissance était une aberration. Paris était trop habitué à l’inverse pour ainsi dire. « Euh non je faisais rien de bien précis madame » reprit-il le fil de la conversation, l’appelant madame par pur automatisme.

Rapidement, il comprit que cette femme ne lui laissait pas vraiment le choix : il allait la rencontrer aujourd’hui. La seule chose, c’était qu’elle lui laissait libre du lieu. A l’appartement… Euh non, il avait beau avoir fait le ménage, c’était le gros bordel avec tous les jouets d’Ashlynn. « Je peux venir à l’appartement de p’pa… Juste le temps de préparer ma fille et on arrive dans ce cas » dit-il sans savoir si oui ou non, Lawrence les avait prévenu pour sa fille. « Cela tombe bien, elle n’arrête pas de le réclamer » ajouta-t-il histoire de se redonner une certaine contenance. Comment devait-il raccrocher maintenant ? Par un bisou à de suite ou alors plus sobrement ?!



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Madame ? A l'entendre, Margaret Austen avait aussitôt tiqué derrière le combiné, fronçant le front comme si elle venait de subir l'affront suprême. Heureusement, son mari qui la connaissait très bien parvint à éviter une montée d'adrénaline inutile en soufflant et en inspirant pour lui montrer l'exemple. On se calme chérie, voulait-il lui dire avec un sourire amusé, pour l'instant tu n'es encore qu'une inconnue aux yeux de ce garçon. « Ah oui, Ashlynn !! » s'exclama la grand-mère excitée à l'idée de rencontrer également sa petite-petite fille. Car évidemment, je le lui en avais parlé aussi. Ma mère étant devenue experte dans le babillage des enfants, ne pas le lui avouer aurait été pris comme une offense personnelle. Sans compter que, même si je ne le montrais pas souvent, j'étais en vérité très fier et terriblement attaché à ma petite-fille, et ce, même si elle faisait de moi un grand-père alors que je n'avais même pas encore la cinquantaine. « Ohhh, la pitchounette...très bien, nous vous attendons alors mon chéri ! » ajouta une dernière fois ma mère en guise d'au revoir avant de raccrocher. « Gordon, il faut que tu ailles faire les courses. Tiens, je t'ai tout noté sur cette liste. Sois là dans dix minutes maximum. » ordonna aussitôt Margaret en tendant le bout de papier sur lequel elle avait inscrit une liste de plusieurs aliments que ne contenait hélas pas mon frigidaire, pendant qu'elle était au téléphone. Celui qui a dit que les femmes peuvent faire plusieurs choses à la fois devait vraiment bien les connaître. « Dix minutes ? Tu veux que je parte d'ici, que j'achète tout cela et je revienne en dix minutes ? » s'exclama mon père en écarquillant les yeux, enfilant déjà sa veste, absolument incapable de dire non à sa femme. Surtout en matière de cuisine. « Tu as tout compris. Allez, dépêche-toi, tu perds du temps là ! » soupira t-elle en le poussant hors de l'appartement, avant de commencer la prépation du repas, ou plutôt, d'une partie du repas, soit : l'entrée et le dessert.

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Paris était resté une bonne minute, le téléphone à l’oreille, dans le silence complet. Il n’arrivait pas vraiment à croire à cette conversation surréaliste. La mère de Lawrence. Sa grand-mère. D’après ce qu’il avait entendu, elle était vraiment différente de tout ce qu’il avait pu imaginer. Bon, pas très difficile en soi puisqu’il avait longtemps cru son père orphelin. En même temps, Lawrence ne se confiait pas beaucoup voire quasiment pas. Cela n’avait jamais posé réellement de soucis étant donné que Paris lui-même éprouvait le besoin de prendre son temps pour faire le tri dans ses souvenirs ou dans les informations qu’il désirait partager avec son père. La dernière chose qu’il souhaitait, c’était bien de le décevoir. Lawrence attendait peut-être que son fils soit irréprochable et avec cette histoire de carrière militaire, il n’osait plus rien dire. « Bon bah princesse, nous avons rendez-vous » soupira-t-il avant de se lever et de prendre la petite. Hors de question de partir sans qu’elle ne soit pas propre même jusqu’à derrière les oreilles ou entre les doigts de pieds. Paris voulait se montrer comme un père responsable aux yeux de ses grands-parents. Bon sang, il stressait comme un fou furieux se rendit-il compte alors que son poing gauche se fermait par intermittence. « Allez calme toi, tout va bien se passer »

Plus tard, c’est un Dunster et sa fille qui se présentèrent devant la porte de l’appartement du père du premier. Paris avait opté pour une tenue très simple à savoir : jean, pull beige et son blouson. Ashlynn quant à elle, portait un legging en laine, une robe d’hiver et son manteau. Paris avait même poussé le vice à lui faire des petites couettes -merci la technique de l’aspirateur. « Veux sonner » demanda la petite qu’il souleva dans ses bras pour qu’elle puisse appuyer sur le bouton de la sonnette. Il n’était pas venu très souvent chez son père, ayant toujours un peu de mal à l’idée de s’imposer dans sa vie mais aujourd’hui, c’était avec une certaine impatience mêlée à de l’appréhension qu’il attendit que la porte s’ouvre.




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