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Plusieurs mois s'étaient déjà écoulés, je n'avais pas le choix. Connaissant son tempérament de feu, ma mère m'aurait fustigé des années durant si j'avais continué à lui cacher l'existence de Paris. Ce pourquoi, ce matin-là, je les avais appelé. Passé le temps des cris et des pleurs de Margaret – que tout le monde prénommait Maggy – j'eus enfin l'occasion de lui annoncer la nouvelle...j'avais un fils. Evidemment, mes parents avaient été à la fois surpris et heureux de l'apprendre, mais surtout choqués de découvrir son âge. J'imaginais déjà mon père faire le calcul de l'âge auquel mon fils avait été conçu à l'époque, car les remontrances n'avaient pas tardé à venir. Au final, le bonheur de se savoir grands parents avait primé sur leur inquiétude et, le choc passé, ils avaient longuement discuté, tandis que j'essayais de reprendre la main à l'autre bout du fil, sans résultat concluant, sur la date à laquelle ils se rendraient...à Boston. Mauvaise idée. Trèèès mauvaise idée. Forcément, j'étais contre, ne serait-ce que parce que je n'avais pas encore préparé mon fils, mais aussi parce que mes parents et moi sommes relativement différents en termes de caractères. Physiquement, j'avais les yeux de ma mère et son sourire parait-il. Tout le reste, je le tenais de mon père, notamment cette fâcheuse manie qui amusait Margaret de ne montrer sous aucun prétexte mes sentiments. Fort heureusement pour elle, elle me connaissait mieux que personne et était la seule femme à l'heure actuelle à posséder autant de pouvoir sur son fils aîné. Autrement dit : ma plus grande faiblesse, c'était elle.
« LAWRIIEE ! LAWRIIIIE MON POUSSINNN !! » Réveil brutal, les yeux écarquillés, torse nu, jambes écartées et air à la fois effrayé et incrédule. Non, non ils n'avaient tout de même pas osé... « C'est maman mon chaton !! » Oh, God. Si, ils l'avaient fait. Inspirant une grande bouffée d'oxygène, je rejette la couverture sur mon lit, cogne mon gros orteil dans l'un des pieds en pestant contre le bordel qui régnait pour une fois dans ma chambre, et me dépêche de ranger tout ce qui me passait à porter de mains. Ca ira comme ça. Au pire, je verrouillerai cette partie de l'appartement. « LAWRIIE !! » s'exclama à nouveau ma mère avec impatience. Vérifiant mon visage dans le miroir de la salle de bain, je soupire une énième fois en enfilant un tee-shirt blanc, mon pantalon de pyjama et en tentant sans résultat d'attraper Trafalgar qui en avait profité pour se réfugier sous le canapé du salon. Sale bête. Enfin, j'ouvre la porte, alors qu'une montagne de valises me tombe dans les bras, me faisant presque plier sous son poids. « Mais...qu'est-ce que c'est que tout ça ? Et que faîtes-vous ici ? » grommelais-je en allant déposer le tout sur l'un des fauteuils, me retournant pile au moment où une tornade blonde se jeta dans mes bras, m'enlaçant les côtes et m'embrassant dans le cou, les joues et caressant mes cheveux comme si elle ne m'avait pas vu depuis Mathusalem. C'était hélas bien le cas. « Maman... » soufflais-je contre sa tempe. « Ohhh mon bébé, tu nous as tellement manquuéé !! » renifla t-elle en prenant mon visage entre ses deux mains pour mieux m'observer. « Tu n'aurais pas un peu maigri ? » Et ça commence. Pendant ce temps, mon père est occupé à contempler l'ensemble de mon appartement, passant devant ma chambre avec un sourire amusé en faisant signe de la main devant le bordel qu'il découvrit et qui me fit relever les yeux au ciel, pour finalement rejoindre sa femme à mes côtés. « Bonjour fils. Maggy, lâche-le, tu vas finir par l'étouffer. » implora t-il en posant une main sur mon épaule tandis que je lui rendais un sourire reconnaissant.
Trois semaines plus tard.
« LAWRIIEE ! LAWRIIIIE MON POUSSINNN !! » Réveil brutal, les yeux écarquillés, torse nu, jambes écartées et air à la fois effrayé et incrédule. Non, non ils n'avaient tout de même pas osé... « C'est maman mon chaton !! » Oh, God. Si, ils l'avaient fait. Inspirant une grande bouffée d'oxygène, je rejette la couverture sur mon lit, cogne mon gros orteil dans l'un des pieds en pestant contre le bordel qui régnait pour une fois dans ma chambre, et me dépêche de ranger tout ce qui me passait à porter de mains. Ca ira comme ça. Au pire, je verrouillerai cette partie de l'appartement. « LAWRIIE !! » s'exclama à nouveau ma mère avec impatience. Vérifiant mon visage dans le miroir de la salle de bain, je soupire une énième fois en enfilant un tee-shirt blanc, mon pantalon de pyjama et en tentant sans résultat d'attraper Trafalgar qui en avait profité pour se réfugier sous le canapé du salon. Sale bête. Enfin, j'ouvre la porte, alors qu'une montagne de valises me tombe dans les bras, me faisant presque plier sous son poids. « Mais...qu'est-ce que c'est que tout ça ? Et que faîtes-vous ici ? » grommelais-je en allant déposer le tout sur l'un des fauteuils, me retournant pile au moment où une tornade blonde se jeta dans mes bras, m'enlaçant les côtes et m'embrassant dans le cou, les joues et caressant mes cheveux comme si elle ne m'avait pas vu depuis Mathusalem. C'était hélas bien le cas. « Maman... » soufflais-je contre sa tempe. « Ohhh mon bébé, tu nous as tellement manquuéé !! » renifla t-elle en prenant mon visage entre ses deux mains pour mieux m'observer. « Tu n'aurais pas un peu maigri ? » Et ça commence. Pendant ce temps, mon père est occupé à contempler l'ensemble de mon appartement, passant devant ma chambre avec un sourire amusé en faisant signe de la main devant le bordel qu'il découvrit et qui me fit relever les yeux au ciel, pour finalement rejoindre sa femme à mes côtés. « Bonjour fils. Maggy, lâche-le, tu vas finir par l'étouffer. » implora t-il en posant une main sur mon épaule tandis que je lui rendais un sourire reconnaissant.
FICHE ET CODES PAR ILMARË
@Paris A. Maconahey
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