Last minutes before 2017 ♣ Raphanora

Mateo a vraiment eu l'air d'apprécier Nora lors de notre première rencontre, et quand il apprécie quelqu'un, il dira toujours des choses positifs dessus, donc il serait capable de dire à Nora qu'elle dessine bien. Il réagit comme ça avec la femme, peut être parce qu'il lui manque une présence féminine, je ne sais pas. Mais c'est sûr qu'à un moment, il va en avoir besoin, c'est pour ça que j'évite d'avoir des relations d'une nuit. Je ne veux pas spécialement le perturber et qu'il croit qu'une inconnue va pouvoir prendre la place de sa mère. Nora m'a rappelé à quel point j'étais vieux et je lui tire tout simplement la langue. Deux ans d'écart ce n'est rien du tout. On rentre ensuite dans un jeu de séduction et elle me fait comprendre que ça ne la dérange pas de nous imaginer en train de copuler, c'est le message qu'elle fait passer en tout cas. Mais moi non plus dans le fond, ça ne me dérangerait pas. " Charmante et incroyablement sexy. " Je rentre dans son jeu. Elle me séduit et je drague. Elle s'approche ensuite de moi pour me chuchoter à l'oreille et me proposer de quitter cette soirée. Oui bonne idée. " On n'y sera pas resté longtemps mais tant pis... Je comprends ton envie de fêter cette Nouvelle Année rien qu'avec moi. " Je m'approche d'elle, la faisant reculer jusqu'au mur de grafitis et j'approche mon visage tout proche du sien. " Une idée d'où tu veux aller ? Mon appart est vide, Mateo est chez ses grands parents. " Il doit naviguer entre mes parents et ma belle mère.

Nora était loin d'être douée en art, mais il y avait bien un art qu'elle maîtrisait bien entre toutes : l'art de la séduction. Loin de là l'idée de dire qu'elle était douée et parfaite dans le domaine, mais elle se débrouillait bien, parce qu'elle avait confiance en elle; elle avait appris à faire confiance en elle au fil des années, et des regards. Mais malgré tout, Nora était toujours restée au stade de la séduction avec n'importe qui, elle n'était jamais allée plus loin pour la simple et bonne raison qu'elle était encore un peu naïve au fond d'elle et attendait, secrètement, encore le beau prince charmant sur son cheval blanc. Et quand bien même, Raphael n'était pas ce prince, elle avait été charmée dès les premières minutes de leur rencontre. Parce qu'en plus d'être beau - appelons un chat un chat, il n'était pas immature, comme la plupart des hommes qu'elle avait croisé sur sa route, et son fils, Mateo, en était la preuve vivante. Elle ne savait pas vraiment dans quoi elle allait, dans quoi elle s'engageait parce qu'après tout, elle ne le connaissait que très peu, mais le fait est que le feeling passait entre eux donc les voici, les voilà. « Incroyablement sexy, rien que ça ? » Répéta-t-elle d'un ton joueur. Est-ce qu'elle l'avait déjà dit qu'il était beau ? Fichtrement beau. Encore plus beau lorsqu'il se rapprocha d'elle, la faisant reculer jusqu'au mur et quand son visage était seulement à quelques centimètres du sien. Durant quelques secondes, le regard de Nora s'attardèrent sur les lèvres de Raphael, puis ses paroles lui firent remonter le regard, et lever le sourcil droit. Elle souriait. « Avec toi ? Avec Mateo plutôt, il me manque le petit bonhomme. » Rétorqua-t-elle d'un ton des plus innocents, pour refaire descendre le brun de quelques étages. Mais bien évidemment qu'elle voulait passer le reste de la soirée en bonne compagnie, très bonne compagnie même. Lui aussi apparemment. Good. « A ton appartement ? T'es dans l'genre direct toi. » Dixit celle qui a pris la première le taureau par ses cornes. « Et dis-moi, on est censé faire quoi à ton appartement ? Surtout au douze coups de minuit ? » Chuchota-t-elle, l'air innocente, avec toujours le visage de Raph à quelques centimètres du sien. Elle jouait Nora, elle jouait mais elle adorait jouer.

Avec Nora on rentre dans une phase de séduction. Elle me séduit et je la drague. Qui aurait cru que ça se passera de cette façon pour ce nouvel an. Jamais je n'y aurais cru en réalité. Mais j'ai pris de bonnes résolutions, ne plus penser à mon ex fiancée décédée et profiter de la vie. Et si ça peut commencer ce soir et bien autant que ça se fasse non ? Et puis Nora est une fille vraiment très charmante et en plus de ça, on s'entend bien. On rigole bien ensemble. On passe de bons moments ensemble. Lors de notre première rencontre déjà et encore aujourd'hui pour ce Nouvel An, qu'on s'apprête d'ailleurs à quitter. Je ne suis pas contre partir d'ici en effet. " Rien que ça oui. " Je rigole en la regardant, alors que je la regarde droit dans les yeux, la faisant même reculer jusqu'au mur derrière elle. On ne doit pas être le seul à être dans cette phase de séduction. C'est Nouvel An, c'est la fête, les gens boivent et se draguent. Je lève les yeux au ciel quand elle me parle de Mateo. Elle voulait voir mon fils ? Et bien tant pis parce qu'il est loin d'ici. Enfin il est à New York pour le reste des vacances. " Je te paie l'avion jusqu'à New York si tu veux. " Je rigole en la regardant, alors que je ne lâche pas son regard d'une seule seconde. Elle a tellement un beau regard et de beaux yeux qu'on a pas envie de s'y détacher en réalité. Je lui propose d'aller à mon appartement. Ca paraît direct, je sais. Après si elle préfère un autre endroit je suis preneur. " Je ne t'y oblige pas, si tu veux aller ailleurs. " J'hausse les épaules, alors que nos visages sont vraiment proche l'un de l'autre. " S'embrasser, se souhaiter la bonne année et une bonne santé et profiter du reste de la soirée. " J'ai une autre idée en tête, mais ne lui faisons pas peur non plus. Je me mords la lèvre inférieure en la regardant. " Mais je t'écoute si t'as une meilleure idée... " Je suis ouvert aux idées.

« T'es pas mal non plus dans ton genre. » Elle était loin d'avoir prévu tout ça ce soir Nora, mais elle ne se plaignait pas de la tournure des événements. Adossée contre un mur, quelque peu bloqué par Raphael dirons-nous, elle pouvait même dire qu'elle aimait bien ce qui se tramait. Si bien qu'elle ignorait totalement les gens autour d'eux, oubliant qu'ils étaient à une soirée Mather et non, seuls, quelque part, n'importe où. C'était le moment de partir. N'importe où. « New-York me va, je ferai le tour du monde pour Mateo. » Avait-elle  rétorqué, toujours dans le jeu alors qu'il avait levé les yeux au ciel pour répondre à Nora et ses précédentes taquineries sur son fils. Mais ce n'était pas vraiment son fils qu'elle voulait voir, inutile de le préciser. Surtout quand cela semblait être réciproque pour Raphael, alors qu'il l'invitait directement à son appartement, et lui faisait partager sa vision des choses pour passer cette nouvelle année. « Dooonc, si je comprends bien, tu comptes m'embrasser à minuit ? Seulement à minuit ?Même pas, par exemple ... je sais pas, moi ... tout de suite, maintenant ? » Questionna-t-elle, toujours cet air innocent sur le visage, tout en affichant une petite moue joueuse. Tout doucement, et innocemment, elle fit balader ses doigts sur l'épaule de Raphael, s'amusant avec lui et sa proximité. Elle leva les yeux vers son visage pour voir sa réaction et l'aperçut se mordre la lèvre; elle eut un sourire en coin, ravie. Puis décidant de pousser le vice un peu plus loin, elle rapprocha avec lenteur ses lèvres des siennes. S'arrêta à quelques centimètres. Se recula. Haussa les épaules et passa en dessous de son bras pour s'extirper de son emprise. « Ok comme tu n'as pas l'intention de m'embrasser avant minuit, autant tuer le temps ailleurs. On va jouer au Monopoly en attendant minuit ? » Balança-t-elle, ironique, avec un sourire en coin, contente de son petit manège d'il y a quelques secondes. Evidemment, c'était juste un prétexte pour qu'il l'embrasse, là, maintenant, avant de partir. Pour de bon.

Je ne m'attendais absolument pas à etre dans cette situation ce soir. Je savais que je profiterais de la soirée, du moins c'est l'objectif que je me suis donné. Profiter et arrêter de me torturer l'esprit et de m'empêcher de vivre. Oui ma fiancée est morte. Oui je l'aimais de tout mon cœur mais elle n'est plus là et il faut bien que je refasse ma vie et pour ça, il faut que je sorte et que je profite. Mais je ne m'attendais pas à tomber sur Nora ce soir et encore moins de venir ici et de commencer littéralement à flirter avec. C'est bizarre d'avoir cette proximité avec une femme mais ça me plait. Elle me plait. " Carrément le tour du monde ? " J'ai bien vu qu'ils s'entendaient bien tous les deux la dernière fois mais pas à ce point. Mais ça me plait aussi qu'elle apprécie mon fils. C'est toujours un bon point de marqué en réalité. Elle m'a demandé ce que je comptais faire une fois minuit sonnés chez moi alors je lui réponds tout naturellement que je l'embrasserais. Oui je ne me gêne absolument pas. Je souris à sa réponse et évidemment je comprends le message caché. Elle veut que je l'embrasse tout de suite. " J'ai pas précisé qu'à minuit ça serait le premier baiser. Ça peut être un parmi tant d'autres. " Autant être honnête. Je la drague littéralement et ça marche. Je lui plais, même si la elle se dégage de mon emprise en passant sous mon bras juste apres s'être rapproché de moi, prête à m'embrasser. " Je connais que la version peu catholique du Monopoly... " Quand deux personnes couchent ensemble on dit bien qu'ils ont joué au Monopoly ou au Scrabble non ? Enfin. Je suis décidé de l'embrasser maintenant, alors j'attrape son bras délicatement pour l'attirer contre moi. Ma main se glisse sur sa taille alors que j'approche mon visage du sien. Mais je craque rapidement et je l'embrasse. Je crois que je le veux depuis notre rencontre. Je profite de chaque seconde de ce baiser. Quand je manque de souffle, je coupe le baiser, restant proche de ses lèvres. " Satisfaite ? Je n'ai pas attendu minuit... " Jamais j'aurais pu en réalité.

« Carrément le tour du monde, oui. » Rétorqua-t-elle, avec un sourire resplendissant, témoignant de son honnêteté bien qu'ils semblaient être dans une phase de plaisanteries. 2016 paraissait être une année assez positive pour Nora entre les retrouvailles avec sa jumelle, sa venue aux Etats-Unis, son entrée à Harvard, ses aventures à Harvard, ses rencontres. Et ce soir. Ce soir ne pouvait pas être plus positif, soyons clair. Nora finissait 2016 sous une bonne envergure, une très bonne même alors qu'elle flirtait sans gêne avec Raphael, le beau Raphael dont elle avait fait la connaissance qu'il y a quelques jours à peine, voire une semaine ou deux, mais dont elle s'était déjà drôlement, hm, attaché ? Le mot était un peu fort, mais ils avaient indéniablement un bon feeling. Et tout ça grâce au petit garçon de Raphael. Quand elle y pensait, elle s'engageait sur un terrain inconnu Nora, à vouloir attraper dans ses filets un papa, étant donné qu'elle n'avait pas réellement eu de grandes occasions d’interagir avec un enfant dans le passé. Elle y pensait, pensait que Rapahel et Mateo ne faisait qu'un seul et gros paquet; et ça aurait dû la repousser sans doute, en temps normal, mais pas là. Au contraire, elle fonçait tête baissée, Nora, et ne semblait pas regretter une seule seconde. « Oh ! » Fit-elle alors que Raphael lui disait clairement qu'il était loin contre l'idée de poser ses lèvre sur les siennes, tout de suite, maintenant. Et de jouer à une version peu catholique du Monopoly. Double oh. Elle ne regrettait vraiment pas. Vraiment pas une seule seconde. Mais fidèle à elle-même, Nora joue, et s'amuse avec Raphael en feignant de s'offusquer et s'éloigner, histoire de le faire réagir. Ce qui fonctionna. Elle sentit une emprise sur son bras, l'emprise de Raphael qui l'attira contre lui. Elle eut le souffle court. Il descendit sa main sur sa taille. Elle tressaillit. Et avant qu'elle n'ait pu faire semblant de protester pour la forme, il approcha ses lèvres des siennes et l'embrassa. Enfin. Et Nora oublia tout jeu, et retourna son baiser, passant même ses bras autour de ses épaules, derrière sa nuque, dans ses cheveux histoire d'approfondir encore plus le baiser. Elle perdit pendant quelques secondes la tête, se perdait littéralement dans ce baiser. Et une fois qu'ils eurent le souffle court, il détacha ses lèvres mais ne se détacha pas d'elle. A sa plus grande satisfaction. « Satisfaite ? Hm, laisse-moi réfléchir... » Feignit-elle, un sourire radieux et à la fois joueur sur les lèvres. Elle était même plus que satisfaite, mais pour la forme, vous savez. « J'pense que j'aurai besoin d'un peu plus de... » Elle reposa délicatement ses lèvres sur les siennes. « ...ça... » Et encore. « ...pour être totalement satisfaite. Tu ne crois pas ? » Et peut-être loin des regards des curieux aussi, en bonus, ça serait pas mal. « Et maintenant, je sais pas pourquoi mais je suis très tentée de découvrir ton appartement. Tu m'emmènes ? »

J'aime entendre qu'elle ferait le tour du monde pour mon fils. Après tout si on commence à flirter ensemble pour que ça emmène quelque part, pour m'avoir moi, il faut aussi accepter mon fils. Il fait partie de moi et si je dois faire un choix, mon premier se portera sur mon fils. J'ai perdu sa mère, je ne le perdrais pas. C'est mon fils, mon petit bout de chou. Et apparemment Nora a eu l'air de l'apprécier quand elle l'a rencontré et tant mieux, c'est important pour moi. Après on ne sait pas où notre relation va nous mener. Mais il y a ce feeling entre nous deux. Ce n'est que la seconde fois qu'on se voit et pourtant on a cette proximité ensemble, on s'entend bien, on rigole bien et elle m'attire déjà. C'est fou cette attirance qui est née si rapidement. Du moins de mon côté, mais je pense que c'est pareil pour elle. Après tout elle me fait comprendre qu'elle aimerait que je l'embrasse dès maintenant. Pas de soucis, ça ne rentre pas dans l'oreille d'un sourd ce genre de phrase. On n'est pas obligé d'attendre d'être à mon appartement pour que je l'embrasse. Je peux le faire maintenant, qu'importe qu'on soit encore à la soirée Mather et qu'il y ait des gens autour de nous. Et je suis décidé de l'embrasser, alors je la retiens par le bras, pour pouvoir l'attirer contre moi. Ma main se glisse sur sa taille et dans le creux de ses reins pour venir enfin l'embrasser. Ma seconde main vient rejoindre sa joue délicatement, approfondissant ce baiser, qui me plaît énormément. Je ne suis pas déçu. Et quand je le romps, j'en ai encore envie. Je lui demande si elle est satisfaite et je souris amusé à sa réponse. Je la laisse m'embrasser, me disant qu'elle aurait besoin de plus de baiser pour être satisfaite. " Je t'embrasse quand tu veux... " Oui quand elle veut ce soir. Elle est à moi pour le reste de la soirée et inversement, je suis à elle pour ce dernier jour de l'année et premier jour de l'année aussi. " A toi d'être direct maintenant... " Je me mords la lèvre inférieure, venant déposer mes lèvres sur les siennes pour l'embrasser une nouvelle fois. Je le romps quand quelqu'un me bouscule sans le faire exprès. " Allons-y ça vaut mieux. J'habite pas loin, on peut y aller à pied. " Mon regard est plongé dans le sien et je finis par attraper sa main dans la mienne pour pouvoir l'entrainer dehors, après qu'on ait récupérer nos vestes. " Dit moi si t'as froid, je te passe ma veste. " Quel gentleman je suis (a). J'essaye de marcher assez vite pour pouvoir retrouver plus vite le chaud. Et comme je le lui ai dis, on y arrive vite, et j'ouvre toutes les portes pour ensuite entrer dans mon appartement. " Bienvenue chez moi... "

«Je t'embrasse quand tu veux... » Oh. Il y avait vraiment trop de monde dans cette soirée. Ou ils étaient vraiment pas assez isolés. Quel qu'il en soit, Nora avait de plus en plus envie de partir de cette soirée, et cela n'avait strictement rien à voir avec le fait que Raphael venait de l'embrasser. Non, pas du tout. Aucun rapport. Ce n'était pas non plus cette sensation qu'elle avait ressenti quand il avait enfin posé ses mains sur sa taille et le creux de ses reins, ni ce cette émotion un peu trop explosif qui l'avait secoué quand il avait posé ses lèvres sur les siennes. Nope. Il y avait juste un peu trop de monde dans cette soirée, vous voyez ? Elle était juste pressée de s'enfuir avec Raphael, peu importe, et jouer. Au Monopoly. C'est fun le Monopoly paraît-il. « Fais gaffe, je vais te prendre au mot. Et oui, je suis plutôt dans le genre cash, tu le découvriras assez vite.» Encore un baiser pour le prouver. L'embrasser quand elle le voulait ? Mon dieu, qu'est-ce qu'elle allait en profiter et en abuser. Sur une courte ou longue durée. C'était peut-être un peu précoce de juger leur relation, mais elle sentait qu'il n'était pas le genre d'homme à vivre ces relations d'un soir. Posé avec Mateo, elle se doutait même bien au contraire qu'il était l'inverse de ça. Et quant bien même c'était leur second, hm, rendez-vous dirons-nous, elle avait quelque peu succombé Nora. Et apparemment, c'était plus que réciproque. Etant donné que dorénavant, à l'instant T, il semblait tout aussi dans la hâte de l'emmener à son appartement. Et était d'ailleurs en train de l'emmener, en lui proposant comme un gentleman de lui passer sa veste. Un soir de princesse, presque. « Pas besoin de te la jouer gentleman pour m'avoir, j'pense que tu m'as déjà eue. » Renchérit-elle, un sourire en coin sur les lèvres. Elle ignorait ce qui allait se passer ce soir, bien qu'elle jouait, ils jouaient sur ça depuis le début de la soirée mais étrangement, elle n'avait pas peur. Enfin, peur était un grand mot, mais elle n'appréhendait pas, à l'inverse de tous les précédents rendez-vous qu'elle ait pu avoir. Sans doute parce qu'ils n'avaient pas défini ce soir comme un rendez-vous à proprement parler, c'était sur l'instant, de la spontanéité, et c'est qu'elle aimait plus que tout Nora. Elle regrettait rarement. Comme le fait de venir à son appartement. Spontanéité qu'elle ne regrettait pas du tout. « Plutôt pas mal... Ton lit est confortable ? » Ajouta-t-elle d'un ton plaisantin, en se tournant vers lui et en passant ses bras autour de sa taille pour encore venir l'embrasser. Quand elle disait qu'elle allait en abuser. « Ok je rigole, je veux un tour de l'appartement avant ! Et voir la chambre de Mateo en premier. » Dit-elle, tout à coup aussi excitée qu'une gamine de l''âge de Mateo, justement. Parce qu'elle n'oublie jamais le petit bonhomme.

En à peine quelques baisers, ça m'a plu énormément que j'ai envie de recommencer plusieurs fois. Donc oui je l'embrasse dès qu'elle le veut et dès que je veux. Du moins pour ce soir, après on ignore où ça va nous mener. C'est seulement la deuxième fois qu'on se voit, donc c'est difficile de mettre un nom sur notre relation. Donc autant en profiter tant qu'on peut ce soir, mais bon déjà faudrait qu'on puisse partir d'ici. Il y a plein de monde autour de nous et j'ai hâte qu'on se retrouve que tous les deux. Et d'ailleurs c'est ce qu'on s'apprête à faire. On sort d'ici. Finalement on n'est ni resté longtemps chez Roman et ni ici, comme quoi on était censé terminer cette soirée tous les deux et rien que tous les deux. On va pouvoir en profiter et passer encore du temps ensemble, à faire connaissance. J'attrape sa main dans la mienne pour qu'on sorte d'ici et je lui propose comme un gentleman de lui prêter ma veste. Je voudrais éviter qu'elle attrape froid tout de même. " Ok parfait, je peux me comporter comme un parfait connard alors. " Je rigole en tournant mon regard vers elle. Evidemment je blague. Je ne suis plus comme ça, je ne suis plus le connard que j'étais avant de rencontre la mère de Mateo. Je suis un parfait gentleman désormais. Mais apparemment c'est inutile, comme je l'ai déjà eu. Dans ce cas, tant pis pour elle, je reste au chaud dans ma veste. Mais on arrive bien vit eà mon appartement, et je la fais entrer la première dans l'appartement. Je ferme la porte derrière nous, et direct elle me demande si le lit est confortable. " Tout ce qui a des plus confortables. " Je souris amusé en la regardant, alors qu'elle vient m'embrasser. C'est la première fois que j'ai cette envie d'embrasser une femme et de vouloir continuer. Mais finalement elle me demande de lui faire un tour de l'appartement, et elle veut commencer par la chambre de Mateo. " Très bien, suis moi. " Mais je ne lui laisse pas le temps de me suivre, que j'attrape sa main dans la mienne pour pouvoir l'attirer dans la chambre de Mateo. Elle est assez spacieuse, au moins quand il grandira, ça sera toujours à la bonne taille. C'est un peu le bordel. Il a du mal encore à tout ranger. " Voilà la chambre de Mateo le bordélique. " Je souris amusé, alors que se trouvait sur la commode avec ses vêtements, plusieurs photos de lui, de Mateo et moi mais aussi de nous trois, sa femme, lui et moi. Et tout cela se trouve face à nous. " Je te montre la suite ? Bien qu'à part la chambre de Mateo et la mienne, il n'y a rien d'intéressant. " Une cuisine, ça reste une cuisine, pareil pour la salle de bain.

(Invité)