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Bonaventure savait que Summer allait râler à sa proposition de prendre un amant. Elle était bien trop fidèle pour cela et c’est une qualité qu’il chérissait chez elle. Il avait beau prendre sa révélation avec le sourire, il était tout de même inquiet pour elle car le Quincy ne l’avouerait jamais mais leur couple était un véritable espoir pour lui. L’étudiant était sûrement bien trop romantique et amoureux de l’amour pour son propre bien seulement, il ne pouvait envisager que le couple « Pammer » comme il aimait les surnommer, se brise. « Justement, tu as le droit de t’en servir Summer. Il n’y a que toi qui te l’interdit. Vous êtes mariés miss, tu as le droit et le devoir même de lui rappeler qu’il a un devoir conjugal à tenir » répliqua-t-il en secouant légèrement la tête de droite à gauche. Il fallait qu’elle passe outre ce blocage, cette histoire d’inceste qui n’existait que dans leur tête. C’est donc un peu rassuré qu’il accueillit sa décision de lui confier leur fille pour leur permettre d’aller quelque part, se ressourcer en amoureux. « Voilà une décision comme je les aime ! Au pire, ne lui laisse pas le choix, kidnappe-le. Je veux bien vous offrir votre voyage… ça sera mon cadeau de mariage en retard ou en avance car il me semble que vous avez l’intention de remettre ça.. » dit-il en lui désignant du menton, sa main où se trouvait une nouvelle bague.

Les deux amis déambulèrent tranquillement dans les stands jusqu’à s’arrêter devant celui qui mettait à l’honneur les casques de réalité virtuelle. Summer et lui s’étaient mîs d’accord pour se faire une belle rébellion dans les règles de l’art et cela ne passait pas une partie de shopping à rentrer dans les annales. « C’est spécial mais tu as la classe effectivement » rigola-t-il avant d’en enfiler un à son tour. « Et moi ? Je ne suis pas un sex-symbol ? » s’amusa-t-il à lui demander avant que Paris n’assombrisse un peu son humeur à cause de ses appels incessants et autres messages du même acabit. Il adorait le rouquin mais là, il avait également envie de profiter de sa meilleure amie car c’était devenu rare leur sortie rien qu’entre eux. « Je t’ai dit, je suis en pleine rébellion » hausse-t-il les épaules comme si cela justifiait tout. « Et c’est moi le grand malade ? T’es aussi tarée que moi… mais j’aime cet esprit… On va être la team rocket contre le pauvre Paris » commenta-t-il avec un grand sourire en faisant référence à son jeu vidéo préféré. « Mais d’abord… on s’achète ces merveilles de technologie ! »


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Je souriais un peu gênée en entendant Bona me rappeler mes droits et devoir matrimoniaux. « T’es en train de me sous-entendre que je dois dire à Paris qu’il me délaisse en tant qu’épouse et qu’il n’assume pas sa part de notre vie amoureuse ?? » je me mettais à rire en déployant la tête en arrière, tant pis pour les personnes autour qui se demanderait ce qu’il se passe. Je reprenais bien vite mon attention sur Bona et tenais à le tenir au courant de deux trois faits : « Je peux pas faire ça, dans le sens où je ne joue pas le jeu moi non plus : par exemple, j’en suis arrivée à un point où je m’emmitouffle le soir dans un pyjama qui me couvre du cou aux chevilles, parce qu’il est hors de question que je me trouve à poil devant lui. d'une part parce que j’ai peur d’être malsaine si je le fais, ou d'autre part dans le meilleur des cas, le voir réagir physiquement et ne rien pouvoir faire parce qu’une fois prêts à passer à l’acte et bien…ça lui couperait la chic une fois de plus. C’est déjà arrivé, et franchement, ce n’est pas plus flatteur pour lui comme pour moi » Mais malgré tout, je retenais l’idée du voyage ce qui enthousiasmait mon ami. Il évoquait la possible cérémonie que l’on s’était promis Paris et moi de réorganiser avec nos plus proche amis, mais j’avouais aujourd’hui ne plus être très sûre des intentions de mon mari… « Ouais bah…pour ça tu vois, il faudrait que je sois certaine que ça branche toujours Paris de renouveler ses vœux. C’est pas vraiment de ça qu’on discute en ce moment. En réalité, on évite totalement le sujet nous. On parle d’Ashlynn, des études, des potes, du boulot…mais plus de nous. » Cela me faisait peur dans le fond, vraiment peur….mais je tâchais de dissimuler cela au mieux pour surtout me permettre de rêver encore un peu en me disant qu’avec Paris, j’étais à l’abri…on allait tout de même pas nous séparer, si ?!

Non ! Il ne le fallait pas ! Il ne fallait pas, et SURTOUT, il ne fallait même pas y penser !! Voilà pourquoi cette sortie avec Bonaventure devait se faire : avec lui au moins, j’allais pouvoir m’amuser un peu. Et ses casques de réalité virtuelle que l’on essayait, donnait le ton de la journée « T’es un dieu, mon ptit panda » déclarais-je. Bon, pas sur que l’alliance de ses deux entités soit maniés habilement dans cette phrase, mais peu importe, Bona connaissait ma façon d’agir ! Je ne cesserais de le surnommer mon petit panda, même s’il était habillé tel un James bond prête à faire pâlir toutes les étudiantes d’Harvard. Bien sûr que je le trouvais sexy !! Mais ce serait dans ce cas, mon petit panda sexy ! Mon portables sonnait encore quelques temps, ce qui rappelait à Bona son envie de faire un sale coup à Paris, et tel une saloperie de petite fille malicieuse, je m’amusais de son idée et était même prête à la réaliser. C’en était presque honteux, mais franchement : quelle femme ne tenterait pas tout pour réussir à faire réagir Paris, et lui donner à nouveau envie de s’unir à elle ? Je désespérais de trouver une solution qui décoincerait Paris, mais qui me décoincerait également !! je n’étais pas mieux dans toute cette histoire. Et si cette petite plaisanterie pouvait m’émoustiller à nouveau, je n’allais pas cracher dessus !

J’écoutais alors Bonaventure, remettant à un peu plus tard le coup foireux, pour nous concentrer sur cette convention high-tech et les ptits jouets qui nous tendaient les bras ! Oui, j’allais m’acheter un casque ! Mais une ENORME hésitation m’envahissait alors que je prenais un casque en main « Je vais prendre le blanc... » avant de faire une moue un peu perplexe et d’attraper un autre casque « ou plutôt non..le noir… » j’hochais la tête fièrement, presque sûr de moi, quand… « OOOOHHH, mais ils ont des bleus !! » m’extasiais-je tel une gamine devant un rayon jouet ! « Rhhha, je sais plus maintenant !! Je prend lequel ?? » l’avis de Bona me serait utile….ou pas !



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Bonaventure ne savait pas trop comment sortir sa meilleure amie de son impasse. Il n’avait pas l’habitude de se retrouver confronté à ce genre de problème. La seule chose qu’il pouvait lui souhaiter : c’était bien que tout s’arrange avec le temps. Peut-être pourrait-il en toucher deux trois mots à Paris ? Bon, il y avait un énorme risque pour qu’il se prenne un coup de poing dans la figure mais tant pis, Summer valait bien tous les sacrifices après tout. « Tu sais, si tu veux que j’en parle à Paris, tu n’as qu’un mot à me dire. On doit se réunir prochainement pour une soirée poker. Je pense qu’Isaiha va en avoir besoin à l’avenir » lâcha-t-il. Il avait promis au grand blond de ne rien dire mais tant pis, c’était sorti tout seul. De toute façon, Bonaventure ne contrôlait plus rien dans sa vie alors sa bouche ?! N’en parlons même pas. « Il va rompre avec Amanda… C’est une question de jours je pense mais tu ne sais rien okay ? » lui expliqua-t-il rapidement. Déjà que ce n’était pas facile pour lui de vivre avec la jeune femme sans rien lui dire mais bon, ce n’était franchement pas à lui d’annoncer la fin de son histoire avec l’ancien amish, nous sommes d’accord. La seule chose qu’il espérait là aussi, c’est que cette dernière parvienne à s’en remettre mais son instinct lui soufflait que la demoiselle ne ferait pas long feu sur le campus. A regret, il serait forcé tôt ou tard de lui dire au revoir. Enfin, le sujet du jour n’était pas son autre meilleure amie mais bel et bien Summer. « Je pense qu’un petit week-end vous ferait du bien histoire de vous retrouver. Il t’aime ma puce et je pèse mes mots car quand il parle de toi, on sent bien que ce n’est pas une petite histoire. Il t’a dans la peau. La dernière fois, il parlait même de se faire tatouer ton prénom sur le poignet -Bon d’accord, il était trèèès joyeux à ce moment-là mais tu as compris où je veux en venir » répondit-il comme pour lui redonner espoir.

Le Quincy avait bien rigolé en l’entendant le surnommer petit panda. Ce surnom allait très certainement le poursuivre jusque dans sa tombe mais il assumait complétement. Il n’y avait pas grand-chose qu’il n’acceptait pas de Summer après tout songea-t-il avec une pointe de tendresse. Cette femme était vraiment sa meilleure amie et il était heureux, avec le recul, de ne pas avoir gâché cette relation en y ajoutant l’amour. Ils étaient bien mieux ainsi. Et puis, à présent, il avait Mira dans sa vie et cela changeait sa façon de voir le monde. En tous les cas, elle devait être vraiment aux abois pour vouloir l’encourager dans son petit plan tordu afin de faire réagir son mari. Les choses en étaient à ce point horribles ?! Depuis quand sa meilleure amie s’était transformée en accro du sexe se demanda-t-il complétement mort de rire en son for intérieur.

« Pourquoi se limiter ?! Tu devrais les prendre tous comme ça, tu pourras changer en fonction de la tenue que tu portes. Quoi ?! Faut faire attention à ne pas commettre un fashion faux pas » rigola-t-il en décidant de se payer les trois aussi. « Allez, je te prends le blanc, c’est mon cadeau de Noël en retard » dit-il en sortant son portefeuille. « N’empêche, je me dis que ça tombe bien que l’on puisse faire parvenir nos achats directement dans notre suite… Je me voyais mal tout porter » grimaça-t-il car avec sa canne, ça lui enlevait déjà une main. « Cela te dérange si on passe aux stands pour la sécurité ? J’ai envie de voir ce qu’ils ont sorti ou les projets en cours. Qui sait, je pourrais peut-être trouver quelque chose pour le boulot » lui proposa-t-il. « Après, on s’occupera très vite du cas de ton mari ! » lâcha-t-il cette fois-ci avec un sourire un poil sournois.

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A la seconde même où mon meilleur ami me proposa d’en toucher quelques mot à Paris, j’hochais vivement la tête par la négative. « Nan, nan, surtout pas. Si tu lui en parles, il comprendra bien vite que c’est parce que je t’en ai parlé ou m’en suis plaint, et il va se sentir mal…faites vos soirée poker comme d’hab et fais comme si je ne t’avais rien dit. » Surtout qu’apparemment il y en avait un autre qui n’était pas de la noce en moment. Isaiha. Bonaventure semblait sûr des intentions de l’ancien amish et je grimaçais à ces propos « Ouais…j’avoue que je ne suis pas vraiment étonnée. Ce qu’ils ont traversé…cette perte…j’ai bien compris que c’était dur pour Isaiha de s’y faire réellement. Je pense que cela à cassé quelque chose entre eux » Et tout comme Bona, j’avais le sentiment qu’Amanda ne se contenterait pas de passer à autre choses. Elle s’éloignait de tout le monde en ce moment. Personnellement, je n’avais plus de nouvelles depuis le fameux jour où j’étais passé la voir à l’hôpital…je lui avais laissé le temps de se remettre d’aplomb, de se retrouver seule avec elle-même. Qui sait, je lui ai peut-être laissé trop de temps. Ma seule consolation eut été qu’elle partageait une colocation avec Bona et que lui, pourrait garder un œil sur elle. Mais, qu’en serait-il une fois qu’Isaiha la larguerait ? Je ne sais pas. Je n’osais même pas imaginé ce qu’il m’arriverait si Paris venait à en faire de même avec moi. Et comme si il avait lu dans mes pensées à cet instant, Bona décrivit l’amour que Paris avait pour moi, et je souriais à ces propos, le cœur regonflé d’amour pour mon homme « Merci….merci de me dire tout ça. J’étais pas au courant pour le tatouage d’ailleurs… c’est d’autant plus drôle quand on sait qu’il répète à chaque fois qu’il n’aime pas les tatouages !!! Il est trop chou…et de mon côté, tu sais à quel point je l'aime aussi. C'est bien pour cela que j'ai peur de le perdre. »

On mettait finalement nos problèmes de côtés pour nous concentrer sur nos futurs achats. Telle une sorte de folle furieuse, je n’arrivais pas à me décider sur le coloris à choisir pour le casque de réalité virtuelle dernière génération. Forcément, je demandais de l’aide à Bonaventure, mais sa réponse se passait de commentaire. Je le regardais à la fois ahurie et prête à considérer réellement sa réponse, avant de me mettre à rire : « T’es vraiment pire qu’une femme toi ! être capable de penser à la concordance de mes fringues avec la couleur du casque ??? c’est typique, quoi ! » je prenais alors le noir et le bleu dans les mains, me demandant si j’allais avoir besoin du blanc, quand mon meilleur ami me proposa de me prendre le blanc en cadeau : « J’addoooorrre faire du shopping avec toi !! M’enthousiasmais-je avant de venir lui faire un énorme bisous sur la joue » Je tendais le tout au vendeur et on réglait bien vite le souci de l’envoi vers la chambre d’hotel. Bona évoquait alors le stand de surveillance et sécurité et son désir d’y faire un tour « Inspecteur gadget va encore frappé ? » plaisantais-je alors que j’entourais mon bras autour du sien en le laissant me guider là où il avait envie d’aller « Un scanner d’empreinte digital de poche ? Une micro caméra en forme du tuteur pour pot de fleur ? » je m’amuser à imaginer tout cela avant d’hocher vivement la tête concernant le programme à suivre, étant finalement tout aussi sournoise que Bona.


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« Summer, tu as conscience que je sais parler aux gens sans qu’ils se doutent que j’amène le sujet hein ? J’ai beaucoup plus de tact que ton cher mari alors crois-moi, je pourrais lui arracher des aveux complets si je le voulais » la taquina-t-il. Après tout, cela faisait des années qu’il suivait des cours sur les techniques d’interrogatoire dans ses cours de criminologie. Certes, c’était généralement des petits modules annexes mais Bonaventure avait toujours été très assidu pour ces cours. Du coup, s’il pouvait aider son couple préféré, il le ferait qu’elle le veuille ou non car il commençait à connaitre les deux loustics comme sa poche : le premier allait s’enfermer dans sa mauvaise humeur jusqu’à exploser et la seconde dans son mutisme afin de ne pas faire de vague jusqu’au jour où elle en serait vraiment malheureuse. Dans les deux cas, son homme allait culpabiliser… Sincèrement, ce n’est pas profiler qu’il devrait faire mais marieuse songea-t-il non sans humour. Ce qu’il y a de moins drôle, c’était la fameuse rupture quasi programmée d’Amanda et d’Isaiha. Le Quincy aurait aimé avoir tort mais le grand blond semblait être dans une impasse trop complexe pour lui. « Ouais je pense qu’il n’a jamais réussi à s’en remettre de son côté… Je pense qu’Isa a besoin d’une femme qui le secoue et qui s’impose à lui. Tant qu’il n’aura toujours pas mis un point final à son passé, il continuera d’être indécis et donc incapable de réellement s’impliquer dans une histoire d’amour » soupira-t-il mais parlait-il encore réellement du Lowell ou de son propre cas ? Bonaventure vivait constamment dans le passé, il n’arrivait pas à aller de l’avant et tôt ou tard, cela finirait par être un frein à son histoire d’amour avec Mira. Le problème c’est qu’il ne se sentait pas prêt à livrer tous ses secrets, pas en sachant que Mira n’en faisait pas de même de son côté. La pleine confiance… il fallait qu’elle soit des deux côtés. « En tout cas j’espère que tout ira bien pour eux d’eux » ajouta-t-il. En attendant, s’il ne pouvait pas sauver le couple d’Amanda, il pouvait toujours protéger celui de Summer n’est-ce pas ? « Tu ne le perdras pas mais Summer si tu veux quelque chose, prends le à pleine main. Arrête de te morfondre de ton côté et chope ton Paris et dis lui : c’est ta mère ou moi alors choisis, tu es mon mari ou mon futur demi-frère ? Même lui a besoin d’un coup de pieds aux fesses de temps en temps » lui conseilla-t-il.

Les problèmes persos mis de côté, le duo légendaire put se concentrer sur le shopping. « Hey je suis pas pire qu’une femme, je fais juste attention aux détails » grommela-t-il en fronçant les sourcils. Il allait finir par croire que s’il avait autant galérer avec les femmes c’est que ces dernières le prenaient pour un gay. « Je sais que tu adores ça… grâce à moi, t’es toujours super bien habillée » la taquine-t-il avant de déposer à son tour un baiser sur sa joue, lui ébouriffant les cheveux au passage. Les achats étant déposés directement dans leur suite, Bonaventure proposa de faire un saut au stand réservé à l’équipement de sécurité. « T’imagine pas ! En fait, je voudrai voir un peu les programmes d’encodage qu’ils veulent mettre sur le marché histoire de pouvoir m’en procurer une copie » répliqua-t-il. Un bon hacker devait se tenir au courant des derniers progrès technologiques pour toujours avoir une longueur d’avance.


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Suis-je bête…j’étais là en train de me dire que si Bona venait à parler à Paris ce dernier comprendrait direct que j’avais osé parler à mon meilleur pote de nos problèmes de couple, en oubliant complètement les aptitudes de Bona en matière d’interrogatoires. C’est vrai en même temps : on n’est pas obligé de rentrer directement dans le vif du sujet pour tirer les vers du nez à quelqu’un ou l’amener à un fait en particulier ?!! « Ouais, nan t’as raison, pardon !! Je n’avais pas vu les choses sou cet angle… » après tout, si j’avais peur de faire comprendre à Paris que moi, je commençais à en avoir marre de cette situation et que j’avais besoin qu’on prenne une discussion claire et précis sur l’avenir de notre couple – en espérant bien sûr que cette décision ait un rapport avec notre réconciliation et pas l’inverse – Bona pourrait peut-être m’aider à le faire. Je regardais mon ami un instant, un peu hésitante de devoir le faire participer à mes problèmes de couples…mais en même temps, je devais le reconnaitre : j’avais besoin d’aide « Okay….tu peux tenter de lui en parler… MAIS, si tu sens qu’il tique, qu’il se pose des questions quant à savoir ce que j’ai pu te dire ou non ? Tu laisses tomber, c’est clair ! Je crois qu’il risque de se sentir mal après et …franchement, je ne veux pas qu’il culpabilise… il ne mérite pas ça. »

En parlant de mec qui ne méritait pas un tel acharnement dans son destin, c’était Isaiha « ouaaiiis, une femme avec du caractère, qui assume une position claire, précise, et qui sache ce qu’elle veut. » je réfléchissais l’espace d’un quart de seconde avant de dire de but en blanc « une femme qui le domine un peu quoi !! » je me marrais mais tentais tout de même de m’expliquer : « Quand on y pense, il a été sacrifier sa vie d’Amish, son destin tout tracer pour une femme qui finalement n’avait peut-être pas les épaules pour pallier au manque que cela impliquerait pour Isaiha » Je respectais Amanda, profondément, mais il fallait être honnête : cette dernière avait déjà ses propres démons à gérer, ses propres souffrances et avait elle-même perdu un part de son identité suite à la mort de son père. « Elle n’avait pas la force de tout gérer, et lui…en plus d’avoir perdu une part de lui en abandonnant sa communauté, il a perdu la possibilité de s’en recréer une en fondant une famille. Deux pertes, c’était celles de trop. » Et question perte, j’avais moi-même mes craintes du moment avec Paris, alors j’osais à peine imaginer ce que j’aurais fait dans le cas d’Isaiha.

On cherchait, malgré notre conversation, à s’évader des problèmes, si bien que Bona et moi avions commencé à nous lancer dans cette convention. Une fois les casques achetés et ma petite blague sur le fait qu’il se comportait comme une femme dans un shopping, j’acceptais d’admettre facilement que j’adorais passé du temps avec lui pour ça « C’est vrai !! Je te dois mes plus beaux achats de tailleur !! et….de jeans moulants ! » affirmais-je en riant avant de me lancer avec lui vers le stand réserver à la sécurité et surveillance. Il me parlait de programmes d’encodage et tout de suite, cela me remémorait un fait « Oh d’ailleurs, en parlant de ça ! J’ai trop pensé à toi la dernière fois en cours d’informatique : ils nous ont lancé dans l’invite de commande en DOS. Il y avait tout un tas de pratique à faire, où le but était de nous apprendre, à gérer quelques réglages autrement que par le mode graphique du système. Franchement à bout de la deuxième heure, j’étais là, à regarder mon écran bourrée de code, et je me suis mise à me marrer toute seule en imaginant que ces codes étaient en fait tout un programme pour pirater le système informatique de l’université !! C’est pour dire si j’étais bien fatiguée ! » Je me moquais de moi-même en repensant à tout ça avant d’ajouter « Et le pire, c’est que je me suis dit que si tu avais été là, tu aurais surement été plus loin dans mon délire en m’inventant de fausses explications à chaque commande pour me faire croire que c’était vraiment du piratage ! … à force de rire toute seule, je suis clairement passée pour une folle»


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Sa meilleure amie n’allait pas tenir très longtemps à ce rythme. Il la connaissait par cœur, vivre dans le doute, dans le stress permanant de se dire si oui ou non son couple allait pouvoir se relever de cette épreuve, ce n’était pas pour elle. Elle était bien trop sensible pour ne pas en souffrir et il ne voulait pas qu’elle en vienne à craindre le pire car s’il y avait bien une chose qu’on ne pouvait enlever à Paris Maconahey, c’était bien son amour pour cette petite blonde. « Je sais que tu as peur qu’il s’en veuille s’il venait à découvrir que tu es malheureuse mais peut-être que cela lui ferait prendre conscience qu’il faut qu’il se bouge son cul aussi de son côté » répondit-il en secouant la tête. « Je te promets que je ferais attention mais je maintiens que ça vous ferait du bien de vous dire les choses en face et non de rester chacun dans votre coin en espérant ne pas faire souffrir l’autre » ajouta-t-il en serrant sa main brièvement dans la sienne. Il aurait tant aimé pouvoir l’aider à régler cette histoire d’un claquement de doigts. « Je te ferais un rapport détaillé à la fin de notre prochaine soirée poker, promis »

D’un problème de couple a un autre, il n’y avait qu’un pas. Isaiha occupait leurs pensées car il est vrai que le grand blond était attachant dans son genre et Bonaventure espérait qu’Amanda tout comme lui, saurait rebondir dans leur vie. « Le domine ? Je veux rien savoir de ça moi » rigole-t-il en secouant la tête. « Mais tu as raison, je pense qu’Amanda n’a pas réussi à le gérer. Ce type est extra mais il a besoin d’une femme qui lui dise clairement : ta place est ici à mes côtés et je t’interdis de penser le contraire. J’espère vraiment que s’ils viennent à rompre, il ne repartira pas dans sa communauté car c’est un type bien. Après, on fera tout pour qu’Amanda surmonte également cette rupture de son côté » dit-il sans se douter qu’elle ne leur laisserait pas l’occasion de l’aider et qu’elle partirait. « En tout cas, je t’interdis d’y voir un mauvais présage pour ton propre couple, vous avez un passif qu’ils n’ont pas »

En parlant de passif, c’est sa carte bleue qui allait en avoir un sévère avec cette convention mais hors de question que de dévier de sa course : Bonaventure voulait en profiter un maximum. « Merci de reconnaitre ma précieuse aide.. Même si j’ai l’impression du coup, de passer pour le meilleur ami gay » grommela-t-il même s’il assumait complétement sa passion pour la mode. Après, quoi de plus naturel qu’il tombe amoureux d’une styliste ?! Summer lui raconta alors son dernier cours d’informatique et il rigola. « Je confirme, tu étais fatiguée. Tu te rappelles de la fois où je m’étais amusé à pirater ton ordinateur pendant ton cours ? Je m’étais bien marré à te faire tourner en bourrique » rigole-t-il en se souvenant de ce moment cocasse. « ça va, le prof ne t’a pas demandé si tu te droguais ? » lui demanda-t-il après coup alors qu’il observait un mini drone sur un stand.


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Heureusement que Bona était là ! Je savais que je pouvais compter sur lui quoiqu’il arrive. Il avait beau être devenu petit à petit le pote de Paris, il restait quand mon essentiel à moi ! J’adorais pouvoir me confier à lui sans avoir peur du jugement. Je me rappelais bien de ce début de relation un peu ambiguë entre nous, mais aujourd’hui tout ça était derrière nous : on se savait tous deux vraiment chanceux et content de ne pas avoir gâché notre amitié. Elle était tellement plus précieuse ! Il m’avait proposé de parler un peu avec Paris, et après une hésitation de ma part, j’avais fini par croire que c’était une bonne idée. « Tu sais si je suis honnête, je crois que pour ma part, je suis passée à autre chose. Enfin, dans le sens ou : Je crois avoir VRAIMENT mis de côté l’idée qu’on puisse être demi-frère et sœur. Si je continue d’y penser, c’est parce que je sais que c’est toujours pas sorti de la tête de Paris ! Pour ma part, si demain il viendrait à me sauter dessus, il est claire que je ne serais pas là, à lui dire : « NAN, arrête, je le sens pas, c’est malsain ! »…» J’inspirais profondément, et finissais par dire « Je lui laisse du temps parce qu’il en a besoin mais…je sens que je vais craquer » avouais-je avant de remercier bien vite mon meilleur ami pour le futur rapport qu’il ferait de leur soirée poker entre mec !

Justement, parler de leur soirée poker impliquait que l’on parle du 3ème membre du club ! Isaiha : il ne se remettait pas de ces derniers évènements et personne ne pouvait lui jeter la pierre. J’adorais Amanda, mais je savais qu’elle n’était plus en mesure de se battre pour Isaiha, elle-même ayant ses propres problèmes à régler. Quel genre de femme pouvait être idéale pour Isaiha finalement ? « Oui qui le domine…enfin pas dans le sens tripe sado masochiste, hein ?! A mon avis, il a besoin de quelqu’un qui a déjà une maturité non discutable en amour. Qui saura de ce fait ce qu’elle attend de lui, tu vois ? » Bona, lui évoquait une femme qui serait capable de lui dire clairement que la place d’isaiha était à ses côté et qu’il n’avait certainement pas à douter de rien « Ouais, voilà c’est exactement ça !!! Mais c’est clair que ça me ferait chier si Isa retournait chez les siens…surtout que…enfin…je pense qu’ici, avec nous, c’est chez lui ! » Je ne sais pas ce qu’il adviendrait d’Amanda, mais j’hochais clairement de la tête quand Bona me disait qu’on allait devoir aussi être présent pour elle « Cela va de soi ! » M’exclamais-je sans me douter non plus qu’elle ne nous laisserait pas le temps de lui venir en aide.

Je passais outre la petite interdiction de mon meilleur ami, en me disant quand même qu’il avait le don de lire en moi comme dans un livre ouvert, au point de déceler ma crainte de voir en Isaiha et Amanda un risque de voir mon couple être touché par nos propres problèmes. A la place, je reprenais mes activités sur le salon Hi-Tech, m’intéressant à l’envie de Bona de se rendre dans la partie sécurité et Surveillance. Parler de programmation me remémorait de bons souvenirs, et Bona m’en rappelait soudain hein qui me fit à nouveau éclater de rire ! « Oh oui, la vache, ce jour-là, c’était juste hallucinant ! » Pour la peine, je le frappais gentiment sur le bras et pouffais de rire avant de dire « je devenais dingue à vouloir fermer toutes ces fenêtres d’applications qui s’ouvraient alors que je cherchais justement à fermer un à un les processus en ligne de commande. » Je me souvenais de mon stress de voir débarquer le prof derrière moi alors que l’on était en plein devoir de pratique, surtout quand Bona avait été encore plus loin dans son piratage « Nan, heureusement pour moi n’a pas pu voir ce qu’il se passait….mais le mec qui était à coté de moi ? lui ? il a tout vu...surtout quand tu as eu la bonne idée de faire apparaitre un site porno sur mon écran ! Là, le type y a vu une groosssse invitation, tu vois ?! » N’empêche, j’avais rougis comme une tarée cette fois-là, mais aujourd’hui j’en riais facilement « Je me vengerais un jour… »



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« Il est vraiment temps que tu prennes les choses en main et quand je dis ça Summer, c’est dans tous les sens du terme. Impose-toi dans le pantalon de ton cher et tendre car là, ça devient urgent… Si tu ne le fais pas pour toi ou pour votre couple, pense à tous ceux qui vous côtoient » rigole-t-il. Il dédramatisait les choses pour ne pas qu’elle déprime toute seule dans son coin. Dans le fond, il pensait quand même ce qu’il disait : il fallait que l’un d’eux fasse le premier pas au risque de voir cette situation perdurait plus de temps que nécessaire. « Arrête de lui laisser du temps… il en a eu suffisamment et puis, y a rien de mal à le secouer un peu mais si tu restes en retrait, si tu le ménages de trop, tu risques de voir cette situation empirer. Je pense que vous avez besoin de lâcher prise et arrêter de réfléchir à cette situation » dit-il avant de lui certifier qu’il saurait faire parler son mari à leur prochaine soirée poker pour la tenir au courant de ce qui se tramait réellement.

En parlant de leur soirée poker, comment ne pas aborder le sujet d’Isaiha. Bonaventure était peiné pour lui car ce type était une crème mais étant un boulet dans le domaine de l’amour, il compatissait sincèrement à ses problèmes. « Je pense que tu as raison… Allez, je suis certain qu’il restera. Il s’est fait pas mal d’amis à Harvard et sur Boston et puis, il y a sa sœur Casey. Je pense qu’il a plus de raisons de rester que de repartir. Qu’il le veuille ou non, je suis certain qu’il n’y a plus de retour possible pour lui dans son ancienne communauté » répondit-il avec sérieux. Le Quincy ne se trompait que rarement dans ce genre de choses. Isaiha avait trop vécu à présent pour pouvoir se conformer à nouveau aux exigences de son ancienne communauté. Il avait besoin de vivre, de réaliser ses rêves. « Il faut juste qu’il trouve sa place comme tout le monde mais il faut qu’il la trouve ailleurs que dans une relation amoureuse car sinon, il sera toujours dans le doute constant » poursuivit-il avant d’enchainer sur le fait qu’il saurait être présent pour Amanda. Malheureusement, cette dernière partirait avant qu’il n’ait eu le temps de lui apporter le moindre soutien.

Il était quand même marrant de se remémorer des petits souvenirs qui n’appartenaient qu’à eux. « Oh mais j’attends que tu te venges avec plaisir ! Tu feras pas pire que mon responsable à la morgue qui n’a rien trouvé de mieux que de nous jouer le coup du cadavre toujours en vie. Je te raconte pas la trouille que j’ai eu quand j’ai commencé à vouloir pratiquer l’autopsie -ma première hein et que le type a bondit comme un taré en hurlant » grommela-t-il en se souvenant de comment il avait fini sur le cul, l’air effrayé. Bonaventure adorait tout ce qui faisait peur mais là sur le coup, il avait moyennement apprécié la blague. « Mais sérieusement, ce type t’a dragué ? » rigola-t-il en s’imaginant combien Summer avait dû passer un sale quart d’heure par sa faute. « Pour me faire pardonner, je t’achèterai la plus belle robe de Vegas car tu mets pas assez de robe… » dit-il le plus sérieusement du monde. Encore une fois, non, ce type n’était pas gay !

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Les paroles de Bona était là pour me rebooster, il n’y avait pas à réfléchir ! Et j’avoue que plus il me parlait – plus il m’ordonnait à reprendre les choses en main – plus je bombais le torse fièrement, relevais la tête et d’un air sérieux, me rendait compte qu’il avait raison : OUI, je devais reprendre les choses en main, ça semblait urgent même « OUAIS ! » lançais comme si je venais de me prendre parti face à un mouvement de grève ou de rébellion « Faut que je me bouge…je vais le faire ! » j’entendais Bona me conseiller d’aller carrément mettre la main au pantalon de Paris, et pour toute réaction de ma part, j’hochais vivement la tête, imaginant déjà ce que je pourrais faire au Dunster…enfin surtout, ce que je rêvais de lui faire. Mais là, c’était finalement mon avis de ne pas brusquer mon homme qui s’était remis à parler, expliquant à Bona que je ne voulais pas lui mettre la pression ! Pour mon meilleur ami, les choses étaient claires : plus que cherchais à épargner Paris et à lui laisser du temps, plus j’allais creuser l’écart entre mon mari et moi. Bien que je comprenais ce qu’il me conseillait, je préférais tout de même attendre d’en savoir plus sur l’éventuel discussion qu’aurait Bona et Paris à leur soirée Poker, avant de réagir de mon côté. Un acte trop rapide et peu réfléchi pouvait tout aussi bien me foutre dans la merde, après tout !

On se rassurait ensuite mutuellement sur Isaiha et les répercussions qu’aurait sa prochaine rupture sur lui et Amanda, en se disant que quoiqu’il arrive, on serait présent pour les deux et qu’on ferait tout pour faire comprendre à Isaiha qu’il avait une vie à vivre en dehors de sa communauté Amish. Bona était sûr que la question du départ du blond de la bande ne se poserait même plus le moment venu, mais forcément ni lui ni moi n’avions envisagée qu’un départ puisse de faire du côté d’Amanda. Et pourtant…

Bona et moi préférions discuter de notes bien plus joyeux, échangeant l’un et l’autre sur les diverses souvenirs de notre amitié sans borne. J’étais là, à lui dire que je me vengerais de son piratage, alors que lui me racontais aisément que je ne pourrais jamais faire pire que son responsable à la morgue « Oh moi aussi j’ai eu un truc de ce genre quand j’étais encore interne en médecine. Ma première année à l’hôpital, des collègues n’avaient pas trouvé mieux que de me demander d’aller conduire un chariot à la morgue. Mon premier mort !! Je ne le sentais pas. Une fois arrivé en bas, à la morgue, il n’y avait personne : Pas un seul employé capable de récupérer le chariot et de s’occuper du cadavre ! J’ai fini par aller voir dans les couloirs de l’étage pour chercher quelqu’un et je suis tombé sur un infirmier. Quand je suis revenu sur mes pas, avec lui, le cadavre avait disparu !! Un chariot vide, et un mort perdu dans la nature !! » Quelques seconde plus tard, je lui expliquais que j’avais retrouvé le cadavre, qui finalement n’en avait jamais été un d’ailleurs ! tout avait été orchestré par les collègues, histoire de me faire baliser et de me refaire croire aux revenant !

Mais bon là, il s’agissait de se venger de Bona, et non de mes anciens collègues. Le Quincy me proposait de se faire pardonner à cout de vêtement, et je le regardais un peu contrite « Tu trouves ? je sais pas, j’ai quelques robes mais… » C’est vrai qu’en y pensant, je n’en mettais plus tant que ça. Non pas que je ne me sentais pas féminine, mais…je ne sais pas. Peut-être que je n’avais plus d’occasion « Humm pourtant j’en ai porté une il n’y a pas longtemps ? » lui assurais-je, déjà prête à lui dire quand ! …quand finalement, la date me revint en tête « Le jour du nouvel an… » ah bah voilà, pourquoi !


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