ft. le mari.
Un couple parfait, c'est un couple complémentaire. M'enfin faudrait parfois que les deux soient sur la même longueur d'ondes quand même..
❝ Le candide et l'incrédule. ❞
Tremblant de tous mes membres, je cherche la sécurité, le réconfort auprès de l'homme de ma vie. Celui pour qui je donnerai tout, le meilleur comme le pire. Ce soir fut le pire. Je ne sais pas comment j'étais. Je ne sais pas ce qu'il en a pensé, s'il me prend pour un fou ou s'il m'en veut. Pour l'instant je n'y pense pas, je suis dans un état second, perturbé. Je me serre contre lui, répondant à chacun de ses baisers alors que la douleur venant de mes blessures se ravivent. Je n'y fais pourtant pas attention, je plante mon regard dans le sien, hochant fébrilement la tête à ses paroles, répondant encore une fois à ses baisers. Blotti contre lui, je ferme les yeux en tentant de me calmer. Il me quitte et je ne le lâche pas du regard. Je ne veux pas les voir, je fais abstraction d'eux parce que je ne veux pas redevenir fou. Je ne veux pas de nouveau perdre mon sang froid, parce que Jean n'est pas tout blanc non plus et j'aurai bien envie de lui couper la queue. Je souffle lentement et ferme les yeux pour ne pas y penser, pour ne pas m'acharner non plus. Alors je rouvre les yeux, je me focalise sur James qui menace Jean, puis je le laisse regarder mes blessures. « C'est pas si méchant.. » Dis-je d'une petite voix, alors que mes mains tremblent, et que je suis à peu près griffé d'un peu partout. Ma mâchoire est bleue d'un côté, je soupire et attache le jean de mon amoureux avant de lui prendre la main pour quitter la pièce en adressant un fuck majestueux aux deux pervers à qui je n'adresse même pas un regard. Dans le salon, j'attrape nos affaires, nos vestes et mon sac, et j'entraîne à vive allure mon mari vers la sortie. Dégoûté. Mais ce n'est qu'une fois dehors que je gerbe toutes mes tripes dans le caniveau. Je me sens tellement faible, tellement minable.. James ne devrait pas me voir dans cet état. Tellement dégoûté et choqué. Alors je m'excuse avant de me pencher de nouveau pour vider mon estomac. « Je suis désolé. » D'être aussi faible. De ne pas pouvoir encaisser le choc. D'être complètement raide dingue de toi, à m'en rendre fou furieux.