walk the line (alaska)

Comme si c'était hier. Comme s'il venait à peine de mettre les pieds sur le sol américain. Pour ainsi découvrir son nouveau logement, qui n'a pas changé depuis. Et marcher dans les couloirs d'Harvard. Il doit tout ça à une seule personne, à une seule femme. Il lui en sera toujours reconnaissant. Il songe même à aller lui rendre visite, maintenant que les choses sont plus calmes. Il est tranquille, il ne court aucun danger. Tant d'année, après. Il a évolué, il le sait, il le sent. Même s'il fait encore ses conneries, les choses ne sont plus comme avant. Plus posé, plus responsable. Mais toujours aussi compliqué. Et chiant. Certes, retrouver son lit aurait été mieux mais il est loin du centre ville et le plus près reste la Mather House. En arrivant devant, il se mit face à elle. Merci d'avoir été là. Sans elle, il serait encore dans la rue, certainement qu'il aurait dormi, quelque part à la belle étoile. Mais surtout, il n'aurait pas entendu ces sages paroles. Ces conseils qui peuvent l'aider, grandement avec cette nouvelle. Une accolade pour la saluer avant de se décaler, d'un petit rire. J'aimerai bien voir ça. qu'il taquine un peu avant de s'éloigner vers la maison et y entrer. Maintenant, faut dormir.