who let the dog out? | Reagan

Les animaux, ces petits êtres remplis d’affection, que l’être humain, n’est même pas fichu de respecter par moment, les abandonnant au coin d’une route, ne voulant pas s’enquiquiner de trouver quelqu’un pour le garder durant les vacances. Ou alors certains passent leurs nerfs sur eux : violence, maltraitance d’animaux, cela ne date pas d’hier. Mais pour ma part, lorsque je vois les petits yeux d’un chiot se poser sur moi, je ne peux imaginer lui faire du mal, une des raisons qui m’a poussé à choisir des études pour devenir vétérinaire, pour venir en aide à ces bêtes à qui Dieu n’a pas doté de la parole. Mais je n’ai jamais osé franchir le pas d’en adopter un, ce qui étonne toujours mes collègues et camarades. Mais l’appartement vide, le silence seulement brisé par le glissement de mes pieds nu au sol, ou de mes dents venant croquer dans mes céréales préférées ramolli avec un peu de lait, me fiche réellement les jetons. Un peu de vie avec un compagnon à quatre pattes, m’obligeant à sortir tous les jours pour le promener, me semblant sur le coup être une bonne idée. Je n’ai jamais eu de chien ou de chat, c’est l’occasion rêvé. Quelques SMS plus tard je rejoins l’une de mes amies Reegan devant la SPA de Boston. Ce n’est pas la première fois que je me retrouve ici, ayant eu l’occasion de venir à de nombreuses reprises lorsque je devais effectuer mes stages en cabinet vétérinaire. Adopter un chiot, c’est mignon. Mais offrir une deuxième vie à un animal, c’est quelque chose de bien plus humain et d’agréable. J’attends l’arrivée de Réa, regardant mon reflet dans la vitrine du magasin d’en face, ma robe pull grise me va plutôt bien je trouve. Malgré sa couleur terne, enfin je n’ai pas vraiment le loisir de me plaindre, c’est déjà énorme que j’ai trouvé une tenue dans laquelle je me sente bien, encore un minimum féminine et dont mon ventre est caché. Finalement je vois la jeune Eliot débarquer, lui faisant un signe de la main pour lui indiquer où je suis dans la foule bien présente du centre-ville. « Salut ma belle. » dis-je en la prenant dans mes bras, ayant toujours été très tactile. « C’est sympa de m’accompagner… » dis-je avec un petit sourire. " peut-être que le jeune homme réussira à te convaincre d'acheter un animal de compagnie... ça sert pour draguer il paraît."dis-je en riant.

 Khalilah m'a proposé de l'accompagner au refuge parce qu'elle voulait adopter un chien. Elle dit qu'elle se sent seule à la maison et je peux comprendre parce que depuis le départ de Charlie, je dois dire que moi aussi je me sens seule. Peut-être que Khali à raison, peut-être que moi aussi je vais craquer et m'acheter un compagnon à quatre pattes. Le truc, c'est que j'ai beau adorer les animaux, j'ai une peur bleue de toutes ces grosses bêtes aussi mignonnes soient-elles. Je sais déjà que je vais faire de sacrer bonds si jamais l'un entre eux à le malheur de s'approcher un peu trop près de ma personne mais, je prends sur moi, je veux faire plaisir à ma copine ! Je rejoins Khalilah au milieu de toute cette foule présente dans les rues en cette période de fêtes. Je souris en lui faisant signe de la main histoire qu'elle voit que oui, je l'ai bien aperçu elle et sa petite bouille toute mignonne. Je traverse la rue et je la prends dans mes bras, remarquant que la grossesse a l'air de se passer merveilleusement bien pour elle. Salut mon trésor ! Comment tu vas ? Je lui souris, hyper contente de la retrouver et aussi, heureuse de sortir de chez moi. J'ai besoin de sortir en ce moment, de voir du monde. C'est normal et puis, j'avais rien de mieux à faire ! J'hausse les épaules et je la suis jusqu'à l'intérieur en rigolant suite à ses propos concernant le beau jeune homme que j'ai d'ailleurs hâte de rencontrer. Ca dépend du jeune homme... et de ce qu'il propose à côté ! J'hausse les sourcils avant de me mettre à rire. Bah quoi ? On est célibataires, autant en profiter !

Revoir Reagan me fait vraiment plaisir, cela fait bien trop longtemps que je n’ai pas eu l’occasion de passer un moment en sa compagnie, à me battre – gentiment – avec elle pour les beaux yeux, ou les belles fesses, d’un homme. J’essaie de la tenir informé par texto autant que je le peux des changements de ma vie, notamment par rapport à cette grossesse. Moi enceinte, cela aurait pu s’apparenter à une grosse blague, une bonne connerie que je lui aurais faite, malheureusement non. Je serre Reagan dans mes bras un grand sourire aux lèvres, hochant doucement la tête à sa question. « ça va très bien même et toi ? » dis-je en continuant de sourire, pour le moment, pas de saut d’humeur en vue, bien au contraire, je pète même le feu « Alors la Éliot, quoi d’intéressant dans ta confrérie ? » demandai-je avant de me tourner vers l’entrée du SPA et de pousser cette dernière tout en continuant de discuter avec elle. L’histoire des confréries, la guerre des Mathers et des Éliot, ainsi que les potins, tout cela m’a toujours plu. Et on ne peut pas dire que ce soit avec Darwin que j’aurai ma dose. « Tu peux pas savoir à quel point je m’ennuie dans mon appartement. » dis-je en levant les yeux au ciel. Un animal de compagnie à quatre pattes ne serait pas de refus… la compagnie d’un homme non plus d’ailleurs. « Beau brun, petite barbe de 3 jours je dirai, un sourire à tomber … j’espère qu’il est là aujourd’hui. » dis-je en avançant vers l’accueil de la SPA, appuyant sur la petite sonnette en attendant que quelqu’un arrive, je pense qu’il devrait laisser l’accès aux animaux en libre-service... « Tu n'as personne en ce moment alors ? » demandai-je. Moi ça peut se comprendre, je vais bientôt avoir un vente énorme, des pieds qui gonflent, une humeur de chien , des vergetures, mais elle… qu’elle profite de l’avance que je lui laisse pour une fois que les hommes se retourneront plus facilement sur elle que sur moi

 Je me dis que peut-être qu'on va réussir à bien s'entendre pour de faire avec Khalilah. Après tout, les seules tensions qui existent entre nous viennent des mecs, de notre désir de plaisir. Aujourd'hui, elle est enceinte alors, même si elle est mignonne comme tout, je me dis qu'il n'y a plus de raison pour qu'on se batte du moins, pas pour le moment. Je lui demande des nouvelles et je lui en donne au passage. Je vais bien. Quant à la Eliot House, on dirait que Cole est en train de péter les plombs du moins, c'est ce que tout le monde dit mais, j'en sais rien. J'hausse les épaules. Je ne vis pas à la Eliot alors évidemment, je ne suis pas au courant de tout ce qui peut se passer. Et le bébé ? Je souris de toutes mes dents, impatiente qu'il pointe le bout de son nez. On s'avance vers le refuge pour animaux tout en parlant du fait qu'elle s'ennuie toute seule et je peux le comprendre parce que je suis exactement dans le même cas qu'elle seulement moi, j'ai pour le moment trop de fierté pour avouer que j'ai toujours besoin de quelqu'un près de moi. J'ai hâte de voir alors ! Et moi aussi je me suis mise à croiser les doigts dans l'espoir de le voir. Elle me demande si j'ai quelqu'un dans ma vie actuellement et j'hoche la tête négativement. Personne... Et toi ? Avec Darwin t'as essayé ou...? Bah quoi ? C'est le père de son enfant après tout.

La fatigue pourrait rapidement prendre le dessus sur moi d’après le médecin. Je ne dois pas hésiter à m’allonger sur mon corps le réclame, mais pour le moment… aucun signe de fatigue n’a vu le jour. Les nausées passées, je compte en profiter pour sortir le plus souvent que je le peux, profiter de la vie avant d’être bloqué par un ventre énorme, par des maux de dos et toutes les contraintes qui accompagnent la grossesse « oui Darwin m’en a parlé l’autre jour. Votre VP est parano… » dis-je en grimaçant légèrement, pas vraiment une bonne nouvelle d’avoir à la tête d’une confrérie une personne comme ça selon moi. « Je suis bien contente qu’on n’est pas ça à la Cabot… Quoi que j’en sais rien, à part pour dormir un coup de temps en temps, je n’y fous pratiquement pas les pieds. » dis-je avec un petit sourire, bien loin de toutes cs histoires de confréries, vivant dans mon luxueux appartement à Boston. Je vois son sourire, son impatience lorsqu’elle m’interroge sur le bébé. « Il va bien… » dis-je avec un petit sourire avant d’en dévoiler davantage. « J’ai ma seconde échographie dans 2 jours et … je devrai connaître le sexe en sortant de là. » dis-je avec un grand sourire aux lèvres cette fois, passant légèrement ma main sur mon ventre. Tout dépendra si ce dernier se positionne correctement pour qu’on puisse distinguer son sexe à l’échographie . « il paraît qu’au bout de 4 mois, je peux le sentir bougé mais, pour le moment je ne sens rien… j’espère que c’est normal malgré tout. »dis-je en grimaçant malgré tout. Oui je ne devrai pas lire tous ses sites sur internet, tous disant des choses différentes mais je ne peux m’en empêcher.. Je rentre dans le magasin à sa suite, attendant un peu avant de voir arriver une dame d’un certain âge, lui expliquant rapidement que j’aimerais voir les animaux, tandis qu’elle ouvre sa petite barrière pour qu’on la suive. « Avec Darwin ? Non on n’a pas essayé. Ce bébé n’a pas vraiment été conçu avec amour, alors autant éviter qu’il évolue dans un climat comme celui-là. Et puis, il a une copine maintenant. » dis-je en haussant les épaules. J’ai beau être enceinte de lui, cela ne veut rien dire pour moi. « Mais sinon, non je n’ai personne, et être enceinte ne simplifie pas les choses pour rencontrer quelqu’un. » même s’il y a bien Milo qui me plaît, mais cette situation est trop compliquée.

 Je commence à lui parler de la Eliot House et plus particulièrement de Cole qui a mauvaise réputation aux dernières nouvelles. Il part un peu en vrille et tout le monde en a marre. Personnellement, je suis de mon côté, dans mon appartement et je n'y fais pas vraiment attention pourtant, je me préoccupe de ma confrérie. Je pense qu'on a tous notre façon de voir les choses, notre façon de gouverner. Apparemment moi, je m'en fous un peu si tu veux savoir ! D'ailleurs, j'en rigole avant de reprendre mon sérieux pour lui parler du bébé parce que c'est beaucoup plus important que la Eliot ou la Cabot House. J'ai hâte de savoir, j'espère que tu n'oublieras pas de m'envoyer un sms pour me prévenir ! Je veux savoir si c'est une petite fille ou un garçon et comme je n'ai pas de patience, si elle ne veut pas que je l'harcèle de message, elle a intérêt à me dire. Tu verras bien ce que le médecin te dira pour le moment, ne stresse pas trop, c'est pas bon pour le bébé ! C'est ce qu'on dit du moins. Une vieille dame vient nous ouvrir et je lui souris tout en la suivant aux côtés de Khalilah a dit je parle de Darwin. Je ne savais pas qu'il avait une copine ! Il va le reconnaître quand même ou il ne veut du tout entendre parler de ce bébé ? Ca me fait bizarre de parler de bébé avec Khali parce que habituellement, on parle de garçons point barre. C'est tellement plus compliqué maintenant, elle a raison. Pour être compliqué, c'est compliqué ! Je souris malgré tout.

Ces histoires de confréries, m’ont toujours plu, pour la simple et bonne raison que Ela me fait penser à une série télévisée. Un show à l’américaine d’une certaine façon. Guerre de confrérie, c’est bien le genre de drame qui doit arriver dans Gossip Girl, ou dans 90210 non ? Pourtant je n’y prends pas vraiment part. J’ai beau faire partie d’une confrérie, je n’y mets pratiquement jamais les pieds, sauf lorsqu’il est question de soirée où je ne me prive pas pour crier haut et fort que je suis une cabot. Je hoche doucement la tête à la demande de Reagan. « Oui bien sûr je te tiendrais au courant… moi aussi j’ai envie de savoir… Enfin ça n’a pas vraiment d’importance le sexe, mais c’est un mystère qui sera élucidé. » dis-je avec un sourire. Garçon ou fille, certains préfère garder la surprise mais… je suis du genre impatiente, capricieuse, je n’ai pas envie d’avoir à attendre l’accouchement pour savoir. « oh le stress il est toujours présent de toute façon. » dis-je avec un haussement d’épaules. Vivre une grossesse seule, est loin d’être quelque chose de serein. « Chaque douleur que je ressens m’inquiète, je me demande si c’est normal. Si je sens mon ventre se torde, une légère douleur dans ce dernier, je flippe totalement. J’ai lu sur des forums qu’il est encore possible de faire des « fausses couches » d’accoucher à 4 ou 5 mois… et que le bébé meurt né. » dis-je en grimaçant, ayant réellement cette peur au ventre que cela m’arrive, que je sois de nouveau seule pour cette situation... de toute façon je suis seule, lui expliquai-je en parlant de Darwin. « C’est récent, novembre peut-être , mais bon ce n’est pas mes affaires. » dis-je en haussant les épaules. Il s’envoie en l’air avec qui il veut, et de même pour moi… « Euh… je vais accoucher sous X… » dis-je en me mordant la lèvre, baissant légèrement les yeux en suivant la vieille dame, me sentant un peu honteuse d’abandonner ce bébé, mais ai-je réellement le choix ? Je ne sais même pas si je serai capable de voir ce bébé s’éloigner de moi le jour venu.

 Je préfère ne pas parler de ma confrérie pour la simple et bonne raison que je m'en fous un peu que la présidence ne plaise à personne tant que moi je m'y sens bien et à ma place. C'est le cas pour le moment alors, je ne me prends pas trop la tête et j'avance ainsi. On parle ensuite du bébé et elle me dit qu'elle va bientôt connaître le sexe du bébé. Evidemment, je suis super excitée à l'idée de savoir si je vais avoir un petit neveu ou une petite nièce. Ok, ok, on est pas soeurs avec Khalilah mais, je pense qu'avec tout ce qu'on s'est fait endurées elle et moi au cours de ces dernières années, c'est tout comme ! Pour moi c'est important ! J'ai des achats à faire ! Evidemment, ce petit bout de chou va être chouchouté comme jamais ! Je lui demande de ne pas trop stresser mais il semblerait que ça ne soit pas dans les cordes de ma chère amie. Il existe toujours des risques mais, il y a peu de chance ! Je dis ça pour te rassurer parce que je n'y connais rien mais, je pense pas que se fier à ce qu'on dit sur le net soit une trop bonne idée ! Je grimace légèrement. C'est vrai que si on consulte internet pour un seul rhume, on se retrouve souvent avec une insuffisance respiratoire voire un avc. C'est du grand n'importe quoi ! Elle ne peut pas parler de Darwin et je pense que c'est logique. De toute façon, ce gars là, c'est un vrai connard ! On suit la vieille dame et elle en profite pour me dire qu'elle ne compte pas garder le bébé. Je dois dire que je reste sur le cul, silence, ne sachant que dire. J'attendais un peu et finalement, je décide de me lancer : Tu peux pas faire ça Khali ! Tu peux pas abandonner ton enfant enfin je veux dire, t'auras jamais le courage de le faire ! C'est ton bébé, tu peux pas le confier à n'importe qui ! Je sais que ça ne me regarde pas mais, c'est plus fort que moi.

Que ce soit un garçon ou une petite-fille… je pense que je serai heureuse dans les deux cas. Déjà enfant, lorsque j’imaginai ma vie future, je n’avais pas de préférence pour le sexe de mes enfants. Bien au contraire, je me voyais bien maman de deux enfants : un garçon et une fille . je m’amuserai aux poupées avec ma fille, et aux petites voitures avec mon fils ; Je me battrai pour que mon fils fasse ce qu’il souhaite de sa vie, qu’il ne soit pas contraint et forcé de reprendre une affaire familiale, et je me battrai tout autant pour que ma fille puisse avoir un avenir professionnel. Mais s’il y a bien une chose que je n’avais pas imaginée, c’est cette situation. Avoir un premier enfant, seule, sans emploi, sans famille, et hors mariage, c’est-à-dire dans le péché. Je ne réponds rien sur le coup lorsqu’elle parle d’achat, ressentant un léger pincement au cœur en sachant que je n’achèterai rien pour ce bébé qui grandit en moi, préférant me concentrer sur les risques de cette grossesse de la peur d’avoir un bébé prématuré. « oui je sais mais… je n’ai personne à qui poser mes questions, à part ce gynéco que je vois une fois par mois et encore. » dis-je en levant les yeux au ciel. J’aurais aimé avoir ma mère à mes côtés pour m’épauler, me conseiller… Mais elle n’est même pas informée que je suis enceinte.
Je balance la nouvelle a Reagan juste avant que la vieille dame s’arrête et nous montre les différentes cages où se trouvent les chiens un léger sourire aux lèvres revient quelques secondes sur mes lèvres tandis que je m’approche d’un petit labrador qui ne doit pas 6 mois, laissant mes doigts se perdre dans le pelage de ce dernier, avant de reprendre la conversation, une légère boule dans la gorge. « Cette famille s’occupera bien de lui. Il y aura un père et une mère qui l’aime… je ne peux rien lui offrir Reagan. Son père ne veut pas de lui… si ma famille apprend que je suis enceinte, que j’ai eu des rapports sexuels hors mariage, et en plus que je suis tombée enceinte, ils vont me renier. Sans argent, sans famille, sans diplôme. Qu’est-ce que tu veux que je fasse ? » dis-je en soupirant. C’est la meilleure solution, ce n’est pas la plus facile certes mais c’est la meilleure pour cet enfant.

 Je comprends la situation dans laquelle elle se trouve mais je ne sais pas vraiment quoi lui dire. Personne de mon entourage n'a eu d'enfants, je suis fille unique alors ses questions, elle peut toujours me les poser mais je n'aurais pas de réponses à lui apporter. Tu ne peux pas m'appeler lorsque tu te poses des questions ? Je ne sais pas ce que je pourrais lui dire d'autres, je n'ai personne à lui conseiller. Je réfléchis malgré tout. Je ne sais pas trop quoi te dire ! J'hausse les épaules et je suis la vieille dame à l'intérieur. Khalilah porte son attention sur un petit chiot labrador, vraiment trop mignon mais moi, j'ai qu'une chose en tête et c'est le fait qu'elle vient à peine de m'annoncer qu'elle allait abandonner son bébé à la naissance. Je prends le temps de réfléchir à sa réponse. J'entends, bien, ça risque d'être compliqué mais, tu ne penses pas que tes parents peuvent comprendre ? Enfin, t'as vingt-et-un ans, forcément t'as des rapports et les accidents, ça arrive. Ton gosse, il peut être heureux sans père et puis, je suis persuadée que Darwin s'en mordra les doigts ! En fait, je ne la vois tout simplement pas abandonne un petit être qui plus est, sorti de son ventre.