Souper à la française + Honey

SOUPER À LA FRANÇAISE.

La journée était interminable! je vous jure, ça devait être la journée la plus longue qui n'est jamais existé. En plus, tout va mal. Mon cours a terminé en retard. J'avais un travail d'équipe à faire et ma collègue n'a fait que jacasser sur son nouveau petit ami. Et ce n'est pas pour être méchante mais j'en ai rien à faire de ses muscles, de ses mollets, de son sourire colgate. Tant mieux pour elle, si elle est heureuse. Moi, je voulais faire le travail. Pas de bol, ma voiture ne démarre pas. Je déteste l'hiver pour ça. Aussitôt qu'il fait trop froid, pas moyen de la faire démarrer. Et moi qui voulait rentrer à mon appart ce soir. J'avais envie de tranquillité, de silence. Si je ne me trompais pas, Royce passait la soirée chez Sasha. L'appart à moi tout seule. J'allais en profiter pour prendre un bon bain avec de la mousse, de la bonne musique Mais non! Ma voiture démarre pas. Tant pis, je vais aller dormir à la résidence. Évidemment, la température extérieure est pas super. Il vente, il neige, il fait froid. J'arrive à la résidence totalement frigorifiée, en plus d'être affamée puisque je n'ai toujours pas manger.

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Souper à la française.

Je me trouve dans la cuisine, je tente de me faire un plat français tout en lisant un magazine féminin. Il parle de la sexualité de la femme. Je fais attention à ne pas le salir. Je me demande bien ce que je dois faire pour ne pas m’énerver. Mais cette revue française me donne le tournis. Je l’ignore un moment et je continue de faire mon plat. Je sifflote gentiment tout en me disant que je vais me préparer des petits plats pour moi. Je suis un peu gourmande en ce moment, je réalise qu’il est pas mal que je fasse attention à ne pas trop manger. Mais bon, je préfère essayer tout de même de me faire un peu de gourmandise gustative. Je souris, je tente aussi de regarder comment trouver des plats pour les laisser dans le réfrigérateur. Je me prépare une assiette, je sais que l’odeur se dissipe dans la cuisine de la confrérie. Je me demande bien si je vais avoir du monde dans la cuisine. Je m’assois sur le siège tout en lisant mon journal lorsqu’une personne arrive dans la pièce. Le plat est sur le gaz, il y en a encore pour au moins une personne.

SOUPER À LA FRANÇAISE.

La première chose qui me frappa quand j'entra dans la résidence était la délicieuse odeur qui venait de la cuisine. J'avais aucune de ce que c'était mais l'odeur était plus qu'attrayante. Je retira mes bottes et mon manteau complètement mouillées et les laissa dans l'entrée avant de me dirigea vers cette odeur. Quand j'arriva dans la cuisine de la résidence, je vis tout de suite le plat sur le four ainsi qu'une étudiante assise à la table en train de lire un journal. "Hum... Ça sent vraiment bon. C'est toi qui a fait ça?" demandai-je alors. Probablement que c'était elle. Je ne vois pas pourquoi quelqu'un aurait laissé son plat sur le four et quitter la pièce. À moins que la jeune femme avait accepté de le surveiller quelques minutes. Peu probable étant donné qu'elle était en train d'en manger. Alors que l'odeur me donnait davantage faim, je me dirigea vers le frigo pour voir s'il me restait quelque chose pour me faire à manger. Je ne venais pas souvent alors j'étais plutôt pauvre de ce côté-là.

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Souper à la française.

Je mange dans la cuisine avec mon petit magazine devant moi. Je le ferme vu qu’une personne est là, je vais lui faire de la place sur la table. Je souris, je lui dis alors qu’une feuille du club des abstinents s’échappe du magazine. Je le vois et je le ramasse avant de le mettre sur la table. Je dis alors en souriant. « Oui c’est moi qui ait fait tout ça. J’avais besoin d’un remontant. J’ai l’impression d’être une extraterrestre. » Je souris, je ne sais pas vraiment ce que je peux faire de plus… Avoir des principes peut nous porter préjudice ou quoi ? Je regarde la jeune femme, j’entends son ventre qui gargouille, je lui dis en riant : « J’en fait toujours trop, alors tu peux en prendre aussi. » Je me bouge pour faire plus de place sur la table. Je parle en souriant : « Il serait dommage que tu ne manges pas, n’est-ce pas. » Je me lève pour mettre des couverts sur la table pour l’inviter à s’asseoir. Je ne la connais pas mais bon, elle me parait sympathique.

SOUPER À LA FRANÇAISE.

La Cabot qui se trouvait dans la cuisine répondit à ma question en affirmant qu'effectivement, c'est elle qui avait cuisiner le plat qui se trouvait sur la cuisinière. Elle avait plus de talent, et de volonté que moi. Je n'aimais pas vraiment cuisiner quand j'étais toute seule. Ça ne servait à rien de prendre beaucoup de temps pour une seule portion. J'en faisais alors plus et j'en mangeais pendant une semaine. L'étudiante laissa tomber une page de son magazine et s'empressa de la ramasser. Je n'eut pas vraiment le temps de voir de qui il s'agissait puisque j'avais le nez collé dans le frigo. Jusqu'au moment où elle me dit que je pouvais m'en prendre si je voulais. "Tu es certaine? Je veux pas te prendre tes repas non plus." Je n'avais pas envie d'avoir l'air de la fille qui veut faire pitié pour avoir un repas. En même temps, j'avais tellement faim. J'étais affamée. Devant le sourire de la jeune fille, je me pris une assiette dans l'armoire et me fit une petite portion. "Merci" dis-je avant de m'installer devant elle à la table. "Au fait, moi, c'est Sofia."

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Souper à la française.

« Non, vas-y, il faut bien manger. Puis, parfois, j’en fais bien de trop, alors tu peux en prendre. Cela ne me dérange pas du tout. » Je souris, je ne sais pas trop ce qu’elle va me dire par la suite, mais bon, je ne sais pas trop ce que je peux faire de plus. Je continue de manger tranquillement. « Honey, enchantée. » Je souris, je peux voir qu’elle a bien faim. Je me rends compte qu’il faut vraiment qu’elle mange. Je lui dis en riant : « Il faut manger sinon, tu ne tiendras pas longtemps debout. » Je mange un peu, et je lui demande : « Tu n’es pas embêtée par les garçons ici ? » Je ne sais pas si je peux ou pas lui parler de mon petit souci, mais bon, je peux tout de même essayer de lui demander son avis, je verrais bien ce qu’elle me répond par la suite.

SOUPER À LA FRANÇAISE.

Finalement, j'accepta de me servir un bol avant d'aller rejoindre l'autre cabot à la table. Juste l'odeur qui se dégageait du chaudron me donnait l'eau à la bouche alors imaginez l'avoir devant soi. "Enchantée aussi." souriai-je lorsqu'elle se présenta à son tour. J'avais beau faire partie des cabots depuis un bon moment déjà, je ne connaissais pas toutes les filles qui s'y trouvaient. J'étais donc bien heureuse de faire de nouvelles connaissances. Alors que je prenais ma première bouchée, Honey me demanda si les garçons m'agaçaient sur le campus. Je ne voyais pas trop ce qu'elle voulait dire par là. "Hum... non. Pas vraiment. De toute façon, beaucoup savaient que mes deux soeurs étaient également étudiantes ici et que dans la famille, on ne se lâchai pas. Si une avait besoin d'aide, les deux autres rappliquaient sans tarder.

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Souper à la française.

Je soupire mais j’ai besoin de vider mon sac, je dis furieuse : « Je sortais de l’église, et je suis tombée sur des types qui ne pensaient qu’à ça ! Il est vrai que je ne suis pas pressée, mais bon, je vais attendre le mariage. Mais, je ne comprends pas pourquoi ici, est-ce que l’on tombe sur des personnes pareilles…. » J’ai vidé mon sac comme ça…. Je rajoute alors rapidement. « Pardon, pardon, je n’aurais pas dû t’embêter avec ça…. » Je remets le nez dans mon assiette, mais bon, je ne sais pas ce que mon interlocutrice va me répondre. Je souris, je tente de me faire passer mon erreur en buvant un verre d’eau. « Décidément parfois…. Je ferais bien mieux de me taire…. »

SOUPER À LA FRANÇAISE.

Sans que je m'y attende, Honey commença à râler contre des gars qu'elle avait croisé à la sortie de l'église. Selon elle, ils n'avaient qu'une pensée en tête. Elle avait l'air complètement outré. "Tu veux dire que des gars ont essayée de..." Comment dire ça? J'étais pas trop certaine de comprendre où voulait en venir la cabot. Qu'est-ce qu'ils avaient fait ses garçons? Elle ne s'étendit pas sur le sujet, regrettant même d'en avoir parler. Ça me mit plutôt mal à l'aise. Je ne savais si je devais lui poser plus de question ou bien laisser tomber. "Ils t'ont fait quoi au juste?" J'avais beau pas vouloir m'en mêler, c'était plus fort que moi. J'Étais curieuse et j'avais l'habitude de me mêler de ce qui ne me regarde pas.

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Souper à la française.

Je mange alors tranquillement mon plat, et je lui répond alors sérieusement : « Ils ont eu des gestes déplacés, et je tiens à attendre. Je ne comprends pas pourquoi est-ce que ces personnes font tout cela. » Je ne sais pas trop ce que je peux faire de plus, mais, je ne préfère pas trop m’étaler, mais bon, Sofia est bien gentille de me prêter son oreille attentive. Je trouve qu’il est aussi pas mal que je lui explique mon point de vue. « Devant Monsieur le Curée en plus ! Tu te rends compte…. » Je n’apprécie pas du tout ce genre de choses… Voilà que je deviens timide maintenant. Je ne suis pas très à l’aise avec ça. Mais bon, je continue patiemment sur ma lancée. « J’espère que tu ne répètera pas tout ça à tout le monde….» Je ne tiens pas vraiment à ce que l'on sache tout ça.