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« L’amour c'est comme les photos, ça se développe dans le noir. »

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L’amour c'est comme les photos, ça se dévéloppe dans le noir.
Arwy & Ethan

La rentrée battait son plein, les jours avaient passés et je reprenais petit à petit goût à la vie. J'avais besoin de me sentir, de sentir les éléments qui m'entourais. Je m'étais éloigné de la civilisation et en avais profité pour reprendre la photographie. Je n'avais pas de modèle, la nature me suffisais pour le moment. Je m'étais aventurer dans la campagne de Cambridge et avait capturer des scènes, des insectes dans leur milieu naturel. Ça faisait du bien de lâcher prise et d'être libre. Ma rupture avec Solweig m'avais mis un coup mais c'était un mal pour un bien. Elle était jeune et finirait par trouver le bon. Pas un mec dans mon genre en tout cas. Étant inscrit dans le club de photographie, j'avais décidé de développer les photos à la chambre noire d'Harvard. Armé de mon appareil j'arpentai les couloirs de l'université à la recherche de cette fameuse chambre. Je n'en avais pas entendu parler depuis mon arrivée et ne l'avais jamais aperçu. Mystère.

En suivant le plan de la faculté j'avais pu pourtant la trouver facilement. Je pénétrai alors à l'intérieur et entra dans un s.a.s obscure puis enfin dans la salle proprement dit. Une lumière rouge filtrait l'espace. J'avais l'impression d'être seul, parfait pour ma première fois. Car je n'avais jamais vraiment testé ça, les appareils numériques ayant vite remplacé ce procédé. J'avais posé ma sacoche contenant mon matos sur une table haute. Et toujours aussi curieux je m'étais aventuré dans la pièce sombre pour m'acclimater avec cette lumière étrange. J'entendis soudain un bruit d'eau au fond de la salle. Quelqu'un était là et je ne m'en étais même pas aperçu. Je raclai ma gorge un bon coup et demanda " Y'a quelqu'un ? " J'avançai dans le silence et commençais à apercevoir une silhouette. Cette dernière accrochait des images sur des cordelettes suspendues au dessus d'elle. " Hého, qui est ce ? " rajoutais je avant de taper sur l'épaule de la jeune femme.

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Ethan & Arwen

Arwen passait le plus clair de son temps avec son argentique autour du cou. La jeune femme avait toujours des pellicules en noir et blanc dans son fidèle sac de cours. C'était devenu un rituel pour la jeune demoiselle, elle ne pouvait plus s'en passer. La photographie faisait par entière de sa vie depuis maintenant beaucoup d'années. Et comme ses études d'arts plastiques et d'histoire de l'art ne suffisaient pas, la brune avait rejoint le club photo. Ainsi, elle avait le droit d'aller et venir dans le laboratoire quand elle voulait pour tirer ses photographies. Arwen avait pris le coup, elle n'avait besoin de personne et il lui arrivait même d'aider d'autre personne qui voulait simplement apprendre et découvrir. La jeune étudiante avait fait une série de portraits de ses amis qui tirait sur le clair obscur et une autre de photographie de rue qui mettait en scène des inconnues dans leur quotidien. Elle aimait voir les images apparaître quand elle se trouvait dans le révélateur, elle avait l'impression que c'était comme de la magie qui se produisait. La brune ne voyait plus le temps passer, elle enchainait les tirages, elle était au calme, tranquille avec personne pour la déranger.

Mais ses pensées lui portèrent préjudice. Au moment où la jeune femme était en train d'accrocher la dernière photo qu'elle avait tirée, quelqu'un lui tapa à l'épaule. « Hého, qui est ce ? ». Arwen n'avait pas besoin de se retourner pour savoir à qui appartenait cette voix. Elle prit un chiffon pour s'essuyer les mains et se retourna avec un léger sourire. « Ethan ! Qu'est ce que tu fais là ? », elle était contente de le voir après les plusieurs jours sans nouvelles. La dernière fois avait été étrange et la brune avait profité que le bellâtre s'endorme pour rentrer chez elle. « Tu vas bien ? Tes côtes vont mieux ? ». Elle ne pouvait pas s'empêcher de prendre de ses nouvelles comme si c'était un besoin vital pour sa conscience.
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L’amour c'est comme les photos, ça se développe dans le noir.
Arwy & Ethan

Entre le moment ou j'avais tapoté l'épaule de la jeune femme et l'instant ou elle s'était retourné, j'avais pu sentir l'odeur si particulière d'Arwen. Son parfum lui appartenait et caractériser parfaitement sa personnalité. La jeune femme était occupée, elle séchait ses mains dans un chiffon et m'adressa la parole illico presto « Ethan ! Qu'est ce que tu fais là ? » La belle brune n'avait pas l'air préoccupé par la dernière fois ou l'on s'était vu et faisait comme si rien ne s'était passé. Seulement la coquine avait filé en plein milieu de la nuit sans dire un mot. « Tu vas bien ? Tes côtes vont mieux ? » me demanda t'elle. J'esquissa un léger sourire avant de l'informer de mon état, peut être que j'étais content de la voir en tout cas si je devais demander à mon coeur sa serait OUI tellement il battait fort dans ma poitrine, j'avais même peur qu'elle l'entende. " Ça va les médecins m'ont bien rafistolé. Et toi comment vas tu vagabonde ? " je faisais là volontairement référence à la dernière fois ou je lui avais proposé de dormir avec moi et que j'avais retrouvé le lit vide à mon réveil.

N'attendant pas spécialement de réponse de sa part car après tout elle n'avait pas à se justifier, la situation étant complexe à l'époque, je poursuivis mon interrogatoire " Qu'est ce que tu fais de beau ? " l'interrogeais je après lui avoir déposé un baiser sur sa joue. Je regardai les bouts de papier pendus, ça n'avait pas encore réagi, mais je restais à l'affût. La jeune femme était seule, elle savait donc comment s'y prendre, un bon point pour moi. " Je crois que tu vas me sauver la vie Arwen…" J'avais entre temps attrapé sa main et l'avait trainé jusqu'à mon appareil. " J'aimerais faire sortir des images de ça " j'avais déposé la sacoche dans les mains de la jeune femme en rigolant. " Tu crois que tu peux m'apprendre ? " lui demandais je avec ma bouille d'enfant et mes yeux ronds.

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« Ça va les médecins m'ont bien rafistolé. » Arwen fit un sourire tout en le regardant dans les yeux, « Je suis contente de l'entendre ! ». Mais, Ethan lui retourna la question en lui donnant un petit surnom en référence à la dernière nuit passée ensemble, « Et toi comment vas-tu vagabonde ? ». Les joues de la demoiselle se mirent à rougir, par chance, l'éclairage de la pièce était bien entendu rouge. La brune se passa la main sur le front gêné, « Tu sais pour la dernière fois... je suis désolée d'être partie sans rien dire, mais je pense que la situation est assez compliqué pour en remettre une couche ! ». Elle eut une brève hésitation avant de reprendre, « C'était un peu le même choix que de rester habillé pour dormir dans ton lit ! ». La jeune fit une légère grimée en espérant qu'il allait comprendre son acte et le prendre bien. Et puis, cela avait surement été mieux pour lui de se réveiller seul plus qu'avec son ex petite amie à ses côtés.

Le jeune homme se montrait compréhensif au plus grand soulagement de la jeune femme. Il continuait même de s'intéresser à elle en lui posant des questions après lui avoir embrassé la joue pour lui dire bonjour, « Qu'est ce que tu fais de beau ? ». C'était une question assez stupide en sois et celui fit rire la jeune femme. Cette dernière resta mystérieuse quant à sa raillerie. Elle se trouvait dans un laboratoire pour tirer des photos et les occupations étaient assez limitées quand on y pensait bien. Arwen accrocha une dernière photo sur le fil tout en répondant à la question d'Ethan, « Et bien je viens de tirer deux pellicules et je les mets à sécher ! ». Une fois terminée, la jeune femme se lava les mains et reporta son attention sur le jeune homme. « Je crois que tu vas me sauver la vie Arwen… ». La demoiselle ne comprit pas aussitôt à ce que venait de dire le brun. Il lui avait attrapé la main -ce qui au passage lui avait donné un électrochoc- et emmené à l'autre bout de la pièce où se trouvait son appareil photo. « J'aimerais faire sortir des images de ça » dit-il en déposant la sacoche dans les mains d'Arwen. « Tu crois que tu peux m'apprendre ? ». La demoiselle lui fit un sourire avant de sortir l'appareil de son étui. « Bien sûr ! ». Elle ouvrit l'appareil et enleva la pellicule de l'intérieur. Ensuite, la brune se rendit devant un placard où elle extirpa une petite boite ronde qu'elle ouvrit à son tour tout en revenant vers Ethan. « Très bien, Il faut décapsuler la pellicule et sortir le film. » Arwen laissa le jeune homme se débrouiller et quand celui-ci eut fini, elle reprit le long film et en découpa l'extrémité. Elle attrapa l'intérieur de la petite boite ronde qui en apparence ressemblait à un support pour enrouler du fil autour. Elle le lui tendit avec la bande de film encore enroulé sur lui-même. « Tu dois enrouler ton film autour et quand tu arriveras au bout, tu couperas l'extrémité pour retirer le reste de la pellicule ». La jeune femme regardait faire Ethan d'un air amusé. Quand il eut fini, la jeune femme remit le morceau dans la boite et commença les mélanges. Elle tenait dans sa main une bouteille de révélateur et dans l'autre un doseur. Arwen versa le révélateur dans la boite et remit le couvercle pour laisser agir quelques minutes. « En fait, c'est comme pour tirer une photo à partir de ton négatif, c'est le même procédé, j'veux dire ! ». Quand le temps fut écouler, la jeune femme enleva le révélateur pour y verser de l'eau en guise de bain d'arrêt et pour finir, elle fit le même système mais en versant le fixateur. Elle finit par rincer abondamment avec de l'eau et ressortit le film qui était maintenant une longue bande de négatif qu'elle tendit à Ethan. « Accroche ca à côté de mes photos, il faut que ça sèche. Après, il ne te restera plus qu'à découper en bande plus petite de cinq images et en faisant attention à découper entre les images ! » Sur ceux, Arwen mit le petite boite noire dans l'évier et alla s'asseoir sur le comptoir en face.
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Arwy & Ethan

J'étais loin de m'imaginer le trafic qu'impliquer la réalisation d'une simple photo. Arwen prit tout en main et essaya tant bien que mal de me faire suivre le procédé mais c'était complexe et la jeune femme en véritable passionnée allait très vite, c'était devenu clair et simple pour elle. Elle enchainait les étapes sous mes yeux tout en m'expliquant, bien que les termes employés me paraissais encore vague, je suivais Arwen la bouche ouverte. Je n'avais jamais vu encore la demoiselle aussi rapide et éprise de quelque chose. C'était beau à voir et je n'en perdais pas une miette. J'obéis à Arwen et accrocha la bande de négatifs, pendant ce temps elle s'était hissé sur un comptoir en face et balancer ses jambes en silence.

" Je dois t'avouer une chose, j'ai plus regardé tes lèvres bouger dans tous les sens qu'autre chose " Je m'étais approché d'elle en longeant le plan de travail de mon index puis avais tapoté la cuisse d'Arwen pour la taquiner. " T'es douée, normalement je n'avoue que très rarement ce genre de chose, mais tu m'impressionnes jeune fille " j'haussa un sourcil et continua de lui parler, réjouis par sa présence. " On fais quoi maintenant, on attends que ça se fasse ? " la pièce était spacieuse j'avais contourné le comptoir sur lequel Arwen était assise tout en regardant autour de moi. Puis je fus captivé par la nuque apparente d'Arwen, ses cheveux étaient attachés ce qui permettait ce fabuleux spectacle. Pour certain une paire de seins les rendaient dingue, pour moi c'était plus sophistiqué que ça, une simple nuque provoquait en moi de folles envies. Grimaçant seul dans son dos et mort d'envie de tenter quelque chose, je me mis à grimper sur la table et alla déposer un baiser dans le cou de la jeune femme sans la prévenir. Je l'avais ensuite capturé dans mes bras, son dos collé à mon torse, mes bras croisés sur sa poitrine suivant les mouvements de sa cage thoracique à chaque expiration et inspiration.

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Arwen venait de lui déballer un long cours sur la photographie. En véritable passionné, la jeune femme s'était perdu dans les explications oubliant complètement le jeune homme. Quand tout fut terminé, Ethan se dirigea vers le fil pour accrocher ses négatifs, pendant que la brune montait sur l'îlot central pour s'asseoir. Le jeune homme revint à elle et la jeune femme le suivit du regard, amusé. Il longeait le comptoir en faisant glisser son index sur le rebord, puis, arriva sur la cuisse de la jeune femme. « Je dois t'avouer une chose, j'ai plus regardé tes lèvres bouger dans tous les sens qu'autre chose. » Les joues de la demoiselle se colorèrent, elle ne savait pas quoi répondre. Ethan avait l'air de vouloir entrer dans le même jeu que la fois précédente quand elle avait été le voir à l'hôpital. N'ayant aucune réaction de la part de la jeune femme, le bellâtre poursuivit son monologue. « T'es douée, normalement je n'avoue que très rarement ce genre de chose, mais tu m'impressionnes jeune fille. » Il haussa les sourcils et continua encore une fois. « On fais quoi maintenant, on attends que ça se fasse ? ». Arwen lui adressa un sourire. « Merci... Euh... oui, enfin... je sais pas. Si tu veux repartir tu peux ! ». Le jeune homme se mit à contourner l'îlot sur lequel était toujours assise l'étudiante. Il était derrière elle et cette dernière n'avait aucune idée de ce qu'il pouvait bien faire. Elle passa une main sur sa nuque et elle sentait son coeur commencer à s'emballer.

Après quelques minutes de silence, Ethan déposa un furtif baiser dans la nuque de la jeune femme. Arwen sursauta doucement et une vague de frisson lui parcourut le dos. Il l'entoura avec ses bras et l'attira vers lui. Elle ne savait plus quoi faire pour se dégager. La brune ne voulait pas s'imposer dans la vie d'Ethan surtout qu'elle était compliquée en ce moment. Tout à coup, les lumières rouges s'éteignirent. Arwen se dégagea des bras et se dirigea vers interrupteur, elle l'actionna mais rien ne changea. Il y avait simplement la petite lumière de secours au-dessus de la porte. « Il y a eu une coupure de courant ! » La jeune femme alla jusqu'à la porte et essaya de l'ouvrir, mais celle-ci était bloquée. « Ethan, il y a un problème, on est bloqué dans le labo ! ». La jeune femme se retourna et rentra dans Ethan qui s'était approché sans qu'elle entende. Elle posa les mains sur le torse du jeune homme, « J'espère pour toi que tu n'avais rien de prévu, je ne sais pas combien de temps on va rester là ! »
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Arwy & Ethan

Arwen était dans mes bras et ne semblait pas se débattre. Elle se laissait plus faire qu'autre chose. Subitement les lumières s'assombrirent et s'éteignirent pour de bon, nous plongeant ainsi dans l'obscurité. Seule la veilleuse montrant l'issue de secours avait été épargné. « Il y a eu une coupure de courant ! » s'exclama Arwen avant de me filer d'entre les bras pour rejoindre la porte d'entrée. Celle ci s'était verrouillé, elle devait fonctionnait électriquement un truc du genre. « Ethan, il y a un problème, on est bloqué dans le labo ! » Alors que j'entendais la jeune femme se débattre contre la porte je me levai en direction du bruit forçant sur mes yeux pour tenter d'apercevoir quoique ce soit m'indiquant ma position. Le bruit cessa et Arwen entra en collision avec moi, ses mains sur mon torse. Je souriais dans l'obscurité par la situation cocasse. « J'espère pour toi que tu n'avais rien de prévu, je ne sais pas combien de temps on va rester là !» " Rien de prévu ma vie est vide désormais " je sous entendais par la que je n'avais plus d'attache particulière et que je me laissais aller à la vie. " Si Joshua apprends que tu es bloqué avec moi je vais avoir des ennuis encore une fois " J'avais trouvé l'épaule d'Arwen et y avais déposer ma main. " Tu me vois ? " je rigolais tout seul dans l'obscurité c'était excitant et stressant.

Laissant glisser ma main sur son bras nu je m'étais retourné en direction de l'ilot pour m'y allonger sans bruit. " Viens me chercher Arwen tu me trouveras pas ! " J'essayais d'étouffer mon rire nerveux, et je sentais la jeune femme se déplacer doucement. Un courant d'air éveilla mes sens, je tendis le bras et tapa la fesse d'Arwen. " Excuses moi " je riais désormais à gorge déployée comme un enfant couvrant mon visage de mes deux mains pour éviter un coup de la belle brune.

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Arwen finissait par croire qu'à chaque fois qu'elle le voyait, il finissait par se passer quelque chose de spécial. Le coup de la glace où ils s'étaient dit qu'ils s'aimaient, celui du lac où ils s'étaient totalement livré à eux-mêmes le temps d'un moment inoubliable ou encore à la fin du summer camp lors de leur petit accrochage en voiture. La brune avait tendance à croire au destin, du moins, elle se disait que rien n'arrivait pas hasard et que les choses devaient se passer comme elles se passent. C'était surement une réflexion débile, mais jusqu'ici, rien n'avait prédit le contraire. Quand l'électricité se coupa, ils furent émergés dans la pénombre. Par chance, Arwen connaissait la chambre noire comme sa poche et pouvait se diriger dans problème. Néanmoins, elle se sentait désorientée dans le noir, surtout lorsque Ethan, qui avait l'air à l'aise, commençait à jouer avec elle. « Rien de prévu ma vie est vide désormais ». Arwen ne releva pas et fit glisser délicatement les mains le long du torse du jeune homme jusqu'à ce que celles-ci retombent. Le jeune homme déposa une de ses mains sur son épaule. « Si Joshua apprend que tu es bloqué avec moi, je vais avoir des ennuis encore une fois », l'étudiante laissa échapper un soupire, « Tu devrais arrêter de parler de lui comme ci c'était mon petit-ami ou c'est moi qui vais te créer des ennuis ». Malgré son ton plus que sérieux, Ethan savait très bien qu'il ne risquait rien avec la jeune femme. Mais cette dernière en avait marre d'entendre parler de Joshua à tout bout de champ. « Tu me vois ? » - « Ethan, je ne suis pas un chat ! Je ne te vois pas ! ». La jeune femme commençait à être stressé par la situation. Elle se retrouvait coincée avec son ex petit ami toujours en couple et leur relation était assez tendue.

Plus personne. Arwen se retrouva seule sur le pas de la porte. Ethan était parti s'enfoncer dans le laboratoire et peu fière, elle s'y enfonça à se recherche. La jeune femme était trouillarde, ce n'était plus un secret pour personne et à force d'avoir vu trop de film d'horreur, elle finissait par s'imaginer beaucoup de choses. « Viens me chercher Arwen tu me trouveras pas ! ». La demoiselle tourna sur elle-même, « J'espère pour toi que je ne vais pas te trouver, si tu tiens à ta vie ! ». Des menaces verbales, voilà que la demoiselle recommençait. Elle était partagée entre l'amusement, le stresse et la peur. Alors qu'elle entendit un bruit, comme un rire, la jeune femme marcha le long du comptoir. Elle s'arrêta à l'affut du moindre bruit suspect. Mais tout à coup, une main lui claqua les fesses. Arwen sursauta en poussant un léger cri de terreur. Vinrent ensuite des rires nerveux et les excuses d'Ethan. Ce dernier se mit à éclater de rire. La brune prit alors un petit pichet en plastique qu'elle avait rempli plus tôt d'eau. Elle s'approcha sans faire de bruit et le jeta sur Ethan. « Oups, je suis vraimmmmmment désolé Ethan. Je suis maladroite. » La brune se mit alors à partir précipitamment à l'autre bout du laboratoire.
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Arwy & Ethan

Après l'avoir convié à me chercher, Arwen en véritable petite peste apeurée me lança une phrase de menace « J'espère pour toi que je ne vais pas te trouver, si tu tiens à ta vie ! ». Quelques secondes plus tard je lui avais claqué les fesses par hasard, ce qui l'avait fait sursauté et pousser un cri adorable. Mon fou rire l'avait apparemment énervée, je n'avais pas remarqué qu'entre temps la jeune femme s'était armé d'un récipient rempli d'eau qu'elle jeta sur moi. Mon tee shirt était trempé la jeune femme me nargua au passage « Oups, je suis vraimmmmmment désolé Ethan. Je suis maladroite. » J'entendis alors ses talons claquaient sur le sol et s'éloigner au fond de la pièce. " Non mais je rêve tu fuis en plus ! " je ne connaissais pas bien la salle, ma hanche entra en contact violemment avec un meuble me faisant pousser un cri de douleur " A cause de toi je vais mourir ici " Je ne voyais pas grand chose mais j'entendais la respiration d'Arwen de plus en plus. La veilleuse de sortie d'urgence éclairait partiellement les cheveux d'Arwen qui était à moitié camouflé dans l'obscurité. Je fis donc volontairement exprès de ne pas la voir et sauta subitement sur elle, bloquant ses bras derrière son dos. " Vous êtes en état d'arrestation mademoiselle. "

Je fis avancer Arwen devant la porte pour mieux voir son visage quand je lui donnerais sa punition. Lâchant ses mains menottées par les miennes je lui fis face de nouveau et la plaqua à terre pour la chatouiller jusqu'à ce que mort s'en suive. Arwen rigolait et me prier d'arrêter ce qui me motivais à poursuivre. " Tu l'as bien mérité " une ou deux minutes plus tard, je m'étais arrêté net, fixant le bout de femme allongé au sol. Elle était si belle et forte. Je fixais son visage sans rien dire ce qui la mit mal à l'aise. " J'observe à quel point tu es belle, laisse moi encore une seconde " j'avais posé mon index sur sa bouche entre ouverte, prête à me déverser encore une menace.





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« Non mais je rêve tu fuis en plus ! » La jeune femme laissa échapper son rire enfantin. Elle avait fui, et espérait qu'Ethan ne la trouverait pas de sitôt. Apparemment, elle ne l'avait pas loupé et il devait être bien trempé. C'était bien fait pour le jeune homme, mais Arwen s'attendait à une vengeance bien plus terrible par la suite. Elle s'était mise dans un coin de la pièce, elle ne pouvait pas aller plus loin, c'était un peu comme si la demoiselle essayait de disparaître dans le mur. Elle restait silencieuse et écoutait les moindres bruits. La brune entendit un bruit sourd accompagné un grondement. « À cause de toi je vais mourir ici ». Pour du coup, elle s'en voulait vraiment. La jeune demoiselle hésita à le rejoindre pour savoir s'il allait bien, mais elle se résolut à rester où elle se trouvait quand elle entendit ses ne pas reprendre leur chemin. Arwen faisait de son mieux pour être discrète et pour ne pas faire de bruit. Mais comme on dit, c'est quand on ne veut pas en faire, que l'on en fait le plus. Ethan passa à ses côtés, la jeune femme fût soulagée qu'il ne l'ait pas remarqué.

Mais au moment où elle s'attendait à ce que le brun continue à marcher dans la direction opposée, il l'attrapa et lui plaqua les mains dans le dos. Arwen n'avait pas eu peur, parce qu'elle savait qu'il n'était pas loin, elle laissa échapper quelques rires amusés d'avances sur ce qui allait lui arriver avant même de le savoir. « Vous êtes en état d'arrestation mademoiselle » - « Ah oui ? Et qu'allez-vous faire de moi ? », elle était amusée par ce petit jeu. Ethan ne lui répondit pas, il se contenta de rester silencieux et de l'emmener en dessous de la porte pour pouvoir la voir. Le bellâtre lui lâcha les mains et vint de mettre face à elle. Tout à coup, il la fit tomber à la renverse et lui affligea la plus horrible des punitions: les chatouilles. La jeune femme bougeait dans tous les sens, elle essayait de se défaire des griffes de son bourreau. Arwen était en plus de ça très chatouilleuse, elle rigolait aux éclats glissant quelques supplications. Des larmes de joie et bonheur lui coulaient le long des joues. « Tu l'as bien mérité » - « Je t'en supplie, tout mais pas ça ! Je veux une autre punition ! ». Oh oui, une autre. Elle aurait été capable de subir autre chose, mais les chatouilles étaient surement ce qui avait de plus affreux. Le jeune homme continua encore quelques minutes qui parut une éternité à la brune, puis, s'arrêta comme il avait commencé. Ethan la regardait fixement. Arwen essuya ses larmes et reprit ses esprits doucement. Et au moment où elle s'apprêtait à lui envoyer des menaces, le brun déposa son doigt sur ses lèvres pour qu'elle ne dise rien. Elle s'exécuta, la bouche entrouverte, attendant une quelconque explication. « J'observe à quel point tu es belle, laisse-moi encore une seconde ». La jeune étudiante fut déstabilisée par les propos du jeune homme. Elle le regarda dans les yeux, puis attrapa les mains d'Ethan et les tira de façon à ce qu'il approche son visage de celui-ci de la brune. « Ne me donne pas envie de faire quelque chose que je ne peux pas faire Ethan ». Elle sous-entendait de l'embrasser, Arwen en avait envie quand il se comportait d'une telle manière, mais elle ne pouvait pas vis-à-vis de Solweig. L'étudiante relâcha une de ses mains et lui tourna délicatement le visage pour lui déposer un baiser sur la joue qu'elle caressa par la suite.
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