AILUS ✱ Here we are again ✱#2

Le métro, c’est un des moyens de transport que tu apprécies le moins, mais bon, à deux vous ne tiendrez jamais sur ta moto, autant la laisser garée à l’hôpital, il n’y a aucun risque qu’elle se fasse voler, le parking de l’hôpital surveillé presque tout le temps. Tu pars avec ton Gus, t’es heureuse, de pouvoir passer la soirée avec lui, tu sais que tu auras du mal à partir le lendemain, qu’il va te manquer à peine rentrée chez toi, tu le sais. Tu ne lâches pas sa main, un rire mélodieux s’échappe de tes lèvres quand il te parle de menottes… tu t’imagines avec, dans son lit, alors tu rougis bêtement, comme une gamine de quinze ans, manquant de t’étouffer alors que vous descendez les marches pour vous rendre dans la bouche de métro. « Des menottes carrément ? Voyons, monsieur l'agent, j’ai été une vilaine fille… » tu murmures pour que seulement lui puisse t’entendre, joueuse et provoc à la fois.

Le ticket poinçonné pour vous deux, tu te dis que tu aurais pu prendre toi-même un ticket, mais de toute façon c’est trop tard, il te demande ensuite si tu n’es pas trop stressée « Si, à mort, mais comme je sais que tu seras à mes côtés, je suis rassurée, peu importe le résultat. » tu serres sa main, nerveuse d’être à tout à l’heure, quand tu seras chez lui, à attendre une réponse. Et la suite est arrivée beaucoup trop rapidement, une femme qui se jette sur les rails du métro, Gus qui saute, toi qui panique, tu ne comprends pas ce qui se passe, tu sens des larmes te monter aux yeux « Gus !! »
Mais il est déjà au niveau des rails, a pu remonter la femme en larmes, du monde vient autour d’eux, tu ne vois plus Gus, inquiète, il y a trop de monde, tu cherches ton homme du regard, désespérée, paniquée. Puis tu l’entends t’appeler, te diriges vers sa voix « Gus, j’suis là ! » tu hurles presque, rejoignant le brun quelques secondes après, les larmes aux yeux « Ne refais plus jamais ça ! J’ai cru mourir en te voyant sauter sur les rails, ne me fais plus jamais ça, je ne survivrais pas sans toi… » tu te jettes dans ses bras, le serrant contre toi le plus possible. « Idiot… » tu murmures entre deux pleurs, le corps tremblant.