Cela faisait un petit moment. (Kaleb)

Un café chaud chaud (a)

Sally & Kaleb

Le jeu n’est plus. Il n’en a jamais été un tout compte fait, des sentiments réels nous lient mais nous avons été aveuglés par nos désirs pour le voir, pour le comprendre. Je sens une légère culpabilité dans mon cœur, j’ai mal agi, laissant parler mon désir plutôt que ma raison et mon éducation surtout. Le respect de la femme n’a pas été présent en ce moment même si je ne lui en n’ai pas manqué non plus. J’aurais préféré faire les choses de manière plus élégante, plus classe comme j’ai l’habitude de le faire mais le désir était tout simplement trop grand. Je ne veux pas avoir de regrets alors je glisse doucement ma main dans sa poche pour en sortir son téléphone, je tapote mon numéro de téléphone pour me faire sonner et la plaque de nouveau contre le mur lorsque nous sommes tous deux habillés. « Tu pourras m’appeler quand tu le voudras Sally. Je suis désolé que ça se soit fait comme ça, tu mérites quelque chose de plus classe mais je n’ai pas pu te résister. » Dans ma tête, Sally n’avait jamais été touché par mon frère c’est pour ça que j’ai pu autant me laisser aller avec elle et clairement faire mon fantasme de coucher avec elle. Mes lèvres dévorent les siennes, le goût de sa bouche reste dans ma tête et en devient presque addictif. Je me recule d’elle et prend sa main, nous devons partir. Je vérifie qu’elle est toute bien habillée et sort de cette ruelle, elle à ma main. Le monde semble plutôt vaste d’un coup après notre petite aventure dans cette étroite impasse mais j’en suis content au fond et je vais aller de l’avant comme à mon habitude « Je pense que il est temps pour nous de se dire au revoir, mais n’hésite pas, d’accord ? ‘Tu me manques déjà.’ » Marmonnais-je très bas, plus pour moi-même que pour elle, je n’affiche pas mes sentiments aussi clairement alors elle ne doit pas entendre ça, mais si elle l’entend elle n’en serait peut-être pas sûr, alors jouons sur cette indécision. Je ne lui laisse pas le temps que je l’embrasse et murmure un au revoir à ces lèvres avant de rentrer à mon appartement.