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how dare you ?! (jally)

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Tu étais dans ta voiture à guetter l'arrivée de Sally. Par chance elle n'a pas tarder à apparaître avec un homme que tu ne connaissais nullement. Depuis ce matin tu avais appris qu'elle avait été hospitalisée, et pire qu'elle avait une connerie. Forcément tu avais cherché à savoir en interceptant le dialogue de Sally avec un médecin dont elle semblait proche. Qu'est-ce qu'il te fait faire papa là, hein ? Récupérant Zoé de son siège auto quand elle se réveilla tu l'as prise contre toi. Bon sang que tu avais adoré ces deux jours avec elle. Tu avais été même reconnaissant envers Sally d'avoir enfin cédé du moins jusqu'à ce matin où elle t'avait farouchement agacé. Tu faisais abstraction de tout ça pour distraire ta fille dans la voiture chauffée et tu lui as donné sa compote dans la voiture. Il n'y a qu'une fois que tu as vu cette homme quitté le domicile de Sally que tu as couvert sa fille pour aller à la porte, prêt à la confronter.
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Ce matin Paris était venu me chercher à l'hôpital, on avait longuement parler à l'hôpital avant de le quitter pour que je rentre enfin chez moi avec sa compagnie, je voulais le rassurer sur le fait que je ne ferais pas de nouvelle connerie et une fois à la maison j'en profitais pour enfiler un short et un débardeur, je ne supportais pas les pantalons vu les points de suture que j'avais à la cuisse. Mon hématome était douloureux aussi mais les points de suture était ce qui me faisait insupporter les pantalons, quand Paris quittait la maison je me rendis à la cuisine pour avaler des anti douleurs, j'en avais besoin avant de pouvoir me poser. J'étais en train de me rendre en boitant au salon avant d'entendre quelqu'un à la porte, j'allais alors ouvrir et là je tombais nez à nez avec Jamie, vu notre échange au téléphone je ne pensais pas qu'il viendrait aussi rapidement ici. je me pinçais les lèvres en me retrouvant complètement bête, comment lui cacher ma blessure à la cuisse et au visage, je préférais passer outre en regardant Zoé. "Mon amour tu as manqué à maman."
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Tu espérais vraiment avoir mal compris, mal entendu. Du coup avec Zoé dans les bras tu étais anxieux, même si tu essayais de solliciter ta petite princesse de manière la plus heureuse et joviale possible. Quand la porte s'est ouverte tu as halluciné. Encore heureux ton esprit avait envisagé une possibilité qu'elle soit vraiment blessée. Sinon le choc aurait été plus prenant. A cet instant tu la détestais bien plus que ce matin. Tu n'arrivais plus à la suivre cette jeune femme. Ta mâchoire s'est contractée et la main de Zoé s'y était posée, même si très vite son attention fut tourné vers Sally. Tu as fait quelques pas. La déception se voyait à ton visage. Elle t'a menti et tu l'encaissais mal. Installe toi que je puisse te la donner. L'air blasé non pas par les retrouvailles mère/fille mais bien par l'état de Sally et ses mensonges. Tu as retiré à Zoé son chapeau, son manteau et tu la bisouté attendant que Sally se mette à son aise pour la laisser retrouver votre fille.
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Je pensais être seule, je pensais devoir me reposer même si c'était difficile, pas loin il y avait la chaise haute de Zoé deux trois peluche qui trainait par ci et par là et des dizaines de photos partout dans le salon mais quand je me rendis à la porte et que j'aperçus Zoé je ne pouvais qu'être heureuse, elle m'avait tellement manquer et c'est pour elle qui j'avais regretté ma connerie, je ne comprenais pas ce que Jamie faisais ici ni comment il l'avait su puisqu'au vu de notre dernière conversation il semblait assez énervée pour venir à ma rencontre. Je saluais ma fille en lui volant un baiser sur sa petite joue, j'essayais de tenir sur une jambe avant d'entendre Jamie me dire ceci. "Oui.." Je me dirigeais vers le salon lentement pour éviter de réveiller la douleur à ma cuisse et j'espérais que mes égratignures au visage ne ferait pas peur à ma fille. Je le laissais faire avant de tendre mes bras vers Zoé pour la prendre une fois assise sur le canapé, je l'embrassais partout sur le visage en lui répétant combien elle m'avait manqué avant de regarder Jamie. "Tu es venue jusqu'ici pour que je puisse voir Zoé??" J'en doutais fortement alors autant crevée l'abcès directement.
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Sally s'entêtait à vouloir te dénoncer comme étant le mec qui l'utilise pour pouvoir profiter de Zoé. Elle faisait de vous un couple de parents en guerre, presque. C'est comme ça qu'il agissait avec toi. Elle ne savait faire que ça ces temps-ci. Ce matin au téléphone, puis par texto et là maintenant. Elle avait cette amertume et cette insolence dans le ton de savoir qui t'exaspérait. En général tu passais vite ton tour, et tu perdais pas ton temps avec ce genre de spécimens, mais elle était la mère de ta fille, et tu ignorais où est-ce que tu puisais ta patience. Ouais entre autres. Forcément en entendant ce que tu avais entendu ce matin, tu ne pouvais que vouloir venir la confronter : vérifier les faits, son état et lui dire que ce que tu avais en tête et sur le cœur. Mais après ce que tu as pu entendre, forcément tu avais précipité les retrouvailles mère fille, même si tu avais le sentiment que Sally ne méritait pas cette attention. Dans la foulée, tu lui as dit. Tu sais quoi ?! J'ai besoin de prendre l'air. Pour Zoé, oui. On voyait bien que tu étais furieux après Sally. Tu lui en voulais d'être si désagréable, et au fond tu lui en voulais de s'être mise en danger. Tu t'es dirigé vers la porte d'entrée, avant de tourner les talons à la dernière minute. Ça ira, avec Zoé ? Vu comment tu l'avais vu se déplacer, tu préférais en être sur.
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Je me doutais de sa venue ici je me demandais juste comment il avait pu le savoir aussi vite et par qui surtout, je ne me posais pas plus la question que ça une fois que j'avais Zoé devant moi difficile de penser à autre chose que ma fille, elle m'avait tellement manquer et je repensais à mon énorme connerie et au fait que je n'aurais pu jamais la revoir. Je lui faisais pleins de bisous partout sur le visage et l'ayant sur moi, elle me sourit avec ces quatre petites dents et sa petite houpette sur la tête et je me disais que pou rien au monde j'aurais envie de me séparer d'elle, elle tapait des pieds sur moi et j'avais l'impression qu'elle voulait galoper à quatre pattes par terre puisqu'elle commençait tout juste mais je ne voulais plus la lâcher, sur le coup je snobais totalement Jamie mais sans le vouloir ouvertement avant qu'il prenne la parole. "Je te pompe autant l'air." Je plaçais Zoé entre mes jambes pour qu'elle pose ces pieds par terre et qu'elle gigote comme elle le voulait avant de regarder vers Jamie. "Oui c'est pas ça le problème je pensais que tu étais venu pour parler." Ma cuisse était douloureuse mais j'allais pouvoir me débrouiller avec ma fille.
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Ce qui te retenait d'être méchant avec elle, c'était bien votre fille. Tu l'aurais vite expédiée sinon. C'était tout parce que tu avais tellement aimé la découvrir dans son rôle de mère au début ! Et aujourd'hui, elle t'insupportait vraiment. Depuis qu'elle t'avait avoué ses sentiments, tout avait changé, radicalement. Tu ne la voyais plus de la même manière. Non pas parce qu'elle était attirée par toi, mais bien parce que ses agissements t'agaçaient. Oui mais je ferai pas ça sous les yeux Zoé. Tu te sentais oppressé et trop choqué pour pouvoir faire face à Sally devant votre fille. Tu le savais ça péterai complètement et tu voulais pas faire ça devant ta fille, devant votre fille. Non en fait à cet instant tu avais besoin de prendre l'air, de te retrouver seul, et peut-être de te griller une clope. Tu avais gardé trop de choses pour toi. Tu devrais profiter de ce moment, je crois que vous en avez toutes les deux besoin. On parlera tout à l'heure, je crois qu'on a beaucoup de choses à se dire. Tu lui faisais comprendre implicitement que tu savais tout, mais tu ne voulais pas le dire explicitement, au risque d'exploser. Dans l'entrée tu as aperçu le trousseau de clés de Sally et tu l'as récupéré pour ne pas avoir à sonner en revenant.
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Je ne savais pas ce qu'il avait à me dire et sur le coup je dois bien avouer que je m'en foutais, il avait pas tellement son mot à dire sur mes agissements ni même sur mon rôle de maman mais je préférais qui le fasse maintenant puisque je n'étais pas d'humeur à l'écouter me faire des leçons, j'en avais eu assez et je n'en volais surement pas de lui. Les premiers mois de la vie Zoé j'avais fait sans lui et je n'avais pas forcément besoin de l'entendre me dire comment je devais me comporter, ma fille était en bonne santé et je m'en occupait bien au delà de ça je ne pensais pas qu'il avait son mot à dire. "Moi j'ai rien à dire en fait." Je le laissais partir et je reportais mon attention sur Zoé, je la regardais gigoter sur ces petits pieds, je lui fis un petit sourire avant de lui dire combien je l'aimais et combien elle m'avait manqué mais voilà qu'elle voulait marcher tout en restant accrocher à mes doigts, ces premiers petits pas et Jamie était parti.
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Tu as ignoré la réplique de Sally, tu as pris ses clés et tu as quitté les lieux. Elle t'agaçait vraiment, et si elle n'avait rien à dire, toi tu avant trop à dire. Seulement ton état émotionnel n'était pas au beau fixe. Tu avais été parfaitement comblé hier en étant avec Zoé. Avant-hier elle avait passé la nuit chez toi, elle s'est éveillée chez son papa pour la première fois au petit matin, et tu avais juste été tellement heureux à ses côtés ! Et ce matin il a suffit que tu parles avec Sally, qu'elle te snobe comme elle savait tant le faire pour tout devienne plus amer. Interceptant la conversation qu'elle avait pu avoir, tu avais comme refusé de te vouloir y croire, et en voyant Sally blessée tu n'étais plus tellement maître de toutes ces émotions que tu avais pu encaissé. Tu n'étais qu'un homme après tout. Récupérant une cigarette dans ta voiture et un briquet que tu avais comme trouvé par chance, toi qui ne fumait que rarement, tu as fini par t'installer sur un muret d'une maison voisine. Tu pensais à tellement choses en même temps. Et si il était arrivé malheur à Sally, comment aurais-tu fait ? Comment aurais-tu fait pour construire ta fille sur l'amour d'une mère partie trop tôt ? Pourquoi avait-elle fait ça ? Comment tu pourrais jouir de ton rôle de père pleinement si Sally faisait une connerie à chaque fois qu'elle était loin de votre fille ? Trop de questions, trop de frustrations, trop de doutes. Tu avais tellement gardé pour toi que tu saturais. Tu as fumé la moitié de ta clope, et c'est en pensant à ta mère comme à chaque fois que tu t'es relevé. Elle se serait battu corps et âme pour Alison et toi, elle l'avait fait, alors tu allais le faire pour Zoé comme tu avais commencé à le faire tant pis si ça convenait pas à Sally, ou si elle refusais de te faire confiance. Tu t'es relevé, déjà plus serein et tu es retourné auprès d'elles, ouvrant la porte avec la clé que tu avais pris juste avant.
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L'importance c'est que Zoé tait là, que je pouvais de nouveau profiter de ma fille, je comprenais à quel point je ne pouvais pas vivre sans elle et le fait de voir qu'elle voulait déjà commencer à faire ces premiers pas me rappelait combien je ne laisserais pas cette chance passer de rater les plus beaux moments de ma fille, Jamie en avait marre de moi mais moi j'en avais déjà marre de lui aussi, qu'il ce permettre de croire qu'il avait tout les pouvoirs sur Zoé lors qu'il ne l'avait même pas désiré, qu'il avait rater les premiers mois de sa vie parce que pour lui ce n'était pas aussi important d'être père que l'avait été pour moi d'être mère et de détruire la complicité que j'avais avec ma fille je ne laisserais cette opportunité à personne. Je me redressais de mon canapé en essayant de m'appuyer le plus possible sur ma jambe valide en laissant Zoé marcher, du moins faire des semblants de petit pas. "C'est bien ma chérie." Je la laissais s'éclater alors que Jamie revenait.
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