CAN'T STOP THIS FEELING ✩ ALEZAEL

Je n'aime pas ma position actuelle. Je n'aime pas devoir choisir entre être ou ne pas être avec toi. Ça me déchirait, tu le sais ça ? Regarde comment je me bats intérieurement. Regarde le temps que je mets pour te répondre. D'ailleurs, je ne t'ai pas répondu. Je te répondrai pas. Je sais pas quoi dire, de peur de tout casser. Je t'aime, je te l'ai dit. Et toi, tu me supplies presque de te revenir. Je le veux ouais. Je le veux mais j'en peux plus de tout ce qui se passe. On se déchire tout le temps. Tu comprends pas que trop c'est trop ? On peut pas continuer comme ça. Mon amour pour toi me tue un peu plus à chaque seconde. La peur de te perdre encore plus. La peur de te perdre pour quelqu'un diamétralement opposé à moi, je te laisse même pas imaginer. J'ai envie de croire qu'on est invincible, toi et moi. Mais on ne l'est pas, cette rupture en est la preuve. La goutte d'eau qui fait déborder le vase. Me rapprochant de toi, je finissais par retirer le t-shirt pour que tu l'enfiles, chose que tu faisais sans broncher. Mais je sais que ce n'était pas ce que tu attendais. Je le sais et je m'en excuse. Mais tu comprends mon point de vue. Il est hors de question qu'un autre vienne voir ta poitrine dénudée. T'aurais bien pu mettre ton soutien-gorge avant, mais c'est pas grave. Tu étais recouverte et c'était déjà ça. Puis tes lèvres frôlent les miennes et je me fige. Est-ce que je veux t'embrasser. Damn yeah. Est-ce que je vais le faire ? Oh que oui. Maintenant ? Maintenant. Mes lèvres retrouvaient les tiennes et je laissais ma langue s'immiscer dans ta bouche pour jouer avec la tienne, mon corps venant de nouveau prendre place contre toi, te plaquant contre le mur. Rien à voir avec tout à l'heure, puisque j'étais déjà bien plus calme et moi énervé. En fait, tout me revenait à la figure d'une violence inouïe. Je t'aime bordel, je t'aime et j'en ai marre d'être loin de toi. On a des problèmes, on doit les régler, mais c'est pas en se séparant de la sorte qu'on y arrivera.

Dis moi que tu me veux. Ne laisse pas mes lèvres juste te frôler. Je veux tellement plus que ça. Je te veux toi, entièrement. Comme avant, juste nous, ensemble. Je veux te retrouver tu sais, plus que n'importe quoi au monde. Demande moi n'importe quel sacrifice, pour toi je le fais. J'me fous du reste tant que je peux te garder toi. Embrasse moi Alex. Pour de vrai. Avec tout l'amour que tu me portes. Et je revis. Je revis quand tes lèvres viennent sur les miennes avec douceur. J'revis quand tu laisses ma langue venir jouer avec la tienne. Tu sais pas comment ça me fais du bien en fait. Y a tout qui s'apaise chez moi, j'suis plus une tempête dévastatrice dans ces moments là. J'passe mes mains sur ton torse, m'imprègne de ta peau et finis par rompre le baiser pour caler ma tête contre toi. J'ai pas envie qu'on s'envoie en l'air et que ça ne compte pas. J'veux te retrouver toi, pas pour une pseudo nuit, pas pour tomber de très haut par la suite. Tu l'comprends pas vrai ? Reviens Alex s'il te plait.. J'pourrais te supplier toute la nuit s'il le faut. Mais donne moi une réponse, me laisse pas comme ça. Tu sens comme je m'accroche à toi là ? J'peux pas me résoudre à te laisser partir, j'ai trop besoin de toi. J'passe ma main sur ton visage, le caresse doucement, t'adresse un léger sourire avant de te voler un baiser. On peut surmonter ça, dis moi qu'on peut. Dis moi que tu le veux surtout. Mais regarde nous. T'as l'impression qu'on survit l'un sans l'autre là ? Parce que moi je trouve pas. On est pathétique séparément, rend nous notre bonheur.

Cette situation était insoutenable, tu le sais ça? Je veux dire, je t'aime et je me sens mal d'être si loin de toi. T'es mon amour, ma femme. Mon double en somme. Je vois pas ma vie sans toi. Et ouais, savoir que t'en as embrassé un autre, ça m'a fait mal. Genre vraiment mal. Tellement mal. C'était toi et moi. Pas toi, moi et les autres. On devrait se suffire l'un à l'autre, tu penses pas ? Alors ouais, si je t'ai amené là ce soir, c'était parce que je voulais te posséder une nouvelle fois, parce que tu es à moi. Mais non, on peut pas faire ça comme ça, je ne suis pas bestial avec toi. Je pouvais l'être oui, mais là c'était trop. Juste trop. Tu n'avais pas l'habitude de ça venant de ma part. Et pourtant, j'avais cette facette en moi, que tu ne pouvais plus ignorer à présent. Mais peut-être que tu l'oublieras quand tu remarqueras que mes sentiments sont toujours intacts envers toi. Ouais, mes lèvres, je les déposais doucement sur les tiennes, retrouvant la façon si amoureuse que j'avais de t'embrasser tous les jours, quand nous étions encore mari et femme. Puis tu mettais un terme à notre baiser pour te lover contre moi, ton visage contre mon torse à présent nu. Par automatisme, mes bras venaient s'enrouler autour de toi, te protégeant, te rassurant. « Je suis à toi » Oui, complètement à toi. Bordel, tu vois pas que je n'ai d'yeux que pour toi ? Tu vois pas que mon coeur ne bat que pour toi ? C'est toi et toi seule. Je te l'ai dit en plus. Pour toujours et à jamais. Jusqu'à ce que la mort nous sépare. Ta main sur mon visage, ton baiser volé, j'esquissais un sourire avant d'acquiescer doucement à tes paroles. « On peut... pas seuls, mais on peut » On avait besoin d'aide, je l'ai compris assez vite ça. On y arriverait pas tout seuls et ouais, je n'aimais pas voir les psy, mais là, on n'avait pas trop le choix. Et merde quoi, je veux qu'on aille mieux toi et moi. Vraiment mieux. Pas un pansement sur une blessure par balle. Finalement, je glissais mon visage dans ton cou, m'imprégnant de ton odeur.

Je te demande pas des milliers de chose et je sais que c'est difficile pour toi. J'ai été confronté à la même situation des mois plus tôt. Je sais mieux que personne à quel point il est compliqué de pardonner ça même s'il ne s'agit que d'un baiser. Mais je t'en supplie Alex. Fais le pour nous. On a besoin de se donner une chance. Peut être plus moi que toi, j'sais pas mais je ne pourrais pas supporter cette situation indéfiniment. T'es le seul à pouvoir me sauver de mes démons et j'ai besoin que tu reviennes. Dans ma vie, dans notre appartement. Que je puisse me lover dans tes bras à n'importe quel moment et faire de toi mon seul repère. Je te promet mon amour que plus jamais ça ne se reproduira. Je n'irais plus jamais vers un autre au détriment de toi. Pour de vrai ? Je ne sais pas comment l'interpréter. Avec toi, je m'attends à tout. Mais j'aime quand tes bras se referment autour de moi. Quand je me sens en paix avec moi même et que plus rien n'a d'importance à part toi. Pas seuls ? Je comprends pas où tu veux en venir mais je t'écoute. J'suis prête à faire tout ce que tu me demanderas si je t'ai toi en retour. J'ai l'impression de me retrouver soudainement dans un havre de paix. Finit les cris et les injures. Les pleurs et la douleur incessante. T'es là, t'es avec moi et je ferais une croix sur tout le reste si ça me confirme que je peux te garder toi. T'es là depuis le début, t'as toujours été là. Et peu importe combien les gens nous pensent malsains, les critiques qu'on essuient à chaque fois. On sait ce qu'on a toi et moi.

Te retrouver, c'est ce qui me fait le plus de bien depuis plusieurs jours maintenant. Depuis la rupture. On s'est déchiré Az, complètement. On n'était plus une seule et même feuille, on était devenu deux bouts de papier attirés l'un par l'autre, n'arrivant pas à recoller les morceaux. Alors nous on peut tenter de foutre des bouts de scotch pour se rafistoler mais ça sera pas suffisant. Nous deux, on peut pas se réparer tout seul. On avait besoin d'aide, et j'espère que tu le comprendras quand je te le dirai de vive voix. Parce que toi comme moi, on le sait, on peut pas continuer de cette façon. C'était indéniable. Des efforts devaient être faits, autant de mon côté que du tien. Et peut-être que ouais, on a une chance. Peut-être qu'on va pouvoir s'en sortir toi et moi. On s'aime, ça devrait surpasser tout le reste non ? « Pour de vrai » Ouais, pour de vrai. Putain, je t'aime quoi, j'suis amoureux de toi et j'donnerais ma vie pour toi. Alors ouais, je te reviens Azraël-Sky. Je te reviens entièrement. « Un conseiller conjugal » Je l'avais sorti ouais. Mais je voulais pas en parler ici, à la vue de tous. « Viens » J'attrapais ta main et je t'attirais avec moi dans une chambre, isolés de tous. Où on sera juste toi et moi, sans personne pour nous faire chier. Sans personne pour nous juger. Et à peine j'avais fermé la porte, mes lèvres se retrouvaient de nouveau sur les tiennes, te poussant un peu plus à l'intérieur de la chambre, à la recherche du lit où on pourrait se caler tranquillement, ensemble, amoureux.

Le truc c'est que je sais toujours pas si t'es en train de revenir là. Si tu m'offres vraiment le répit dont j'ai tant besoin. Tu le sais Alex, moi j'ai besoin de mots concret. Pas de phrases lancés dans le vent sans aucun sens ni aucun but. Et là, je veux savoir si je suis en train de te récupérer ou pas. Ouais, j'ai besoin parce que mon dieu, j'serais tellement soulagée si c'était le cas. Je t'aurais toi, à nouveau. J'suis parfaitement consciente que tout ne sera pas comme avant. Que tu vas pas me regarder comme avant en un claquement de doigt mais au moins, tu me donneras l'espoir que tout peut s'arranger et j'en ai besoin de ça. Pour de vrai. J'avais l'impression que mon coeur allait lâcher à l'entente de tes mots. Sincèrement. C'était la suite que j'aimais moins. Un conseiller conjugal. Vraiment ? C'est ça que tu veux ? Nous exposer à un inconnu ? J'suis pas certaine que ce soit la meilleure idée du monde là tu vois. J'glissais ma main dans la tienne te suivant jusqu'à l'une des chambres sans rien dire. Peut être que tu tenais juste à avoir cette conversation à l'abri des regards. Ou pas. A la place, tu revenais m'embrasser me poussant jusqu'au lit présent de la pièce me faisant basculer sur celui ci. Et j'aimais cette proximité, cette tendresse. J'attendais que ton corps se retrouve sur le mien serrant mes bras autour de toi avant de sourire doucement. Tu veux vraiment en voir un ? Parce que tu sais que ça va être compliqué Alex. On va devoir se livrer là bas et tu sais que je suis nulle dans ce domaine là.

Je préfère qu'on s'isole, toi et moi, c'était bien mieux ainsi. Pas d'oreille qui pend quelque part autour de nous, juste l'intimité d'une chambre. Certes, ce n'était pas la nôtre mais.. on fera avec. C'était quand même une chambre propre et on serait au calme tous les deux. Parce que ouais, pour de vrai je suis à toi. Je l'ai toujours été, même pendant ces quelques jours de séparation. Je n'arrivais pas à me remettre de cette coupure. Tu es ma femme bordel. C'est pas rien. Alors ouais on a des problèmes, ouais on doit les régler. J'ai un début de solution mais il faut qu'on en parle avant que les choses redeviennent bien entre nous. Allongé dans le lit, je n'arrivais pas à me résoudre à arrêter de t'embrasser. Tu es mienne, tu m'entends ? Tu es à moi et il est hors de question que je laisse un autre t'avoir. Allongé sur toi, je t'écoutais me parler. Ouais, je voulais vraiment. On a bien remarqué que toi et moi, c'était devenu compliqué au fil du temps. La rancune, la rancoeur. Rien ne partait et ça faisait qu'envenimer les choses au final. « J'sais que ça va être compliqué mais.. on y arrivera pas seul. On s'embourbe depuis avant la naissance d'Hendrix » Nos caractères n'aident pas, c'est vrai. Mais du coup ouais, il nous sera impossible d'avancer tous seuls. L'aide d'un inconnu nous fera peut-être du bien. Avoir une perspective autre que nos visions respectives. Dis moi oui, s'il te plait, mon amour. Je veux qu'on soit bien de nouveau toi et moi, quitte à faire des exercices bidons s'il le faut.

J'arrive pas à me livrer aux gens, encore moins à ceux que je connais pas. Puis c'est du domaine psy tout ça. Moi j'en ai déjà eu assez pendant l'enfance. C'était le calvaire les rendez vous quotidiens et ces abrutis qui ne comprenaient rien. Parce qu'ils ont jamais compris ce qui clochait chez moi alors très honnêtement, j'crois pas à tout ça. Je crois pas que quelqu'un d'extérieur puisse nous aider. C'est des charlatans prêt à tout pour du fric. Ils racontent trois conneries et pensent avoir sauvé des vies. Je sais.. Je sais qu'on est en train de couler. Tu crois que je m'en rend pas compte Alex ? J'ai été la première à te dire que ça n'allait plus entre nous et tu m'as quitté toi alors c'est la preuve que ça fonctionne plus. On passe notre temps à s'hurler dessus mais comment veux tu qu'un conseiller arrange tout ? Il connait pas notre passif, il sait pas ce qu'on a traversé et moi, j'ai pas envie de replonger dans le passé. Sauf que j'ai pas non plus le courage de te dire non. Quelque part, j'ai peur que mon refus engendre ton départ. J'prendrais pas ce risque là. Si tu penses que c'est la seule solution, ok. Mais j'irais pas de bonté de coeur sache le. J'suis pas confiante dans ce genre de truc là. Je sais même pas si j'arriverais vraiment à communiquer. Mais si t'as besoin de ça pour nous sauver nous, ok. Tout pour toi mon amour. Promet moi de ne plus jamais me quitter. De ne plus m'infliger cette douleur là. S'il te plait.

Je sais bien que tu n'aimais pas te confier. Je le sais et je te comprends puisqu'on est dans le même cas. Mais je ne vois pas quelle autre solution on pouvait avoir toi et moi. J'ai fréquenté un tas de psy depuis mes huit ans mais ça ne m'a pas empêché d'être complètement vraqué. Ouais je suis pas le mec le plus sain que tu aurais pu avoir. Tommy l'était lui. Je comprends toujours pas ce que je pouvais avoir de plus que lui au final. Tu étais bien en sa compagnie. Tu étais heureuse. Moi je te rends heureuse qu'une fois sur dix. C'est pas un mariage ça, c'est pas une vie. Mais je suis irrémédiablement attiré par toi, en toute circonstance. Toujours. Et c'est bien pour ça que mon corps est présentement sur le tien. « Je sais pas si c'est la seule solution mais c'en est une... Ça vaut le coup d'essayer non ? » Parce que ce qu'on vaut le coup n'est ce pas ? Toi et moi, mari et femme. On se doit d'être fidèles. Plus de baiser à Briony. Plus de baiser à Hades. Juste toi et moi. Je t'embrasse amoureusement. Il est bien loin le Alex colérique de tout à l'heure, énervé et un peu trop violent. « Promis » et je revenais s'embrasser, laissant ma main glisser sous ton t-shirt fraîchement enfilé. Oui, tu m'enlèveras le désir que j'éprouve pour toi. « Je suis ton homme » que je te glissais avant d'enfouir mo visage dans ton cou, profitant de notre proximité qui m'avait tant manqué.

Au fond, cette promesse elle rimait à rien. Parce que malgré tout ce qu'on avait pu se dire, t'étais déjà parti une fois. Rien ne t'empêcherais de recommencer mais j'sais pas. Quelque part, ça me rassurerait un peu. Puis regarde, tu m'avais fais promettre de ne pas enlever cette alliance, celle qui nous unis et je l'ai toujours à mon doigt. J'ai respecté ce que tu m'avais demandé même si toi t'étais partie. De toute façon, il est clair que je ne peux pas me défaire de toi. J'en suis juste totalement incapable et j'essaye même pas. A quoi bon ? Je sais que c'est voué à l'échec. T'es le centre de mon monde, y a personne qui serait capable de changer ça. J'en sais rien Alex, honnêtement je sais pas. Moi je suis terriblement pas confiante quand il s'agit de thérapeute et autre connerie. J'le ferais que parce que toi tu y tiens, y a rien d'autre pour réellement me motiver. J'gagne tes lèvres encore une fois, ta promesse aussi et ta main qui glisse sur ma peau. Je veux qu'on rentre à la maison Alex. J'ai plus envie d'être ici, j'veux pas être à cette soirée débile et j'ai besoin qu'on se retrouve pour de vrai toi et moi. Pas dans cette chambre qu'on ne connait pas, pouvant être surpris à n'importe quel moment. Rentre avoir moi que je murmurais encore glissant mes mains dans tes cheveux. Tout ce que tu veux après mais laisse nous quitter cet endroit pour de bon.