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« Quand le passé revient nous hanter. »

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Paris n’avait pas du tout conscience que son père s’imaginait que la petite était de Summer et lui. Après tout, Ashlynn était aussi blonde que son épouse et surtout, elle avait les yeux bleus comme son père… et Summer. Pourtant, cette dernière n’était pas la fille biologique de la Dunster. Elle était le fruit d’une liaison d’une nuit dont il se rappelait vaguement. Bon pour être honnête, à cette époque-là, Paris demandait rarement le prénom de ses conquêtes, seul le plaisir comptait. Il n’était pas fier de son comportement mais il l’assumait pleinement. Ashlynn était la plus belle chose qu’il lui ait été donné d’engendrer. C’était sa petite merveille, sa pureté. « On essaie encore de trouver une bonne organisation mais ouais, on s’en sort. Summer est vraiment la reine car sans elle, je crois que j’aurais déjà quitté Harvard pour me trouver un petit boulot » avoua-t-il. Il y a un an, quand il s’occupait de ses frères et sœurs, il avait songé à cette éventualité : arrêter ses études pour pouvoir être plus présent, pour pouvoir trouver un job qui paierait les factures. A la place, il avait cumulé les petits boulots dont stripteaseur. Là encore, il n’en était pas fier mais il assumait. « Oh je sais que tu t’inquiètes toujours… c’est à se demander comment tu fais pour ne pas avoir d’ulcère » soupira-t-il en secouant la tête face à la petite boutade de sa femme.

Le Dunster alla se servir un verre de scotch sous l’œil visiblement inquiet de son père. Lawrence devait le prendre pour un alcoolique mais tant pis, il en avait besoin ce soir. « T’inquiète pas, comme je te l’ai dit tout à l’heure, je ne suis pas alcoolique. Summer peut te le confirmer, je bois rarement ou du moins pas des alcools forts. Une bière de temps en temps » dit-il pour le rassurer. Paris jeta quand même un coup d’œil à sa femme pour qu’elle évite de dire que la bière de temps en temps était en réalité tous les soirs. Il ne voulait pas inquiéter son père et encore moins le décevoir. Il aimait l’idée que Lawrence veuille rester dans les environs. « Tu peux passer quand tu veux » dit-il avant de sourire. « Avoir une vie sexuelle très intense malgré le mariage » rigola-t-il avant de boire une gorgée de son verre. Paris en réalité, se verrait bien avec un petit frère ou une petite sœur pour Ashlynn. Il avait vécu avec des frères et sœurs et il ne voulait pas qu’il y ait une trop grande différence d’âge. Puis, l’envie de voir Summer enceinte le titillait beaucoup. Il grimaça néanmoins quand son père émit l’idée qu’ils prennent un chien et se mettent au jardinage. « Hey, c’est bien le jardinage » grommela-t-il. « Cela permet de se détendre sans violence » marmonna-t-il. Oui, il adorait jardiner, ça ne cadrait pas vraiment avec le personnage mais il s’en foutait. « Il nous manque plus que la petite maison, le jardin et la barrière blanche mais ça, on verra ça après nos études car je risque surement d’être muté très souvent si je rentre dans l’armée »



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Les observer tous les deux me faisait gentiment sourire. Ils étaient jeunes, et naïfs, bref heureux comme je l'avais été fut un temps avec Catherine, et cela me remplissait de bonheur. Sauf que comme peu habitué à dévoiler mes sentiments en public, je demeurais en apparence de marbre. Seule ma main poursuivait son inlassable caresse dans les cheveux d'Ashlynn, signe évident de mon affection grandissante pour la petite. En attendant, je les écoutais s'exprimer tour à tour, une jambe croisée sur l'autre, tandis que je rajustais leur fille sur le canapé pour éviter qu'elle ne tombe lors de l'une de ses gesticulations intempestives. « Quitter Harvard ? » répétais-je après mon fils en fronçant à nouveau les sourcils. Non, il n'aurait tout de même pas arrêté ses études ? « Si...vous savez si un jour vous avez besoin de temps pour vous deux, je serais ravi de m'occuper d'Ashlynn. » énonçai-je alors presque trop sérieux pour le coup. Bien que mon emploi du temps soit loin d'être une partie de plaisir, je désirais plus que tout au monde de relier avec une famille, et de faire partie de la vie de ma petite-fille tant que je le pouvais encore. Dans ce métier, je ne savais que trop combien la vie était courte et la mort fulgurante. En outre, j'estimais aussi que c'était le devoir d'un grand-père et d'un père d'être présent pour ses enfants, et par présent, cela voulait aussi dire que Paris aurait pu me demander n'importe quoi, dans la limite du raisonnable, pour rattraper le passé je n'aurais pas pu le lui refuser sur le moment.

Jetant un œil sur Summer lors de la réponse de mon fils quant à la quantité d'alcool qu'il ingurgitait, je crus déceler une lueur d'hésitation dans le regard de la jeune femme qui pourtant concéda à son époux. Une main levée pour signifier mon malaise évident, je baisse les yeux sur Ashlynn pour tenter de changer immédiatement de sujet lorsque celui du sexe pointe le bout de son nez. « Sur ce point, je n'ai pas envie d'en savoir davantage, merci Paris. » soupirais-je, un fin sourire sur les lèvres . « Ah oui, j'ignorais que mon fils avait la main verte ? » lui lançais-je alors, sur le ton de la plaisanterie. « Je pensais cette...qualité plutôt dévolue à la gent féminine. » taquinais-je alors Summer en riant. « Attendez... » On rembobine, je viens de zapper délibérement une information capitale. « Vous avez un chien ? Mais c'est...formidable. » Les mâchoires serrées, je contemple à la fois Summer et Paris pour être certain d'avoir bien entendu. Hélas, oui. Sans doute devrais-je préciser que les chiens, non correction : TOUS LES ANIMAUX et moi avons quelques difficultés à nous entendre. Trop de poils, trop de bave, trop stupides. « Tu...pardon ? » La bestiole est bien vite oubliée lorsque j'entends tout à coup le mot qui fâche, celui que je n'aurais pas espéré entendre, surtout pas dans la bouche de mon fils unique. « Tu...comptes devenir militaire ? » grondais-je, à la fois surpris et désapprobateur. « Je peux te demander pourquoi ? » grognais-je à nouveau en serrant les dents.


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@Paris A. Maconahey @C. Summer Maconahey
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Je fus soulagée que le père de Paris passe très vite sur le commentaire de Paris concernant le sexe. J’avais déjà les joues rouges rien qu’à l’entendre, alors devoir me dire qu’il fallait se justifier de nos ébats, m’aurait mise encore plus mal à l’aise que lorsqu’il s’agit de Grace. Je me pinçais les lèvres discrètement, et replaçait nerveusement quelques mèches de cheveux derrière mes oreilles avant de faire savoir à mon beau-père que nous avions déjà un chien et que le jardinage faisait déjà partie du passe-temps de son fils. J’observais la réaction de Lawrence et le trouvait un peu bizarre concernant notre chienne. Avait-il peur des chiens ? Quelles que soient la raison, je m’empressais de dire pour le rassurer « Oui ! Häagen est adorable. Il n’y a qu’à voir : C’est un véritable doudou pour Ashlynn. Et dieu sait qu’elle lui en fait voir de toutes les couleurs, à lui tirer les oreilles ou la queue parfois, ou quand elle la prend pour un cheval qu’elle peut monter. C’est une bonne pâte, Häagen… » Déclarais-je en souriant.

Mais cette histoire de chienne, et de potentiel angoisse de Lawrence à son sujet, fut très vite balayé par les paroles de Paris concernant son projet de carrière. Apparemment, le fait qu’il s’engage pour l’armée, afin d’atteindre son objectif par la suite, semblait ne pas être du goût de Lawrence. Je regardais un instant Paris, sans trop savoir comment réagir moi-même, et finalement la seule chose qui me venait, c’est d’aller m’occuper dans la cuisine. Après tout, on avait un dîner à prévoir non ? Autant les laisser parler entre père et fils. Cela valait mieux !

Je me levais gentiment de mon petite fauteuil et interpellais Ashlynn « Tu viens ma puce, on va aller finir de préparer le repas pour Papa et Papi Law… » Ashlynn hésitait un instant, mais finalement céda à ma demande pour quitter le canapé, bien trop heureuse de pouvoir faire mumuse dans la cuisine.

Je m'excusais et laissais alors les deux hommes discuter entre eux un moment.



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« T’inquiète, c’était au départ… » dit-il à son père pour ne pas l’inquiéter. Il est vrai que Paris avait songé arrêter ses études pour s’occuper de leur fille car Ashlynn comptait plus que tout, même plus que son vieux rêve de toucher les étoiles. Il souhaitait lui donner tout ce dont il avait manqué plus jeune notamment une certaine stabilité. « C’est gentil de te proposer » répondit-il avec un sourire sincère. Lawrence n’en avait pas conscience mais le simple fait de souhaiter les aider, était quelque chose d’énorme pour son fils. Grace faisait tout son possible également pour assumer son rôle de grand-mère, le Dunster ne pouvait pas le lui enlever mais elle était sa mère et non son père. Lawrence n’était pas obligé de s’impliquer dans leur vie, après tout, mise à part le fait qu’ils soient liés biologiquement parlant, rien ne le forçait à quoique ce soit. Voilà pourquoi Paris était touché par cette proposition. Qui sait, Ashlynn serait peut-être pour eux, le meilleur moyen de se rapprocher.

« Bah quoi ? » lâcha-t-il en regardant son père puis sa femme. D’accord, visiblement, il avait lâché une bombe en parlant de sa vie sexuelle. C’est juste que l’étudiant était très franc sur la question, peut-être un peu trop concéda-t-il. « Dis de suite que je suis pas virile parce que j’aime jardiner » grommela-t-il néanmoins en fronçant les sourcils. La passion du jardinage lui venait d’une peine de travail d’intérêt général quand il était adolescent. Ce n’était pas vraiment glorieux comme manière de mettre le pied à l’étrier mais Paris avait vraiment pris plaisir à cela et depuis, il n’avait jamais cessé car cela le détendait et lui permettait de se vider la tête. C’est fou pour un mec sanguin comme lui, d’avoir des passions nécessitant beaucoup de calme et de patience comme par exemple les maquettes d’avion, le jardinage. Lawrence sembla beaucoup moins réceptif sur deux sujets : leur chienne et l’avenir militaire de son fils -chose que Paris avait visiblement du mal à comprendre. Summer prit les devants concernant Haagen et il se contenta bien volontiers d’hocher la tête mais ce fut une vraie panique qui se lut dans ses yeux quand il prit conscience qu’elle le laissait dans sa merde vis-à-vis de l’armée. « C’est moi où tu n’as pas l’air très chaud avec l’idée ? Oui j’ai envie d’entrer dans l’armée… l’armée de l’air pour être précis car cela sera un plus dans un dossier de candidat pour intégrer un projet spatial. Je ne sais pas si cela débouchera sur quelque chose mais je sais qu’en tant que militaire, j’aurais plus de chance » tenta-t-il de lui expliquer dans le calme mais pour le coup, il avait l’impression de faire et/ou dire une grosse connerie. « Je pensais que toi, d’entre tous, serait fier d’avoir un fils dans l’armée… Servir le pays en bon patriote… » marmonna-t-il soudainement mal à l’aise.



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C'est normal avais-je voulu lui répondre en toute sincérité. Faire sa connaissance et passer du temps avec lui et mon arrière-petite-fille m'importait énormément, même si je n'en donnais pas l'air. La faute à un tempérament peu expressif en ce qui concerne mes émotions et mes sentiments. Renforcé plus encore par l'entraînement avec lequel j'avais été conditionné au sein de l'Agence et par ma profession qui demandait toujours un sang froid et une rigueur mathématique ne laissant pas la place au moindre doute, au moindre échec causé par de la sensiblerie.

« C'est toi qui le dis, pas moi. » le taquinais-je ensuite lorsque j'apprenais son intérêt pour les plantes et le jardinage. Personnellement, bien que je reconnaissais que la faune et la flore se devaient d'être plus amplement protégées et chéries par le genre humain, je n'en étais pas moins totalement ignorant dans ce domaine. Sans compter que je n'avais pas du tout la main verte. « Häagen. » répétais-je en fronçant légèrement les sourcils. Ce n'était pas la marque d'un pot de glace ou quelque chose comme ça ce nom ? Qu'importe, je souhaitais rassurer Summer face à ses explications qui auraient tendance à laisser penser que je craignais les chiens. Pas du tout. « Je suis persuadé qu'Ashlynn et Häagen s'entendent à merveilles. Et je suis sûr que c'est une chienne formidable, c'est simplement que...je n'ai pas beaucoup d'affection pour les animaux en règle générale. » lui expliquais-je avec un sourire désolé. Exception faite de Trafalgar, cette boule de poils de race British Shorthair qu'avait recueilli ma fille à l'âge de quatre ans que je tolérais à l'appartement, incapable de m'en séparer sans avoir l'impression de me séparer également d'une partie d'elle, les animaux et moi n'avions jamais été particulièrement proches. Non pas que je ne les aimais pas, je les trouvais simplement inutiles, baveux, trop poilus et pétris de bactéries et de microbes en tous genres. Après quoi, Summer s'excusant pour rejoindre la cuisine, Ashlynn sur ses talons, la conversation reprit entre Paris et moi. Surpris de savoir qu'il envisageait l'armée comme choix de carrière, je désapprouvais clairement et totalement cette décision, pour des raisons simples, que toutes je ne pourrais encore lui avouer. « Non, ce n'est pas toi. Je préférerai que tu fasses tout, même avocat à la rigueur, plutôt qu'entrer dans l'armée. » confirmais-je avec gravité en fronçant les sourcils sans cesser de l'observer. Et dieu sait que je détestais les avocats. « Un projet spatial ? » Hum, voilà qui change la donne. Plus ou moins. « Oui, tu aurais aussi plus de chances de te faire tuer si on t'envoie sur le terrain en Afghanistan ou en Irak. » grondais-je en prenant une profonde inspiration. « ... » Sur le coup, mon front se plisse, comme si mes oreilles avaient mal entendu. Finalement, je crois comprendre, et me lève du canapé pour lui faire face, soucieux. « Paris, je serai toujours fier de toi, quoique tu fasses. Tu n'as pas besoin de servir ton pays pour être un bon patriote. Protéger sa famille et les siens en fait aussi partie. » Difficile d'aller plus loin quand je ne parvenais pas à lui expliquer la véritable raison qui me poussait à désapprouver sa décision. « Si tu t'en vas, qui prendra soin de Summer et d'Ashlynn, est-ce que tu y as pensé ? Je peux faire jouer mes relations pour que tu intègres un projet spatial, sur ce point il n'y a pas de problème. Mais je refuse que... » Non, refuser n'est peut-être pas le meilleur moyen de lui faire garder son calme. Après tout, à son âge, il n'avait pas de compte à me rendre. Hélas. « Je veux dire...j'aimerais, s'il te plait, que tu n'entres pas dans l'armée. »


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@Paris A. Maconahey @C. Summer Maconahey

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« Pff » pesta-t-il pour la forme. Il s’était fait avoir en beauté et il ne pouvait rien dire car effectivement, c’était lui qui avait parlé de virilité en premier. Un jour, il aurait sa vengeance sans se douter qu’il allait l’obtenir grâce à une certaine grand-mère. « On avait une petite faim quand on lui a trouvé son nom » commenta-t-il avant de laisser Summer vanter les mérites de leur chienne. Il est vrai qu’Häagen était une vraie crème avec la petite même si Paris faisait toujours attention, juste au cas où. Lawrence leur apprit alors qu’il n’avait pas beaucoup d’affection pour les animaux en général. « Cela tombe bien, quand elle voudra aller au Zoo, on te la laissera » rigole-t-il. Quoi ? Il avait le droit d’embêter son père de temps en temps, c’était ce que tout fils se devait de faire après tout. Si si, il était certain de l’avoir lu quelque part.

Le nerf de la conversation ne se trouvait pas ici de toute façon. Summer avait bien senti le vent tourner car elle était partie se réfugier dans la cuisine pour préparer le repas, laissant son mari et son beau-père s’expliquer entre hommes. Le Dunster ne comprenait pas trop pourquoi son père réagissait ainsi. Il avait pensé que d’entre tous, il serait le premier à l’encourager dans cette voie. « Oui, mon but est de devenir astronaute » avoua-t-il car dans le fond, l’armée ne serait qu’un tremplin dans sa carrière. Son père avait visiblement une dent contre son envie d’entrer dans l’armée et malgré lui, Paris sentit sa colère grimper. « J’ai d’autres ambitions que d’être pistonné par mon père » grommela-t-il. Paris s’était construit tout seul, à la force de ses poings, il n’avait pas envie qu’on vienne lui faciliter les choses. « Tout comme je pense à Summer et Ashlynn… » lâcha-t-il en croisant les bras sur son torse, clairement sur la défensive. Qu’il s’inquiète pour lui était légitime et il voulait bien l’entendre mais de là, à lui dire qu’il refusait qu’il intègre l’armée, c’était un peu trop pour l’étudiant. « On en parlera un autre jour… » soupira-t-il. Il ne voulait pas se disputer avec lui alors qu’ils venaient à peine de se retrouver. « J’ai pas envie qu’on se dispute » ajouta-t-il avant de se passer une main sur la nuque. « Au fait, ça te manque pas de jouer les étudiants ? » demanda-t-il. Un sujet lambda pour reprendre un ton plus léger. On ne pouvait pas nier que l’américain ne faisait pas des efforts car d’ordinaire, il aurait explosé en colère. Là, il se contrôlait du mieux qu’il le pouvait. Heureusement, Summer ne tarda pas à revenir pour leur annoncer que le repas était prêt. Au final, la soirée se termina dans la bonne humeur.

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