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« Quand le passé revient nous hanter. »

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Je n'allais pas mentir, il m'avait terriblement manqué. Comment en serait-il autrement ? Il était la chair de ma chair, et malgré le malaise que je ressentais parfois à m'imaginer reprendre cette vie que je savais pourtant définitivement perdue, je l'aimais. Ce pourquoi, ce soir, j'avais enfin pris la décision de lui rendre visite afin de vérifier par moi-même qu'il se portait comme un charme, que cette histoire d'agents et de meurtres ne l'avait pas trop ébranlé. Vêtu principalement de noir afin d'éviter que l'on me remarqua, je descendis la rue principale qui conduisait jusqu'à son appartement. Garant mon véhicule à un kilomètre de la maison, jugeant que la marche à pied me ferait le plus grand bien puisque la nuit était douce avec une légère brise du Nord, mes sourcils se froncèrent dès lors que je l'aperçus au détour d'une ruelle. Il rentrait chez lui. Plusieurs secondes passèrent sans que je ne sus sur quel pied danser. Le rejoindre, l'appeler immédiatement, ou attendre qu'il soit installé et aux côtés de sa chère et tendre afin qu'il ait le soutien psychologique nécessaire à mon retour. Non, mieux valait que je l'approchais sans sa compagne. Je ne l'avais encore jamais rencontré, et dieu sait si Paris lui avait déjà dressé mon portrait et notre lien de parenté, mais je n'avais pas envie de me retrouver face à une jeune personne me reprochant, si elle l'avait appris, le comportement sans doute suspicieux, paranoïaque et stressé de son concubin depuis plus de trois mois. Marchant donc à pas rapides vers la rue parallèle, je déplore en grimaçant la balle qui avait percé mon genou et me faisait encore claudiquer. Evidemment, je n'avais pas non plus ma canne sur moi. Evidemment. Ralentissant l'allure à quelques mètres derrière lui, je n'avais pas prévu que la main que j'avais alors sur son épaule soit le déclencheur de pareilles réactions...


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@Paris A. Maconahey
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La vie n’avait jamais épargné Paris et il avait réussi au fil du temps, à développer des défenses psychologiques pour s’épargner de trop souffrir surtout en sachant que sa mémoire ne lui permettait pas d’oublier quoique ce soit. Cela avait commencé très jeune lorsque son père ou plutôt son beau-père s’était transformé de père idéal en bourreau sans pitié. Puis, au fil des années, ce mécanisme s’était renforcé à causes des brimades à l’école, du rackette qu’il devait subir ou même des frasques de sa mère qui déconnait à plein tube. Avec le recul, le Dunster avait compris que Grace se protégeait à sa manière et aujourd’hui, si le dialogue revenait peu à peu entre eux, il persistait quelques tensions. Toutefois, la famille se reconstruisait mais Paris restait sur sa faim principalement à cause d’un homme : son père. Lawrence. Il l’avait côtoyé à Harvard, il avait même été son bizuteur et à présent, il était quoi ? Son père ?! Il n’arrivait toujours pas à le croire ou plutôt il ne voulait pas le croire car ce serait reconnaitre qu’une nouvelle fois, il avait été abandonné par un parent et qu’il en souffrait comme n’importe quel gamin. Or, il était un adulte, il avait réussi à se construire, à fonder une famille. Il était même marié à Summer -bon Vegas y avait bien aidé ou du moins surtout leur soirée de beuverie. Sa fille était devenue le centre de sa vie. Pourtant, malgré tout ce bonheur, il manquait quelque chose et cela tenait en un prénom : Lawrence. Où était-il ? Etait-il même toujours en vie ? Paris n’en avait jamais parlé à Summer, il n’avait pas pu et puis, il n’avait pas voulu s’en inquiéter. Là encore, il avait enterré toute cette histoire pour se protéger, pour s’épargner un minimum mais son père était resté présent dans un coin de sa tête. Une absence d’autant plus lourde que les fêtes approchaient. Soudain une main se posa sur son épaule. Mauvais réflexe, il s’était retourné pour frapper, comme à chaque fois qu’il sentait un contact franc et surtout impromptu. Combien de fois avait-il dû s’excuser à cause de ses vieux réflexes craintifs ? Trop souvent. « Pa…Lawrence ?! »



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Mon hésitation aurait dû être plus longue. Réfléchir avant d'agir, telle est généralement ma devise mais ce soir, il avait fallu que j'agisse à l'instinct. Aux sentiments devrais-je dire. Pourtant, je savais que Paris avait le sang chaud. Et pour cause, je l'avais vu plusieurs fois se battre et se faire cogner. Alors lorsqu'il s'était brusquement retourné et que son bras s'était levé dans un geste de protection programmée, je levais aussitôt les deux mains en l'air en reculant d'un bon mètre afin qu'il puisse mettre un nom et un visage sur celui qui avait osé l'interpeller. Heureusement, il avait aussi de bons réflexes, puisqu'aucun coup ne fut porté. Juste...mon prénom. Mes bras retombés, prenant une profonde inspiration, je le dévisageais longuement, cherchant à deviner s'il avait pris du poids ou maigri, s'il était en tout état de cause en bonne santé, s'il n'avait pas de nouvelles cicatrices suite à des bagarres de rue provoquées...bref, s'il était heureux. « Bonsoir, Paris. » soufflais-je en esquissant un vague sourire, gardant une distance de sécurité pour lui comme pour moi, afin qu'il puisse se remettre de ses émotions sans que je vienne perturber son espace. « Excuse-moi, je ne voulais pas t'effrayer. » Mon sourire s'agrandit, je patiente, attentif au moindre de ses gestes et à ses expressions faciales.


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@Paris A. Maconahey
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Paris n’arrivait pas à le croire : Lawrence se trouvait devant lui. Il avait du mal à assimiler l’information car le Dunster avait fini par croire qu’il avait rêvé de ce père. Après tout, comment pourrait-il en être autrement ? Lawrence lui avait annoncé qu’il était son père pour mieux disparaitre de sa vie. Longtemps, il avait ressenti de la colère car Paris se serait sûrement mieux porté de ne pas connaitre leur filiation. Puis, il y avait toutes les questions engendrées par ce qui s’était passé au garage. Qui était véritablement Lawrence ? Sa mère n’avait pas pu vraiment le renseigner, lui disant qu’elle ne connaissait que le jeune homme qu’il avait été et non l’adulte qu’il est aujourd’hui. « C’est pas vraiment ce genre d’excuse auxquelles je m’attendais » grommela-t-il. Il voulait surtout des excuses pour son départ, son absence, pour tout ce silence angoissant qu’il avait dû supporter. « Putain mais t’étais où ? » l’agressa-t-il aussitôt ayant du mal à dissimuler à la fois son soulagement mais également la peur qu’était la sienne de le voir à nouveau disparaitre de sa vie.


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Le temps s'écoule et peu à peu je perçois dans son regard, dans ses expressions, toute sa confusion. Un mélange de tristesse, de déception, de colère aussi, et...serait-ce du soulagement ? Mes lèvres se serrent, je ne peux que comprendre son sentiment. En revanche, il y a certaines questions auxquelles je ne pouvais pas encore répondre. Même Lily qui avait cherché à me questionner sur ce qui s'était passé ces derniers mois n'était pas parvenue à me distraire assez pour que je lâche le morceau. « Je suis désolé de t'avoir abandonné, Paris, mais il le fallait. Ces hommes représentaient un danger pour toi, ta famille, pour moi et d'autres personnes. Je devais m'éloigner afin de les traquer et que vous soyez tous à nouveau en sécurité. Je regrette simplement de ne pas t'avoir laissé le choix. » Car ce choix, je l'avais pris seul. Et encore, j'avais je ne lui aurais avoué ma profession si ces hommes ne m'y avaient pas contraint dès le départ, m'obligeant aussi à réparer leurs bêtises en me révélant à Paris pour mieux assurer sa sécurité ensuite. « Je...j'ai quitté le pays. C'était plus prudent. Et c'est aussi pour cela que je n'ai plus donné de nouvelles. Plus j'étais loin de toi, et plus ils s'éloignaient eux aussi. » tentais-je de lui faire comprendre. Ma main s'était alors soulevée, effleurant lentement son épaule comme pour apaiser ses dernières craintes. « Je sais que tu m'en veux, et c'est bien normal mais, sache que je n'aurais fait tout cela s'il y avait eu un autre moyen. » répétais-je en pressant son épaule dans un geste conciliateur.



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Il voulait croire en Lawrence, se dire que cette fois-ci, il était bel et bien de retour dans sa vie, qu’il allait peut-être réellement pouvoir approfondir cette histoire de famille mais le problème c’est qu’il n’avait jamais été très doué pour faire confiance. « Et maintenant ? Tu vas rester ou tu vas te barrer dès que j’aurais le dos tourné ? » lui demanda-t-il avec un air d’ado en pleine rébellion. Le pire dans cette histoire c’est qu’il se sentait réellement dans la peau d’un gosse qui souhaiterait voir son plus secret rêve se réaliser tout en ayant peur de croire une nouvelle fois au père noël. « Je suis content que tu sois en vie… Ouais ça m’a fait chier d’apprendre que tu étais mon père pour mieux que tu te barres dans la foulée mais le plus dur était de ne pas savoir si tu allais bien » confessa-t-il comme pour répondre à cette main sur son épaule, comme pour dire à Lawrence qu’il avait envie de lui pardonner, d’abaisser cette muraille autour de son cœur pour le laisser entrer. Si vous saviez comme il balisait d’être le fils de. Son dernier exemple parental croupissait derrière les barreaux depuis quinze ans alors autant vous dire qu’il essayait de ne pas trop placer d’espoir en Lawrence.


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Sa colère n'était pas retombée. Pire, j'avais l'impression qu'elle enflait à vue d'oeil. Et je ne pouvais pas lui en vouloir, bien que mes intentions eussent été bonnes au départ. Après tout, je l'avais abandonné une seconde fois le jour où j'avais fui le pays. La première étant à sa naissance. Et bien que cette première fois n'ait été volontaire puisque sa mère m'avait caché sa grossesse et qu'elle n'avait eu aucun moyen pour me joindre, je culpabilisais toujours de ne pas avoir été présent à ses côtés. « Je... » Hésitant, je pousse un long et profond soupir en abaissant la tête, conscient que je n'avais pas le droit de lui mentir encore. « Les hommes qui t'ont agressé, toute cette organisation, j'ignore encore qui en est le principal instigateur. » lui expliquais-je. Sous-entendus que non, je n'étais pas certain de rester auprès de lui et que je pouvais devoir le quitter à tous moments. Sauf que cette fois-ci, je n'avais pas l'intention de reproduire le même schéma car à force, je finirais par le perdre pour de bon. « Figure-toi que moi aussi je suis heureux d'être en vie. » ironisai-je en lui faisant un léger clin d'oeil. « Est-ce que...de ton côté, tu n'as pas eu de problèmes ? Toute ta famille, tout le monde va bien ? » Malgré l'inquiétude qui perçait dans mon regard, je demeurais d'un calme olympien, souhaitant cependant qu'il n'avait rien vécu de dramatique le temps de mon absence.



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Paris se demandait quelle fée avait bien pu se pencher sur son berceau pour qu’il hérite de tels géniteurs. Entre sa mère et son père, il ne savait vraiment pas sur quel pied danser et encore moins savoir s’il pouvait réellement leur faire confiance. Oh pourtant, ce n’était pas l’envie qui lui en manquait. Le Dunster avait toujours rêvé de pouvoir être normal, d’avoir une famille normale : un père, une mère tout ce qu’il y a de plus normal. A la place, il avait hérité d’une ancienne junkie alcoolique et un père à moitié espion ou psychopathe selon les points de vue. Le pire dans l’histoire c’est qu’il s’en fichait du moment où Lawrence l’acceptait comme fils. Tu parles d’un cadeau d’hériter d’un cas soc’ comme fils… « Tout le monde va bien. En fait, y a pas eu d’autres incidents depuis le garage. Je crois qu’ils ont dû comprendre que ça servait à rien… Je veux dire, c’est pas comme si on se matait des matchs de baseball comme un père et un fils le feraient » grommela-t-il assez mal à l’aise. Paris ignorait comment aborder le sujet de leur lien de parenté. « Tu veux… Tu veux monter ? »


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Il est vrai que lorsque j'y songeais par moments, Paris n'avait pas hérité de bons parents. Sa mère comme moi-même aurions du être davantage présents pour lui. D'ailleurs, en ce qui me concerne, j'avais manqué à tous mes devoirs. Or, bien que je tentais de rattraper mes fautes aujourd'hui, on ne change pas le passé, et je ne pouvais prétendre que cette tâche était aisée. J'avais été père, mais d'une enfant, une petite fille. Paris était adulte, et il s'agissait d'un homme. Aussi, je ne savais pas très bien comment m'y prendre. Je craignais de ne pas être à la hauteur de ses espérances, si elles existaient bel et bien d'ailleurs, ce pourquoi j'avais tendance à rester enfermé dans un rôle. Guindé jusqu'au bout des ongles alors que je ne souhaitais que de le prendre dans mes bras et de lui dire combien je regrettais. Sauf qu'actuellement, j'en étais tout simplement incapable. « Oui...c'est sûr. » ne fis-je que murmurer pour moi-même avec un semblant de sourire triste. Encore une chose qu'un père et son fils sont censés faire ensemble, je suppose. Les matchs de baseball. Il faut dire qu'en plus de ne pas être très au courant des relations qu'entretiennent un père et un fils, je n'étais pas non plus le modèle 'normal' du paternel. Ma vie d'agent pour exemple, ne m'avait jamais permis d'aller voir un match, de sortir les soirs dans les bars, d'aller danser, de se rendre dans une fête foraine, bref toutes ces petites choses que l'on est censé faire en famille, mais qui pour moi n'avaient aucun sens. Finalement, c'est après le décès de Catherine que j'avais compris ses reproches, lorsque nous nous étions disputés la veille au soir. Je n'avais jamais été là, j'avais tout raté de notre vie de famille. Or, je n'avais pas envie de commettre la même erreur avec mon fils. Un fils qui d'ailleurs, paraissait aussi gêné que moi en l'occurence. « Hum, eh bien... » Monter ou non, telle est la question. J'hésitais, et baissais les yeux par moments ou regardait ailleurs, signe de mon malaise soudain. « Je ...Je ne sais pas si c'est une bonne idée. » énonçais-je en jetant un œil à la porte fermée de son appartement. « Est-ce que...est-ce que tu as parlé de moi à... » Quel était son nom déjà ? «  Summer ? » En fait, la question n'était pas aussi anodine qu'elle le semblait. Je voulais surtout savoir la conduite à adopter, et si Paris avait fait référence à notre lien de parenté avec sa famille. Ceci dit, sa réponse, quelle qu'elle fut, aurait forcément eu un impact conséquent par la suite.




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Paris pouvait presque sentir le malaise chez Lawrence et croyez-le ou non, cela le rassurait un peu. Il faut dire qu’il ne savait pas vraiment sur quel pied danser avec son géniteur. C’était tellement abstrait et en même temps si réel. Il se trouvait à un mètre à peine de lui et l’envie de le prendre dans ses bras était forte. Trop forte même. Le Dunster n’avait jamais été un grand adepte des gestes d’affection, il avait toujours du mal quand on le touchait d’autant plus quand il s’agissait d’un homme. « Non… enfin, elle sait qui tu es… Je veux dire Lawrence, mon ancien bizut mais j’ai pas fait la mise à jour » avoua-t-il avec une certaine culpabilité dans la voix. « J’ignorai si je pouvais lui en parler ou s’il fallait que j’évite pour ne pas la mettre en danger et puis… tu n’étais plus là, je savais même pas si tu étais encore en vie » marmonna-t-il pour se justifier. Pourtant, il en avait crevé d’envie de lui dire, d’oser annoncer qu’il avait un père. Seulement qu’aurait-il pu répondre aux questions de Summer ?! « Au fait… je me suis marié » lui apprit-il de but en blanc. « Et j’aimerai bien que tu montes » ajouta-t-il car il ne voulait pas voir son père uniquement dans des ruelles. C’était idiot mais il voulait de la normalité pour une fois dans sa vie. « Avec un peu de chance, elle a prévu plus large côté repas et tu pourrais rester diner »


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