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« Quand le passé revient nous hanter. »

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Une sorte de soulagement me traversait alors que Paris me rassurait en me disant que je n’avais oublié aucune invitation. De ce fait, je n’étais pas en retard à quoique ce soit et j’allais pouvoir préparer le dîner tranquillement « Ah nan, nan ! C’est juste que…bon pour être honnête, avec Ash’ on a plutôt commencé par préparer le dessert » Je regardais la petite en disant cela, qui s’était faufilé dans les jambes de Lawrence, et reprenait en citant les propres mots d’Ashlynn « On fait un gâteau à papa ! Un gâteau à papa » et la petite se marrait maintenant en m’entendant l’imiter ; le gâteau POUR papa aurait été mieux, mais que voulez-vous, pas évident à comprendre pour une enfant de son âge surtout quand on lui fait connaitre quelques jours plus tôt « la barbe A papa ». Là, encore vous imaginer pas le bazar dans sa tête…elle se voyait déjà être obligé de manger la barbe de son père ! Je répondais suite à cela à Lawrence, avec une réelle volonté de me montrer plus qu’accueillante et chaleureuse avec lui : « Oh mais bien sûr ! Je n’imaginais pas les choses autrement ! » Lui avouais-je, bien que j’aurais préféré qu’en plus de mon prénom, il soit assez à l’aise pour me tutoyer.

Le truc qui m’interpellait cependant, c’était le fait que Paris m’annonce qu’on avait quelque chose à fêter. Je regardais les deux hommes, l’un après l’autre, un peu sceptique : Lawrence Austen, je sais qui il est…je veux dire au-delà du fait qu’il était l’ancien bizut de Paris. Le truc c’est que Paris, lui, n’a aucune idée de mes découvertes. Alors peut-être que c’était ça, la fameuse chose à fêter ? « Ah ? Rien que ça ? Explique-moi » lui demandais-je en souriant, tout en pliant le torchon que j’avais entre mes mains. Et là, tel un Paris qui se respecte, il m’annonça de but en blanc que Lawrence était son père. Quel surprise, pensais-je ironiquement, tout en gardant mon sourire chaleureux et alors que Paris voulait passer très vite à autre chose en passant devant moi pour annoncer leur de l’apéro comme si de rien était, je baissais la tête en secouant cette dernière tout en regardant le sol, riant silencieusement à son comportement…Aaaahh Paris…l’art et la manière de balancer les choses et de pas vouloir assumer les conséquences derrière. Je ne prenais pas la mouche à cela…de la même manière que je n’avais pas pris la mouche, quand, au mois de Septembre, Paris m’avait caché la découverte de son père. Je n’avais pas pris la mouche, quand il me lançait des excuses bidon pour expliquer son sommeil agité, sa nervosité constante, et sa soudaine envie de rester cloitré à la maison tous les weekends. Encore une fois, je n’avais pas pris la mouche, quand on avait chez sa mère, et qu’il avait profité de mon moment d’absence pour coucher la petite, pour annoncer à Grace qui avait appris Lawrence Austen était son père…Et qu’il me le cachait depuis tout ce temps. Nan, vraiment, malgré tout cela, j’avais décidé de me montrer patiente, de mettre de côté ma susceptibilité quant au fait que Paris ne veuille rien me dire, parce que je le connaissais par cœur : il prenait le temps avant de se confier, il l’avait toujours fait…sans doute pour attendre de digérer lui-même les choses, ou encore pour peser le pour et le contre du retour de son père dans sa vie ? A moins que…cela avait un rapport avec ce qu’il avait dit à sa mère, le fameux soir de Septembre : l’arrivée de Lawrence avait été accompagné apparemment de menaces sur Paris, et notre famille. Et connaissant le Dunster, il aurait sans doute tout fait pour nous mettre à l’abri.

Quoiqu’il en soit, je n’étais pas étonnée de la nouvelle. Ce qui me surprenait cependant, c’était la volonté de Lawrence de vouloir présenter les choses avec un peu plus d’inquiétude et de tact. Là, je ne m’empêchais de glousser légèrement tout en regardant Lawrence « Eh bien on peut dire que Paris ne tient pas ce manque de tact, de vous ! » oh ça, je le savais déjà ! le côté brut de pomme, c’était Grace tout craché. C’est après une grande inspiration que je me décidais enfin à réagir à la nouvelle. A mon avis, c’est moi qui allais les surprendre : « Pas besoin de mettre les formes…de ne pas les mettre d’ailleurs ! J’étais déjà au courant pour votre lien familial… » J’avançais d’un pas vers Lawrence et lui tendait la main pour le saluer avec respect « Je suis ravie de pouvoir enfin vous connaitre. » J’avais tellement entendu parler de lui, et je savais ce que je lui devais ; il m’avait ramené Paris en vie après un combat clandestin qui avait mal tourné, et ce n’était pas rien à mes yeux. « Je le sais depuis le mois de Septembre en réalité…Et…j’attendais juste que ce grand dadais qui vous sers de fils se sente suffisamment à l’aise pour m’en parler » déclarais-je en pointant du doigt Paris derrière nous. « Quoiqu’il en soit, ne restez pas là, mettez-vous à l’aise. On sera ravie de vous avoir pour dîner ! » Je lui adressais un énorme sourire et ajoutais, en voyant qu’Ashlynn ne lâchait toujours pas les jambes de Lawrence « enfin…si tant est que cette jeune fille ici présente daigne-vous lâchez la grappe ! …Ashlynn lâche Lawrence tu veux qu’il puisse marcher un peu ! »



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Paris n’avait jamais été du genre très à l’aise dans les rapports humains. Son passé et son extraordinaire intelligence le mettait un peu à part. En réalité, il ne voyait pas le monde comme le commun des mortels et si Summer n’avait pas été présente dans sa vie, sûrement aurait-il continué à jouer les solitaires adeptes des combats clandestins pour se dépenser. En un an, il avait parcouru du chemin : il était à la tête de sa confrérie, il avait un groupe d’amis solide et surtout, il était marié et père de famille. En somme, il était épanoui. Oh tout n’était pas rose dans sa vie : le dunster continuait de lutter contre sa colère latente chaque jour que dieu fasse mais ses nuits étaient devenues plus sereines. Néanmoins, il ignorait comment Summer allait prendre l’arrivée de ce père et surtout le fait qu’il lui ait caché cela aussi longtemps. Du coup, il avait agi comme à son habitude, changeant brusquement de sujet comme si cela allait avoir un quelconque effet. Le sourire de sa femme lui rappelait que trop bien qu’il ne pouvait plus la duper. Elle le connaissait sûrement mieux que quiconque sur cette planète. « Sérieusement p’pa, arrête de la vouvoyer, j’ai l’impression de me taper une cougar » répliqua-t-il l’air de rien. Une façon personnelle de demander à son père de se détendre en présence de sa bru. Summer était adorable et surtout très facile d’accès et puis, il voulait que les choses soient légères car ce n’était pas tous les jours qu’il jouait les « fils normal ». « Je vois pas de quel manque de tact, tu parles » râla-t-il en faisant preuve de mauvaise foi caractérisée.

Cependant, le choc de savoir que Summer était déjà au courant lui coupa le souffle. Elle était consciente qu’il lui dissimulait quelque chose et pourtant, elle ne lui en avait jamais fait la remarque. Mentalement, il se repassa toutes les occasions en septembre et la seule qu’il lui vint en tête, ce fut le soir où il avait appris à sa mère qu’il était au courant pour Lawrence. « Je voulais pas te le cacher Summer…c’est juste que les circonstances étaient compliquées ! »tenta-t-il de se défendre comme il le pouvait mais visiblement, elle ne lui en tenait pas rigueur, ce qui avait le don de le rassurer quelque peu. En tous les cas Ashlynn ne semblait pas vouloir lâcher son nouveau grand père. C’était à se demander si elle était vraiment sa fille tant elle n’était pas sauvage pour un sou. En son for intérieur, Paris espérait qu’elle garde le plus longtemps possible cette innocence. « Je crois qu’elle s’est trouvé un nouveau perchoir » plaisante-t-il. « Installez vous dans le salon, je vais préparer l’apéro » ajoute-t-il en se dirigeant vers le petit bar pour sortir les chips et autres gâteaux apéritifs. « Vous voulez boire quoi ? »

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Je ne crois pas n'avoir jamais été aussi angoissé, triste et heureux tout à la fois qu'en ce jour alors que la petite Ashlynn gazouillait entre mes jambes, amusée de voir sa mère se moquer gentiment de ses babillages d'enfant. Les souvenirs affluant toujours dans mon esprit, je tâche de les repousser d'un revers de main, désireux de faire plus amples connaissances avec mon présent, et notamment la jeune femme qui se tient alors devant moi. Une fois les présentations faites, je jette un regard étonné et pensif sur mon fils, avant de m'en retourner à Summer. « Pardonnez-moi, je...ne souhaitais pas vous accorder un âge que vous n'atteignez pas encore, j'espère que vous l'avez compris. » m'excusai-je à la jeune femme, l'air contri. Dois-je vraiment rappeler à mon fils ce que signifiait la courtoisie ? Je ne pouvais tout de même pas vouvoyer une jeune femme que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam, même s'il s'agissait de ma belle-fille, et surtout pas sans qu'elle m'ait invité à le faire ! Quant on parlait de manque de tact...

Finalement, Summer apprend la nouvelle. Trop vite, trop brutalement à mon goût, mais ce n'était pas à moi de décider de quelle manière l'annoncer. Paris connaissait suffisamment sa femme pour que je n'ai pas à le reprendre sur ce point. En fait, je demeurais stoïque, et observais les réactions de Summer, m'attendant à devoir lui fournir plus amples explications, loin de me douter que ce n'était pas utile. Interdit d'abord, je l'écoute nous expliquer qu'elle savait, alors qu'elle avait gardé le silence tout ce temps. Mon esprit tourne à cent à l'heure, et je ne peux m'empêcher de froncer les sourcils, à la fois songeur et incrédule. « Tout le plaisir est pour moi. » lui répondis-je toutefois avec un sourire sincère. « Oui...oui biensûr. » Ce qui n'expliquait pas le comment, mais qui me convenait, pour l'instant. Un regard vers Paris et sa volonté de se défendre m'obligea à poser un bras sur son épaule. « Tu n'es pas entièrement responsable. J'aurai pu te rendre les choses plus simples. » soupirais-je, sachant qu'il comprendrait très bien là où je voulais en venir. Sans doute que nous en parlerons plus longuement plus tard, ou un autre jour qui sait. En attendant, invité à me mettre à l'aise, je retire ma veste, la posant sur le porte-manteau siégeant à l'entrée. « Je vous remercie. » A propos, mes gestes s'amenuisaient à vue d'oeil. La faute à un poussin bien décidé à rester scotché à ma jambe gauche. « Ce n'est pas grave, ne vous en faîtes pas. » énonçais-je, amusé, à l'attention de Summer qui réclamait la bonne tenue de sa fille. Ayant moi-même eu une fille, je ne savais que trop bien leurs petites astuces pour avoir toute notre attention, et si mon indulgence pouvait laisser à désirer dans ma profession, en revanche devant un enfant je n'avais jamais été plus patient et attentionné. « Si tu lâches ma jambe, je te donne ma main et on marche tous les deux jusqu'au canapé là-bas, d'accord ? Qu'est-ce que tu en penses ? On va voir maman et papa ? » lui murmurais-je, tout sourire en tendant ma main vers la sienne. « De l'eau pour moi, merci. » Quoi ? J'aime l'eau et je vous interdis de penser le contraire !




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@Paris A. Maconahey @C. Summer Maconahey

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Paris et l’art de dire les choses s’en prendre de gants ! J’avoue cependant que j’avais légèrement ris en l’entendant dire à son père d’arrêter de me vouvoyer. Forcément, Lawrence y répondait un peu gênée : « Je ne le prends pas mal, vraiment ! Mais effectivement, il n’est pas nécessaire de me vouvoyer. Le « Tu » et « Summer », ne me dérange pas du tout, bien au contraire » le rassurais-je alors que Paris, quelques instant plus tard, me balançais de but en blanc le rôle que tenais en réalité Lawrence dans sa vie.

Est-ce que sa révélation m’étonnait ? Nan, pas du tout ! Cependant, je peux reconnaître que j’étais soulagée de voir que Paris ne resterait tout sa vie muet sur le sujet. J’avais eu raison de lui faire confiance, de le laisser prendre le temps qui lui était nécessaire pour m’en parler. Le Dunster se défendait maintenant, en m’assurant qu’il ne voulait pas me cacher les choses qu’il avait des circonstances atténuantes, et très vite, son père prenaient sa part de responsabilité. Je les regardais tous les deux, tour à tour, avant de déclarer à leur attention : « Est-ce que j’ai dit quoique ce soit qui ait l’air de sous-entendre que je suis en colère ? » à l’époque je ne pouvais pas  faire grand-chose de toute façon : j’avais entendu la conversation entre Grace et Paris sans y être invité, je n’allais certainement pas lui faire tout un plat pour une confidence que je n’étais pas censé connaître ? Et puis, autre raison : il s’agissait d’une affaire de famille…entre eux. Et à ce moment-là, je m’étais imaginé qu’il serait plus important pour eux de communiquer sur le sujet tant qu’ils seraient les seuls au courant, plutôt que de s’éviter et ne pas percer l’abcès. Par contre, je me souviens très bien d’UNE chose en particulier : quand Paris a parlé à sa mère de Lawrence, et qu’il lui a demandé des comptes, il a spécifié qu’il recevait des menaces et qu’il voulait nous protéger Ashlynn et moi. Ça, je m’en souviens parfaitement. Alors la question qui me travers l’esprit aujourd’hui, c’est : Quelles menaces ? De la part de qui ? Est-ce qu’on est en danger.

Tout en réfléchissant à cela, j’invitais Lawrence à se mettre à l’aise, et implorait Ashlynn de lâcher son nouveau grand-père…sans succès. Tant que cela ne dérangeait pas ce dernier, après tout. Et puis l’image était attendrissante, alors autant en profiter. Lawrence trouva la parade, et Ashlynn acceptait docilement le deal en nous rejoignant dans le salon. Tandis que Paris se portait volontaire pour s’occuper de l’apéritif, je m’installais un instant sur le canapé, invitant Lawrence à en faire de même. « Un soda pour moi, s’il te plait. Oh et il y a des carrés apéritif dans le tiroir du frigo. Tu peux les sortir si tu veux ! » J’hésitais ensuite à engager la conversation sur le sujet qui m’inquiétais, mais n’y tenant plus, j’osais interroger mon beau-père : « Hmmm, j’ai juste un petit truc qui me chiffonne et…enfin…quand j’ai entendu pour la première Paris en parlé à sa mère, il a expliqué qu’il avait reçu des menaces et….je me demandais … » comment aborder le sujet sans laisser croire qu’on avait des reproches à faire. Sincèrement, je voulais juste savoir, comprendre quels enjeux on pouvait risquer. Et puis : je pensais à Ashlynn avant tout. La voir ainsi accroché à Lawrence, aussi consciente que cet homme devenait quelqu’un de très important pour elle puisqu’il était son grand-père, je ne voulais pas qu’elle s’attache au risque de le perdre un jour. « Est-ce que ces menaces sont toujours d’actualités ? Est-ce qu’on est censé s’inquiéter ? » C’est la seule manière que je trouvais pour l’interroger en restant la plus sereine possible.



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Paris n’avait jamais aimé les convenances. Il détestait cela mais en tant que président de la Dunster House, il avait dû apprendre quelques ficelles notamment au niveau de la diplomatie. Ce n’était pas encore la panacée car sa personnalité haute en couleur et son manque de tact pourrissaient un peu tout son boulot mais tant pis, il assumait. Là, il avait simplement envie que son père se détende car il craignait que ce dernier ne prenne à nouveau la poudre d’escampette. Paris était ainsi, il faisait difficilement confiance aux gens. Il avait été trop souvent trahi pour ne pas accorder de crédit aux paroles des autres. Il avait besoin de preuves, d’actes. Cependant, il voulait réellement faire confiance à Lawrence car il en avait besoin. Besoin de se dire qu’il avait un père, que peut-être quelque part, quelqu’un serait fier de lui. « Bah je me dis que nous avons un point commun : on ne sait rien faire simplement » répondit-il en haussant les épaules, les laissant rapidement converser ensemble.

Le Dunster était étonné que sa femme sache la vérité. Etonné mais également soulagé car dans un sens, cela faisait un problème de moins à gérer. Néanmoins, il n’était pas encore très à l’aise, d’où son envie de fêter l’évènement autour d’un petit apéro sans prétention. Paris savait bien qu’il avait dit à son père qu’il n’était pas alcoolique mais l’alcool avait toujours été d’un grand réconfort pour lui. C’était la seule chose qui lui permettait de mettre son cerveau et donc sa mémoire sur off de temps en temps. Oh il n’en abusait pas, il tenait franchement pas à franchir la ligne jaune mais il avait besoin d’une bière plus que nécessaire. « De l’eau… euh okay » lâcha-t-il étonné avant de se tourner vers sa femme pour savoir ce qu’elle souhaitait. « ça marche, je m’en occupe » s’exclama-t-il avant de se retirer vers la cuisine où il prépara rapidement un petit plateau. Il avait encore du mal à se dire que son père se trouvait dans son salon, en train de discuter tranquillement avec son épouse. Paris avait l’impression de rêver et que le réveil n’en serait que plus brutal. De retour de la cuisine, il entendit que la dernière partie de la question de Summer. « Censé s’inquiéter de quoi ? T’es pas en train de demander à mon père si y a des antécédents de maladie ? » s’amuse-t-il à demander sans se douter réellement du sujet de conversation.



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Bien, maintenant que Summer m'avait officiellement demandé de la tutoyer, aucun mal ne pouvait être fait. En attendant, il apparaissait que Paris et moi nous étions tous les deux fourvoyés, puisque Summer n'avait pas mal pris la nouvelle de notre lien de filiation, ni le fait que Paris ne lui en ait jamais touché mot jusque-là. Un détail qui avait son importance à mes yeux. Ne connaissant pas la jeune femme, je la découvrais peu à peu et le portait qui se dressait en frêles esquisses était, pour le moment, plutôt flatteur. Rejoignant après coup la jeune femme au salon, en charmante compagnie puisque je tenais toujours la main de ma petite-fille au creux de la mienne, je jetais un dernier regard à mon fils qui s'apprêtait plus loin, avant de reporter mon attention sur ma...belle-fille. Tellement étrange de songer qu'à quarante ans à peine, j'étais père, beau-père et grand-père. Il faudrait que je pense à rappeler mon psy, à l'occasion. Occupé à admirer Ashlynn et à enrouler ses mèches dorées autour de mon index, tout en la chatouillant par moments, je relevais aussitôt la tête lorsque je sentis la gêne de Summer qui souhaitait me parler de quelque chose. Ses balbutiements m'interpellèrent, et, redevenant sérieux, je l'observais maintenant avec un mélange d'inquiétude et de pensivité. Sans l'interrompre, j'écoutais, attentif, comprenant peu à peu entre ses bribes de phrases là où elle voulait en venir. D'abord songeur, je réfléchissais à la meilleure manière de présenter la situation pour ne pas inquiéter davantage la jeune femme. Il n'y en avait pas cinquante, malheureusement. Or, bien qu'étant un excellent acteur, il était hors de question que je lui mente alors qu'elle s'était montrée aussi discrète qu'aimante à l'égard de mon fils et du cauchemar que je leur avais fait endurer, même indirectement. « Non, Summer. Je ne peux malheureusement pas vous en dire davantage, mais sachez que je ne permettrais à personne de s'approcher de près ou de loin à votre petite famille si cette personne a de mauvaises intentions. » Evidemment, Summer ne me connaissait pas, et ne savait pas non plus le métier que j'exerçais. Il était donc doublement difficile de lui inspirer une forme de confiance. « Ces menaces, en ce qui vous concerne en tous cas, ne sont plus d'actualité. » répondis-je finalement sans la quitter des yeux. Occasion choisie par mon fils pour réapparaître au salon. Son humour me fit sourire malgré le sujet très sérieux auquel je devais répondre. « Paris, ta femme me demandait si vous aviez encore des raisons de craindre...que quelque chose ne puisse vous arriver dans l'avenir. » Tâchons de rester flou. Si mon fils savait de quoi il en retournait, j'estimais que Summer elle, n'avait pas à le savoir. Non pas que je désirais lui cacher la vérité, mais plutôt la protéger de la peur que cela pourrait lui inspirer si elle l'apprenait. « Je vous promets qu'il ne vous arrivera plus rien désormais, vous êtes en sécurité. » tentais-je de la rassurer à nouveau, en jetant un œil sur Paris puis à nouveau sur Summer.



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Paris avait fait confiance à son père. Depuis qu’il savait son identité et qu’il avait également compris ce que la présence de Lawrence aurait comme répercussions dans sa vie, il n’avait pas souhaité manquer de confiance. Enfin…disons plutôt – pour être plus exact – qu’il avait envie de lui donner sa chance. Je connaissais suffisamment Paris pour savoir qu’une part de lui se méfiait, avait sans doute peur de voir son père filer et disparaître, pour finalement être le fantôme qu’il avait déjà été par le passé. Mais je savais aussi que Paris était encore pourvu de cette âme d’enfant qui gardait espoir d’avoir le père qu’il avait toujours souhaité. Voilà pourquoi je pouvais être sûr que si Paris avait gardé le secret si longtemps, qu’il avait attendu patiemment que Lawrence revienne vers lui, c’est parce qu’il avait envie de lui accorder sa confiance. Dans le cas contraire, l’homme élégant qui se trouvait devant moi n’aurait jamais eu l’autorisation de venir à la maison, et de venir connaitre sa petite fille.
Alors, dans ma tête, les choses sont simples : Si Paris a confiance, alors j’ai confiance également. Mais je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir peur pour Ashlynn…cette conversation si peu rassurante entre Grace et Paris ne cessait de se répéter dans ma tête, si bien que je n’avais pas réussi à contenir mon angoisse et à chercher des réponses auprès du père de Paris…Et ses premières paroles ne me rassuraient pas vraiment. Dans mon esprit, les choses se traduisaient ainsi : Si Lawrence était dans l’impossibilité de m’en dire davantage, c’est sans doute parce qu’il y avait à savoir pouvait s’avérer dangereux. Pire, plus j’en saurais, plus je serais exposée si je comprends bien… J’inspirais profondément, hochant lentement la tête après qu’il ait fait preuve de cette honnêteté. Je trouvais d’ailleurs cela honorable et respectable de sa part. Il ne cherchait pas à noyer le poisson… « Je comprends…cela ne m’aide pas vraiment à me rassurer mais…je comprends. » Je me pinçais les lèvres, fixant attentivement Lawrence dans les yeux, tentant de déchiffrer ses intentions au moment même où l’on se parlait. Il y avait au départ un silence entre nous, sans doute pour prendre le temps de s’apprécier silencieusement, de se faire confiance…et finalement, j’avais eu dans son regard et dans ses gestes avec Ashlynn, tout ce que j’avais besoin de savoir. Alors, d’une voix sûre et posée, je lui déclarais « Je ne demanderais plus rien dans ce cas. Je vous fais entière confiance… » Voilà, tout était dit. Et après cela, Alors que Paris revenait dans la pièce avec nos boissons tout en me demandant si j’avais osé poser quelques questions sur les antécédents familiaux, Lawrence nous assurait que les menaces lancés sur notre famille au départ, n’était aujourd’hui plus d’actualité. Le père de Paris en profita également pour clarifier les choses pour Paris et lui dire ce que j’avais osé demander. « Personnellement, je ne me suis jamais autrement qu’en sécurité » avouais-je en souriant, avant de chercher la main de Paris qui s’était installé non loin, après avoir posé le plateau à boisson sur la table basse « Mais je suis ravie de savoir que tout ira pour le mieux… » Je regardais Lawrence à cet instant et lui précisais innocemment « C’était juste pour Ash que je m’inquiétais.. » Puis une autre question me vint en tête. Quelle était l’envie de Lawrence aujourd’hui ? Avait-il des projets ? « Et euhm…vous avez l’intention de rester dans le coin quelques temps ? Où est-ce que vous avez d’autres projets ? » En gros, pouvait-on aujourd’hui considérée qu’il était un membre à part entière de notre famille, ou est-ce que Lawrence n’était pas encore prêt à assumer tant de chose d’un coup ? Dans ce cas précis, on aurait très bien pu le comprendre mais…pour Ahslynn, c’est moins évident. Il fallait s’assurer qu’elle pourrait entretenir dorénavant une relation solide avec son grand-père



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Paris était revenu de la cuisine, son petit plateau dans les mains quand il avait saisi quelques brides de conversation. Ne sachant pas de quoi ils parlaient, il avait plaisanté avant de se rembrunir quand son père lui apprit de quoi il en retournait. L’étudiant avait tout fait pour ne pas penser à ce qui s’était passé notamment le fait que son père avait tué quelqu’un sous ses yeux. Il avait d’ailleurs toujours autant de questions en tête mais se refusait de les poser. Il avait besoin pour sa santé mentale, de se tenir éloigné de tout cela. « Je vois » lâcha-t-il. Summer semblait inquiète et il se demandait bien ce qu’elle avait réellement entendu de sa conversation avec Grace. « C’est pour cela que je ne voulais pas t’en parler. Tu te serais inquiétée tel que je te connais et je voulais que tu puisses te concentrer sur tes études et Ashlynn » lui dit-il pour justifier son silence. Elle faisait confiance à Lawrence et malgré lui, lui aussi. Son père avait été capable d’abattre froidement un homme pour le protéger alors il savait qu’il ne reculerait devant rien pour les mettre en sécurité. Dans un sens, c’était flippant mais de l’autre… Paris était habitué à la violence même à la mort. Etre confronté à un beau-père abusif et assister au meurtre de sang-froid d’un homme quand on est âgé d’une dizaine d’années… cela vous marquait à vif et à vie. En tous les cas, les interrogations de Summer lui arrachèrent un sourire. Elle qui pensait ne pas pouvoir faire une bonne mère pour la petite tête blonde qui continuait de s’accrocher à son grand-père, prenait les choses en main. C’est toutefois toujours avec ce regard rempli de craintes et d’espoirs mêlés qu’il se tourna vers son père pour obtenir sa réponse. Lawrence lui en avait fait part quelques instants plus tôt mais Paris ressentait le besoin de le réentendre. « Par contre, vous m’excuserez mais moi, l’eau ou le soda, c’est pas mon truc » grommela-t-il en se dirigeant vers le bar pour se servir un petit verre de Scotch. Finalement, la bière n’était pas assez forte pour lui.



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Le fait de ne pas dire toute la vérité à Summer résidait dans deux explications. La première étant évidemment de devoir lui confier ma profession, ce que je n'avais ni le droit, ni l'envie de faire. La seconde et la plus importante étant que de tout admettre risquait de lui gâcher la vie, à court ou long terme, selon la façon dont elle emmagasinerait les informations et pourrait vivre avec par la suite. Peu de gens sont capables de dormir en sachant que l'une de leurs connaissances pratique une activité aussi sanglante comme gagne-pain. « Et je vous en remercie, Summer. » lui répondis-je à mon tour avec un sourire sincère. La complicité que je décelais en outre dans le couple qu'ils formaient Paris et elle me confortait dans l'idée qu'il serait un meilleur soutien que je ne l'avais jamais été pour Catherine, lorsque nous étions mariés. En un sens, Paris aussi détenait un secret aujourd'hui, le mien. Or, visiblement cela fonctionnait malgré tout entre Summer et lui, alors qu'entre Catherine et moi, les secrets avaient fini par tout gâcher. « C'est tout à votre honneur. » énonçai-je alors qu'elle me précisait que son inquiétude avait pour cause sa fille. « Vous êtes une bonne mère. » repris-je en apposant une caresse légère sur le crâne de la petite. « A propos, ce n'est pas trop...éreintant de faire des études tout en s'occupant d'une enfant en bas âge? » leur demandais-je alors à tous les deux, passant de l'un à l'autre, l'air songeur. Je m'interrogeais notamment du point de vue de Summer, les jeunes mères ayant tendance à vivre le baby blues sitôt après leur grossesse. D'ailleurs, je me demandais même ce qui avait pu les décider à avoir un enfant aussi jeunes. Envie de fonder un foyer ou accident ? Une question que je poserais sans doute à mon fils plus tard, lorsque nous serons seuls, afin de ne pas brusquer notre relation naissante avec sa femme, et surtout éveiller l'incompréhension d'Aslynn. Bien que les enfants ne comprennent pas tout à cet âge, ils peuvent entendre et enregistrer chaque mot afin de se faire une représentation de ce qui se dit.

« Tu...tu n'en bois pas souvent, n'est-ce pas ? » Alors que Paris s'était naturellement dirigé vers le bar pour se servir un alcool plus fort, je l'observais en retrait, les sourcils légèrement froncés, inquiet sans le montrer pour autant de le voir remplir son verre avec quelque chose d'aussi corsé. Non pas que je ne lui fasse pas confiance, mais ne sait-on jamais, il y a des choses qui sortiraient peut-être plus facilement en famille qu'autre part. En attendant, je reportais mon attention sur Summer qui venait de me questionner, sans perdre pour autant le contact visuel sur mon fils. « Non, j'aimerais rester le plus longtemps possible. Mais, cela ne dépend pas uniquement de ma volonté, malheureusement. » Le métier d'agent exigeait de voyager souvent, l'une des caractéristiques de la profession qui m'avait longtemps plu, jusqu'à aujourd'hui. « Quoiqu'il en soit, je ne manquerai plus de passer vous rendre visite, si vous me le permettez. » soufflais-je en pinçant tendrement le bout de nez de ma petite-fille, histoire que Summer comprenne que leur famille était l'une des seules raisons qui me poussait à rester sur le territoire américain désormais, puisque l'enquête que j'avais menée à mon arrivée dans ce pays, était aujourd'hui définitivement résolue. « Et vous, maintenant que vous êtes...mari et femme, qu'est-ce qui a changé ? » les taquinais-je en reportant mon attention sur le jeune couple. « Est-ce que vous envisagez... d'adopter un chien, je ne sais pas ? Ou de vous lancer dans le jardinage ? » Ce sont là des choses que les Américains ont tendance à faire, non ?


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@Paris A. Maconahey @C. Summer Maconahey
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Ashlynn était et resterait l’une de mes priorités. Quand Paris m’avait demandé de l’adopter, de passer outre le fait qu’il avait eu une enfant avec une autre qui avait préféré abandonné lâchement sa fille, j’avais demandé du temps. Du temps pour réfléchir, pour mesurer les pour et les contre et surtout pour me poser les bonnes questions : serais-je capable de me comporter en mère, serais-je capable de prendre ce rôle sans avoir l’impression de le voler à quelqu’un d’autre…et surtout, accepterais-je de prendre le risque de voir un jour Ashlynn grandir en réalisant que je ne suis pas sa vraie-mère et décider que je n’aurais de ce fait plus aucune responsabilité envers elle, et à ses yeux…c’était là ma plus grande crainte, en plus de celle de souffrir un jour de ses souffrances, de pleurer en la voyant triste, d’accuser le coup de mes erreurs d’éducations quand elle commettrait quelques erreurs ou bêtises elle-même…oui, aujourd’hui, je m’inquiétais donc pour elle, pour sa sécurité. Mais je connaissais Paris et, en tant que père, lui-même n’aurait jamais accepté de voir sa fille ou sa famille être menacé. Voilà pourquoi je ne m’étonnais pas de l’entendre me confirmer cela « Je sais bien Paris…mais je vais t’apprendre un truc » déclarais un peu avec humour « concernant Ashlynn, je suis une éternelle inquiète ! » je lui adressais un clin d’œil et exprimait bien vite à mon beau-père toute la confiance que je lui accorderais

En parlant de mon beau-père : sa réaction quand Parsi nous apportais les boissons tout en déclarant que l’eau et le soda n’était pas fait pour lui, me surprenait un peu. D’un demi sourire, je scrutais les deux hommes, sondant Lawrence et ce qui semblait être une inquiétude de sa part…tout en me disant qu’il agissait comme un père, et que cela devrait sans doute ne pas passer inaperçu auprès de mon mari. Je préférais d’ailleurs laissé ce dernier se justifier sur ce fait, m’interessant plutôt aux questions de Lawrence quant à nos projets ! Là ou lui, nous assurait qu’il avait l’intention de rester dans le coin, moi je regardais Paris en réfléchissant à nos propre projet. Le fait d’être mariés déjà : cela avait-il changé quelque chose ? bonne question. « Hmmm, mise à part le fait que j’ai du apprendre une nouvelle signature et que de m’entendre dire que je m’appelle Summer Maconahey m’etonne toujours autant ?!...je crois que non, les choses n’ont pas beaucoup changé, n’est-ce pas ? » je tournais mon attention vers le principal intéressé pour qu’il donne lui-même son avis sur le sujet, puis me mettais à rire quand Lawrence évoquais le fait d’adopter un chien et se lancer dans le jardinage « Woaw !! » mexclamais-je « Je crois qu’on est le stéréotype du jeune couple américain moyen…ca fait presque peur » et bien vite je précisais avec le sourire « en fait, pour le chien c’est déjà fait, et le jardinage..bah… votre fils ici présent est déjà un as en la matière ! Si les plantes ici, tiennent, il est clair que c’est grâce à lui » d’ailleurs en évoquant tout cela, j’en profitais pour préciser à Paris les raisons de l’absence de la chienne dans la pièce « Tu remarqueras que Häagen n’est pas venue te faire la fête ! Elle a du prendre un bain aujourd’hui et n’a pas vraiment appréciée. Du coup, elle fait la gueule dans la chambre d’Ashlynn depuis au moins deux bonnes heures ! »



©TOWNTROTTER.
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