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I'm broken, and it is your fault. (margot)

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— margot

J'étais tellement attaché à cette petite rouquine, que je ne pouvais m'empêcher de forcer les choses, de forcer le contact. Parce qu'au fond, même ça, ça me faisait du bien. Parce que je lui parlais, parce que je la voyais. Je préférerais que ce soit dans d'autres circonstances, que ce soit plus joyeux, mais je me contenterais de ça. Après tout, elle m'avait demandé de l'oublier, non ? Malheureusement pour elle, je n'étais pas du genre à lâcher facilement. Je pouvais être très chiant, très lourd. « Le truc Margot, c'est que tu me fais mal aussi. » rétorquais-je du tac au tac, sans réfléchir. Mais c'était la vérité. Je souffrais tout ça parce qu'elle décidait de prendre cette décision seule. Mais j'étais pas d'accord, je voulais pas que ça se termine comme ça, de cette manière. « Et si... si j'te lâche pas ? Si je te colle ? Si je te harcèle ? Tu appelles les flics ou tu me gardes ? » lâchais-je avec un léger rire.

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J'arrive pas à trouver les mots pour le convaincre que j'ai pris la bonne décision. Peut-être parce qu'au fond, je sais que c'est pas la bonne, mais c'est la seule que je trouve un tant soit peu logique. « Le truc Margot, c'est que tu me fais mal aussi. » Et les mots tombent, ça fait mal. Je lui fais du mal. Et si je m'en doutais un peu, ça me fait encore plus de mal de l'entendre. Je baisse les yeux, et je murmure: « C'est pas ce que je veux.. » Mais j'ai l'impression que peu importe l'issue de cette histoire, on va se faire du mal. « Et si... si j'te lâche pas ? Si je te colle ? Si je te harcèle ? Tu appelles les flics ou tu me gardes ? » Je secoue la tête, je relève les yeux vers lui, mon coeur s'emballe comme à chaque fois que je rentre en contact visuel avec Adriel. Ou même quand je pense à lui. Merde, comment un mec peut me faire un tel effet ? « Et qu'est ce que Lara en penserait ? » Demandais-je d'une voix blanche, la gorge nouée, tentant de ne pas montrer combien évoquer cette situation me fait mal. « Il est là le problème tu vois... Je peux pas te repousser. Tu pourrais même me harceler qu'au moins, ça me raccrocherait à toi. Mais y a Lara. »

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Je ne voulais pas qu'elle sache à quel point sa décision me faisait souffrir. Je ne voulais pas qu'elle voit la douleur que je ressentais, mais je ne pouvais pas m'empêcher de lui montrer. J'étais franc avec elle parce qu'après tout, je ne lui avais jamais menti. J'avais toujours été sincère avec elle, parce que je me disais que cette espèce de relation pouvait marcher qu'avec de la sincérité. Mais il fallait croire que c'était faux. Mentir ou être sincère ne changeait rien à l’issu de mes pseudos relations. Toutes voués à l'échec. Et alors que je tente un brin d'humour, histoire de détendre l'atmosphère, elle casse tout en parlant de Lara. Je me retrouve con, parce qu'au fond, je sais qu'elle a raison. Et moi, je peux pas ne plus voir Lara, cette fille était trop spéciale, elle m'attirait comme un aimant. « Tu as raison, on peut pas oublier Lara.. » disais-je en laissant s'échapper un léger soupire, relevant les yeux vers elle. J'allais peut-être dire la plus grosse connerie de ma vie, je risquais de le regretter pour longtemps, mais c'était sans aucun doute la meilleure chose à faire. « Le truc, c'est que je peux pas concevoir de ne plus te parler. Alors... On peut devenir de simples amis ? » disais-je en haussant les épaules, l'air de rien. Mais cette phrase venait de me briser, littéralement. C'était une connerie, je le savais. Je le sentais. Mais c'était dit. Et c'était la seule solution que j'avais.

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Je sais pas comment je vais me sortir de toute cette histoire. De mes sentiments pour Adriel, des complications avec Lara, de ce qu'Eliot m'a dit, aussi, me faisant réaliser que je n'éprouve pas que de l'amitié pour lui, et que cette relation qu'on a eu en Corée a peut-être pris des proportions inattendues. Mais c'est surtout Lara, que je rappelle à Adriel, pétant malgré moi cette bulle d'humour qu'il tentait de faire. « Tu as raison, on peut pas oublier Lara.. » Je mords ma lèvre inférieure, soupirant. Je sais bien qu'on peut pas l'oublier, c'est ma meilleure amie. Et je ne supporte pas de lui faire du mal, c'est comme me blesser moi-même. « Le truc, c'est que je peux pas concevoir de ne plus te parler. Alors... On peut devenir de simples amis ? » De simples amis. Je crois que je me répète les mots au moins trois fois, tandis que je le regarde à nouveau. Est-ce que j'ai bien compris ? Je reste d'abord muette. « Je... » J'ai deux choix qui s'offrent à moi: Mentir, ou être honnête. « Je ne crois pas pouvoir être une simple amie Adriel, je .. » Les mots bloquent dans ma gorge, alors qu'ils sont si simples. « Je voudrais pouvoir, crois moi. Mais chaque fois que je pense à toi, je.. » Je réalise que mes sentiments se sont beaucoup trop développés. Je ferme les yeux. Et si le seul moyen de le faire fuir, c'était de dire la vérité? « Je crois que je suis en train de tomber amoureuse. » La bombe est larguée.

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Cette histoire, c'était le bordel. Le coeur perdu entre Lara et Margot, je me sentais défaillir de jour en jour. Les deux étaient en train de me briser, moi, le connard qui brisait les coeurs habituellement. J'étais en train de me faire avoir par une jolie brune et une jolie rousse, meilleures amies, qui me hantaient. Je n'arrivais pas à mettre de mots sur ce que je ressentais pour elles, mais je savais que c'était fort, que c'était inexplicable, que c'était plus que de l'amitié. Mais je ne pouvais pas avoir les deux et les deux risquaient de m'échapper. Noah d'un côté, Eliot de l'autre et moi au milieu. Je m'étais toujours fait avoir, alors je sentais que je finirais seul dans cette histoire. Pourtant, je ne lâchais pas l'affaire, parce que j'étais un idiot qui aimait se faire souffrir. Le plus simple serait de les lâcher, toutes les deux et de faire ma vie de mon côté. Mais j'en étais incapable. J'avais besoin d'elles pour vivre, aussi con que ça pouvait paraître. Alors je cherchais des solutions, décidant de devenir simples amis avec Margot. Débilité, j'en étais incapable. Dieu merci, elle n'en était pas capable elle non plus. Alors je l'écoutais, attendant qu'elle se justifie, qu'elle me donne une bonne raison à ce refus de rentrer dans la friendzone -lol-. Et je restais la bouche entre ouverte, l'observant. Je crois que je suis en train de tomber amoureuse. Elle venait vraiment de dire ça. A moi. Juste moi. « Tu.. Tu te fous de moi, Margot ? » demandais-je en laissant échapper un rire nerveux, glissant ma main dans mes cheveux. Je n'osais même plus la regarder, je me retrouvais con. Comme toujours, c'était ma spécialité. « Tu peux pas me dire ça, alors que tu fricotes avec un de mes potes, avec Eliot. Tu peux pas tomber amoureuse de deux personnes, Margot. » continuais-je en reculant légèrement, lâchant un soupire. Mais moi, qu'est-ce que je ressentais pour elle ? Entendre ses paroles me donnaient juste envie de l'embrasser, de la prendre dans mes bras, de ne plus jamais la quitter. Mais j'avais pas la droit, il y avait Lara, il y avait Eliot. J'avais pris l'habitude de laisser passer mes potes avant moi, je l'avais fait pour Denys avec Veïa, est-ce que j'étais capable de le faire pour Eliot avec Margot ? « Tu vois, le truc, c'est qu'il y a des mots que j'aimerais te dire. Des mots qui changeraient peut-être tout, mais je peux pas, ils sont bloqués, parce qu'il y a deux personnes entre nous. Deux personnes importantes pour moi. » rajoutais-je en me mordillant la lèvre, osant enfin relever les yeux vers elle pour la regarder. « Tu m'as dit que je devais faire un choix, mais maintenant, toi aussi tu dois faire un choix. On doit faire un choix, tout les deux. » finissais-je de dire en ne quittant pas son regard. Aide-moi Margot, je me perds, mon coeur se brise, j'ai besoin d'air. J'ai besoin de toi, bordel.

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Mon coeur bat tellement fort que j'ai peur de faire un malaise. Jamais je n'avais dit ces mots auparavant. A personne. Tomber amoureuse. J'ai rien contrôlé, ça m'est tombé dessus, et surtout, surtout il a fallu que j'attende de ne plus lui parler pour me rendre compte de ça. Cette boule que j'ai au ventre, alors que le moindre détail, même le plus idiot, me fait penser à lui. Cette douleur creuse quand je pense à la situation, au fait que peut-être ne pourrais-je jamais l'avoir. J'aurais du rester en Corée, là bas, je vivais sans attache, sans sentiments, et ça m'aurait évité de lui dire ça. Parce qu'au regard qu'il a, je regrette d'avoir parlé. « Tu.. Tu te fous de moi, Margot ? » Il évite mon regard, rit nerveusement, et je m'empourpre sans un mot, en baissant les yeux à mon tour. Je voudrais lui dire que c'est une blague, qu'on peut devenir amis, que tout se fera sans le moindre soucis, mais ce serait un mensonge, et je ne veux pas lui mentir. « Tu peux pas me dire ça, alors que tu fricotes avec un de mes potes, avec Eliot. Tu peux pas tomber amoureuse de deux personnes, Margot. » Je passe une main sur mon visage, la gorge nouée, le coeur tiraillé de toutes parts. Dis moi que tu me déteste. Dis moi que tu ne ressens pas la même chose, que je te déçois, que tu ne veux plus me voir, donne moi une bonne raison d'arrêter de te bouffer des yeux, d'arrêter de rêver à un "nous" qui n'arrivera probablement jamais. « Tu vois, le truc, c'est qu'il y a des mots que j'aimerais te dire. Des mots qui changeraient peut-être tout, mais je peux pas, ils sont bloqués, parce qu'il y a deux personnes entre nous. Deux personnes importantes pour moi. » Mon coeur s'emballe, et quand je relève les yeux, il me regarde à nouveau. Si elles sont importantes pour lui, elles le sont pour moi aussi. Lara comme Eliot font partie de ma vie, et nous voilà emmêlés dans de plus gros ennuis encore. Je ne pensais pas qu'ils étaient potes. Je savais qu'Eliot était au courant pour nous deux, mais pas qu'ils étaient potes, putain. Pourquoi ça n'arrive qu'à nous? « Tu m'as dit que je devais faire un choix, mais maintenant, toi aussi tu dois faire un choix. On doit faire un choix, tout les deux. » Son regard trahit sa détresse, et mon coeur se brise. J'voudrais te prendre dans mes bras Adriel, te dire que tout ira bien, tant que je serais là, et qu'il n'y a rien qui me fasse plus mal que d'être loin de tes bras. Mais j'en ai aucun droit, parce que comme il l'a dit, je dois faire un choix tout comme lui désormais. « Je sais. » Dis-je enfin d'une voix blanche, le coeur battant, mordant ma lèvre inférieure presque jusqu'au sang. J'ai peur, j'ai tellement peur de le perdre, tellement peur à chaque fois que je le vois, que ce soit la dernière fois qu'il me regarde comme ça. J'voudrais mémoriser chacun de ses traits, jusqu'au détail de son regard, à l'instant. Délicatement, je lève une main pour effleurer ses mèches brunes indisciplinées, les remettant en place. Le seul geste que je m'autorise, je crois que j'en ai déjà trop fait, même si mon cerveau me hurle de l'embrasser. « J'aurais voulu être plus réceptive, il y a deux ans. » Peut-être que les choses auraient été différentes.

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J'en pouvais plus de toujours finir brisé par mes relations. Elles étaient toujours voués à l'échec et je n'arrivais pas à comprendre ce que je faisais de mal pour que ça se termine toujours de la même manière. Mais pour une fois, je ne lâchais pas. Je ne lâchais pas Margot. Parce que j'avais toujours été honnête avec elle, alors je pensais mériter plus que ça. Je voulais la vérité, je voulais savoir. J'avais besoin de la vérité pour avancer, pour l'oublier comme elle me l'avait demandé. Parce qu'il y avait bien une raison si elle m'avait demandé ça alors qu'on s'était tant rapproché. Pas seulement à cause de Lara. Maintenant, Eliot s'était rajouté dans tout ce bordel. Et moi, je me retrouvais au milieu, à ne pas savoir quoi faire. Je tenais à elle, je tenais à Lara. Elle tenait à moi, elle tenait à Eliot. Sauf qu'elle disait être en train de tomber amoureuse. Comment pouvait-elle me dire ça alors qu'elle se rapprochait de mon ami ? Elle n'avait pas le droit. Cela me brisait encore plus, cela me faisait encore plus de mal. Alors je finissais par lui dire qu'on devait faire un choix, parce que nos coeurs balançaient entre deux personnes. Parce qu'on finirait tous par souffrir, dans cette histoire. Tout ça, c'était voué à l'échec. Peu importe ce qui allait se passer, peu importe avec qui on allait finir, des gens allaient souffrir. Des gens allaient finir seuls et brisés. Et il fallait le dire, je me sentais déjà seul et brisé. Je l'observais, alors qu'elle touchait mes cheveux et je fermais les yeux quelques secondes. Cette phrase, cette putain de phrase sonnait comme la fin. La fin de ce pseudo nous. La fin de tout ça. J'avais l'impression qu'elle signait la fin en disant cela et j'avais juste envie de pleurer. Moi, Adriel Rhodes, l'homme qui ne pleurait jamais. J'ouvrais les yeux, remplis de larmes. « Moi aussi. » rétorquais-je simplement, observant chaque trait de son visage. Je laissais mon doigt glissait le long de sa joue, pour venir dessiner ses lèvres que j'observais. « Tu sais, Eliot te mérite plus que moi, c'est un mec génial. Tu devrais arrêter de réfléchir. » lâchais-je en laissant une larme coulait sur ma joue. C'était dit, j'avais fait mon choix. Je me brisais pour laisser une chance à mon ami d'être heureux avec elle. J'avais l'impression de revivre la même scène qu'avec Veïa, mais je me disais que c'était mieux. Pour nous deux.

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Et si j'avais été plus courageuse, plus entreprenante à cette rentrée 2014, la première fois qu'on s'est rencontrés tous les deux ? C'est égoïste à penser, mais peut-être qu'il ne se serait jamais rapproché de Lara, peut-être que .. Peut-être qu'il m'aurait convaincue de ne pas rester en Corée, peut-être que tout aurait été différent, parce qu'on... parce qu'on aurait été ensemble. Et une part de moi se déteste, déteste la Margot que j'étais, parce qu'elle a tout gâché. J'ai tout gâché, et je suis terrifiée maintenant à l'idée de ne plus pouvoir rien arranger entre nous... Si je peux toujours dire "nous". Quand Adriel me dit que j'ai un choix à faire, mon coeur se serre. Parce que je ne veux pas faire de mal à Eliot, à Lara, à lui. Et je sais que quoi qu'il arrive, moi, Margot Weasley, je ferais du mal à quelqu'un. Ma main se porte à son visage, le recoiffe furtivement, et il ferme les yeux. Quand je recule ma main, quand son regard clair rencontre à nouveau le mien, je me brise un peu plus. Non.. Non je t'en prie ne pleure pas. « Moi aussi. » Je lève les yeux vers lui, m'efforçant de retenir mes larmes, alors qu'il laisse doucement son doigts parcourir mes traits, descendant de ma joue jusqu'à la courbe de mes lèvres qu'il dessine. J'étouffe, je suffoque, mon coeur va lâcher. « Tu sais, Eliot te mérite plus que moi, c'est un mec génial. Tu devrais arrêter de réfléchir. » Non.. Non non t'as pas le droit de dire ça. Je secoue la tête frénétiquement, venant chasser du bout du pouce la larme qui roule sur sa joue. Le choix ne t'appartient pas, Adriel. Pas ce choix là. « Ne dis pas ça.. Tu te sous estime.. » J'ai du mal à parler, la gorge nouée par des larmes que je retiens. Doucement, ma seconde main vient rejoindre la première, encadrant son visage pour qu'il me regarde. « On peut être perdus, mais ça ne change pas les faits, Adriel.. » Mon ton est tellement plus doux qu'il y a cinq minutes, qu'on croirait à une foutue lunatique. Je baisse les yeux, mon regard voilé par les larmes, pour mieux en laisser échapper quelques unes, et je reprend la voix désormais prise par les sanglots: « Que tu le veuilles ou non, t'as touché mon cœur comme personne n'a su le faire. » Et ce malgré Eliot, malgré Lara, malgré ce merdier dans lequel on est.

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Je ne savais pas ce qui me prenait, je ne savais pas pourquoi je réagissais comme ça. L'alcool, la drogue, tout ça coulait encore dans mon sang. J'étais vulnérable, j'étais triste, je me sentais seul, je me sentais brisé. Et plus je l'entendais parler, plus j'avais l'impression que c'était la fin. Je devais réagir trop vite, à chaud. Mais c'était l'impression que tout ça me donnait et je ne savais pas réellement comment je devais réagir. Alors j'avais fermé les yeux, pour essayer de me calmer, pour essayer de réfléchir. Mais la seule chose que j'avais réussi à faire, c'était pleurer. Je pleurais jamais, encore moins devant les gens, je détestais ça. Je détestais montrer mes faiblesses aux autres. Mais là, ça avait été plus fort que moi, parce que je savais que j'allais prendre une décision difficile. Celle de la laisser. Mais elle avait l'air de refuser, alors je ne disais rien, l'observant, l'écoutant parler. Elle parlait de faits. Elle n'avait pas tort, les faits étaient là, mais la réalité était plus forte que tout ça. Plus forte que les sentiments. Plus forte que les souvenirs. Et merde, elle pleurait. Ce n'était pas le but, mais alors pas du tout. Je laissais mes doigts glissaient sur ses joues, essuyant ses larmes. « Toi aussi Margot t'as touché mon coeur, grâce à toi, ses deux derniers mois, je me suis senti revivre.. » Il fallait l'avouer. Je m'étais senti vivant grâce à elle. Mais je devais arrêter de me voiler la face et je devais lui faire ouvrir les yeux. Je m'en rendais compte aujourd'hui. Le compte de fée était terminé. « J'ai passé 4 jours à me droguer Margot. J'ai bu, j'me suis drogué plus que de raison, alors que je t'avais dit que j'arrêterais les drogues durs. Je t'ai menti, tu vois ? Et je te mentirais sûrement encore, parce que je suis un idiot. » avouais-je en soupirant, me reculant pour empêcher de laisser ce contact continuait. Cela allait me tuer à petit feu. « Eliot ne te mentira pas. Il se drogue pas. Il est adorable. Vous êtes pareils, vous êtes faits pour être ensembles. Nous, non. » continuais-je en relevant doucement les yeux vers elle, haussant les épaules. « Je te briserais, je briserais ta vie parfaite et j'ai pas envie de ça. Je ne choisis pas pour toi, je te montre le bon chemin que tu dois suivre. Et au fond, tu sais que j'ai raison. » Et ça me tue d'avoir raison Margot, crois-moi.

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La première image que j'ai eue d'Adriel, c'était celle d'un homme fort, d'un homme gonflé d'assurance, qui sait exactement ce qu'il fait et où il va. C'est dingue ce qu'en deux moi il a pu détruire cette image faussée, montrer une facette de sa personnalité plus vulnérable, cédant la place de l'homme taquin pour la partager avec l'homme qui n'a pas hésité à se jeter dans une Lowell en flammes pour me trouver. Et mon coeur s'affole en pensant à tout ça, parce que ces deux hommes, je les aime. Je l'aime avec ses défauts, et peut-être que si on était pas dans cette situation merdique, je lui aurais dit. Je t'aime. Sauf que je peux pas lui faire ça, je peux faire ça à personne. Je finis de parler, de le convaincre de ne pas me pousser dans les bras d'Eliot, et ses doigts viennent chasser mes larmes. « Toi aussi Margot t'as touché mon cœur, grâce à toi, ces deux derniers mois, je me suis senti revivre.. » Je croise à nouveau son regard, retenant un nouveau sanglot plus prononcé. Alors pourquoi, pourquoi on est aussi cons tous les deux ? « J'ai passé 4 jours à me droguer Margot. J'ai bu, j'me suis drogué plus que de raison, alors que je t'avais dit que j'arrêterais les drogues dures. Je t'ai menti, tu vois ? Et je te mentirais sûrement encore, parce que je suis un idiot. » Je reste muette, et pourtant, je secoue la tête en réfutant ses mots, frénétiquement. Adriel recule, et j'ai l'impression d'avoir été brûlée au fer rouge quand il me relâche, si bien que j'en vacille. C'est douloureux, et je crois que jamais je ne me suis sentie aussi seule qu'en ce moment. « Eliot ne te mentira pas. Il se drogue pas. Il est adorable. Vous êtes pareils, vous êtes faits pour être ensembles. Nous, non. » T'as pas l'droit de me dire ça. T'as pas le droit de dire si je suis faite pour finir plus avec l'un ou l'autre. « Arrête... » Le suppliais-je alors, mais il reprend, poussant toujours plus ses mots. « Je te briserais, je briserais ta vie parfaite et j'ai pas envie de ça. Je ne choisis pas pour toi, je te montre le bon chemin que tu dois suivre. Et au fond, tu sais que j'ai raison. » Je secoue encore la tête, passant mes mains sur mon visage et je murmure, je l'implore: « Arrête, arrête... STOP! » Je relève les yeux vers lui, effondrée. Les gens se sont mis à accélérer pour ne pas rester dans notre périmètre trop longtemps. « On est tous des menteurs, Adriel. J't'avais promis de ne pas t'abandonner, et pourtant, j'suis partie. Lâchement, parce que j'voulais pas te parler de Lara, parce que je voulais pas t'entendre dire que tu l'aime. Moi aussi, j't'ai menti, arrête de croire que j'suis parfaite! » Je hausse le ton en fin de phrase, en larmes. « T'as pas lu Formspring ? Je suis pas parfaite, je suis bonne à rien. J't'ai menti, j'ai trahi Lara, j'suis bonne qu'à fuir pour mieux constater après les dégâts. » Mes mains tremblent. « Si t'as replongé, c'est ma faute. » J'peux m'en prendre qu'à moi-même, au final, je le réalise au fil de mes mots. S'il s'est drogué comme ça, c'est ma faute. Comme quand je l'ai trouvé dans ce bar. « Tu .. Tu penses vraiment qu'on ne peut pas être ensemble ? » Je relève les yeux vers lui, les yeux rougis par les larmes, le coeur si compressé que j'en ai du mal à parler. « Si c'est... Vraiment ce que tu penses, vas, Adriel. Laisse moi. J't'ai laissée la première, au fond. »

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