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I'm not going to say to it to you, but, I miss you [Jessy & Aby

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Jessy & Aby


Après ma réponse, la réaction de Jessy est immédiate, je le regarde se taper le front en arquant un sourcil. Ca le met vraiment dans cet état? Il ajoute alors, "C'est bien pire que je ne le pensais, bien pire." OUlaaah, je me demande ce qui lui arrive, il se lève et automatiquement ma première réaction; " WHaat? " Jessy s'approche un peu trop dangereusement de moi. Car oui, chaque fois qu'il s'approche de moi, soyons honnêtes c'est toujours avec une idée derrière la tête. Puis se n'est pas comme ci je m'attendais à un câlin de consolation, de la part de Jessy, et heureusement !! Je recule légèrement mon visage en arrière. Je sais que Jessy se permet tout, encore une fois, on est jamais trop prudent ahah.

Il écarte quelques mèches de mon visage. " Tu délires, ce n'est pas comme si j'allais mal Keegans ! ", Jessy ne sembles pas trop m'écouter car il me répond, "Ouh attends sous le choc de l'émotion, tu as fait couler tout ton mascara. Tu es toute noire, déjà prête pour Halloween." Je fronce les sourcils le voyant arriver gros comme une maison, " Jessy va t'en " Dis-je pour le mettre en garde, mais trop tard, en l'espace de quelque seconde, il sort son marqueur & me fait une trace sur le bout du nez, avec pour excuse, "Rassure-toi j'aurais pu et du faire pire. Avec tes mensonges, ton nez pousse à la vitesse de celui de Pinocchio. Alors maintenant que tu es prévenue, si on parlait de choses sérieuses." Je le fusille du regard en me levant pour venir contre attaquer forcement, je m'approche de lui pour lui piquer son marqueur. Tsss, comme s'il allait s'en sortir comme ça, je lui pique le marqueur des mains. Evidemment je ne vais pas me venger de suite, puis c'est impossible, il va réussir à se défendre. Non, je préfère attendre le moment ou il ne s'y attendra pas. Je le glisse sous mon tee shirt pour le glisser dans mon soutif. What? C'est le seul endroit ou Jessy n'est pas susceptible de venir le chercher, oui oui, je n'ai pas trop le choix avec lui.

" Sache que je ne t'oublis pas. " Oui encore des menaces, mais je vous jure que je vais les mettre à exécutions. Bon okai, je me rends tout de même compte que Jessy me connait vraiment bien, si ce n'est par coeur ... C'est flippant je dois avouer, je sais que je ne sais pas mentir, mais avec Jessy c'est même plus la peine d'essayer. Je me dirige vers le miroir pour me regarder. " Bien." Dis-je en allant prendre un mouchoir, je le mouille un peu, et je commence à frotter les bêtises de ce dernier. "J'ai eu des nouvelles D'Anna." Je me retourne aussitôt vers lui, étonné, " Anna ? ... Anna, Anna? Oui je veux m'assurer qu'on parle bien de sa Anna. A en voir la tête qu'il tire, oui c'est bien d'elle qu'il me parle. Je me pince les lèvres avant de demander "Comment? Enfin elle t'a appelé ? ... Qu'est-ce qu'elle te veux? " Non, je ne suis pas jalouse, mais je sais que c'est un sujet plutôt sensible, puis bon elle n'a pas hésité à lâcher Jess, " T'es heureux ? ..." Trop de questions? Oui ben il le mérite bien hein.

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La pêche au gros m'avait manqué
Jessy & Aby



Comme je le pensais Aby ne tarda pas à réagir à ma déclaration. Du moins, elle réagit alors bien plus vite que lorsque je m'étais adonné à mon chef d'oeuvre facial.
Pris entre gêne et politesse, je ne voulais pas trop m'étaler sur le sujet Anna. Malgré tout ce que je pouvais prétendre, cette histoire était encore loin d'avoir été digéré et d'autant plus avec ce qui venait de se passer. Mais bon, rien que par respect pour mon amie, je me devais aussi de m'expliquer. Il fallait bien être à égalité puis ça l'aiderait peut-être à me dire les vraies raisons de son malaise.
En revanche, si je m'avançais à un peu parler, j'essaierai de faire le plus court possible.

"Oui, durant le Summer Camp j'ai du m'absenter pour participer à un tournoi de bmx. Et les choses ne pouvant être simples, il avait lieu en Angleterre. J'ai donc du poser congés à mon taff et acheté un billet également pour mon père. Le mien m'était déjà offert par les sponsors.
Le tournoi avait lieu à Bristol et c'est là-bas qu'elle m'est tombée dessus.
Comme quoi le hasard est un sacré numéro. Et du coup, je ne sais pas quoi en penser de tout ça. Dire que je suis au top serait alors un bien grand mot
."

Et j'affichais alors un grand sourire accompagné d'un rictus qui laissait constater que celui-ci était plutôt ironique que réellement sérieux.
J'en étais arrivé à ma conclusion et décollant ma tête du vide que je fixais, je me tournais alors vers Aby. J'attendais mon dû, j'avais dévoilé ce qui chez moi, n'allait pas et donc forcément c'était à elle d'en dire plus.

Connaissant un minimum, la jeune fille qui me faisait face, je me doutais bien qu'elle n'en aurait pas fini avec mon histoire qu'elle voudrait en savoir plus. Mais comme on a rien sans rien elle allait devoir faire un effort.

"Alors qu'est ce qui te tracasse?"

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Je continue de me nettoyer le bout du nez, je n'ai plus de trace noir, seulement, maintenant j'ai le nez tout rouge, j'ai du frotter un peu fort. Je grimace en me regardant dans le miroir, puis me tourne vers Jessy qui commence ses explications. "Oui, durant le Summer Camp j'ai du m'absenter pour participer à un tournoi de bmx. Et les choses ne pouvant être simples, il avait lieu en Angleterre. J'ai donc du poser congés à mon taff et acheté un billet également pour mon père. Le mien m'était déjà offert par les sponsors. Le tournoi avait lieu à bristol et c'est là-bas qu'elle m'est tombée dessus. Comme quoi le hasard est un sacré numéro. Et du coup, je ne sais pas quoi en penser de tout ça. Dire que je suis au top serait alors un bien grand mot." Je l'écoute attentivement. Je souris légèrement, c'est fou comme il est proche de son père et qu'il ne peux vraiment pas s'en passer ... Je me demande pourquoi d'ailleurs? Bon c'est peut-être juste très fusionnel puis la question n'est pas la. Revenons à Anna. Quelle horreur, tomber nez à nez avec son ex, que l'on a aimé en plus ... Il nous est arrivé la même chose cet été ... Je ne tarde pas à renchérir " Mais? Vous vous êtes vue plusieurs fois ? Comment ça c'est passé ?!" Jessy s'attend très certainement à un retour de ma part, curieuse comme je suis . Puis ça m'intéresse ... Je me demande si Jessy éprouve encore quelque chose pour elle, même si la réponse est évidente en faite.

Sauf que Jessy évidemment ne semble pas décidé à me répondre de suite puisqu'il reprend à son tour la parole, "Alors qu'est ce qui te tracasse?" Bon, c'est à mon tour je le sais, puis j'ai assez fait trainer, puis je sais que si je veux savoir la suite, je dois lui en dire plus. Je commence à me gratter un peu la tête, par ou commencer? ... C'est tellement compliqué & long surtout, puis reparler de tout ça me dis vraiment rien, je n'ai pas envie de craquer en compagnie de Jessy, je prends un peu mon souffle avant de répondre. " Ben ... Figure toi que je suis aussi tombée nez à nez avec mon ex petit copain Jamie ..." Dis-je en levant le regard vers lui. Je pense lui en avoir déjà parlé, il sait sans doute que c'est mon premier amour. Je m'assoie sur le canapé avant de reprendre " C'était ... je sais pas bizarre. On c'est revu, je te passe les détails bien qu'il n'y ait rien de "croustillant" " Dis-je en grimaçant, mise a par qu'il m'ai embrassé. "Puis on a passé un chouette week end à New York ensemble, en tout bien tout honneur, a notre retour on à été fêter l'anniversaire de Solw non loin du Summer Camp .. Seulement ça a mal tourné, ont est rentrés plus tôt que prévus" Je soupire légèrement, pas sur de vouloir continuer. C'est le premier à qui je raconte tout ça, mise à part les médecins et la police. Un frisson me parcours le corps et je sens déjà les larmes me monter. WTF? Je lève les yeux au plafond pour éviter tout débordement gênant pour moi. Puis je ne dis plus rien, c'est un peu le blocage, je sais que si je continue je craque. Jessy va me tuer de m'arrêter la tout de suite. Alors je prends encore sur moi et c'est la voix très tremblante que j'enchaîne " Tout a été très vite, un camion nous a percuté sur le chemin du retour ... et Jamie est dans le coma ..." Voilà c'est dis. Vue mon état, il se doute bien que, même si je ne le dis pas, j'aime Jamie. Je passe ma main de libre sur mon visage. Voilà pourquoi je voulais éviter le sujet.

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La pêche au gros m'avait manqué
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Alors que pour une fois j'éprouvais une sincère compassion pour mon amie, elle en profitait pour attraper le marqueur et me laisser une jolie dédicace sur la joue. Il fallait l'avouer, avec tout ce que je lui avais fait depuis qu'on se connaissait, c'était largement mérité. Je dirais même que ce n'était pas suffisant.
Bien sûr vous me direz j'aurai pu l'attraper et la maintenir loin de moi avec son stylo. Mais allez empoigner quelqu'un qui a un plâtre sans le faire crier. Un peu plus et alors on aurait pu croire qu'on faisait des choses pas très catholiques.
De plus ma position, torse nu et elle en tee shirt, boxer n'aurait sans doute pas arranger notre affaire si quelqu'un, averti par le cri était venu ouvrir la porte.

"C'est qu'elle est contente la petite. Elle a gribouillé sur Jessy, hein."

Et je lui pinçais alors les joues pour la punir. Qui dit débordement, dit punition. Et si celle-ci ne la ferait pas hurler, je savais au moins qu'elle serait loin d'être agréable.
Combien de fois ma grand-mère m'avait-elle pincé les joues quand j'étais gamin? Trop de fois pour que j'oublis.

"Bref, enfile moi un pantalon et suis moi. Je tiens pas à ce qu'on te prenne pour une folle que j'emmène à l'asile dans ta tenue. Et c'est pas mon joli "i <3 Aby" qui arrangera ton cas." Et je lui tirais la langue puis enfilais mon tee shirt avant de me diriger vers la sortie.

Une fois arrivé dans la cour et voyant ma moto garée sur le parking, je me retournais vers Aby.
"Je pense qu'il est inutile de penser à prendre la bécane. Tu n'aurais pas moyen de t'agripper. Si on dit mieux vaut prévenir que guérir, je suggère alors de prendre le tram. Qu'est ce que tu en penses?"

Bien évidemment prendre le tram n'était pas non plus la solution miracle car on trouvait parfois de sacrés cas sur les quais ou même dans les rames. Mais je ne me voyais pas trop galérer avec Aby sur mon deux roues ou alors faire l'aller retour pour chercher le side-car.
Bon après tout, j'étais là, Aby n'avait rien à craindre. Mais c'est vrai que faire le voyage tranquillement aurait été pour moi plus appréciable. Enfin qui nous dit qu'on rencontrera des problèmes. C'est notre jour de chance si ça se trouve.





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Je ne pensais pas craquer devant lui, devant personne d'ailleurs. Mais, mes émotions on eu raisons de moi. Maintenant, je ne suis pas sûr de vouloir entrer dans les détails, si le simple fait de reparler de l'accident me mets dans un état pareil, je vous laisse imaginer la suite et en même temps c'est peut être parce qu'il est le premier à qui j'en parle. Il ne perd pas de temps pour venir m'enlacer, et à vrai dire qu'il soit torse nu ou pas, pour une fois je n'y prête pas attention. Puis avec Jessy toutes les situations qui devraient être normal sont toujours différente. J'essaie de me calmer, je souffle légèrement. L'accolade de Jessy, aussi simple qu'elle est me fait du bien, il ne m'en faut pas plus d'ailleurs. Doucement le jeune winthrop se détache de moi, de ma main libre je sèche mes larmes. Jessy prend la parole après tout ce silence, en posant ses mains sur mes épaules. Je relève légèrement le regard vers lui, "Ça sent le mélodrame ici. Si tu finis par pleurer comme Alice aux pays des merveilles, on va se retrouver dans une piscine. Alors que dirais-tu d'aller faire un tour pour boire un coup? Cette fois ce ne sont pas des cocktails fait par bibi que je te réserve mais un truc plus original. Ça vient d'ouvrir et comme dans la vie il faut innover alors innovons. Ça te laissera toujours l'occasion de me parler plus de ta situation si tu le désires et puis pour une fois je ferais le bon élève. Même si ça risque d'être un peu long je peux bien faire ça pour toi et te raconter."

Je me pince les lèvres en l'écoutant les yeux encore tout mouillé. C'est terrible, j'ai l'impression d'être une enfant. J'esquisse un petit sourire, car c'est l'effet que me fait sa première phrase. Je hoche la tête, lui montrant que son plan n'est pas une mauvaise idée. " Aller ... pourquoi pas." Dis-je passant à autre chose petit à petit. En effet, il faut innover, mais une fois qu'on a goûté aux boissons de Jessy dure de trouver mieux. Je souris un peu plus, une façon de le remercier d'être là, et surtout de m'aider à passer à autre chose. " Evidemment que tu vas faire le bon élève ..." J'essaie de lui montrer que je ne perds pas le nord pour autant ... Enfin, surtout que je veux éviter de passer un moment tout triste avec lui. " Par contre ... " Profitant qu'il ait ses mains sur mes épaules, je m'approche de lui en vitesse, sortant le marqueur de mon soutif pour rapidement écrire un truc du genre 'I <3 Aby', sur sa joue. J'avoue que c'est pas réussis comme il a bougé et que je n'ai pas pu le maintenir un minimum. Je souris un peu plus, rangeant le marqueur au même endroit. " Oh et n'oublies pas ton tee shirt ..." Dis-je en le cherchant dans la pièce.
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Alors que pour une fois j'éprouvais une sincère compassion pour mon amie, elle en profitait pour attraper le marqueur et me laisser une jolie dédicace sur la joue. Il fallait l'avouer, avec tout ce que je lui avais fait depuis qu'on se connaissait, c'était largement mérité. Je dirais même que ce n'était pas suffisant.
Bien sûr vous me direz j'aurai pu l'attraper et la maintenir loin de moi avec son stylo. Mais allez empoigner quelqu'un qui a un plâtre sans le faire crier. Un peu plus et alors on aurait pu croire qu'on faisait des choses pas très catholiques.
De plus ma position, torse nu et elle en tee shirt, boxer n'aurait sans doute pas arranger notre affaire si quelqu'un, averti par le cri était venu ouvrir la porte.

"C'est qu'elle est contente la petite. Elle a gribouillé sur Jessy, hein."

Et je lui pinçais alors les joues pour la punir. Qui dit débordement, dit punition. Et si celle-ci ne la ferait pas hurler, je savais au moins qu'elle serait loin d'être agréable.
Combien de fois ma grand-mère m'avait-elle pincé les joues quand j'étais gamin? Trop de fois pour que j'oublis.

"Bref, enfile moi un pantalon et suis moi. Je tiens pas à ce qu'on te prenne pour une folle que j'emmène à l'asile dans ta tenue. Et c'est pas mon joli "i <3 Aby" qui arrangera ton cas." Et je lui tirais la langue puis enfilais mon tee shirt avant de me diriger vers la sortie.

Une fois arrivé dans la cour et voyant ma moto garée sur le parking, je me retournais vers Aby.
"Je pense qu'il est inutile de penser à prendre la bécane. Tu n'aurais pas moyen de t'agripper. Si on dit mieux vaut prévenir que guérir, je suggère alors de prendre le tram. Qu'est ce que tu en penses?"

Bien évidemment prendre le tram n'était pas non plus la solution miracle car on trouvait parfois de sacrés cas sur les quais ou même dans les rames. Mais je ne me voyais pas trop galérer avec Aby sur mon deux roues ou alors faire l'aller retour pour chercher le side-car.
Bon après tout, j'étais là, Aby n'avait rien à craindre. Mais c'est vrai que faire le voyage tranquillement aurait été pour moi plus appréciable. Enfin qui nous dit qu'on rencontrera des problèmes. C'est notre jour de chance si ça se trouve.[/justify]


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Il faut dire que Jessy a été cool & m'a laissé me venger tranquillement. "C'est qu'elle est contente la petite. Elle a gribouillé sur Jessy, hein." Je me pince les lèvres, puis hoche la tête en riant légèrement. " Exactement monsieur ! ". Je souris par la suite. Surtout que j'aime beaucoup ma petite dédicace. Puis il faut dire qu'il la porte bien. Alalala, qu'est-ce que je ferais sans lui ? hein? franchement. " Aawh, s'il te plait j'ai pas cinq ans. " Non, je viens juste de lui gribouiller la joue en prenant un air toute fière à la fin, c'est tout quoi. Je lui retire ses mains de mes joues, en fronçant les sourcils. " C'est que tu me fais mal en plus !"

"Bref, enfile moi un pantalon et suis moi. Je tiens pas à ce qu'on te prenne pour une folle que j'emmène à l'asile dans ta tenue. Et c'est pas mon joli "i <3 Aby" qui arrangera ton cas." Bon, pour le coup, je ris un peu. " Moi ? a l'asile? Non t'es juste torse nue avec le visage gribouillé, heureusement que j'ai mis mon prénom, sa relève au moins le niveau de ta bêtise. " Dis-je en souriant par la suite. Jessy enfile son tee shirt en moins de deux, je prends mon jean puis je passe mes jambes à l'intérieur, je sautille légèrement histoire d'y faire passer mes fesses, c'est qu'à une main, c'est pas top. Nous sortons de ma chambre par la suite, je regarde Jessy avant de lui demander " On va ou? " Je regarde sa moto, me rappelant l'anniversaire de Jeremiah et la surprise qu'on lui avait fait, à croire que je suis nostalgique ... Jessy me fait sortir de mes pensées. "Je pense qu'il est inutile de penser à prendre la bécane. Tu n'aurais pas moyen de t'agripper. Si on dit mieux vaut prévenir que guérir, je suggère alors de prendre le tram. Qu'est ce que tu en penses?" Je hoche la tête, en effet, doué comme je suis en plus ! Puis Jessy n'y va pas de main morte sur l'accélérateur. " Les joies du tram ... c'est parti !"

Jour de chance? Bon Jessy rêve clairement, il oublie sans doute qu'il est avec Abygaëlle la. Nous arrivons sur le quais tranquillement, après s'être charrier tout le long du chemin ...

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La pêche au gros m'avait manqué
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Le chemin avait été long, très long. La traversée du désert à côté c'était un parcours de santé. Et je parle par expérience.
Avez-vous déjà supporté une Aby pendant environ un quart d'heure? Non? Bah je vous le déconseille.
Elle me vannait tellement sur mon magnifique artifice facial que j'avais bien envie de lui mettre un plâtre à une jambe cette fois, pour qu'elle ressemble un peu plus à un zombie qui clopine.
Vu la dure nuit qu'elle avait passé la veille, elle portait de superbes cernes. Ajouté à ça, son plâtre et mon...autographe, on avait la vague impression mais je dis bien vague, d'être parés pour Halloween. Et vu les regards furtifs des passants, nous ne devions pas en être loin.

"N'oublie pas d'être vigilante les prochains temps. On ne sait jamais, des cinéastes qui t'auraient aujourd'hui vu dans la rue, pourraient te contacter pour jouer dans la famille Adams. D'ailleurs en t'ébouriffant les cheveux comme ça, ça devrait être encore plus crédible."

Et passant ma main sur sa tête, ce qui était plutôt chose simple vu ma taille et la sienne, je mettais ce qui lui servait de crinière complètement en bataille. Avant de la ramener contre moi pour la serrer.
"Mais ce n'est pas grave, je t'aime quand même."

Et je me rendais compte que pour la première fois, je redisais naturellement ce mot. Ce mot qui signifiait tellement pour moi. Ce mot que je n'avais jamais utilisé à la légère. Mais dans le cas présent, Aby le méritait bien ce mot même s'il n'avait pas le même sens que lors des fois précédentes où je l'avais prononcé. Et s'il témoignait de la grande affection que j'avais pour mon amie, je me promettais néanmoins de ne plus trop le dire pour qu'il ne perde pas de sa valeur à force. Je changerais de verbe tout simplement.

Après quelques minutes de marche nous arrivions enfin à l'arrêt de tram. Finalement le jour de chance tant espéré ne devait pas être très loin puisque le premier engin qui passait s'avérait être le nôtre.

"Ahaha Jackpot" m'écriais je, fier comme un paon.

Prenant délicatement Aby par le bras, je l’entraînais à l'intérieur et nous trouvait superbes deux places pour poser nos royaux derrières.
Me tournant vers ma "terrifiante compagne" (ahaha je ris), je murmurais à son oreille comme on divulguerait un secret à un gosse.

"On va dans un endroit où l'eau devient parfumée et où les bulles ne pétillent plus mais fondent en saveurs."

Mais alors que je vendais du rêve à mon amie, deux jeunes racailles arrivèrent dans notre wagon. Ils avaient du passer de wagon en wagon pour je ne sais quelle raison, mais s'arrêtant dans le nôtre, ils devaient y avoir trouvé ce qu'ils étaient venus chercher.
Je ne mis pas 3 secondes pour tourner mon regard vers eux. Si j'avais un sixième sens, cela n'allait pas tarder à se vérifier quand je les vis s'approcher d'un vieillard, encore haletant de l'effort qu'il venait d'effectuer en se levant de son siège.

"Hé toi vieux clochard, c'est toi qui nous a dénoncé moi et mon pote là pour avoir voulu réglé nos comptes avec Aline. C'était pas tes affaires tu vois. Mais comme tu t'en es mêlé, on t'a cherché et maintenant qu'on t'a trouvé, tu vas prendre pour toutes les heures qu'on a passé chez les poulets."

De là où j'étais, je n'entendais pas tout, des brides de mots. Mais quand je vis le jeune auquel j'aurai donné la vingtaine, bousculer le vieil homme, je me levais d'une traite.
Sans doute interpellé par le coup sur son épaule et le signe de tête de son ami, le garçon ne tarda pas à tourner son regard vers moi.

"Tu veux quoi le bûcheron?"

Froid, j'annonçais la couleur.
"Fous lui la paix et trace ta route avec ton larbin."

A ces mots, il se décidait à lâcher le bras du vieillard pour s'approcher de moi et se retrouver à ma hauteur, face à face (bien qu'il était légèrement plus petit). Me regardant de haut en bas, il ajoutait.

"De quoi tu te mêles toi? Tu cherches les ennuis? Tu ferais bien de fermer ta gueule de tapette (référence au dessin sur ma joue?) si tu veux garder toutes tes dents."

S'il croyait que ses menaces allaient me faire peur, il avait tout faux, bien au contraire. La seule chose qui me retenait de ne pas le remettre à sa place était les l'endroit et les gens surtout. Je ne voulais aucun débordement.
Mais si mon calme s'avérait admirable et que seuls mes yeux traduisaient ce soupçon de colère qui m'agitait, la donne se mit soudain à changer.

En effet, le deuxième gars sur mon côté gauche venait de regarder derrière moi et ayant aperçu Aby, commençait à doucement s'en approcher.

"Oh oh c'est qu'il y a une princesse toute seule juste là. Dis bébé, ça ne te dirait pas de venir avec nous ? On en a de la longue. Et c'est qu'en plus t'es vachement bonne."

Pour le coup, mon sang ne fit qu'un tour. Brutaliser un handicapé était une chose mais en venir à s'attaquer à l'une de mes amies en était une autre. Surtout qu'Aby loin d'aller fort en ce moment, n'avait sûrement pas la tête à affronter de nouveaux problèmes.
Mon poing se serrait.

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Ca fait une petite quinzaine de minutes que nous marchons en direction du tram, inutile de vous dire que chaque seconde était rempli de taquineries au sujet de la jolie joue de Jessy. Il avait même eu le droit a ca photo souvenir! Comme chaque fois que je lui laisse une jolie trace physique *siffle*. "N'oublie pas d'être vigilante les prochains temps. On ne sait jamais, des cinéastes qui t'auraient aujourd'hui vu dans la rue, pourraient te contacter pour jouer dans la famille Adams. D'ailleurs en t'ébouriffant les cheveux comme ça, ça devrait être encore plus crédible."Au début je grimace en essayant de le fusiller du regard pour ne pas rire de sa bêtise. Fort heureusement il est assis à ma droite, de quoi essayer de le retenir avant qu'il ne me fasse quoi que ce soit. " NOooooon, j'ai mis je ne sais combien de temps à les coiffer et sécher" Dis-je en le repoussant avec ma main et surtout en me baissant complètement. Mais comme à chaque fois, il arrive à ses fins, rien que pour m'énerver un peu plus. Je me redresse en passant ma main dans les cheveux et en le fusillant pour de vrai cette fois, du regard, " Mais, tu devrais avoir honte de t'en prendre à moi alors que je suis en position de faible là! " J'en rajoute en le poussant un peu, une fois - recoiffée -. Sauf que Jessy voit plutôt cette occasion de rapport de force (ahah) pour me serrer contre lui, "Mais ce n'est pas grave, je t'aime quand même." C'est bizarre, pas son 'je t'aime', mais le fait qu'il me serre contre lui de cette manière, me rappel fortement la façon que Jamie avait de faire, pour se rapprocher de moi, notamment à New-York. Je chasse cette pensée pour ne pas me refaire déprimer et me dire que c'est Jessy et non Jamie. Quoi qu'il arrive sa petite phrase me fait tout de même sourire, je relève mon regard vers lui, inutile d'en dire autant, avec le regard que je lui lance il sait bien que je n'en pense pas moins. Je ne suis pas douée pour tout ce qui est déclaration, mais j'essaie de le montrer au quotidien, quand j'apprécie une personne. Je me ressers légèrement contre lui jusqu'à ce qu'on arrive au Tram ou je me défais de son étreinte.

"Ahaha Jackpot" Je relève une nouvelle fois mon regard vers lui, ah, oui on dirait un paon en effet. Je ris mais ne dis rien, quoi de pire que d'entendre quelqu'un rire a notre sujet sans savoir pourquoi? Jessy me reprend par le bras et nous trouve deux chouettes place. Je me mets d'office coté fenêtre. J'allais tourner mon visage vers Jessy, mais. Je m'arrête net quand il approche le sien, bon avec CHANCE ( ahah ), il n'y a pas eu de geste gênant, quoi que, avec Jessy qu'est ce qui est gênant ? Ni de cognement de tête. Il me murmure à l'oreille."On va dans un endroit où l'eau devient parfumée et où les bulles ne pétillent plus mais fondent en saveurs." Ma première réaction? Je ris, heureusement qu'il m'a prévenus qu'on allait boire un rêve j'aurais pu me poser de réel question. " C'est le genre de phrase que tu glisses quand tu veux séduire une fille? Parce que crois moi, c'est plus flippant qu'autre chose, en dirais que tu m'emmènes dans un club libertin ou je ne sais quoi." Pure provocation, sa phrase était beaucoup plus poétique et jolie qu'autre chose. Mais attendris pas son je t'aime, il ne faut pas abuser de la gentillesse non plus.

Nos regards furent interrompue en même temps, par deux jeunes hommes plutôt bruyant. Vous savez ce genre de garçon qui n'ont pas les moyens de s'acheter des écouteurs ? Divulguant leurs musiques dans tous les wagons ? Ils ont l'air d'avoir trouvé une proie on ne peux plus facile, je fronce les sourcils, alors que Jessy lui est déjà debout, face aux deux jeunes hommes auprès de qui il ne passe pas inaperçus "Fous lui la paix et trace ta route avec ton larbin." Je sens les choses s'envenimer et vite. Je me pince les lèvres, pas très à l'aise à vrai dire. Un des deux lui sors une menace de bac a sable, parce que bon avec la corpulence de Jessy, je me demande comme il ose l'ouvrir ... Ca doit être un truc de mâle. Sauf que bon, j'observe Jessy et je vois bien la colère lui monter petit a petit ... Je ne le connais pas bagarreur et j'espère vraiment qu'il ne va pas aller jusque là.

Sauf que ... L'un des deux s'approche de moi, ne dissimulant pas vraiment son envie de .. On va dire de me connaitre pour être plus polie. Je relève mon regard vers lui, soyons honnêtes, je n'ai pas ma langue dans ma poche en temps normal. Mais ayant le morale a zéro, j'ai envie de tout sauf ça. "Oh oh c'est qu'il y a une princesse toute seule juste là. Dis bébé, ça ne te dirait pas de venir avec nous ? On en a de la longue. Et c'est qu'en plus t'es vachement bonne." J'arque un sourcil. " Bébé .. ? ", bon je préfère m'arrêter la, le reste de sa phrase m'écoeure plus qu'autre chose ... Le jeune homme est plutôt proche de moi, de quoi me figer sur mon siège, mais je prends sur moi en me levant tout en évitant, d'un; le toucher et de deux; tomber ! Ben ouai, vous me connaissez. Je passe ma main derrière le dos de Jessy, " Laisse tomber Jessy ... On change de wagon .." Voyant qu'il ne réagit pas je vais pour le tirer par la main et je remarque son point serré. Et merde ! On est mal, enfin ... Ils sont mal. Mais j'ai vraiment pas envie que sa déborde. J'essaie de faire abstraction du garçon qui semble me suivre d'un peu trop prêt. " Aller ... Viens s'il te plait " Dis-je en cherchant son regard qui était figé sur les deux ...

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Jessy & Aby



Prêt à engager le combat, je fixe la racaille pendant des secondes qui me parurent comme hors du temps. Je suis face à lui et ne baisse pas le regard. Qui sait, quel poing allait se lever le premier?

Si la situation parait tendue, c'est sans doute à cause de cette impression de règlement de comptes qui plâne dans l'atmosphère. Vous savez comme dans les vieux westerns où la concentration est telle qu'on peut entendre le souffle du vent et le sifflement du serpent.
Mais de serpents ici, je n'en vois que deux.

Et ce n'est qu'avec une délicate pression d'Aby dans mon dos et de sa petite voix qui me dit d'un air désespéré "Aller ... Viens s'il te plait", que je commence à me calmer et envisager la retraite. Peut-être est-ce finalement plus intelligent de tourner les talons et de les ignorer?

Mais à peine je baisse ma garde que mon pacifisme s'envole quand le deuxième laron décide soudain de s'approcher un peu plus de mon amie, avançant sa main pour tenter de l'attraper par les hanches .

"Oh c'est qu'elle se laisse désirer mais comment résister face..."

Sans lui laisser le temps de finir sa phrase, ni d'éxécuter son geste, je me retourne d'une traite et lui attrape le bras pour le lui coincer dans le dos.

"Trève de bavardages, vos conneries ont assez duré."

A peine avais-je tourné les talons que le second en profite pour me mettre un coup dans les côtes. Un coup que je ne sens pas vraiment mais qui pour le coup me surprend et me met encore plus en colère. Quels lâches ! Typiquement la tête qui va avec en plus.

Ils ont gagné le gros lot. En plus d'avoir été insolents, ils ont également défié tous mes principes. Je ne vais plus me gêner pour leur coller une bonne correction.

Alarmé, j'attrape le vicieux par le col et retourne celui que j'avais déjà sous la main pour prendre leurs deux têtes et les fracasser l'une contre l'autre. S'ils eurent le temps de réagir une fois parterre, non.
Puisque à peine touchèrent-ils le sol que j'arrive vers eux, les soulève par le col et les traîne dehors. Décidément j'ai de la chance aujourd'hui, pile au moment où les rats quittent le navire, le tram s'arrête.

Sorti, je remarque un lampadaire non loin de là. Fier comme Popeye je les y accroche avant de leur coller une dernière baffe à chacun et de m'éclipser pour remonter dans le tram.

"La prochaine fois vous fermerez vos gueules avant de les ouvrir pour balancer des menaces à deux balles, bande d'imbéciles."

Mais un pied dans le tram et tous les regards se tournent vers moi.
Je peux vous dire qu'à ce moment précis j'ai vraiment l'impression d'être un gosse qui a fait une connerie mais bon.

Me dirigeant vers Aby, je lui demande tranquillement.
"Je suis désolé mais toi ça va au moins?"

Résolution du jour. Peut-être avais-je fait du grabuge certes, mais au moins tout cela m'a permi de prendre une bonne résolution. Désormais je mange plus d'épinards.
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