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Quand on parle de Lou...

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 Il ne s’agissait pas simplement d’aller accuser tout le monde, comme j’avais pu le faire la veille dans un nouvel accès de perte totale de contrôle. Tout le monde était suspect, mais il fallait que je pense les choses à tête reposée et surtout que j’enquête sur chacun de mes principaux suspects. Je me concentrais d’abord sur les mathers. Les verts étaient forcément davantage dans ma ligne de mire, de par leur confrérie. Je commençais à pianoter quelques noms sur le net, me fixant rapidement sur celui d’Holloway. Je revoyais encore sa tête de cons lorsqu’il nous avait canardé avec son fusil de paintball, le soir des rats… Oui, c’était forcément Lewis. Je me concentrais donc sur le garçon, récoltant rapidement quelques infos sur lui. La toile était une mine d’or quand il s’agissait d’en apprendre davantage sur une personne. Donc en naviguant sur les réseaux sociaux, je découvris rapidement un cliché de lui en compagnie d’une petite blonde, apprenant au passage qu’elle était sa jumelle. Et un sourire diabolique étira mes lèvres. Je l’avais sous mes yeux ma vengeance. Parce que j’étais bien placé pour comprendre ce lien indéfinissable qui unissait des jumeaux et je devinais que c’était en m’attaquant à elle que je pourrais l’atteindre. En quelques clics, j’appris qu’elle était aussi sur le campus, qu’elle était dunster. Refermant mon pc, attrapant les clés de ma ford, la voiture lambda que j’avais acheté spécialement pour passer incognito, et je quittai ma forteresse bostonienne direction la fac, commençant ma planque devant le repère des intellos, scrutant les allées et venues des étudiants. Et après une longue attente, je la repérais, sortant du bâtiment en pleine discussion avec une poignée d’amis. Le groupe se dissipa quelques minutes plus tard et blondie commença alors à avancer, marchant, se rendant probablement en cours ou rentrant chez elle… Roulant au pas à une distance raisonnable pour ne pas attirer son attention, je la suivis sur une courte distance car rapidement, et je bénis le ciel pour ça, la météo se dégrade, amen. Le prétexte qu’il me fallait pour l’aborder. Les gouttes de pluie commençait à s’écraser sur mon pare brise, j’actionnais les essuies glaces et accélérai pour m’arrêter finalement à sa hauteur, baissant ma vitre en l’interpellant : « Je peux te déposer quelque part ? »
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Je crois que j'étais en pleine indécision. Ma vie si calme et rangée s'était bousculée en quelques secondes au même rang que les pensées de mon cerveau. Et je ne savais plus vraiment quoi faire pour arranger les choses. Est ce que j'avais réellement mal agis ce soir là ? Je pense que les gens auraient des avis plutôt divisée sur ce coup là mais probablement majoritaire sur le oui. De ce fait là, j'étais plus heureuse que personne ne soit au courant. J'avais pas vraiment besoin de ça et avec Lewis qui passait un temps infini à me fliquer pour un oui et pour un non, je passais mon tour sur cet interrogatoire là. En soit, j'avais été déconnectée de la réalité pendant plus ou moins toute la durée de mes heures de cours et avait finit par me réfugier à la Dunster house préférant traîner un peu avec quelques connaissances avant de rejoindre mon appartement. Et comme depuis quelques jours, les débats affluaient sur la présidence de Trump. C'était dans ce genre de moment où j'étais heureuse d'être Canadienne et de ne pas avoir élu un tel ass au pouvoir. J'crois que quelque chose m'avait échappé au final. Comment les Américains avaient-ils pu voter pour lui ? Et surtout, pourquoi ? J'avais beau me repasser la question en boucle, la réponse ne me venait pas. Je me réconfortais juste dans l'idée que la totalité de la Dunster était tout aussi contre que moi sur cette élection. Poussant un soupir, je sortais du bâtiment continuant à discuter politique avant de saluer les jaunes, bifurquant sur un autre chemin. J'supposais que j'avais pas mal d'effort à faire pour que Lewis ne se rende compte de rien. Le point positif de notre lien était qu'on arrivait à se comprendre en un seul regard, mais c'était aussi le point négatif. Parfois, j'aurais voulu garder certaine chose pour moi et il était compliqué d'avoir son jardin secret quand son double était capable d'interpréter chaque micro expression de mon visage. Accélérant légèrement le pas, je jetais un coup d'oeil au ciel menaçant. Manquait plus que ça. Il ne fallait que quelques secondes de plus avant que les premières gouttes ne viennent s'écraser sur le sommet de mon crâne me confortant dans l'idée que je rentrerais probablement trempée avec un joli rhume pour couronner le tout. « Je peux te déposer quelque part ? » Mon regard bleuté se posait la voiture qui venait de s'arrêter juste à mes côtés fronçant les sourcils. Cole, c'est ça ? Qui ne le connaissait pas ? Le fameux vice président de la Eliot house. Celui qui était source de pas mal de conflit ces derniers temps. Ouais, tout le monde en avait entendu parler, y compris moi. Et pour le coup, j'hésitais légèrement. Sa réputation le précédait. L'orage grondant au dessus me faisait sursauter accentuant la pluie la transformant en averse. Shit. Un dernier instant de réflexion et je séparais la légère distance entre la voiture et moi. De toute façon, j'avais toujours détesté prendre le bus. Je veux bien, tu me sauves clairement la vie. J'esquissais un léger sourire ouvrant la portière de l'habitacle pour m'engouffrer à l'intérieur. Ta réputation ne mentionne pas ta sympathie, tu devrais faire réparer ça que j'ajoutais avec un demi sourire.
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 Et tel un prince dans son carrosse, j’arrivais à hauteur de la demoiselle, baissant ma vitre et l’accostant pour la sauver de la douche que l’averse menaçait de lui réserver… Prince, ou obsédé sexuel aux tendances vicieuses, au choix. C’était un peu risqué comme approche, mais l’opportunité était trop belle pour ne pas la saisir. Se tournant vers moi, c’est d’abord ma voiture que la demoiselle détailla. Ha, bien moins classe que feu ma Rolls, bien moins luxueuse que ma limo bazardée au garage depuis plusieurs semaines, véhicules bien trop voyants, bien trop remarquables et permettant de manière trop évidente à mes -ennemis- de me repérer. Je commençais presque à m’habituer à l’assise en tissu de cette vieille ford escort achetée une bouchée de pain, ma voiture lambda de monsieur tout le monde qui me permettait de passer incognito… Non, mais honnêtement, mes sièges en cuir me manquaient atrocement, de même que le luxe d’avoir un chauffeur pour me conduire partout. Oui, à ce petit privilège aussi, j’y avais renoncé, parce que, je ne pouvais faire confiance à personne en ces temps difficiles… Mais fallait croire que l’absence de chauffeur et la poubelle sur roues tombaient à pic aujourd’hui. Lou lâcha aussitôt mon prénom, avec surprise, et j’imagine que c’est le côté banal que devait me conférer mon véhicule qui lui inspira un peu de sympathie et étouffa quelque peu sa méfiance.. « C’est ça. Je suis plus célèbre que je ne le pensais. » Ou alors Lewis nourrit bien des plans démoniaques à mon encontre et elle, elle savait tout… Mais j’allais trouver un moyen de lui faire cracher le morceau. Je remarquais quand même une légère hésitation, et m’appliquais donc à ne pas laisser mon regard trop briller de cette lueur démoniaque caractéristique qui s’allumait trop facilement dans mes yeux lorsque je me lançais dans une nouvelle magouille. Accrochant obstinément un sourire sympathique qui ne me ressemblait pas aux lèvres, je m’efforçais de ne pas me montrer trop pressant ou impatient, là où à d’autres, je me serais contenté de leur souhaiter une bonne douche avec agacement, de remonter ma vitre et de filer en les laissant sous la pluie. La météo m’aida d’ailleurs, un coup de tonnerre raisonnant à cet instant précis. Merci, le ciel était avec moi fallait croire, et blondie s’engouffra dans la voiture, prenant place côté passager en me remerciant, glissant une réflexion sur ma réputation qui m’arracha un petit rire. « Tu te chargeras de démentir auprès des mauvaises langues alors… » Oh oui Lou, brosse de moi un portrait idyllique, ton frère va adorer. « Et que mentionne ma réputation au fait ? » demandai-je alors curieux avant d’ajouter : « D’ailleurs, tu as l’avantage d’en savoir plus sur moi que l’inverse, tu es… ? » Feindre l’ignorance, la bonne tactique. « J’aime connaître l’identité des princesses que je secoure. » ajoutai-je alors avec humour.
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J'avais de toute manière toujours été plutôt douée pour faire la conversation avec les autres. Disons que le social n'était pas vraiment un problème pour moi. C'était sûrement pour ça que tout le monde m'appréciait. J'étais pas compliquée, souvent de bonne humeur et.. Bref, j'allais pas me faire une éloge à moi même. C'était absolument pas mon truc ça par contre. Mais je pouvais me montrer aimable pour celui qui me sauvait du temps impitoyable. Après tout, ce n'était pas tout le monde qui se serait arrêtés pour venir en aide à une pauvre petite blonde complètement trempée. « C’est ça. Je suis plus célèbre que je ne le pensais. » Célèbre ? C'était une façon de voir les choses. Disons que je préférais largement être dans l'anonymat plutôt que connu avec la réputation qu'il pouvait avoir. Personne ne plaçait réellement des mots sympas à son égard et si je ne m'étais jamais prononcée sur son cas, ça ne changeait pas qu'une majorité ne pouvait pas le voir en peinture. Quelque part, je me demandais si les rumeurs étaient vraies. S'il était aussi mauvais que ce que les gens pouvaient bien faire croire. Puis Lewis, il l'aimait pas du tout. Mais je n'était pas mon frère. Et si nous étions jumeaux avec une forte complicité et un instinct de protection beaucoup trop prononcé, nos caractères divergeaient totalement. Le jour et la nuit. « Tu te chargeras de démentir auprès des mauvaises langues alors… » Ou pas. J'pourrais bien dire que t'étais cool ça changerait pas ce qu'ils peuvent penser de toi. Après tout, une bonne action n'efface pas les mauvaises et paraît que tout s'paye un jour. Je ne suis juste pas très portée sur les jugements. D'autant plus quand je n'ai jamais eu à faire à la personne. Je pourrais essayer si ça te fais plaisir Redorer son image c'était probablement quelque chose que je ne pourrais pas faire mais s'il appréciait quelques paroles sympas c'était dans mes cordes. « Et que mentionne ma réputation au fait ? » Ew, t'es vraiment sûr de vouloir savoir ça ? Parce que moi, je me rendrais clairement malade si j'entendais des trucs comme ça sur mon compte. « D’ailleurs, tu as l’avantage d’en savoir plus sur moi que l’inverse, tu es… ? » Oh, ouais. Du moi tout craché, faire la conversation sans balancer mon prénom. « J’aime connaître l’identité des princesses que je secoure. » J'esquissais un sourire amusée regardant par la vitre de l'auto. Lou. Lou Holloway mais tu dois probablement connaître mon frère, Lewis. J'veux dire, si Lewis l'avait autant en horreur c'est qu'ils avaient probablement du être confrontés l'un à l'autre sans aucun doute. Pour ta réputation.. Il y a beaucoup de mot grossier, je ne suis pas certaine d'avoir envie de les répéter. Bonne fille que j'étais. Les seules insultes à ma portée restait assez gentillette. Peut être qu'au fond j'étais trop douce et calme pour me mettre à jurer comme un bonhomme. Mais en gros, manipulateur égocentrique qui se complait dans le malheur des autres. Et c'était vraiment pour faire un bref résumé quoi. Mais je me doutais qu'il était probablement déjà au courant de ce que l'on pouvait dire sur lui.
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 Effet ford ou sourire sympathique, je ne savais pas vraiment ce qui l’avait convaincue, c’était d’ailleurs surement plus le tonnerre qui commençait à gronder qui avait du être déterminant, mais le résultat était là : voilà la demoiselle à bord de mon modeste carrosse. Elle me connaissait donc, et je feignis donc l’étonnement, me surprenant de ma propre –célébrité- sur ce campus, la chargeant de faire la propagande de mon côté chevaleresque. J’avais toujours été un grand fan du précepte de Machiavel  « il vaut mieux être craint que d’être aimé », c’était trop banal d’être populaire. Cela dit, la conjoncture actuelle, et l’évidente persécution dont j’étais victime me poussait à revoir mon jugement. Peut être devrais-je cultiver une image moins néfaste de moi même… Endormir l’ennemi, pour mieux l’attaquer ensuite, cela allait de soit. Ma cible du jour à endormir s'appelait donc Lou,  je fis mine d’ignorer son nom qu’elle me déclina aimablement. « Enchanté Lou Holloway. » répondis-je avec un large sourire, que j’espérais sincère, et que j’essayais de maintenir malgré la suite de ses paroles, lorsqu’elle enchaina en évoquant son lien de parenté avec ce cher Lewis. « Lewis… Ha oui, je connais en effet. » Restons évasif pour l’instant, en priant pour qu’elle ne tique pas trop sur la manière peu enthousiaste dont je m’étais exprimé. Il y avait de toute façon, de fortes chances pour que le mather m’ait évoqué auprès de blondie, c’était surement d’ailleurs l’une des mauvaises langues qui avaient du brosser un portrait très élogieux de moi, vu les noms d’oiseaux que la description qu’elle avait en tête comportait. « Je vois… J’imagine qu’être célèbre suscite quelques jalousies. » rigolai-je en entendant le résumé concis et censurant les injures que Lou m’offrit alors. Choisir d’en rire, avec détachement, ça valait mieux. Je soufflai néanmoins mon admiration à la demoiselle, avec humour à nouveau : « T’as été très courageuse de t’installer sur le siège passager du coup. » Courageuse ou curieuse ? Dans tous les cas, elle ne semblait pas du genre à écouter les bruits de couloirs ou à se laisser influencer par une réputation. Je dirigeai mon regard sur la route ensuite, alors que les gouttes s’écrasaient toujours en nombre sur mon pare brise, m’engageant à nouveau sur la chaussée, puis je me stoppai au stop au bout de la rue. « Droite, gauche, tout droit ? » J’avais besoin de mon GPS Lou, et pas besoin de feindre l’ignorance, cette fois j’étais sincère. Je n’avais pas poussé le vice jusqu’à chercher l’adresse de la demoiselle non plus.
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Les rumeurs ça allaient toujours trop vite de toute façon. Puis ça remontait souvent aux oreilles du principal intéressé alors je mettrai ma main à couper qu'il état déjà au courant de tout ce que l'on pouvait raconter sur son compte même si c'était forcément pas la plus belle des histoires. Et quelque part, je me demandais comment il le vivait. Parce que clairement, ça devait pas être facile de véhiculer une image de la sorte. J'savais que si un jour je venais à avoir une réputation comme celle là je serais bien loin de l'assumer. J'serais même du genre à me mettre en PLS sans ma chambre et ne plus jamais vouloir en bouger. J'aurais certainement pas l'air maline mais je préférais encore ça plutôt que de me sentir jugée à chaque coin de rue. « Enchanté Lou Holloway. » Ouais, pour le moment y avait rien qui laissait présager qu'il avait un mauvais fond. Premièrement, il se montrait plus qu'aimable et deuxièmement, je pouvais pas oublier qu'il était en train de faire le taxi pour mes beaux yeux. « Lewis… Ha oui, je connais en effet. » Tu m'étonnes. Lewis pouvait pas te saquer et c'était forcément pour quelque chose. Je sais que vous êtes loin d'être les meilleurs amis du monde. Et encore que c'était loin de décrire la relation qu'ils entretenaient. Mais c'était pas mes histoires à moi et je préférais m'en tenir à l'écart comme à chaque fois. J'faisais la guerre que quand il s'agissait des filles que mon jumeau pouvait ramener à la maison. Pour le reste, j'préférais faire la sourde oreille c'était plus à mon avantage. « Je vois… J’imagine qu’être célèbre suscite quelques jalousies. » Beaucoup de haine quand ça te concerne. Soyons franc mais la majorité des gens te détestent clairement. J'sais pas ce que t'as fais pour en arriver là mais c'est même plus de la jalousie à ce niveau. « T’as été très courageuse de t’installer sur le siège passager du coup. » Ou bête. Lewis me tuerait s'il était au courant. Je pars du principe que tu ne m'as jamais rien fais, je vois pas pourquoi je te jugerais. Puis ce n'était rien d'autre qu'une balade en voiture si l'on pouvait appeler ça comme ça. J'étais pas non plus en train de jouer avec le feu ou de mettre ma vie en danger. « Droite, gauche, tout droit ? » Je prêtais finalement attention à la route tentant de garder mes repères. Tout droit, et la prochaine à gauche. Après, ça restait de la ligne droite en majorité. Le trajet pas vraiment compliqué. Tu te fiches de ce que l'on peut penser de toi ? Simple curiosité.
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 Il y avait un truc chez cette petite blonde qui m’intriguait. Elle avait attaqué d’emblée en évoquant ma réputation, en parlant du fait qu’elle n’avait rien de flatteuse, elle était tout à fait au courant de l’animosité qui existait entre son frère et moi, et pourtant, malgré tout ça, elle était montée dans ma voiture… Ma curiosité était aiguisée, mon esprit sur le quai vive aussi. Peut être qu’elle agissait sous la coupe de son frère, peut être que c’était ce satané Lewis, très probablement mêlé à l’acharnement actuel contre moi. C’est donc avec ironie que j’évoquais le courage de la demoiselle d’être ici, sur le siège passager du grand méchant loup que j’étais censé être, si l’on écoutait les bruits de couloir à mon sujet.  Elle répliqua que je ne lui avais jamais rien fait. «Pas encore… » lançai-je, petit sourire carnassier, entrant un instant dans ce rôle de vilain maléfique, avant de croiser son regard et de me mettre à pouffer. Je lui soufflai, pour la rassurer quand même : « Je déconne. » Mon regard se focalisa à nouveau sur la route devant moi, demandant à blondie de jouer les GPS. Actionnant mon clignotant, je suivis la direction que m’indiquait la jeune femme avant de répondre à sa question suivante : « Je ne m’en fiche pas en fait… Ca m’amuse. » Comme elle avait pu le voir à l’instant. « Et puis au moins, ça fait le tri. Parce qu'ainsi, y’a que les gens intéressants et qui savent passer au dessus des préjugés qui pourront entrer dans le cercle de mes connaissances. » Nouveau coup d’œil vers elle, parce que oui, là clairement je venais de la classer dans la case –personnes intéressantes- J’en oubliais pas mon plan initial, et mon idée de récolter des infos sur son cher jumeau. « Il ne va pas criser Lewis, quand il saura que je t’ai raccompagnée ? » Je voulais l’entendre me dire que si, il serait contrarié, ou bien qu’elle le lui cacherait, parce que dans un cas comme dans l’autre ça me ferait jubiler intérieurement.  
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Quelque part, c'est bien de ne pas accorder d'importance aux regards des gens. Ca permet d'avancer bien plus facilement, d'avoir moins de regret. Moi, j'en suis juste pas capable. Le moindre regard un peu insistant me fait flipper et je préfère que les gens n'aient aucune opinion de moi plutôt que mon nom soit sali à longueur de journée. Ouais non, clairement ça je ne le supporterais pas. Peut être parce que je suis une petite nana avec un caractère pas spécialement présent et que j'ai plus tendance à m'effacer que riposter mais.. Au moins, personne ne me cherch d'ennui et clairement, ça m'arrange. «Pas encore… » Mon visage bifurque soudainement vers lui, le regard étonnée. Pardon ? « Je déconne. » Oh. Naïveté bonjour. Je lève les yeux au ciel laissant un petit rire s'échapper de mes lèvres. Très drôle, tu devrais rajouter humour douteux à ta liste. Bon en vrai, il m'a l'air plutôt sympathique. On dit souvent de se fier aux premières impressions et rien de ce qui s'passe ne me déplaît. « Je ne m’en fiche pas en fait… Ca m’amuse. » Ouais donc c'est bien ce que je disais ; humour douteux. « Et puis au moins, ça fait le tri. Parce qu'ainsi, y’a que les gens intéressants et qui savent passer au dessus des préjugés qui pourront entrer dans le cercle de mes connaissances. » Mh, donc j'entrais dans cette catégorie ? Probablement pas. Après tout, il ne faisait que me raccompagner chez moi, c'était pas comme si on allait s'échanger nos numéros par la suite et devenir les meilleurs amis du monde. « Il ne va pas criser Lewis, quand il saura que je t’ai raccompagnée ? » Ew, j'préférais même pas penser à sa réaction qui serait probablement.. Violente. Il va devenir fou tu veux dire. Clairement. J'risquais de passer un sale quart d'heure et il serait sûrement préférable pour ma part de le lui cacher mais.. C'était le genre de truc que je n'arrivais pas à faire en sa présence. J'aurais sûrement l'interdiction formelle de ne plus t'adresser la parole et il te déclarera la guerre pour avoir osé m'approcher. Ouais, je le connais par coeur.
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  Ca m’amusait d’observer sa réaction quand j’affichais mon sourire de grand méchant loup. Petit chaperon rouge naïve à ma merci… Mon rire déclencha le sien, et elle souligna mon humour douteux. « T’as encore rien vu. » J’essayais d’expliquer ma vision des choses, quant à cette image qu’on me prêtait : le plus intimidant du campus au bal de l’an dernier. C’était un prix flatteur pour moi. Et puis j’évoquais aussi le tri naturel que cela opérait parmi mes fréquentations : je n’attirais pas les peureux et les crédules. Je n’attirais à moi que les gens intéressants, intelligents, de ceux qui savaient passer outrer les on-dit-que. Soit flattée petite, en montant à bord tu viens de te classer dans cette catégorie. J’orientais subtilement la discussion sur celui qui avait provoqué mon élan chevaleresque et elle avoua qu’il allait être dingue. Je pinçais mes lèvres pour me retenir de sourire, fixant la route pour qu’elle ne devine pas trop le ravissement que idée provoquait en moi. Les menaces qu’elle distilla ensuite, celle de la guerre qu’il allait me déclarer ne me firent pas trembler. On y était déjà en guerre non ? J’étais sûr qu’il était mouillé jusqu’au cou dans cette histoire d’incendie, dans l’enlèvement de Noah, ou encore dans ces sms contre moi qui circulaient ces derniers temps. Non, ce fut donc sur la première partie de sa réponse que je rebondis : l’interdiction qu’elle aurait de me parler. « J’imagine que ce sera notre unique rencontre alors… Autant en profiter ? » suggérai-je. Et justement, sur notre route, à droite, la devanture d’un bar se dessinait. Je ralentis donc et repris : « Tu m’inviterais bien boire un verre pour me remercier de t’avoir sauvée de cette averse ? »   
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Généralement je me tiens à l'écart des problèmes. Disons que je n'ai jamais été de ces filles à problème. Les fuir comme la peste c'est sûrement mon passe temps préféré. Et Lewis des conflits, il en a pour milliers. Quelque part, ça ne me regarde pas. Et cette guerre Eliot/Mather, je la trouve stupide en tout point. Les différences ne sont pas censés être source de conflit. Mais il est connu que la tolérance n'est pas le point fort de ce monde et plutôt que tenter de trouver des accords, semble t-il que les gens préfèrent largement se mettre des bâtons dans les roues. J'ai pas à prendre part tout ça. D'un point de vue personnel, Cole ne m'avait rien fait. J'étais même pas certaine qu'il ait fait quelque chose à proprement parler contre Lewis. Pourquoi la seule ? Tu serais étonnée d'à quel point Harvard peut être petit. On était pas à l'abri d'une rencontre au détour d'un couloir, lors d'une soirée ou même sur le campus. J'étais pas en train de dire que je voulais absolument le recroiser mais je savais que c'était une probabilité. Chaque jour je tombais sur une tête connue sans vraiment le vouloir. Pourquoi pas lui ? A ses paroles je regardais une nouvelle fois par la fenêtre apercevant la devanture d'un bar. Avec plaisir, j'te dois bien ça. J'attendais qu'il se gare sur le bas côté ouvrant alors la portière me dirigeant directement sous un abri. T'as quand même une façon subtile de demander un rencard que je sortais sur le ton de la plaisanterie relevant mes cheveux en une queue de cheval pour me dégager le visage. On poussait les portes du bar peu bondée et je regardais autour de moi lui laissant prendre l'initiative de choisir la table.
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