When our world falls apart + James

WHEN OUR WORLD FALLS APART.
Je ne devais pas me laisser abattre pour cela. Je n'avais jamais été le genre de personne à dépendre des autres. Depuis que j'étais toute petite, je me devais de me débrouiller toute seule. Ma mère étant souvent absente, j'avais rapidement appris à prendre soin de moi. On ne peut pas faire autrement quand on vit du côté pauvre de Saö Paulo. Personne n'est là pour te tenir par la main. Ce n'est pas maintenant que je vais avoir besoin des autres pour prendre soin de moi. Je n'avais pas besoin qu'un mec m'accompagne au mariage. Je pouvais très bien y aller toute seule. "Oh mais avec plaisir." dis-je lorsque James m'offrit une danse à son mariage. Un sourire s'afficha de nouveau sur mon visage. Un ami était parti mais il m'en restait d'autres. Il proposa même de me présenter son ami. "Un gars honnête, sympathique. Peut-être un peu romantique aussi, je l'avoue. Beau gosse quand même. Je sais pas trop. Quelqu'un avec qui ça connecte facilement. Avec qui les choses sont simples."
mise en page par .Stay Away

Spoiler:

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Tu as besoin de moi ?

James & Kacy

À six ans, j'ai dû voir un psy, j'ai dû voir un psy
À seize ans, j'ai dû voir un psy, j'suis une mauvaise graine
À six ans, j'ai dû voir un psy, j'ai dû voir un psy
À seize ans, j'ai dû voir un psy, mauvaise graine

Je la regardais longuement, d’un sourire tendre et à la fois sincère. Je voulais vraiment qu’elle puisse venir au mariage, et peut-être que je pouvais lui présenter Denys, bien que ce dernier fût un peu tête en l’air et qu’il préfère pour le moment profiter. Je rejetais rapidement cette option en secouant la tête tout en écoutant ces paroles. Plutôt… Assez stricte concernant l’attitude et le comportement du gars. « Tu es conscience que la probabilité de trouver un gars ainsi est très très mince ? » Je ne veux pas la décourager, j’agis comme un abruti fini c’est pas possible. « Mmh… Tu as raison, tu es quelqu’un de bien, le mieux serait de trouver quelqu’un d’aussi bien que toi. » Là, pour le coup. Je suis honnête. J’estime qu’une femme comme Kacy doit avoir à son bras un homme digne de ce nom, et nom un débile comme j’ai pu l’être avant la rencontre d’Harley. Il faut croire que tout le monde change, non ? Je détourne le regard, sur les alentours. En laissant un faible soupire traverser ma bouche. « Tu dois faire attention, je sais je sais ! Tu vas dire que c’est cliché, mais pour moi. Tu veux faire attention ? Tu sais que tu ne dois pas hésiter si tu as besoin de moi, même à 4h00 du matin. »

#iwhae

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WHEN OUR WORLD FALLS APART.
Je venais de décrire à James le genre de garçon que je cherchais. Autant dire que la liste de personne y correspond était plutôt mince. J'étais peut-être un peu trop exigeante. C'était sans doute ça le problème. Je ne cherchais pas quelqu'un de parfait. Juste quelqu'un qui me respecterait, qui m'aimerait tel que je suis. "Ça doit expliquer pourquoi je ne le trouve pas." rigolai-je. James ajouta que je méritais un gars bien puisque j'étais quelqu'un de bien moi-même. Un sourire s'installa sur mon visage alors que je rajouta: "Je suis contente de t'avoir comme ami, tu sais." lui avouai-je. James prouvait qu'il était là quand j'avais besoin de me confier. Il avait peut-être pilé sur des plans pour passer un peu de temps avec moi et me remonter le moral. Harley avait eu de la chance de tomber sur un gars comme James. Il me prouva d'autant plus qu'il était un bon ami lorsqu'il m'informa que je pouvais le rejoindre quand je le voulais si j'avais besoin de quoi que ce soit. Même au beau milieu de la nuit. "Promis, je vais faire attention." Je ne tomberai pas dans les bras du premier venu non plus.
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Tu as besoin de moi ?

James & Kacy

À six ans, j'ai dû voir un psy, j'ai dû voir un psy
À seize ans, j'ai dû voir un psy, j'suis une mauvaise graine
À six ans, j'ai dû voir un psy, j'ai dû voir un psy
À seize ans, j'ai dû voir un psy, mauvaise graine

Mes yeux ne cessaient de la détailler longuement. Chaque parole qu’elle vint à prononcer me faisait un petit quelque chose au cœur. Je sais, c’est totalement niais et ceux qui me connaissent sont conscients que ce sont des rares moments. Mais, Kacy est importante pour moi. Et je crois qu’au fond, elle méritait de savoir qu’elle avait une place spéciale dans ma vie. Que c’était une amie, mais pour qui je pourrai me déplacer à 3h00 du matin justement pour la soutenir dans ces mauvais moments. « J’espère que je vais pouvoir t’appeler à 4h00 du matin si j’ai aussi un problème ! » Répliquais-je dans un faible rire. Je n’appel en général personne, sauf Denys. Mais je n’aime pas déranger les personnes pour mes petits soucis. J’estime qu’il y a toujours pire ailleurs. Ouais, une mauvaise pensée. Je croise mes bras sur mon torse, sans réellement faire attention à mon assiette. Pour dire qu’avant j’avais faim, et bien désormais je suis simplement occupé à discuter avec la jeune femme ici présente. « Je suis heureux de t’avoir connu Kacy. Ne doute pas de toi comme ça. Je n’aime pas te voir ainsi, et tu le sais. » Triste, malheureuse. Je n’apprécie pas voir mon amie de cette façon. Je hausse les épaules, me penchant en avant pour placer ma main sur l’arrière de son crâne afin de l’approcher et de déposer un léger baiser sur le sommet de son front. « T’es une amie formidable. »

#iwhae

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WHEN OUR WORLD FALLS APART.
Au départ, James était un simple collègue de classe. Tous les deux avions choisi le cursus de médecine et on avait plusieurs cours en commun. Mais plus le temps avançait, plus James devenait un ami précieux à mes yeux. Il avait été là pour moi en classe et prouvait maintenant qu'il le serait peu importe le moment. Je souris avant de lui répondre: "Évidemment que j'vais te répondre." Pas question que je fasse la sourde oreille quand un ami avait besoin de moi, peu importe l'heure de la journée ou de la nuit. J'avais rarement entendu James se plaindre de quoi que ce soit mais je serais là s'il avait besoin de moi. Pour le moment, j'avais un peu le moral à plat concernant les gars. Pas évident de trouver quelqu'un quand on passe seulement pour la bonne copine. "Detoute façon, on a pas besoin d'un copain pour survivre. J'ai mes amis et ça me convient amplement." Ma vie ne dépendait pas d'un gars. Je pouvais très bien être heureuse en étant seule et si je rencontrais quelqu'un, tant mieux. James s'approcha pour m'embrasser sur le front en mentionnant que j'étais une amie formidable. Je le remercia d'un sourire avant de prendre une gorgée de ma boisson. Je me sentais beaucoup mieux. Je ne pensais même plus à cet examen que j'allais sans doute couler, ni à Frank qui était parti sans rien dire. Je me disais simplement que j'étais chanceuse d'avoir de bons amis.
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Tu as besoin de moi ?

James & Kacy

À six ans, j'ai dû voir un psy, j'ai dû voir un psy
À seize ans, j'ai dû voir un psy, j'suis une mauvaise graine
À six ans, j'ai dû voir un psy, j'ai dû voir un psy
À seize ans, j'ai dû voir un psy, mauvaise graine

J’ai toujours pensé que je faisais partie de ces gens qui n’avaient besoin de personne. Honnêtement, même encore aujourd’hui cela serait ma devise. Ce n’est pas moi qui viendrait à téléphoner pour me rendre un service ou bien encore dire à mon compagnon d’avertir mes proches si je me retrouve à l’hôpital. Non, j’étais très différent. Je n’aimais pas obliger les gens à me tendre leur main, je préférai que cela vienne naturellement. Ce qui est très rare en soit. Passons, je regarde longuement mon amie en laissant un faible sourire s’installer sur les recoins de ma bouche. Elle avait raison, elle n’avait pas besoin d’un petit-ami pour vivre. Même si je ne pense pas la même chose je ne veux pas débattre sur ce sujet une éternité. J’entoure le verre d’une main pour l’orienter vers ma bouche où je bois quelques gorgées. « Tu as sans doute raison. » Je soupirais, faiblement. En sortant mon paquet de cigarettes de ma poche en envoyant mon regard valser sur les alentours. « Tu m’accompagnes dehors ? Je vais fumer. » Je me redressais, une main tenant mon paquet de clope et mon briquet et l’autre vint à tenir la portière pour pouvoir passer. Je suppose qu’elle me suit et qu’elle n’allait pas rester dehors de cette façon. En m’adossant contre le mur, j’allumais ma clope alors qu’un faible sourire se nichait sur mes lippes. « J’espère que ce petit moment t’a fait du bien. Que tu te sens un peu plus soulagée. » Je grimaçais à la pensée du pourquoi nous étions là. Le départ de son meilleur ami.

#iwhae

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WHEN OUR WORLD FALLS APART.
Tout ce qui avait pu me passer par la tête durant l'examen et par le fait même, m'empêcher de répondre correctement au questionnaire semblait s'être volatilisé. Ce petit moment avec James m'avait changé les idées et c'était pour le mieux. Évidemment que j'étais toujours peinée que mon meilleur ami, ou plutôt soi-disant meilleur ami, ait mis les voiles sans avoir le cran de me le dire en face. Mais je me sentais maintenant capable de passer par dessus, d'aller de l'avant. Je finissais mon assiette au moment où James décida d'aller à l'extérieur. Je me leva derrière lui et le suivit jusqu'à l'extérieur du petit café. Il s'adossa au mur avant d'allumer sa cigarette et de la porter à sa bouche. "Oui, ça va mieux. Merci beaucoup, sérieusement." Il avait été adorable d'avoir été là pour moi. En me levant ce matin, je savais d'avance que ma journée allait être longue et pénible. Mais James avait changé ça. Mon après-midi serait peut-être plus agréable maintenant que je n'aurais pas que ça en tête. J'allais pouvoir me concentrer sur mon cours cette après-midi.
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T'as besoin d'moi ?

Kacy et James

Je ne sais toujours pas comment j’ai fait pour être ainsi, je veux dire. D’habitude je m’en fiches des problèmes des gens en dehors de l’hôpital je préfère largement penser à ma petite personne. Pour dire, les gens font pareil quand cela me concerne. Mais c’était différent. J’avais décidé d’être à l’écoute de mon amie, de lui donner même des conseils qu’elle suivrait ou ne suivrait pas. Mais au moins, elle savait que je n’étais pas juste là, en guise de décoration. Alors qu’elle souriait, je lui rendis ce sourire en haussant ensuite les épaules. La cigarette coincée entre mon majeur et mon index. « Tu veux que je te raccompagne ? Je vais chercher ma veste. » Je lâchais ma cigarette au sol, afin de l’écraser du bout de ma chaussure. Et rapidement, je pénétrais dans l’établissement pour au final y sortir aux bouts de quelques fractions de secondes. Ma veste sur les épaules. Parce que putain, il faisait froid. « En tout cas, ça me fait plaisir de te parler. Mais maintenant tu sais qu’il faut que t’arrêtes de te mettre dans des états pareils. » Surtout pour une personne qui ne t’a même pas laissé de mot, ni même un regard pour te dire que tu allais lui manquer. Non, je ne crois pas que ça vaut la peine. Même si on venait à aimer comme jamais cette personne.

#Sanie

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WHEN OUR WORLD FALLS APART.
Nous nous trouvions maintenant à l'extérieur du petit café où nous avions été grignoté un peu tout en discutant. Ça m'avait fait du bien de parler avec James. Tout ce qu'il avait dit m'avait porté à réfléchir. Je ne devais pas m'en faire pour Frank et son départ alors que celui-ci n'avait même pas pris la peine de me dire en face qu'il quittait l'université pour retourner dans sa famille. Il était parti et maintenant, je devais me focaliser sur le futur. Oublier le passé. James m'offrit de me raccompagner. Je devais retourner à l'université pour mon cours de cette après-midi. "Oui." acceptai-je simplement avant de le laisser aller chercher sa veste à l'intérieur. Pour ma part, j'avais déjà la mienne sur le dos. Je l'attendis à l'extérieur et quelques secondes plus tard, il était de retour. On commença à marcher en direction du campus alors que je répondis à mon ami: "Oui, je vais arrêter de m'en faire. Il est parti, tant pis pour lui." Voilà, c'était dit.
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