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I lose myself in a daydream.

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« J’en suis certain, sais-tu pourquoi ? Tout simplement parce que tu souhaites donner le meilleur de toi-même. C’est ainsi que l’on arrive à avancer dans la vie, en travaillant » dit-il avec un sourire sincère. Isaiha prônait les valeurs comme la générosité, l’amour, le respect et surtout le travail. Il avait appris très jeune que sans cela, on ne pouvait rien faire de sa vie. De tout de manière, à quoi s’attendre d’autre d’un homme qui a commencé à travailler à huit ans ?! Rien d’autre. Pour lui, le travail était toute sa vie, il détestait l’oisiveté ou même les vacances. Certes, les première qu’il avait prise avec Amanda avaient été parfaites mais il avait rapidement eu l’impression d’être inutile, de gâcher son temps. Il avait vraiment besoin de travailler, de s’investir dans quelque chose.

Ils passèrent rapidement le sujet de ses blessures pour s’intéresser à Ashlynn. Isaiha était surpris qu’une femme puisse vouloir adopter l’enfant de son partenaire mais cela le poussa justement à respecter davantage Summer. Elle avait de l’amour à revendre et cette enfant ne pourrait en être que reconnaissante. « En effet, c’est une longue histoire mais une chose est sûre, c’est que cet enfant ne manque pas d’amour et c’est le principal » dit-il avec une certaine mélancolie. Lui, il ne pourrait jamais offrir un tel amour à un enfant ou plutôt Dieu en avait décidé autrement. Avait-il fait le choix de rappeler auprès de lui cette petite vie car il les jugeait indigne d’elle ? C’était tout à fait possible : Amanda avait voulu s’en débarrasser et de l’autre, il ne s’était pas plus battu que cela. Ils méritaient cette punition mais celle-ci était vraiment douloureuse. Alors, il commença à parler, à se livrer à la meilleure amie de sa petite-amie, tout en gardant à l’esprit qu’il la mettait dans une position délicate vis-à-vis d’elle. Le problème c’est qu’il ne savait pas vers qui se tourner : Summer connaissait parfaitement Amanda, peut-être pourrait-elle l’aider à y voir plus clair. « Oui peut-être bien qu’elle souhaitait que la vérité éclate mais je n’ai pas besoin de connaitre toutes les zones d’ombre de sa vie. Je la respecte en tant que femme et je me doute qu’elle a vécu avant de me rencontrer… Pour tout avouer, c’était comme si on m’avait enlevé le droit de pleurer cet enfant, comme s’il fallait passer à autre chose rapidement. J’y arrive pas… J’ai beau essayé, je n’y arrive pas. Le pire dans cette histoire, c’est que je savais qu’elle ne garderait pas l’enfant et que j’allais le perdre mais d’un coup cela a été : j’avais changé d’avis, il y avait l’espoir d’une famille mais non, encore une fois, je t’arrache cela. L’accident n’est pas sa faute, je ne dis pas cela… C’est juste que je pense que j’aurais préféré ne pas savoir qu’elle souhaitait le garder » dit-il, ne trouvant pas les mots pour s’exprimer. Tout se mélangeait dans sa tête, rien n’était clair et ses sentiments continuaient d’être confus au possible. « Je ne veux pas la faire souffrir… J’ai juste besoin de temps pour lui faire à nouveau confiance, pour me sentir à nouveau heureux auprès d’elle. Je l’aime tu sais… je l’aime sincèrement mais c’est la première fois que quelqu’un me blesse, que je tombe amoureux également et le fait qu’elle soit la personne m’ayant blessé… C’est dur. Je viens d’une vie protégée, je m’en rends compte et je crois que je n’étais pas préparé à tout ce qu’impliquait l’amour »




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Le sujet Amanda, et sa fausse couche était un sujet délicat. J’étais prise entre l’envie d’aider ma meilleure amie à se défendre, et l’envie de soutenir cet homme blessé par la perte ce qui aurait pu être le premier fondement de sa famille. Si j’avais été à la place d’Isaiha, je ne sais comment j’aurais pu réagir à la perte de mon enfant….mais je sais bien que je ne réussirais jamais à l’oublier. Que la douleur serait immense et que les lendemains seraient un jour de plus à survivre. Voilà pourquoi je comprenais le Lowell aujourd’hui. Mais à mesure que je l’entendais parler, j’avais peur pour lui : peur pour sa foi en son avenir, en son couple avec Amanda. Et pour avoir discuté avec Amanda également - bien avant l’accident – je savais que la blonde redoutait que l’ancien Amish lui en veuille au point de le perdre.

Le fait qu’Isaiha pense aujourd’hui qu’il aurait mieux valu qu’il ne sache pas qu’Amanda ait changé d’avis, aurait été moins douloureux était selon moi une sorte de réaction de défense. Mais il fallait que je lui ouvre les yeux du mieux que je pouvais « Je ne suis pas si sûre de ça, Isaiha….Je crois plutôt que si elle ne te l’avait pas dit, tu aurais sans doute reconsidérer sa douleur à elle d’avoir perdu le bébé…Peut-être que tu n’aurais pas pris sa tristesse comme légitime au point de lui en vouloir encore plus aujourd’hui. » Le tiraillement du Lowell me faisait moi-même beaucoup de peine. Je ressentais sa tristesse comme si cette dernière sortait de tous les corps d’Isaiha pour envahir la pièce et me traverser le corps. Comme une sorte de transfert d’âme, ou d’émotions…étrange, inquiétant mais en même temps, je ne voyais pas les choses autrement avec Isaiha. Cet homme n’était sans doute pas comme les autres, et de ce fait la relation amicale que je pouvais entretenir avec lui n’avait rien d’ordinaire.

Isaiha me donnait l’impression de se justifier face à sa relation compliquée du moment avec Amanda ; comme si il cherchait à me rassurer – dans mon rôle de meilleure amie pour la Quincy – qu’il ne lui voulait aucun mal. Je lui adressais alors un sourire chaleureux et compatissant en posant à nouveau ma main sur lui, la logeant sur son épaule « Isa, je sais tout ça…Et effectivement, tu as besoin de temps. Tu ne peux pas faire sans de toute façon…soyons réaliste, tu ne peux pas effacer ce qu’il s’est passé d’un coup de baguette magique et…comment dire : Amanda, ta première expérience amoureuse forte. Comme tu dis, tu n’as pas été préparée à tout cela. Mais je ne sais pas si ce que je vais te dire peut te rassurer : Personne n’est pas préparé à l’amour et à ce que cela peut impliquer. On le subit...pour certains, c’est un parcours simple, sans encombre et pour d’autres, c’est le défi perpétuel. Il n’y a aucune inégalité si ce n’est le fait d’être deux dans le même bateau. » et comme si je trouvais plus facilement de continuer sur la métaphore du bateau, je rajoutais pour me faire comprendre « Et peut-être que pour le moment tu te sens seul et perdu sur ta barque, dans cette vaste mer…mais bien vite tu réaliserais que ce n’est pas le cas : tu tourneras la tête pour t’apercevoir qu’il y a une autre personne à tes côté qui tient un rame elle aussi et qui t’assure qu’elle ne te laissera pas couler » très imagé, mais je pense qu’en soit, ça veut tout dire : le temps fera son effet et il réalisera qu’Amanda est toujours avec lui, aussi bien physiquement qu’en pensées, et qu’il peut lui faire confiance, qu’elle ne le laissera pas tomber.




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Isaiha se demandait chaque jour s’il n’aurait pas mieux valu qu’il n’en sache rien pour cette grossesse. C’était peut-être égoïste de sa part mais il était tellement malheureux depuis cette annonce.   « Oui, tu as sûrement raison mais c’est si dur de la regarder dans les yeux et de ne pas penser à ses mots, à son envie de se débarrasser de l’enfant par peur. Je me demande si un jour, elle ne sera pas effrayée par notre relation et qu’elle ne trouvera rien d’autre à faire que de m’ôter de sa vie comme si cela réglerait tous ses soucis. » soupira-t-il. Summer devait se trouver dans une très mauvaise posture à cause de lui. Comment le rassurer, comment accepter d’entendre des critiques sur sa meilleure amie de la bouche même de l’homme censé l’aimer et la chérir ?! Isaiha s’en voulait déjà et peut-être cherchait-il à se justifier comme pour ne pas paraitre insensible ou terriblement goujat. « Je ne suis pas certain d’être prêt à vivre une vie sentimentale où ce serait un défi permanent. J’aspire à une vie saine et calme. Je n’aime pas les histoires dramatiques… A quoi bon souffrir même par amour ? Je ne vois pas l’intérêt de ce genre de relation. Je ne souhaite ni à Amanda, ni même à mon pire ennemi, de se détruire à cause de l’amour » lui avoua-t-il. Pour le Lowell, l’amour rimait avec chaleur, bonheur, douceur et compréhension mais surtout avec confiance. Or, il manquait cruellement de confiance malgré tous les efforts d’Amanda. Sa petite-amie essayait de sauver leur couple et il essayait également de son côté, il ne fallait pas en douter mais peut-être y mettait-il moins d’entrain, trop perdu dans les méandres de ses pensées. « J’aime beaucoup cette image de la barque.. C’est très poétique Summer » lui dit-il en posant sa main sur la sienne, un petit sourire aux lèvres. « C’est idiot et certainement mal de dire à une femme qu’elle ressemble à votre mère mais tu as la même bonté d’âme dans le regard. Je crois que c’est ce qui m’a poussé à venir te voir » lui confia-t-il avec  cette fois, nostalgie. Sa famille lui manquait tant en cet instant. « Comment je dois m’y prendre ? Comment restaurer la confiance perdue ? J’ai l’impression de tout perdre ces derniers temps : ma famille, la Lowell, Amanda… Et si tout cela n’était pas le signe du Seigneur que ma vie n’est pas ici ? »




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Les comparaisons d’Isaiha me surprenaient beaucoup, mais c’est rougissante et surtout émue par un tel aveu que je souriais à Isa « Je suis ravie de ressembler à ta mère dans ce cas, parce qu’au vue de l’homme que tu es devenue, je suis sûre que c’est une femme extraordinaire… » Je ressentais la nostalgique d’Isaiha dans ses yeux et le ton de sa voix. Si j’étais même à ce point sensible à la perception, j’aurais même pu dire que cela se ressentais dans sa main qui s’était posé sur la mienne. J’osais cependant pas lui parler de sa famille maintenant…sa sensibilité accrue par rapport à la perte de son enfant ne me permettait pas d’évoquer un sujet tout aussi délicat que le manque de sa famille. Pourtant, j’avais envie de lui témoigner mon soutien, et lui faire comprendre que je captais sa nostalgie, son manque « Et si l’envie te reprend, je t’ordonne de ne pas hésiter à revenir me voir…et je dis bien « ordonne » » Je souriais cependant malgré ma menace ; menace qui ressemblerait sans doute à celle d’une mère prévenante qui demandait à son fils de ne pas la mettre à l’écart s’il avait un problème. « Sincèrement Isaiha : Peu importe ma relation avec Amanda, tu trouveras toujours une oreille ici. Je ne saurais pas comment te l’expliquer mais…je ressens une sorte de connexion en ta compagnie. Enfin si je peux appeler ça comme ça. En fait, je ne sais pas ! » Il ne servait à rien de chercher à mettre un mot sur ce que je ressentais avec Isaiha. J’aurais pu dire fraternité, même, que cela ne m’aurait même pas choqué. Le constat, restait le même : Isaiha pouvait compter sur moi si ça n’allait pas.

Isaiha me posait alors des questions, en écho à celles qu’il se posait intérieurement. Je n’avais pas vraiment LA réponse ultime à tout ça. Mais il était clair que je n’avais pas la même vision de la chose sur cette question de signe envoyé par le seigneur « Et si au contraire, il te mettait à l’épreuve pour que tu te prouves à toi-même que tu as TA PLACE dans ce monde ? Que ta vie peut être ici ? Tu ne t’ai pas dit que tout ceci était sa façon à lui de te montrer que malgré toute ces pertes, toutes ces épreuves, tu es encore là ?! Que tu es toujours le même homme ? que tu n’as rien perdu de tes valeurs et qu’au contraire, tu les appliques avec la même ferveur dans ce nouveau monde, cette nouvelle vie que tu as choisi ? » Pour moi, il ne fallait pas voir les choses négativement, au contraire : il fallait voir en tout ceci, une leçon sur soi. Isaiha se croyait perdu et pourtant, humainement il ne se perdait pas, il restait le même ! Et cela montrait qu’être ancien amish et vivre dans notre société actuelle n’était pas impossible…qu’il méritait tout autant qu’une autre, sa place parmi les autres.




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« Elle l’est. C’est une femme comme on en fait plus » répondit-il avec un sourire digne d’un enfant totalement amoureux de sa mère. Pour Isaiha, il n’y avait pas plus belle femme que sa parente ni même de femme plus vertueuse que cette dernière. Elle était son modèle, son exemple et il savait que quelque part, il avait cherché à retrouver cette dernière en Amanda et qu’il avait dû se rendre à l’évidence que sa petite-amie n’avait pas eu la même éducation, le même cadre de vie. Il ne pouvait chercher une amish pour compagne, c’était impossible dans cette nouvelle vie et malheureusement, il devait faire avec. Un doux sourire étira ses lèvres face à l’ordre reçu de Summer. « Tu vraiment quelqu’un d’exceptionnel toi aussi. Je comprends pourquoi tu es la meilleure amie d’Amanda, tu es quelqu’un de bon » la complimenta-t-il. Summer était vraiment une femme adorable et son Paris avait de la chance. Le jeune Lowell espérait que ce géant roux en avait conscience car il n’était pas certain qu’il tombe sur une deuxième perle de cette qualité. « Mais soit, j’obéirais à ton ordre seulement sache que tu trouveras toujours une oreille attentive auprès de moi Summer. Si jamais je peux t’aider en quoique ce soit, je le ferais de grande gaité de cœur. Je t’avoue que je ressens cette même connexion entre nous et je comprends donc ce que tu veux dire » avoua-t-il avec franchise teintée de timidité car il n’était pas le genre de personne à s’étaler sur ses sentiments. Oh non, il était bien trop pudique pour cela.

Néanmoins, il se confia rapidement sur ses états d’âme, se demandant même si tous ses obstacles, ses épreuves dans sa vie, n’étaient pas une façon pour son seigneur de lui signifier qu’il n’avait pas sa place dans ce monde moderne. « Je n’avais pas vu les choses sous cet angle. Oui, peut-être me met-il à l’épreuve cependant, je t’avoue que je suis fatigué. J’ai beaucoup de mal à dormir ces derniers temps… A chaque fois que je ferme les yeux, je revois toutes ses flammes, cette épaisse fumée. J’aimerai tellement pouvoir revenir en arrière tant j’ai l’impression de ne plus rien contrôler. Même Casey… Je sens qu’elle est triste et je n’arrive pas à la soutenir. Elle est toute ma vie car je sais au fond de moi que j’ai menti à Amanda. Si jamais Casey devait partir, je pense que je la suivrai au bout du monde car c’est ma sœur jumelle, elle est comme ma moitié »





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Les paroles d’Isaiha me flattaient en même qu’elles me rassuraient : savoir qu’il me pensait exceptionnel était déjà un compliment de taille, mais que cela vienne de lui tout en sachant qu’il ressentait la même connexion que moi, nous concernant ?! Ce n’était que du bonus ! « Super ! au moins je passe pas pour une folle. Nan parce qu’à peine je me suis mise à parler de connexion, je me suis dit « Ca y’est je vais passer pour une cinglée » » plaisantais-je en inspirant profondément suite à cela. « Je retiens tes paroles. Je suis heureuse de te savoir là pour moi également » avouais-je, insistant sur le également pour mieux confirmer qu’il s’agissait d’une présence mutuelle.

Se confier sur nos sentiments respectifs amènerait forcément Isaiha à venir m’interroger sur ce qu’il devait faire, ou sur ce qu’il devait comprendre du tournant de sa vie. Je lui avais donné mon point de vue, et je saluais sa manière de ne pas refouler mon opinion tout de suite. Bien au contraire, il réfléchissait même sérieusement à l’éventualité que tout ce qu’il se passait dans sa vie soit effectivement une épreuve du Seigneur pour confirmer qu’il était apte à mériter cette vie qu’il s’était choisi. Seulement voilà, je comprenais qu’Isaiha soit lasse de tout ça, qu’il soit fatigué. Je le laissais me parler de la tragédie à la Lowell House…puis de sa sœur jumelle Casey. Je n’étais pas au courant de la vie de cette dernière et des raisons qui la rendait si triste, mais la première chose qui me venait instinctivement était la famille….La famille : Isaiha était très portée là-dessus, et sur les valeurs familiales. De ce fait, j’en déduisais qu’il en serait sans doute de même pour Casey. Peut-être que sa famille finissait par lui manquer à elle aussi, et qu’elle éprouvait le besoin de revenir aux sources ?

L’idée qu’Isaiha puisse préférer tout quitter ici pour suivre sa sœur, ne me choquait pas bizarrement. A vrai dire, le lien fraternelle était respectable et logique…mais pour deux jumeaux, il devenait sans doute vitale. Et pour deux amish ?? Je n’ose même pas imager « Je crois que je comprends…je veux dire, je ne vais pas t’apprendre le fait que si tu pars, cela risque de dévaster Amanda mais…je sais aussi que tu ne ferais pas cela de gaieté de cœur, bien au contraire ; et puis…je sais aussi qu’une part de toi, est et restera toujours Amish. Avec les tiens, avec ta famille… Il faudrait être aveugle pour ne pas le voir. » Je ne sais pas ce qui adviendra d’Isaiha et d’Amanda. Est-ce qu’ils régleront leur problème ? Est-ce qu’ils surmonteront leurs épreuves ? Ou au contraire, est-ce qu’ils ne survivront pas à la douleur provoqué par la perte de leur enfant…vraiment, je ne sais pas. Je sais juste qu’il mérite tout deux d’être heureux. Et si le bonheur d’Isaiha est finalement auprès des siens, il faudra le respecter. « Je crois qu’il te faut un peu de repos, de calme…que tu te retrouves un peu. Tu n’as peut-être jamais vraiment eu le temps de souffler. Tu t’es engouffré dans un tourbillon en prenant cette nouvelle vie, sans prendre le temps de te poser, de réfléchir. Le temps Isaiha…c’est ce qu’il te faut »




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Summer avait un drôle de pouvoir. Vous pouviez venir la voir triste, elle arrivait à vous faire sourire et même rire. Son visage faisait de drôle de grimaces et son humeur était attendrissant. Oui, elle était une femme exceptionnelle. Isaiha se demandait souvent si elle n’avait pas une sœur. Qui sait, il aurait très bien pu tomber sous le charme de cette jolie blonde si Amanda n’avait pas déjà occupé la place. Cette pensée le fit sourire et en même temps paniquer. La dernière chose qu’il souhaitait, c’était bien de percevoir Summer autrement que comme une amie. Son cœur le rassura rapidement en lui envoyant de bonnes ondes fraternelles. Il appréciait la Dunster mais amicalement tout simplement. Par moment, le lowell se demandait s’il pouvait être attiré par une autre femme. Cette question, il se la posait de plus en plus surtout après la dispute qui l’avait opposé à sa petite-amie. Peut-être est-ce une façon de se rassurer, de se dire qu’il ne finirait pas seul, le cœur brisé s’il advenait que son couple n’avait aucun avenir. Une petite défense en somme.

Néanmoins, ce n’était pas vers sa petite-amie qu’il se tournait aujourd’hui pour aller mieux mais vers sa meilleure amie. Summer était de précieux conseils et le jeune homme se laissait bercer par ses arguments. Il était toujours mieux d’avoir deux points de vue qu’un seul tout comme il valait mieux entendre les deux versions d’une même histoire au lieu de se borner à n’en écouter qu’une seule. « Je sais qu’elle serait attristée que je parte mais comme tu le dis… la famille est très importante pour moi et surtout, je crois que je n’arrive pas à me défaire de ce que je suis, au fond de moi. Je sais que je ne serais jamais un américain ou un homme moderne. Je n’aime pas la ville, je déteste votre manie de toujours courir après le temps » soupira-t-il. Ici, tout était vite, trop vite. Tout le monde voulait tout et surtout trop. La consommation, la course contre la montre. Plus personne ne prenait le temps de se poser sur un banc pour simplement observer une fleur bouger au grès du vent. « Le temps… Oui, tu as sûrement raison. Il n’y a que le temps qui pourra me dire si j’ai pris la bonne décision. Tu sais, Amanda me manque, je ne peux pas le nier mais en même temps, je n’ai pas envie de la voir. Pas pour le moment. Dis moi, Paris m’a dit que tu aimais bien chanter enfin jouer à des jeux de ce genre. Tu vas me trouver idiot mais il m’a parlé d’un jeu qu’il t’a acheté sur la console. Tu… tu aimerais bien faire une partie avec moi ? » demanda-t-il assez timidement. Il mourrait d’envie d’essayer ce jeu depuis que le grand roux lui en avait parlé.





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Pas besoin de long discours pour comprendre ce qui animait Isaiha dans la vie. Des valeurs familiales et de communauté… il n’était pas nécessaire d’être Amish pour le comprendre. Je souriais à sa remarque concernant nos habitudes de jeunes citoyens pressés qui courent après le temps « Hey, si t’es déjà dépassé par ça, je ne te conseille même pas d’aller faire un tour du côté de New York » lui fis remarquer en riant, New York étant ma ville natale.

Les choses étant dîtes à propos d’amanda et de sa relation, ainsi que du conseil que je lui soumettais, je comprenais bien vite qu’Isaiha avait besoin de clore le sujet. Il ne fallait pas trop lui en demander : il s’était déjà pas mal confié, et c’était déjà un pas énorme qu’il avait fait. Et je ne doutais pas que cela lui avait retiré un poids. Mais il était temps pour lui de se changer les idées. Alors quand il évoqua le jeu que Paris m’avait offert en désignant la console, je le regardais un peu surprise. « Tu veux parler de mon jeu karaoké ?! » celui dont Paris n’arrête pas de se moquer quand je veux y jouer ?! il en a parlé ?! Je me levais pour aller chercher la boite et la montrer à Isaiha, le sourire jusqu’aux oreilles « Je ne sais pas ce que t’as dit Paris, sans doute tout un tas de taquinerie mais je m’en fiche qu’il aille se faire voir avec son Call Of Duty ! » lançais-je telle une gamine, avant de me confier à Isaiha avec ce même air enfantin sur le visage « En fait, j’adore les karaokés. Mais quand je dis que j’adore, c’est J’A-DORE ! Et ce jeu tu vois, c’est l’idéal. Tu choisis ta chanson, le ton grave ou aigu, et tu te lance avec le micro. Le but, c’est d’avoir un maximum de notes justes pour marquer des points….Et ce n’est pas si évident que ça en a l’air ! » Je laissais Isaiha lire la pochette un instant, profitant de ce moment pour tourner la cuillère de mon café que j’avais laissé sur la table basse. Je prenais la tasse et en buvais une gorgée « Alors ? Tu te sens d’attaque pour une partie maintenant ?! »




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New York. Il n’osait même pas imaginer à quoi cette ville ressemblait ou du moins ses habitants. « Je crois que je vais déjà essayer de me faire à la vie sur Harvard » rétorque-t-il avec un petit rire. Oui, il avait déjà tant de mal avec toutes les fêtes, et autres joyeusetés du genre. Finalement, une belle amitié se nouait entre Summer et lui. Elle lui avait été d’une grande aide pour le sujet qui le tracassait et le faisait souffrir. Y avait-il à dire autre chose ? Non. Maintenant, il devait trouver la voie à suivre avec son propre cœur, avec sa propre réflexion mais au moins, il était beaucoup plus confiant maintenant que les mots avaient été posé dans un contexte précis. Le jeune lowell ne voulait pas non plus quitter sa nouvelle amie aussi vite ni même lui donner l’impression d’être venu à elle uniquement pour vider son sac. Oh non, il appréciait et respectait Summer bien trop pour ne pas chercher une activité à faire avec elle après ce moment de confidence. « Oui, c’est ça » rétorque-t-il dès qu’elle mentionna son jeu de karaoké. Il n’avait jamais testé ce genre de choses. « Oh il a juste dit que par moment, s’il pleuvait sur Boston, il fallait pas trop t’en vouloir mais qu’une certaine Beyonce pouvait dormir sur ses deux oreilles car tu avais encore de de la marge » répéta-t-il aussi innocemment qu’une brebis blanche s’étant roulée dans la boue. Après tout, il n’y a pas de mal à taquiner ce grand géant roux qui passait son temps à l’indisposer lors de leurs soirées poker. Son regard se posa sur le boitier du jeu et il lu les informations au dos de ce dernier, un petit sourire enfantin accroché aux lèvres. Cela avait l’air marrant. « Je veux bien te croire… je ne connais aucune de ses chansons » avoue-t-il avec dérision. Il lui redonna le boitier pour prendre son café et en boire quelques gorgées également. « Avec plaisir mais j’espère que tu sauras être conciliante car je suis plus doué avec un harmonica qu’en chantant » rigole-t-il.





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J’écoutais Isaiha me raconter ce que Paris s’amusait à dire me concernant quand je me mettais à jouer, et je me mordais l’intérieur des joues en pensant à ce que j’allais faire à mon fiancé quand on serait seuls à la maison. « Quelle tête à claque celui-là, j’te jure ! » répondais-je en secouant la tête, signifiant à Isaiha qu’il ne devait plus écouter Paris et ses âneries « Ce n’est pas pire que lorsqu’il se met à chanter sous la douche dans ses bons jours ! Même sa fille se bouche les oreilles » déclarais-je pour me venger tout en imitant Ashlynn quand elle met ses petites mains sur ses oreilles en grimaçant « la même tête que lorsqu’elle fait caca dans sa couche, bizarrement ». J’avalais une gorgée de mon café en laissant le beau blond lire les infos sur la jaquette du jeu et lui expliquant tranquillement le but du jeu, avant de lui proposer une partie. A peine avait-il dit oui, que l’excitation montait en moi ! Telle une gamine a qui on avait proposé de l’accompagner à la dînette, je me levais du canapé pour aller allumer la console et m’emparer de la manette. Tout en m’affairant, je ne tenais déjà plus en place, brassant l’air avec des mouvements de bras nerveux, presque déjà dans le jeu ! « Nan mais faut pas s’inquiéter, je suis sûre que tu vas aimer ! Et puis faut pas croire, y’a pleins de musique, j’ai ajouté pleins de musique supplémentaire pour varier les plaisirs. Ça va être génniiiaaallll ! » Ayé. J’étais Partie. Pauvre Isaiha…

Je prenais la télécommande pour allumer la télé, et la console lancé, je prenais le jeu pour le mettre en route. Je farfouillais dans le tiroir de la table basse pour prendre les manettes micros alors que je m’enthousiasmais d’entendre Isaiha me dire qu’il jouait de l’harmonica « Nan, c’est vrai, tu en joues ??!! Woaw, la seule personne que je connais qui joue de cet instrument c’est Shakira » lançais-je avant de me rendre compte que cette info allait interroger Isaiha plus que de raison. Du coup je me rattrapais : « Bon et avant que tu me répondes « Shaki, Shaki-quoi ? », c’est une chanteuse ! tu as certaines de ces chansons dans le jeu, mais aujourd’hui on va se contenter des classiques pour que tu te sentes à l’aise ! »




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